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L'OTITE MOYENNE AIGUE I- INTRODUCTION :

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I- <strong>INTRODUCTION</strong> :<br />

L’OTITE <strong>MOYENNE</strong> <strong>AIGUE</strong><br />

L’otite moyenne aigue (OMA) est l’inflammation aigue de la muqueuse des<br />

cavités de l’oreille moyenne.<br />

Il s’agit d’une affection fréquente, touche 10% des enfants avant l’âge de 10 ans.<br />

II- EPIDEMIOLOGIE :<br />

- Affection fréquente : parmi les otites, l’OMA est la plus fréquente.<br />

- Elles prennent la 2 ème place dans les infections ORL de l’enfant après les<br />

rhinopharyngites.<br />

- L’OMA touche avec la plus grande fréquence les enfants entre 6 mois et 2<br />

ans.<br />

- Les garçons sont plus touchés que les filles<br />

- Un enfant allaité au sein est mieux protégé contre ces infections.<br />

III- ETIOLOGIES- PATHOGENIE :<br />

A- Les germes responsables :<br />

1- Les virus :<br />

Plusieurs types de virus ont été mis en évidence (au niveau de l’oreille<br />

et du mucus nasal). On pense plutôt que le virus joue un rôle favorisant<br />

l’infection bactérienne.<br />

2- Les bactéries :<br />

Les otites moyennes aigues son habituellement monobactériennes. La<br />

bactériologie des otites moyennes aigues est en constante évolution.<br />

Les études les plus récentes montrent la nette prédominance de<br />

l’Haémophilus Influenzae.


- Haémophilus inflenzae :<br />

C’est le germe le plus fréquent responsable d’OMA (>40%). Il s’agit d’un<br />

petit bacille Gram négatif dont la découverte dans un prélèvement d’oreille<br />

est toujours pathologique.<br />

Des études récentes montrent que près de 35% des souches sont résistantes à<br />

l’Ampicilline par production d’une Béta- Lactamase.<br />

- Streptocoque Pneumoniae :<br />

Le pneumocoque est retrouvé dans près de 25% des cas. Des souches de<br />

sensibilité diminuée apparaissent de plus en plus souvent (20%).<br />

- Autres germes :<br />

Staphylocoque doré : se voit surtout chez le très jeune enfant.<br />

Moraxella Catarrhalis : en constante augmentation<br />

Pseudomonas aéruginosa : surtout le jeune enfant<br />

Streptocoque pyogènes A et entérobactéries : fréquence diminuée.<br />

B- Ethiopathogénie :<br />

L’oreille est constituée de 3 parties :<br />

- Une partie externe qui comprend le pavillon et le conduit auditif externe.<br />

Ce conduit aboutit au tympan, membrane qui marque la frontière avec l’oreille<br />

moyenne. Cette dernière est composée de la caisse du tympan et de la chaîne<br />

des osselets. Elle communique avec l’arrière-gorge par la trompe d’Eustache.<br />

Enfin, la partie interne de l’oreille, contient la cochlée organe de l’audition et le<br />

vestibule, qui régit l’équilibre.<br />

- La trompe d’Eustache : un canal entre la gorge et les oreilles.<br />

En temps normal, la trompe d’Eustache, véritable conduit d’aération, égalise la<br />

pression de l’air entre la gorge et l’oreille moyenne. Elle est tapissée du même<br />

type de muqueuse que celle de la gorge, car toutes ces structures communiquent<br />

entre elles. Si elle est obstruée par une inflammation par exemple à la suite<br />

d’une rhinopharyngite, la ventilation ne se fait plus correctement. Les sécrétions<br />

normalement éliminées vers l’arrière-gorge stagnent dans ce canal, et risquent<br />

d’être infectées par les microbes remontant de la gorge. Le tympan perd alors sa<br />

couleur normale grisée donnant ainsi l’aspect d’otite congestive avec tympan<br />

rosé, correspondant à une simple inflammation du tympan, fréquente en cas de<br />

rhinopharyngite. Cette otite congestive peut évoluer vers une OMA avec du pus<br />

dans la caisse du tympan correspondant au stade d’OMA collectée.


C- Les facteurs favorisants :<br />

- Hypertrophie des végétations adénoïdes : qui constitue un foyer<br />

inflammatoire et un facteur obstructif.<br />

- Pathologie naso-sinusienne : infectieuse ou allergique.<br />

- Facteurs climatiques : les otites moyennes aigues sont plus fréquentes en<br />

hiver et en automne.<br />

- Facteurs socio-économiques : crèche surtout avant 6 mois, la mauvaise<br />

hygiène<br />

- Terrain particulier : tous les facteurs qui peuvent favoriser l’inflammation<br />

sur le plan général peuvent avoir une action sur le plan de l’inflammation de<br />

l’oreille moyenne.<br />

Ex : déficit immunitaire, allergie, anémie par carence martiale.<br />

IV- ETUDE CLINIQUE :<br />

Type de description : otite moyenne aigue du jeune enfant :<br />

A- Les signes fonctionnels :<br />

- Otalgies violentes, pulsatiles, cycliques (réveil la nuit avec insomnie). Elles<br />

peuvent être associées à des acouphènes et/ou hypoacousie.<br />

- Fébricules à 38°<br />

- Parfois des troubles digestifs : vomissements, diarrhée.<br />

B- Examen clinique :<br />

1) Otoscopie : clé du diagnostic<br />

a) Stade congestif ; otite catarrhale<br />

Le tympan est rosé rouge avec disparition du triangle lumineux, mais les<br />

reliefs ossiculaires restent visibles.<br />

b) Stade suppuré ou collecté :<br />

On voit un bombement du tympan au début périphérique puis global, le<br />

tympan est rouge- violacé avec disparition du triangle lumineux et des<br />

reliefs ossiculaires.<br />

On peut voir un niveau liquide ou un tympan complètement opaque.<br />

c) Otite moyenne aigue spontanément perforée :<br />

Le tympan est rouge, bombé, avec une perforation punctiforme<br />

(postérieure) par où font issue des gouttelettes de pus de façon pulsatile.<br />

A ce stade, les signes généraux et surtout les douleurs diminuent.<br />

d) Examen de l’oreille controlatérale :<br />

Il est systématique. En effet, l’atteinte est souvent bilatérale.


2) Reste de l’examen clinique :<br />

Palpation de la mastoïde : on trouve souvent une douleur profonde à la<br />

région antrale du fait de la réaction mastoïdienne.<br />

Il existe dans la majorité des cas une rhinopharyngite (point de départ de<br />

l’otite moyenne aigue) qui peut être claire, muco-purulente ou purulente.<br />

3) Examen général :<br />

Prise de Température, Poids, pâleur cutanéo-muqueuse en faveur d’une<br />

anémie.<br />

4) Audition :<br />

L’audiogramme n’est pas systématique, s’il est réalisé, il montrera une<br />

surdité de transmission.<br />

V- Formes cliniques :<br />

A) Formes selon l’âge :<br />

1) Forme du nourrisson :<br />

L’OMA est fréquente, bilatérale.<br />

Le germe le plus fréquent est l’Héamophilus Influenzae.<br />

Les signes fonctionnels sont souvent trompeurs. L’OMA dans ces<br />

cas ne se traduit souvent que par une atteinte de l’état général et peut<br />

donc passer inaperçue. Les signes d’appel spécifiques sont ceux qui<br />

traduisent l’otalgie : pleurs, tend la main à l’oreille, frotte l’oreille<br />

contre le drap.<br />

Il y a souvent des signes généraux (fièvre 39°-40°), des troubles<br />

digestifs.<br />

L’otoscopie est souvent difficile. En effet, chez le nourrisson, le<br />

conduit est étroit, le tympan est oblique. L’aspect otitique est souvent<br />

trompeur avec un tympan blanc violacé et épaix.<br />

Il y a un risque de retentissement général (toxicose, mastoïdite).<br />

2) Forme du sujet âgé :<br />

Elle est rare, torpide ; les signes généraux sont peu évidents.<br />

B) Les otites nécrosantes :<br />

Se voient surtout au cours de la Rougeole et de la Scarlatine.<br />

L’otoscopie montre souvent une perforation large. Le risque est le<br />

passage à la chronicité et les séquelles permanentes.


C) Formes récidivantes :<br />

Nécessite la prévention surtout par l’ablation des végétations<br />

adénoïdes, traitement du terrain tel que une anémie, rarement<br />

présence de déficit immunitaire.<br />

D) Formes étiologiques :<br />

Otite phlycténulaire grippale :<br />

Le tympan est rouge, opaque avec des phlyctènes très douleureuses.<br />

Les germes sont : Virus, mycoplasmes, bactéries pyogènes.<br />

VI- TRAITEMENT :<br />

A) Buts :<br />

- Traiter la maladie infectieuse<br />

- Traiter la douleur<br />

- Traiter la fièvre<br />

- Lutter contre les récidives<br />

B) Moyens :<br />

1- Traitement médical :<br />

- Antibiotiques : Amoxicilline, Amoxicilline + Acide Clavulanique,<br />

Macrolides<br />

- Anti-inflammatoires stéroïdiens : corticoïdes<br />

- Gouttes auriculaires : permettent d’éviter l’eczématisation du conduit<br />

auditif externe et du pavillon et ont une action antalgique<br />

- Antalgiques et antipyrétiques : Paracétamol, acide acétyle salicylique<br />

2- Traitement chirurgical : la paracentèse<br />

C) Indications :<br />

1- Stade de début :<br />

- Désinfection rhinopharyngée<br />

- Antalgiques, antipyrétiques<br />

- Gouttes auriculaires<br />

Pour certains, les antibiotiques doivent être utilisés à ce stade, si on ne peut pas<br />

contrôler correctement l’enfant.


2- Stade d’OMA collectée ou perforée :<br />

- Antibiotiques adaptée, avec dose et durée adéquates<br />

- Antalgiques, antipyrétiques<br />

- Gouttes auriculaires<br />

D) Les critères de guérison d’une otite moyenne aiguë sont :<br />

- Disparition des signes généraux (apyrexie)<br />

- Disparition des douleurs<br />

- Absence d’otorrhée<br />

- Otoscopie normale<br />

- Audition normale<br />

E) Indications de la paracentèse :<br />

1- Indications thérapeutiques :<br />

- Persistance de la fièvre malgré le traitement médical<br />

- Otite moyenne aigue hyperalgique<br />

2- Indications bactériologiques :<br />

- Complications de l’otite moyenne aigue<br />

- Forme rebelle au traitement médical<br />

- âge


L’OTITE <strong>MOYENNE</strong> CHRONIQUE (OMC)<br />

I- DEFINITION :<br />

Les OMC sont des infections et/ou inflammations de l’oreille<br />

moyenne dépassant 3 mois d’évolution.<br />

On distingue 3 formes d’OMC:<br />

- Otite séro-muqueuse<br />

- OMC simples à tympan ouvert<br />

- OMC cholésteatomateuse<br />

II- OTITE SEROMUQUEUSE :<br />

A) Définition :<br />

OMC à tympan fermé : présence d’un épanchement liquidien (glue)<br />

dans la caisse du tympan.<br />

- Sur le plan anatomique:<br />

Existence de liquide visqueux, parfois épais (glue), reposant sur<br />

une muqueuse plus au moins épaisse, derrière un tympan fermé<br />

- Sur le plan fonctionnel:<br />

Par une surdité de transmission avec modification de<br />

l’impédance, sans douleur, ni d’otorrhée.<br />

- Sur le plan pathogénique:<br />

Dysfonctionnement tubaire<br />

Infection décapitée<br />

Troubles des échanges gazeux de la muqueuse de la caisse du<br />

tympan


B) Epidémiologie:<br />

- Fréquente entre 2 et 5 ans<br />

- Bilatérale dans 80% des cas chez les enfants<br />

- Certains facteurs de risque:<br />

Le RGO et la carence martiale<br />

Le tabagisme passif, la vie en collectivité<br />

Fentes vélo-palatines<br />

- Chez l’adulte, l’otite séromuqueuse est le plus souvent<br />

unilatérale et dans ce cas, il faut redouter le cancer du cavum<br />

C) Etude clinique:<br />

1- Circonstances de découverte:<br />

- Hypoacousie modérée<br />

- Troubles du langage<br />

- Retard scolaire<br />

- Découverte lors d’un examen systématique.<br />

2- Interrogatoire:<br />

- Antécédents otologiques.<br />

- Antécédents rhinopharyngés et allergiques.<br />

- É volution de la symptomatologie actuelle.<br />

3-Examen clinique :<br />

otoscopie (bilatérale)<br />

Différents aspects du tympan peuvent se voir en cas d’otite<br />

séromuqueuse :<br />

- Aspect de tympan terne, grisâtre, rétracté, laissant parfois voir une bulle<br />

aérienne au niveau de la caisse du tympan<br />

- Aspect de tympan grisâtre bombé, avec disparition des reliefs ossiculaires<br />

- Parfois aspect de tympan normal<br />

Reste de l’examen ORL et général<br />

D) Examens paracliniques<br />

- Audiométrie : surdité de transmission de 20 à 30 db<br />

- Impédencemétrie : différents aspects peuvent se voir


Courbe plate, courbe décalée vers les pressions négatives, parfois<br />

tympanogramme normale avec une courbe centrée.<br />

E) Traitement:<br />

1- Moyens:<br />

- Traitement médical:<br />

Antibiothérapie<br />

Anti-inflammatoires stéroïdiens<br />

Décongestion et hygiène nasale<br />

- Traitement chirurgical<br />

Ablation des végétations adénoïdes<br />

Aérateurs trans-tympaniques.<br />

2- Indications:<br />

- De 1ère intention: Traitement médical : Antibiotique + corticoïdes +<br />

décongestionnent nasal<br />

- Si pas d’amélioration ou si Surdité de transmission> 30 Db<br />

Mise d’aérateurs trans-tympaniques + ablation des végétations<br />

adénoïdes<br />

- Traitement du terrain: anémie, allergie<br />

F) Evolution :<br />

- Favorable avec guérison : dans la majorité des cas<br />

- Dans certains cas, évolution vers l’otite moyenne chronique séquellaire<br />

à type de poche de rétraction ou d’otite atéléctasique ou vers l’otite moyenne<br />

chronique choléstéatomateuse (5% des cas).<br />

III – OTITE <strong>MOYENNE</strong> CHRONIQUE SIMPLE A TYMPAN OUVERT :<br />

A) Définition:<br />

Inflammation chronique des cavités de l’oreille moyenne, dont la traduction<br />

clinique est une perforation non marginale.<br />

B) É tude clinique :<br />

1- Circonstances de découverte:<br />

- Otorrhée récidivante non fétide<br />

- Hypoacousie<br />

2- Interrogatoire:<br />

- Antécédents otologiques<br />

- Début et évolution de la symptomatologie


3- Examen clinique: otoscopie+++<br />

Pus++ aspiration<br />

Prélèvement bactériologique<br />

C) É tude paraclinique:<br />

- Audiométrie: Surdité de transmission entre 30 et 60 Db<br />

D) Traitement:<br />

- Antibiothérapie + soins locaux en cas de réchauffement.<br />

- Eviction de l’eau<br />

- Tympanoplastie sous AG: colmater la perforation par l’aponévrose<br />

temporale superficielle. La voie d’abord est rétro-auriculaire.<br />

IV- OTITE <strong>MOYENNE</strong> CHRONIQUE CHOLESTEATOMATEUSE :<br />

A) Définition:<br />

Présence dans les cavités de l’oreille moyenne d’un épithélium malpighien<br />

kératinisant (en position anormale) qui est doué de pouvoir destructif,<br />

ostéolytique et érode en profondeur.<br />

B) Pathogénie:<br />

- Inclusion congénitale: choléstéatome congénital.<br />

- Evolution de l’Otite séromuqueuse et des Poches de rétraction.<br />

- Migration épidermique à travers une perforation marginale.<br />

C) É tude clinique:<br />

1- Circonstances de découverte:<br />

- Otorrhée purulente fétide, traînante+++<br />

- Hypoacousie progressive<br />

- acouphènes, vertiges, otalgie, Paralysie faciale…<br />

2- Examen clinique:<br />

Sous microscope+ aspiration douce<br />

Différents aspects cliniques:<br />

- Perforation tympanique postérieure marginale ou niveau de la pars flaccida;<br />

atticite<br />

- Paillettes de choléstéatome avec destruction osseuse<br />

- polype sentinelle du CAE<br />

- Croûtelle de la membrane de Schrapnell<br />

- PDR postéro-supérieure non controlable et non autonettoyante.


D) É tude paraclinique:<br />

- Audiogramme: Surdité de transmission<br />

- Rx Schüller: mastoïde éburnée<br />

- Scanner des rochers<br />

E) Evolution- Pronostic:<br />

- Processus irréversible++<br />

- Traitement chirurgical<br />

- Surveillance à long terme : risque de récidives<br />

F) Traitement:<br />

- Traitement chirurgical:+++<br />

Tympanoplastie avec antro-attico-mastoïdectomie en technique fermée ou<br />

ouverte (É videment pétro-mastoïdien).<br />

- Associé à un traitement médical: ATB+ soins locaux<br />

- Surveillance: récidive<br />

IV- COMPLICATIONS DES OTITES :<br />

Ils s’agissent d’urgences thérapeutiques et vitales qui nécessitent<br />

l’hospitalisation du malade.<br />

L’apport de l’imagerie surtout la tomodensitométrie est considérable pour le<br />

diagnostic positif et étiologique de ces complications.<br />

Le traitement dépend de l’étiologie pouvant être médical et/ ou chirurgical<br />

A) Les complications méningo-encéphaliques :<br />

Elles sont les plus fréquentes et les plus graves, pouvant mettre en jeu le<br />

pronostic vital. Elles sont l’apanage surtout des otites moyennes chroniques<br />

choléstéatomateuses.<br />

Ces complications sont surtout à type de méningites, d’abcès du cerveau, de<br />

thrombophlébite du sinus latéral.<br />

Les signes fonctionnels sont : les céphalées, la fièvre, les vomissements, le flou<br />

visuel…<br />

B) Les mastoïdites:<br />

Elles constituent des urgences diagnostiques et thérapeutiques. Elles sont les<br />

complications des otites moyennes aigues, mais peuvent s’observer aussi au<br />

cours des otites moyennes chroniques surtout choléstéatomateuses.


On distingue 2 stades :<br />

Stade 1: mastoïdite non extériorisée<br />

A l’examen clinique, il existe une douleur à la pression, rougeur, chute de la<br />

paroi postérieure du conduit auditif externe<br />

Le traitement à ce stade est médical, il repose sur les antibiotiques à large<br />

spectre.<br />

Stade 2 : mastoïdite extériorisée :<br />

A ce stade et sur le plan clinique, on trouve une tuméfaction rétroauriculaire,<br />

fluctuante (abcès sous périosté), avec rougeur et douleur à la<br />

palpation. Parfois, il existe une fistulisation cutanée avec issu de pus.<br />

A l’examen otoscopique, on voit souvent un aspect d’otite moyenne aigue<br />

perforée.<br />

Le traitement est chirurgical : drainage de l’abcès sous périosté avec<br />

mastoïdectomie, associée éventuellement à une antibiothérapie à large<br />

spectre.<br />

C) Autres :<br />

D’autres complications peuvent se voir à type de paralysie faciale<br />

périphérique et de labyrinthite.

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