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Zone de Protection Spéciale "Gorges de la Loire" (FR8312009)

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Document d'objectifs du site Natura 2000 « <strong>Gorges</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire » (ZPS <strong>FR8312009</strong>)<br />

A236 Pic noir Dryocopus martius NS P LC S DD<br />

• Héron bihoreau gris<br />

Le Bihoreau gris est un petit héron au corps trapu inféodé aux <strong>la</strong>rges<br />

cours d’eau naturels bordés par une abondante ripisylve, pourvus<br />

d’îlots et <strong>de</strong> bras morts. Mais on peut également le rencontrer dans<br />

les ceintures <strong>de</strong> marais d’eau douce pourvues d’une végétation<br />

arbustive. Il niche généralement en colonies dans les boisements<br />

inondés et tranquilles, à l’abri <strong>de</strong>s prédateurs. De mœurs nocturne, il<br />

se repose <strong>la</strong> journée sur une branche à l'abri. C’est un oiseau<br />

opportuniste qui se nourrit <strong>de</strong> grenouilles, <strong>de</strong> petits poissons,<br />

d’insectes et <strong>de</strong> <strong>la</strong>rves aquatiques, qu’il capture dans les eaux calmes<br />

et couvertes d’une abondante végétation.<br />

L’espèce a régressé <strong>de</strong> 20% à 50% en Europe <strong>de</strong>puis les années 1970, mais paraît actuellement stable voire<br />

en augmentation en France et en Italie. L'Auvergne abrite 12 à 15% <strong>de</strong>s effectifs nationaux, lui conférant une<br />

importance majeure dans <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> cette espèce. 5 à 10 couples <strong>de</strong> Bihoreau gris s'installent sur les<br />

gravières <strong>de</strong> Bas-en-Basset. Il s'agit du seul secteur fréquenté par l'espèce en Haute-Loire ainsi que <strong>la</strong><br />

popu<strong>la</strong>tion connue <strong>la</strong> plus en amont du bassin <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire. Rapellons que les gravières <strong>de</strong> Bas-en-Basset font<br />

l'objet d'un Arrêté Préfectoral <strong>de</strong> <strong>Protection</strong> <strong>de</strong> Biotope, visant à <strong>la</strong> préservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité avec une<br />

réglementation particulière <strong>de</strong>s activités.<br />

• Aigrette garzette<br />

Petit héron arboricole, l’Aigrette garzette se reconnaît facilement<br />

par son plumage b<strong>la</strong>nc immaculé, son bec noir et ses pieds jaunes.<br />

Elle affectionne les marais côtiers (Camargue) et les cours d’eau<br />

(Durance, Rhône) à condition qu'il y ait <strong>de</strong> l'eau peu profon<strong>de</strong>, où<br />

elle niche en colonies, principalement dans les boisements proches<br />

<strong>de</strong>s marais et toujours en présence d’autres espèces <strong>de</strong> hérons. C’est<br />

un oiseau peu spécialisé qui se nourrit <strong>de</strong> crustacés, d’insectes<br />

aquatiques, <strong>de</strong> petits poissons et <strong>de</strong> batraciens. Elle recherche ses<br />

proies aussi bien dans les milieux d’eau douce que dans les eaux salées, voire sursalées. L’espèce a connu<br />

une forte expansion en France <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>s années 1970, gagnant <strong>la</strong> côte At<strong>la</strong>ntique et les marais<br />

intérieurs. Mais ses affinités méridionales en font une espèce sensible aux hivers rigoureux (qui peuvent<br />

décimer ses effectifs) et à <strong>la</strong> régression <strong>de</strong> ses habitats. L'Aigrette garzette est surtout connue comme espèce<br />

migratrice en Haute-Loire, empruntant les axes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire et <strong>de</strong> l'Allier. Néanmoins, en 2011, un couple s'est<br />

installé sur <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Bas-en-Basset durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> reproduction.<br />

• Busard Saint-Martin<br />

Ce rapace est présent toute l’année sur notre territoire. Moins inféodé aux milieux ouverts que son cousin le<br />

Busard cendré, il affectionne les <strong>la</strong>n<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nses et buissonneuses, les p<strong>la</strong>ntations et éc<strong>la</strong>ircies forestières, ainsi<br />

que les cultures <strong>de</strong> céréales. Il établit son nid à même le sol et y élève 4 à 6 jeunes. Prédateur éclectique, c’est<br />

un régu<strong>la</strong>teur efficace <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> petits rongeurs. Ses effectifs sont gonflés l’hiver par les<br />

popu<strong>la</strong>tions d’Europe centrale.<br />

L'espèce ne semble pas pour l'heure menacée en France mais mérite néanmoins une attention particulière du<br />

fait <strong>de</strong> ses faibles effectifs. L'espèce est qualifiée <strong>de</strong> nicheur sé<strong>de</strong>ntaire peu abondant en Haute-Loire, avec<br />

Service Environnement du Conseil Général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-Loire – Document provisoire Octobre 2012 68

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