Catherine AUBEL 2010.06.03 15:22:07 +02'00' - Pôle emploi
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Bulletin officiel de <strong>Pôle</strong> <strong>emploi</strong> – 3 juin 2010 – n° 40<br />
Note d’information PE n°2010-80 du 17 mai 2010<br />
Mise en œuvre de la portabilité du Droit Individuel à la Formation<br />
(DIF)<br />
Le droit individuel à la formation (DIF) a été instauré par la loi n°2004-391 du 4 mai 2004 pour<br />
permettre aux salariés de comptabiliser des heures de formation utilisables lors de l’exécution du<br />
contrat de travail, pendant ou en dehors du temps de travail, avec l’accord de l’employeur.<br />
Le salarié pouvait demander la transférabilité de son DIF, c’est-à-dire qu’il pouvait, avant la fin de son<br />
préavis, demander à utiliser son DIF pour une action de formation, un bilan de compétences ou une<br />
validation des acquis de l’expérience (VAE), sauf en cas de licenciement pour faute grave ou lourde.<br />
Si le salarié ne demandait pas à utiliser son droit au DIF avant la fin de son préavis, les heures de<br />
DIF acquises et non utilisées par le salarié étaient perdues.<br />
La loi sur la formation professionnelle tout au long de la vie n°2009-1437 du 24 novembre 2009 met<br />
en œuvre l’accord national interprofessionnel sur le développement de la formation professionnelle, la<br />
professionnalisation et la sécurisation des parcours professionnels du 7 janvier 2009 et instaure la<br />
portabilité du DIF.<br />
Désormais, non seulement le DIF est transférable en cas de licenciement, même en cas de faute<br />
grave (article L6323-17 du code du travail), mais il devient également portable en cas de<br />
licenciement, rupture ou échéance du contrat ouvrant droit à une prise en charge par le régime<br />
d’assurance chômage sauf en cas de faute lourde (article L6323-18 du code du travail). Le<br />
demandeur d’<strong>emploi</strong>, après la rupture du contrat de travail, peut ainsi utiliser le DIF acquis et non<br />
utilisé pendant son contrat de travail pour effectuer une action de formation, un bilan de compétences<br />
ou une validation des acquis de l’expérience (VAE).<br />
Cette nouvelle disposition assouplit les conditions de mise en œuvre du DIF afin de permettre aux<br />
demandeurs d’<strong>emploi</strong> d’accéder plus rapidement à une formation pendant une période de chômage<br />
et de ne pas perdre son DIF entre deux contrats de travail. Ainsi, le DIF n’est plus attaché au contrat<br />
de travail du salarié mais à la personne.<br />
Cette note d’information vise à expliquer les dispositions relatives à la portabilité du DIF issue de la loi<br />
du 24 novembre 2009 lorsque le salarié est en période de chômage et inscrit à <strong>Pôle</strong> <strong>emploi</strong>. Une<br />
instruction sera par ailleurs diffusée dès que la négociation qui vient de débuter entre le fond paritaire<br />
de sécurisation des parcours professionnels, l’Etat et <strong>Pôle</strong> <strong>emploi</strong> aura abouti.<br />
Le directeur général adjoint,<br />
Clients, supports et partenariat,<br />
Bruno Lucas<br />
En application des articles L. 6323-17 et L. 6323-18 du code du travail issus de la loi relative à la<br />
formation professionnelle tout au long de la vie n°2009-1437 du 24 novembre 2009, le droit individuel<br />
à la formation des salariés (DIF), acquis pendant l’exécution du contrat de travail et non utilisé, peut<br />
être mobilisé après la fin du contrat de travail, notamment pendant la période de chômage.<br />
1. Objet<br />
Il est désormais possible pour un salarié de conserver, après la cessation de son contrat de travail,<br />
son crédit d’heures de DIF acquis et non utilisé dans une entreprise, afin de financer une action de<br />
formation, un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience (VAE), notamment<br />
en qualité de demandeur d’<strong>emploi</strong>.<br />
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