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Zone de Protection Spéciale "Gorges de la Loire" (FR8312009)

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Document d'objectifs du site Natura 2000 « <strong>Gorges</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire » (ZPS <strong>FR8312009</strong>)<br />

Loire sont parmi les plus fortes enregistrées en Auvergne, s'expliquant par une bonne représentation <strong>de</strong>s<br />

habitats forestiers qui lui sont favorables.<br />

• Mi<strong>la</strong>n noir<br />

Rapace migrateur, le Mi<strong>la</strong>n noir fréquente nos contrées <strong>de</strong> février à août. Il se se caractérise par sa queue<br />

faiblement échancrée et sa coloration très sombre. Il s’établit près <strong>de</strong>s marais, <strong>de</strong>s rivières et <strong>de</strong>s étangs où il<br />

prélève sa nourriture, surtout <strong>de</strong>s poissons morts ou ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s. Ses tendances nécrophages l’incitent volontiers<br />

à profiter <strong>de</strong>s proies blessées ou dégagées par les travaux agricoles. Il fréquente également les décharges, où<br />

<strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> plusieurs dizaines d’individus peuvent être parfois observées. De mœurs sociales, les<br />

couples peuvent nicher à quelques dizaines <strong>de</strong> mètres les uns <strong>de</strong>s autres, toujours dans les arbres mais pas<br />

forcément près <strong>de</strong> l’eau.<br />

Le Mi<strong>la</strong>n noir est en régression sur toute l'Europe <strong>de</strong> l'est mais stable (voire localement en augmentation) en<br />

Europe centrale et occi<strong>de</strong>ntale. Les effectifs sont en constantes augmentation dans les gorges <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire,<br />

avec <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités très importantes comme sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> Larcenac et à Bas-en-Basset.<br />

• Circaète Jean-le-B<strong>la</strong>nc<br />

Ce rapace <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille est re<strong>la</strong>tivement rare et discret. Il se reconnaît<br />

facilement avec <strong>la</strong> face ventrale et le <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s ailes b<strong>la</strong>nc parsemé <strong>de</strong><br />

taches beige à choco<strong>la</strong>t alignées. Passant l’hiver dans les savanes africaines,<br />

il rejoint nos contrées vers mi-mars et en repart en septembre. Le circaète<br />

présente <strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> se nourrir presque exclusivement <strong>de</strong> reptiles.<br />

Chassant en vol stationnaire, il capture ses proies <strong>de</strong> préférence dans les<br />

milieux ouverts, marais, friches, <strong>la</strong>n<strong>de</strong>s, parcours <strong>de</strong> pâturage extensif et<br />

rocailles. Les couples, unis pour <strong>la</strong> vie, installent leur nid dans une zone <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong> tranquillité, généralement au cœur d’un massif boisé. Le couple<br />

défend un territoire <strong>de</strong> 25 à 75 kilomètres carrés et n’élève qu’un seul jeune<br />

par an. Cette faible fécondité, ainsi qu’un statut précaire en France avec seulement 2400 à 2900 couples,<br />

confèrent à l’espèce une valeur patrimoniale <strong>de</strong> premier ordre. En Auvergne, les effectifs sont stables et <strong>la</strong><br />

Haute-Loire abrite <strong>la</strong> plus importante popu<strong>la</strong>tion régionale. Avec entre 20 et 29 couples au sein <strong>de</strong>s gorges <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> Loire, les <strong>de</strong>nsités, qualifiées <strong>de</strong> très fortes, sont à mettre en corré<strong>la</strong>tion avec le fort potentiel d’accueil du<br />

site.<br />

• Busard cendré<br />

Le Busard cendré est un rapace typique <strong>de</strong>s milieux ouverts. Dès son retour<br />

d'Afrique en avril, il s'installe dans les marais, <strong>la</strong>n<strong>de</strong>s, friches ou jeunes<br />

p<strong>la</strong>ntations. Cependant, suite à <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong> ses habitats naturels,<br />

l'essentiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion française niche aujourd'hui dans les gran<strong>de</strong>s<br />

cultures (céréales et colza principalement). Le nid est construit à même le<br />

sol, ce qui augmente les risques <strong>de</strong> prédation (renard, sanglier, chien…) ou<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>struction involontaire <strong>de</strong>s nichées lors <strong>de</strong>s divers travaux agricoles. Le<br />

Busard cendré est étroitement lié aux fluctuations d'abondance du<br />

campagnol <strong>de</strong>s champs, qui constitue un part très importante <strong>de</strong> son régime alimentaire.<br />

Malgré un statut <strong>de</strong> conservation jugé favorable avec <strong>de</strong>s effectifs importants en Europe et en France, les<br />

popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> Busards cendrés sont en fort déclin <strong>de</strong>puis ces 10 <strong>de</strong>rnières années.<br />

Service Environnement du Conseil Général <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-Loire – Document provisoire Octobre 2012 70

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