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Hathout, N. (2009) - ERSS - Université Toulouse II-Le Mirail

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44 Un modèle théorique de la morphologie lexicale<br />

a. que les positions avec lesquelles elle est en relation représentent des mots fréquents et<br />

que ces positions participent elles-mêmes à un grand nombre de relations et d’analogies<br />

morphologiques.<br />

b. que la zone du lexique dans laquelle elle se trouve est dense (i.e. que la position a un<br />

grand nombre de voisins proches).<br />

c. que les relations dans lesquelles elle se trouve sont nombreuses et qu’elles participent<br />

à un grand nombre d’analogies morphologiques.<br />

Lorsque le sens visé doit être exprimé morphologiquement, la zone dense pertinente pour<br />

D2.5b est la famille dérivationnelle lexicale et les relations à considérer pour D2.5c sont<br />

les relations morphologiques. Un corollaire de D2.5c est qu’une position lexicale optimale<br />

doit appartenir à une série dérivationnelle morphologique aussi grande que possible.<br />

Définition 2.6 Saillance d’une position lexicale<br />

Une position lexicale est d’autant plus saillante :<br />

a. qu’elle représente un mot fréquent.<br />

b. qu’elle est fortement définie.<br />

Contrainte 2.1 Contrainte de préservation de la proximité sémantique<br />

La position lexicale p qui convient le mieux à un sens visé s est celle qui est morphologiquement<br />

la plus proche possible des positions q1, . . . , qn associées aux mots m1, . . . , mn qui sont<br />

sémantiquement les plus proches de s.<br />

En d’autres termes, s’il existe des mots mémorisés dont le sens est proche du sens visé, alors<br />

la position lexicale à sélectionner doit être proche de celles de ces mots.<br />

Contrainte 2.2 Contrainte sur la saillance de la position lexicale<br />

La position lexicale qui convient le mieux à un sens visé est la plus saillante possible.<br />

Je signale que les définitions et les contraintes proposées dans cette section ne font intervenir<br />

que cinq notions : (i) la proximité morphologique ; (ii) la proximité sémantique ; (iii)<br />

la fréquence des mots représentés par une position ; (iv) le nombre de relations auxquelles<br />

participent une position ; (v) le nombre d’analogies auxquelles participent une relation.<br />

2.10 Contraintes morphophonologiques<br />

Je ne considère ici que les contraintes morphophonologiques déjà mises en évidence, à<br />

savoir les contraintes dissimilatives et les contraintes de taille. <strong>Le</strong>s dérivés en anti- illustrent<br />

l’optionalité de ces contraintes. Ces contraintes ne les affectent en effet pas du tout.

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