Le média Twitter - Le syndicat des correcteurs
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Est-il possible de remplacer le suiveur au bout de<br />
quinze jours ? Non, <strong>des</strong> difficultés surgiraient, nombreuses.<br />
<strong>Le</strong> placement n’est qu’une part du travail<br />
syndical. Pour obtenir un emploi stable, il faut avouer<br />
qu’il faut les capacités et que la chance joue parfois<br />
son rôle.<br />
La proposition de Bentot confiant la permanence<br />
aux chômeurs n’est pas statutaire : que Bentot emploie<br />
la procédure normale s’il veut faire triomper son point<br />
de vue.<br />
A Meyer, qui avait mis en parallèle le placement<br />
chez les imprimeurs chômeurs inscrits à leur permanence,<br />
le secrétaire répond que le placement chez les<br />
typos où les imprimeurs n’a pas le même caractère, la<br />
qualification étant donnée automatiquement par l’apprentissage.<br />
Périgeat refuse de répondre à Fortin qui s’érige<br />
en professeur de vertu et dont les allégations purement<br />
calomnieuses ne relèvent que du mépris<br />
général.<br />
La réponse à Boulin a été fournie par Duwiquet.<br />
<strong>Le</strong> cas <strong>des</strong> fonctionnaires retraités soulevé par<br />
Meyer concerne <strong>des</strong> retraités qui touchent <strong>des</strong><br />
sommes infimes. Il reconnaît qu’il est difficile de<br />
s’assurer de l’exactitude <strong>des</strong> déclarations <strong>des</strong> intéressés<br />
à ce sujet, mais ce qui importe, c’est de respecter<br />
l’esprit <strong>des</strong> statuts plus que leur lettre dans la<br />
période actuelle.<br />
(...)<br />
Bentot répond à Biso qu’il n’a pas prêché pour sa<br />
chapelle. Il a relevé soixante-six doublages au Figaro,<br />
certains ont été rendus, mais pas tous.<br />
Bocel est mis en cause. Une troisième motion<br />
Bentot blâme Bocel pour doublage, Biso Jean pour<br />
avoir couvert ces doublages. Puis c’est Lambert,<br />
Dieudonné, qui sont mis en cause sur le même sujet.<br />
Bentot ajoute que <strong>des</strong> heures supplémentaires faites à<br />
l’Officiel ne sont pas rendues.<br />
Rouillé donne son opinion dans l’affaire du suiveur<br />
de Ce Soir. Dans le cas de Mme Picqueray, il y<br />
avait avant elle <strong>Le</strong> Roux et Mme Bruno (ce qui est<br />
contesté dans la salle).<br />
Toutefois, Périgeat reconnaît que Mme Bruno avait<br />
postulé à la permanence pour suivre à Ce Soir.<br />
***<br />
AG du 12 mars 1949<br />
Wantz s’élève contre l’étalage de tant de cas particuliers<br />
que le Comité peut traiter d’une façon plus<br />
rationnelle dans ses séances. (...)<br />
Fortin se dit surpris qu’on n’oblige pas tout le<br />
monde à prendre la carte confédérale. Il dépose la<br />
motion suivante : « ... L’assemblée s’étonne que le<br />
Bureau n’oblige pas tous les camara<strong>des</strong> à prendre la<br />
carte de la C.G.T., organisation à laquelle ils appartienennent.<br />
»<br />
La motion Fortin est repoussée à l’unanimité moins<br />
1 voix et 3 abstentions.<br />
Pour Rouillé, la question a été mal posée. Par respect<br />
de la démocratie, il faut prendre la carte confédérale,<br />
le referendum a tranché la question.<br />
Wantz propose une autre motion : « <strong>Le</strong>s <strong>correcteurs</strong><br />
doivent prendre leur carte confédérale 1949, respectant<br />
une décision d’appartenance syndicale qui a<br />
été librement décidée par un referendum. »<br />
Périgeat affirme que les « défenseurs de la démocratie<br />
» battus par le referendum n’auraient pas respecté<br />
la décision.<br />
Wantz maintient son texte. Depuis que le <strong>syndicat</strong><br />
existe, tous les syndiqués ont la carte confédérale, il<br />
ne peut en être autrement aujourd’hui. Si nous ne<br />
sommes pas d’accord avec l’augmentation du prix de<br />
la carte, demandons <strong>des</strong> explications à la C.G.T.<br />
Biso (René) propose, puisque Wantz veut qu’on<br />
lui oppose un texte, de passer à l’ordre du jour.<br />
Au vote, la motion Wantz recueille 7 voix contre<br />
74 et 2 abstentions. A ce moment, une quarantaine de<br />
syndiqués ont déjà quitté la salle.<br />
La motion Biso (René) tendant à passer à l’ordre<br />
du jour est approuvée par 79 voix contre 4.<br />
Wantz pose <strong>des</strong> questions à Guérin en tant que<br />
membre du Comité fédéral ; il voudrait un compte<br />
rendu de son activité. Guérin répond qu’il n’a pas de<br />
compte rendu à faire aux seuls <strong>correcteurs</strong>. Au Comité<br />
fédéral, tout en représentant les « petites catégories »,<br />
il est l’élu de l’ensemble <strong>des</strong> fédérés.<br />
Personne ne demandant plus la parole, la séance est<br />
levée à 18 h 20.<br />
octobre 2012 — n° 223 21