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Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var

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M n<br />

Mn+ Mn+ ne<br />

<br />

<br />

e- e- Mn+ Mn+ M (Hg)<br />

Mn+ Mn+ Mn+ Mn+ Mn+ Mn+ Figure I-9 : Etape de pré-concentration <strong>du</strong> métal sur l’électrode de travail (SMDE)<br />

La formation de l’amalgame est conditionnée par la solubilité <strong>du</strong> métal considéré dans le<br />

mercure. A titre d’exemple, celle-ci peut varier de 4,7x10 -5 (en % atomique) pour l’antimoine<br />

à 70 pour l’indium. Dans la fenêtre analytique utilisée et pour les métaux couramment étudiés,<br />

les solubilités <strong>du</strong> Zn, Cd, Pb et Cu sont respectivement de 5,83, 10, 1,3, et 0,006. C’est cette<br />

solubilité qui va déterminer la capacité à analyser ou non certains métaux et entraîner la<br />

possibilité de saturer la goutte de mercure plus ou moins rapidement, rendant alors le signal<br />

de redissolution non analysable.<br />

Les conditions de dépôt sont primordiales en ASV, et doivent être les plus repro<strong>du</strong>ctibles<br />

possibles (volume de la goutte, vitesse d’agitation et temps de dépôt). Une grande attention<br />

doit donc être apportée au réglage de la taille de la goutte avant chaque analyse. Il est donc<br />

nécessaire de réaliser régulièrement des tests utilisant une goutte de mercure tombante toute<br />

les 0,5 ou 1 secondes afin de pouvoir vérifier la repro<strong>du</strong>ctibilité de la taille de la goutte, par<br />

l’observation <strong>du</strong> potentiel mesuré au cours <strong>du</strong> balayage de potentiels, et au nécessaire de<br />

procéder au réglage minutieux de celle-ci.<br />

IC3d) Repos et redissolution<br />

Après l’étape de dépôt, il est nécessaire de procéder à une étape de repos, qui <strong>du</strong>re entre 5 et<br />

10 secondes, permettant au métal de se répartir uniformément dans le mercure. Cette étape se<br />

fait sans agitation et doit demeurer assez courte, sans quoi il pourrait se pro<strong>du</strong>ire<br />

prématurément et sans aucun contrôle, la ré<strong>du</strong>ction des métaux électro-actifs, car l’électrode<br />

de travail se trouve à ce moment là à un potentiel voisin de celui de début de balayage.<br />

Ensuite, l’étape de redissolution consiste en un balayage vers des potentiels plus positifs, et<br />

lorsque le potentiel d’un couple métal amalgamé - métal ionique est atteint, le métal se trouve<br />

alors ré-oxydé et un courant résultant de cette ré-oxydation est observé (Figure I-10).<br />

L’intensité maximum de ce courant de ré-oxydation, appelé courant limite, est alors<br />

directement proportionnel à la concentration <strong>du</strong> métal dans la goutte et par conséquent aussi à<br />

la concentration de celui-ci dans la solution.<br />

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