Né - Tarbes

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S’éloigner du sol natal pour réussir
Pierre François de Ganderatz de Bussy - 1717-1777
Il est né le 11 décembre
1717 à Vic-en-Bigorre,
issu d’une famille bigourdane
aisée et influente. Sa grand-mère
maternelle est Françoise d’Antin
d’Ourout. Sa mère est Françoise
Lias de Saint-Pé. Cette demoiselle
de la petite noblesse a épousé Jean
Ganderatz, docteur en droit et en
médecine comme son père. Ses
grands-pères et arrières-grandspères
étaient notaires à Vic-en-
Bigorre.
Cette position sociale ouvre
à Pierre des horizons plus larges
que ceux de ses congénères. « Il a
beaucoup de parents au service »
(1), il s’engage donc dans une carrière
militaire. En 1743, il fait ses
premières armes en tant que garde
de corps du Roi. A partir de 1747,
capitaine, il fait toutes les campagnes
du Régiment de Montmorin-Infanterie dont il se retire en 1758 avec une pension de
400 livres. Puis, en 1759 le commandement d’un bataillon de milice à Châteauroux le conduit
plus tard dans sa Gascogne natale. En 1771, il est lieutenant-colonel du régiment provincial
d’Auch, capitale qu’il quitte pour prendre le grade d’adjoint au lieutenant du Roi à Navarrenx
où il est récompensé de l’ordre royal de Saint-Louis. Il est inscrit sur le tableau de l’O¨ de Tarbes
en 1775 et 1776. Cela laisse t-il supposer que c’est un homme de son temps ? Car avec le siècle
des lumières la maçonnerie inaugure une nouvelle forme de solidarité sociale ne relevant plus
des relations entre la société et l’Etat mais entre la société et l’individu (2).
La pension de 400 livres qu’il avait eue du trésor royal pour son service à l’armée est
portée sur « François de Ganderatz (3), lieutenant en premier au corps des mineurs… pour le
mettre en état de se soutenir au service et d’aider son frère et ses trois sœurs » (4).
Il meurt en 1777.
(1) Archives du Service Historique de l’Armée Yb705.
(2) A.D.H.P., 16 J 68.
(3) François Ganderatz (1750-1780) neveu de Pierre Ganderatz.
(4) Archives privées.