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- (i) une diversification de l’économie,
- (ii) une dynamisation du secteur privé et,
- (iii) une moindre dépendance à l’égard du secteur pétrolier.
Pour lancer le secteur de l’écotourisme, un minimum d’investissements va être
nécessaire au début mais les bénéfices pourraient très rapidement compenser les engagements
initiaux. De façon générale, pour schématiser, et en se fondant sur l’exemple pilote de la
réserve de la Lopé (devenu le Parc National de la Lopé), il est possible d’estimer les bénéfices
potentiels de l’écotourisme. Si 30 écotouristes (soit 10.950 touristes par an) fréquentent par
jour chacun des 13 Parcs Nationaux, cette activité pourrait engendrer un chiffre d’affaire
annuel de l’ordre de 142 milliards de francs CFA (soit environ 12 % du budget de l’État en
2005) en prenant pour repère, un million de francs CFA (pour les déplacements, les
excursions, l’hébergement et la restauration) par touriste et par jour. À cela s’ajouteraient les
revenus issus de la fiscalité appliquée aux secteurs du tourisme et des transports.
Les bénéfices connexes et induits sont plus difficiles à calculer, mais il est fort
probable qu’ils dépassent encore le niveau des bénéfices directs. Par ailleurs, l’émergence
d’une filière écotourisme, permettrait d’enrayer le déclin économique du monde rural causé
par l’absence d’activités économiques et l’exode rural. Les préalables pour parvenir à
concrétiser le fort potentiel économique des parcs passent par :
- (i) la mise en place de structures d’accueil et de moyens de communication adéquats,
- (ii) l’aménagement efficient des parcs,
- (iii) la formation des différents intervenants de la filière,
- iv) la réforme de la politique d’entrée au Gabon,
- (v) la réforme de la fiscalité des secteurs du tourisme et des transports,
- (vi) la mise en place d’un environnement législatif libéralisé, favorable à la venue
d’entrepreneurs non gabonais et des opportunités de crédit, favorables à l’émergence
des privés gabonais avec un accent particulier mis sur la micro-finance.
III.2. L’enjeu écologique et scientifique
La forêt gabonaise, on l’a vu précédemment, occupe une grande partie du pays. Elle
comporte une diversité biologique parmi les plus riches de la sous-région. Au point de vue
floristique, on considère que cette région est l’une des plus riches en nombre d’espèces par
unité de surface de toute l’Afrique tropicale avec plus de 6.000 espèces. La faune ne compte
pas moins de 130 espèces de Mammifères dont 19 espèces de Primates avec d’importantes
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