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Le relief est assez varié, avec des plateaux et des collines découpés par de nombreux
cours d’eau, dont le plus important est le fleuve Ogooué avec 1.200 km de longueur, et qui
draine 72 % de la surface du pays. On trouve également quelques massifs montagneux tels
que le massif Du Chaillu, qui culmine à 1.500 m d’altitude et des plaines parfois
marécageuses.
I.1.4. Découpage administratif
L’ancienne organisation administrative du Gabon, héritée de l’époque coloniale
française, a été modifiée le 17 décembre 1975. Une nouvelle organisation territoriale a été
adoptée en 1984. Le Gabon est donc actuellement divisé en neuf provinces (Carte 2) :
l’Estuaire (G1), le Haut-Ogooué (G2), le Moyen-Ogooué (G3), la Ngounié (G4), la Nyanga
(G5), l’Ogooué-Ivindo (G6), l’Ogooué-Lolo (G7), l’Ogooué-Maritime (G8) et le Woleu-
Ntem (G9). Chacune de ces provinces est subdivisée en départements, chaque département
en districts, chaque district en cantons, chaque canton regroupant plusieurs villages. Ces
diverses entités administratives sont respectivement administrées par un gouverneur (nommé
par le chef de l’État), un préfet, un sous-préfet, un chef de canton, un chef de village
(nommés par le gouverneur).
I.1.5. La population humaine gabonaise
La population gabonaise est estimée à 1.520.911 habitants d’après les conclusions
du dernier recensement effectué, en décembre 2003, par les services du ministère de la
Planification et de la Programmation du Développement. Ce qui signifie que la population
gabonaise aurait augmenté de moitié en dix ans (1.011.710 habitants en 1993), soit un taux
de croissance annuel moyen de 4,2 % (contre 3,27 % estimé entre 1988 et 1999 et 1,37 %
entre 1975 et 1980). Cet accroissement de la population gabonaise peut s’expliquer par le fort
taux d’immigration lié aux perturbations dans les pays voisins. Près de 73 % de la population
gabonaise vit en zone urbaine, dont 35 % dans la capitale Libreville et sa périphérie.
L’intérieur du pays est peu peuplé. Les Gabonais étant peu nombreux, cela entraîne une
densité de population très faible (environs 5,6 hab/km 2 en 2003, contre 4,2 hab/km 2 en 1983),
et un PIB par habitant classé dans les plus hauts d'Afrique Sub-Saharienne.
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