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Diagnostic LCR SERION ELISA classic - virion\serion

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1. INTRODUCTION AU DIAGNOSTIC DU <strong>LCR</strong><br />

Le diagnostic du <strong>LCR</strong> (liquide céphalorachidien) permet la caractérisation et la différenciation<br />

de processus inflammatoires dans le système nerveux central (SNC). Pour cela, la distinction<br />

doit être faite entre des tableaux de maladies dont la cause est l’infection par des agents<br />

pathogènes microbiens ou des processus inflammatoires chroniques d’autres origines (par ex.<br />

sclérose multiple).<br />

En présence de symptômes neurologiques et de suspicion d’une infection du SNC ou d’un<br />

processus inflammatoire chronique, le diagnostic étendu du <strong>LCR</strong> se base sur le recensement des<br />

anticorps formés dans l’espace intrathécal.<br />

Lors d’une infection aiguë du SNC, des anticorps locaux sont formés contre l’agent pathogène<br />

responsable, dont la caractérisation appuie le diagnostic. Les tentatives de caractérisation<br />

directe de l’agent pathogène dans le liquide céphalorachidien, soit échouent (par ex. Borrelia<br />

burgdorferi) soit demandent du temps (virus). C’est pour cette raison que dans la plupart des cas<br />

de doute, le diagnostic différentiel se fait exclusivement à l’aide de méthodes sérologiques.<br />

Des processus inflammatoires chroniques dans le SNC vont de pair avec une réponse<br />

immunitaire intrathécale polyspécifique. Dans ce cas, des anticorps contre plusieurs agents<br />

pathogènes viraux peuvent être détectés. Ces derniers n’étant pas obligatoirement à l’origine de<br />

la maladie.<br />

Une analyse isolée du <strong>LCR</strong> ne suffit en effet pas à caractériser une synthèse intrathécale<br />

d’anticorps, d’autres facteurs doivent être pris en considération.<br />

Bien que le passage de molécules et de cellules du sang artériel dans le parenchyme cérébral<br />

(barrière sang-cerveau) et dans l’espace du <strong>LCR</strong> (barrière sang-<strong>LCR</strong>) soit limité (perméabilité<br />

des parois vasculaires), il ne peut être complètement exclu. Diverses catégories de corps (acides<br />

aminés, sucres, protéines) ont des conditions de passages très différentes. Le glucose par ex.<br />

passe très rapidement du sang dans le <strong>LCR</strong>, tandis que le lactate ne franchit pratiquement pas la<br />

barrière. La perméabilité pour les protéines est déterminée par la diffusion liée à la taille des<br />

molécules. La concentration totale de protéines dans le liquide céphalorachidien chez des<br />

personnes saines, est environ 10 2 à 10 4 fois plus basse que la concentration de protéines dans le<br />

sérum correspondant. Pour différentes raisons, les concentrations de protéines dans le <strong>LCR</strong><br />

peuvent se trouver nettement augmentées („troubles fonctionnels de perméabilité“).<br />

Les anticorps présents dans le <strong>LCR</strong> peuvent aussi bien avoir été diffusés du plasma vers le <strong>LCR</strong>,<br />

que provenir d’une synthèse locale. Pour le diagnostic du processus inflammatoire dans le <strong>LCR</strong>,<br />

ces deux possibilités doivent être clairement différenciées. Une conclusion quant aux anticorps<br />

formés dans l’espace intrathécal est possible seulement par la détermination des diverses<br />

protéines dans le sérum et le <strong>LCR</strong>, le calcul du quotient <strong>LCR</strong>-sérum pour ces protéines et<br />

l’établissement d’un index d’anticorps (IA).<br />

français 2

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