Né - Tarbes

du conseil municipal pour raison de santé. Il s’éteindra sans postérité le 11 décembre
1882 à l’âge de trente-six ans. Son frère Jean-François, étudiant en médecine à Paris
puis rentier à Tarbes, a un fils : Jean Emile, en 1877, à Paris de Mathilde
Sarrabezolles. Il décède un an après son frère en 1883, laissant un orphelin désormais
élevé par sa grand-mère Antoinette Abeilhé (11).
(1) ABADIE Jacques (abbé), Renso et Bastide ou le Vieux Tournay, Baylac, 1904, p.106.
(2) RICAUD (abbé), Les Représentants en mission, Croharé, 1899, p.117.
(3) RICAUD (abbé), Un régime qui commence, Croharé, 1911, p. 202.
(4) Voir l’article sur la famille Péré.
(5) A.D.H.P., A3.
(6) Accusé pour ses propos favorables au retour à la monarchie « qui gonflerait sa fortune ».
(7) CARRERE (abbé), Bordes un village bigourdan sous la Révolution, Conseil Imprim, Tarbes, 1997.
(8) Voir l’article sur Dominique Darrieux.
(9) Voir l’article sur Narcisse Darrieux.
(10) A.M.T., série Q.
(11) A.M.T., série F et voir l’article sur la famille Péré.
Transmission des valeurs républicaines
Paule Marguerite Julie Darrieux - 1804-1884
F ille du notaire royal Dominique
Darrieux de Tournay et de
Josèphe Pène d’Anères, Julie épouse à
Tournay en 1828 l’avocat Guillaume
Cazenavette, fils d’instituteur, mais dont
l’ambition professionnelle séduit les
parents de Julie. Ce mariage nous éclaire
sur les liens entre les puissantes familles
Darrieux, Péré et Brauhauban. En effet,
son parrain le vicomte Péré, fils du
célèbre comte, assiste à son mariage (1).
D’autre part, est également présent son
oncle Raymond Brauhauban, receveur de
l’enregistrement à Tournay (2). Sa dot de
12 000 F dont 2 000 F en pièces d’or et
d’argent suppose une situation financière
très confortable du couple Darrieux (3).
Pourtant, son père est forcé d’emprunter
de l’argent. La somme provient en fait de sa mère Josèphe Pène et de sa grandmère
Geneviève Noguès dont Julie reçoit un quart des biens (4). Après son mariage,
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