Tripoli, encore et toujours... - L'Orient-Le Jour

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8 Économie samedi 19 janvier 2013 BLOM Bey. 1 188,93 +0,60 % Bourse de Beyrouth Les valeurs Q. Vol. ($) Clôt. ($) Var. (%) Solidere A 34 264 446 255 12,98 –0,99 Solidere B 2 200 28 592 13,06 –0,45 Bk Audi 1 200 7 490 6,24 +1,46 Bk Audi GDR 4 359 29 423 6,75 +3,21 Bk Audi Pref. D 20 000 208 400 10,42 +0,19 Bk of Beirut préf. H 4 000 104 800 26,20 0 Byblos Bk 22 300 36 566 1,64 +3,14 Holcim Lib. 426 6 733 15,80 0 Cim. blcs (port.) – – – – Byblos Bk préf. – – – – BEMO Bk – – – – BLOM Bk GDR – – – – BLOM Bk Listed shares – – – – Rasamny Younis – – – – Tendances Alors que Wall Street a terminé à son plus haut niveau depuis cinq ans hier, les Bourses européennes ont fini la semaine indécises, rendues nerveuses par le recul du moral des ménages américains et des publications d’entreprises mitigées outre-Atlantique. Par ailleurs, l’euro effaçait une partie de ses pertes hier mais restait en recul face au dollar, dans un marché re- Indices arabes Dubai Mar. 1 774,92 +1,93 % Saudi Gen. 7 036,33 +0,25 % Kuwait Gen. 6 139,30 +0,18 % Egypt Hermes 5 661,25 –0,52 % Doha Sec. Mar. 8 621,73 +0,51 % Bahrain SE 1 081,40 +0,51 % Amman 2 034,98 +0,38 % Bourses internationales Dow Jones Ind. (USD) 3 M Co, 98,74 0,67 Alcoa Inc. 9,00 0,78 Am. Express 59,78 –1,58 AT&T Inc. 33,44 0,72 Bank of America 11,14 –1,24 Boeing 75,02 –0,32 Caterpillar Inc. 97,52 1,91 Chevron Corp. 115,24 0,44 Cisco sys. inc. 21,02 0,33 Coca Cola Co. 37,70 0,51 Du Pont 46,99 1,36 Exxon Mobil 90,80 0,67 Gen. Electric Co. 22,04 3,47 Hewlett Packard 17,08 –0,12 Home Depot Inc. 65,47 0,65 Intel Corp. 21,25 –6,31 IBM 194,47 0,42 Johnson & Johns 73,23 0,45 JP Morgan Chase 46,46 0,04 McDonalds Cp 92,26 0,54 Merck Co Inc. 42,98 0,54 Microsoft Cp 27,25 0,07 Pfizer Inc. 26,54 –1,08 Procter Gamble 69,94 0,39 Travelers comp. 76,31 0,54 United Tech. 86,95 0,64 Unitedhealth 54,56 0,29 Verizon Commun 42,54 0,97 Wal Mart Stores 69,20 0,51 Walt Disney 52,34 –0,13 Nasdaq 100 (USD) Activision Bliz, 11,36 –0,53 Adobe Sys. Inc. 37,98 0,66 Akami Tech. Inc. 39,96 0,53 Alexion pharma. 97,42 0,01 Altera Corp. 35,63 –0,17 Amazon.com. 272,12 0,61 Amgen 82,07 –2,23 Apollo Group 20,27 –0,10 Apple 500,00 –0,53 Applied Materials 12,65 2,02 Autodesk 37,50 0,46 Automatic Data 59,72 0,93 Avago Tech. Ltd 34,44 –1,06 Baidu.com 109,84 1,30 Bed Bath & Bey. 55,40 0,02 Biogen Idec. 144,28 0,39 BMC Software 43,81 2,46 Broadcom Corp. 34,80 –0,97 C.H. Robin. Worl. 65,50 0,96 CA Inc 24,57 1,45 Celgene 100,03 1,87 Cerner Corp. 81,19 1,55 Check Point Tech. 48,12 –2,14 Cisco Sys Inc. 21,02 0,33 Citrix Systems 67,65 –1,40 Cognizant Tech. 79,31 0,97 Comcast Corp. 40,28 0,83 Costco Whol. 101,20 0,24 Dell Inc. 12,86 0,31 Dentsply Inter. 40,85 0,42 Directv 53,36 0,62 Dollar Tree Inc. 38,52 –1,18 Ebay Inc 54,21 0,07 Electronic Arts 14,46 –0,34 Expedia 62,21 –1,03 Expeditors Inter. 42,87 –0,37 Express Scripts 55,15 –0,33 F5 Networks Inc. 96,89 –1,65 Fastenal Co 48,60 3,60 Fiserv 81,24 0,20 Flextronics Inter. 6,65 0,15 Fossil Inc. Ltd 105,00 0,03 Garmin Ltd 39,52 –0,23 Gilead Sciences 78,29 0,98 Google 704,95 –0,90 Green MTN In. 40,60 –0,68 Infosys 52,19 0,12 Intel Cp 21,25 –6,31 Intuit 63,68 0,06 Intuitive Surgical 508,33 –1,14 Kla-Tencor Corp. 51,84 –0,10 Lam Research 40,12 0,12 Liberty Media 20,98 –0,43 Life Tech. Corp. 60,79 10,59 Linear Tech. Corp. 36,48 0,33 Marvell Tech. 8,68 0,00 Mattel Inc. 38,03 0,66 Maxim Integrated 30,53 –0,46 Microship Tech. 33,54 –0,21 Micron Tech. 7,89 1,02 Microsoft Cp 27,25 0,07 Mondelez Int. 28,08 0,07 Monster Beverage 47,82 –4,05 Mylan Inc. 28,00 –0,18 Netapp 34,36 –0,32 Netflix Inc. 99,17 1,50 News Corp. 27,26 –0,69 Nuance comm. Inc. 23,23 –0,43 Nividia 12,17 –0,65 O Reilly Auto 88,91 1,28 Oracle Corp. 35,11 1,42 Paccar 46,37 –0,17 Paychex 32,38 1,09 Perrigo Co. 103,93 0,20 Priceline Inc. 672,72 0,42 Pétrole NY 95,56 +0,12 % prenant son souffle après de bons chiffres sur la croissance chinoise et avant un weekend prolongé aux États- Unis. Enfin, les cours du pétrole ont fini en légère hausse hier à New York, soutenus par la perspective d’une croissance de la demande de brut dans le monde alors que les investisseurs consolidaient leurs positions. Taux de change (L.L.) Devise Achat Vente Dollar US 1 501,00 1 514,00 Livre syrienne 19,01 19,18 Dinar irakien 1,26 1,30 Dinar koweïtien 5 264,82 5 310,42 Dinar jordanien 2 118,56 2 136,91 Dinar bahreïni 3 981,43 4 015,92 Dirham EAU 408,68 412,22 Rial qatari 412,42 415,99 Rial saoudien 400,25 403,71 Livre égyptienne 228,02 229,99 Livre sterling 2 409,26 2 430,12 Franc suisse 1 618,68 1 632,70 Yen (100) 17,02 17,16 Franc CFA (1 000) 3,11 3,14 Dol. canadien 1 526,80 1 540,03 Dol. australien 1 481,94 1 494,77 Euro 1 997,98 2 015,29 Taux croisés Devise $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR $ Dollar US – 1,58 1,07 0,01 1,33 £ Sterling 0,62 – 0,67 0,0070 0,83 CHF Franc suisse 0,93 1,48 – 0,01 1,24 ¥ Yen 90,01 142,90 96,37 – 119,95 € Euro 0,75 1,19 0,80 0,0083 – Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,20 0,30 0,48 0,80 £ GBP 0,50 0,49 0,51 0,66 0,99 CHF 1,00 0,001 0,02 0,08 0,26 ¥ YEN 0,10 0,12 0,16 0,27 0,47 € EUR 0,75 0,05 0,14 0,25 0,47 CAC 40 (EUR) E.A.U. (AED) Bayan Inv. Co – – Shuaa Capital 0,59 +2,43 Emaar Properties 4,13 +1,23 Emirates Telecom 9,39 –0,32 Tamweel Bk. 1,12 – Arabie saoudite (SAR) Saudi Telecom. 43,30 – Riyad Bank 23,05 – SABIC 93,75 – Samba Fin. Group 47,30 – Al-Rajhi Banking 69,50 – Koweït (KWD) Nat. Bk. of Kuw. 0,990 0 MTC 0,810 0 Com. Bk of Kuw. 0,700 – Kow. Fin. House 0,850 +1,19 Gulf Bank 0,415 0 Égypte (EGP) Orascom Telecom 4,14 +0,98 Alex.Com.&Mar.Bk. 5,11 –2,85 Telecom Egypt. 14,58 –0,61 E.F.G. Hermes 10,88 –1,98 Orascom Const. 267,17 –0,55 Qatar (QAR) Brent 111,87 +0,69 % Qualcomm Inc. 64,68 –0,68 Randgold Ltd 92,27 –0,65 Research Motion 15,84 6,17 Ross Stores Inc. 58,21 –0,10 Sandisk Corp. 48,46 0,14 Schein Henry Inc. 84,97 0,43 Seagate Techno. 35,38 1,06 Sears Holdings 46,66 2,30 Sigma-Aldrich 76,93 0,29 Sirius XM Radio 3,16 0,32 Staples 13,00 1,56 Starbucks 54,81 0,55 Stericycle 95,00 0,90 Symantec 20,68 –0,82 Texas Instruments 33,52 1,12 Verisign 39,55 0,36 Vertex Pharm. 46,31 –1,03 Viacom-B 57,88 0,50 Virgin Media 38,57 0,31 Vodafone Grp. 25,88 0,66 Warner Chilcott 13,56 0,00 Whole Foods Inc. 90,54 0,33 Wynn Resorts 124,06 0,49 Xilinx 37,17 2,00 Yahoo 20,02 –0,55 Accor 28,315 3,34 Air Liquide 92,33 –0,43 Alstom Regroup 32,005 –0,76 Arcelor Mittal 13,120 1,86 Axa 13,625 –0,58 Bnp Paribas 46,235 1,34 Bouygues 22,745 0,80 Cap Gemini 34,860 0,88 Carrefour 20,220 –1,37 Crédit Agricole 7,459 0,12 Danone 49,81 –0,48 Eur Aero Defence 34,600 2,67 EDF 14,580 –0,85 Essilor 75,69 –0,66 France Télécom 9,005 0,98 Gaz de France 15,300 –0,33 Gemalto 66,86 –3,33 L’Oréal 108,30 0,05 Lafarge 47,440 –1,12 Legrand SA 33,260 1,90 Lvmh 141,45 –0,53 Michelin 72,10 1,15 Pernod Ricard 91,99 0,44 PPR (ex Pinault Print ) 157,15 0,96 Publicis Groupe 48,900 2,11 Renault 43,600 4,36 Safran 33,955 0,74 Saint–Gobain 31,145 –2,20 Sanofi–Aventis 72,10 –1,31 Schneider Electric 54,80 –0,13 Sté Générale–A– 33,240 1,40 Solvay 114,35 0,22 Stmicroelec Sico 6,272 0,67 Technip 81,70 –0,48 Total Fina Elf 39,310 –1,01 Unibail Hold 176,20 0,06 Vallourec 38,900 –0,01 Veolia Envi 8,981 1,13 Vinci 37,690 –0,28 Vivendi univer 16,690 0,51 Industries Qatar 163,00 +1,31 Qatar Telecom. 108,50 +0,46 Qatar Nat. Bank 134,50 +0,30 Doha Bank 53,10 –0,30 Com. Bk. of Qatar 75,10 +2,18 Or 1 688,10 –0,05 % Argent 31,87 +0,39 % Platine 1 676 –1,28 % EUR (€) 1,33 $ –0,43 % Dow Jones 13 649,70 +0,39 % Nasdaq 3 134,71 –0,04 % S&P 500 1 485,98 +0,34 % Liban Les jeunes, une cible de choix pour les banques ? CAC 40 3 741,58 –0,07 % Stoxx 50 2 709,59 –0,34 % Enquête Beaucoup de banques libanaises sont aujourd’hui réfractaires à se lancer dans des opérations séduction pour capter une clientèle perçue comme particulièrement volatile : la catégorie « jeunes ». Mais dans un contexte économique difficile, doublé d’une compétition acharnée où les établissements bancaires se livrent une guerre sans merci à coups d’offres alléchantes, les jeunes ne représentent-ils pas justement un riche vivier de futurs clients ? Dalal MEDAWAR Peu de banques libanaises offrent aujourd’hui des solutions personnalisées aux « jeunes », soit la catégorie des 0-25 ans. Plusieurs raisons sont invoquées, dont notamment la difficulté de fidéliser ce segment et le manque de rentabilité. Mais quelques établissements ont fait le pari, misant sur un long terme qui porterait ses fruits. Une stratégie pertinente basée sur la segmentation – pour une communication ciblée optimale – et beaucoup de patience sont toutefois requises. À la Société générale de banque au Liban (SGBL), où les jeunes représentent un peu moins du tiers des clients également répartis entre mineurs et majeurs, la responsable communication, Joanna Baloglou, fournit quelques précisions à L’Orient-Le Jour sur ce plan. « Les jeunes sont effectivement difficiles à retenir », note-t-elle. « Mais cette catégorie a un potentiel réel. C’est pourquoi notre banque accorde beaucoup d’importance à la fidélisation et à la sensibilisation, et ce dès le plus jeune âge. La SGBL a même mis en place un site Web pour les enfants de 6 ans et plus, afin de les familiariser de manière précoce avec la finance et la gestion ! » Communication poursuit-elle. « Les différents segments ciblés par la SGBL, soit les 0-12 ans, les 12-17 ans et les 18-24 ans, bénéficient ainsi de programmes (Swing, FLYY by Swing, ! Live by Swing en plus de Galaxie pour les plus de 25 ans ayant déjà souscrit à un compte junior) et d’une gamme de produits et de services bancaires. Ces derniers constituent notamment pour la charnière 18-24 ans un point d’entrée dans le monde adulte et la vie active », précise-t-elle. Ces programmes sont inscrits dans le long terme – le mot-clé lorsqu’on parle de fidélité. Fidélité récompensée Le jeune a de ce fait tout intérêt à demeurer au sein de la même banque qui gère ses comptes depuis, dans certains cas, la naissance. « À la SGBL, les parents peuvent ouvrir un compte au nom de leur enfant à partir de la naissance et épargner pour financer ses études ou souscrire à une assurance-vie », indique Mme Baloglou. Et la fidélité est récompensée au fil des années, la banque proposant des taux d’intérêt alléchants, de nombreux avantages et des réductions à ses clients qui « grimpent » au fur et à mesure les échelons des programmes. Une approche partagée par la Banque libano-française (BLF), chez qui la tranche d’âge des 0-18 ans représente quelque 12 % du nombre total de clients, comme l’explique au cours d’un entretien le directeur du marketing et du retail, Ronald Zirka : « Nous avons divisé le volet “jeunes” en trois tranches (les 0-14 ans, les 14-18 ans et les 18-25 ans) auxquelles notre programme Youth Package propose plusieurs avantages, des escomptes, ainsi que des produits et des services. » Là aussi, les parents peuvent ouvrir un compte au nom de leur enfant dès son plus jeune âge, pour assurer son avenir. Un plan Épargne Logement, qui permet aux jeunes de préparer, dès leur plus jeune âge, l’acquisition de leur future maison, et auquel les parents peuvent souscrire pour leurs jeunes enfants, a également été mis en place par la BLF. De quoi fidéliser des clients, parents et enfants, qui pensent à leur avenir sur le long terme. Entre-temps, « les jeunes, qui représentent un segment très intéressant, sont très tôt familiarisés avec les opérations bancaires dites “classiques” – des cartes de paiement sont octroyées à partir de 14 ans – et avec l’e-banking pour lequel ils montrent souvent une préférence, étant assez portés sur le virtuel. Il est d’ailleurs bon de noter que les 0-14 ans représentent environ 65 % des parts du programme », souligne M. Zirka. Catch me if you can Les banques – c’est un constat – déploient des trésors d’inventivité pour capter, retenir les moins de 25 ans. Mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle, au vu de l’instabilité notoire des jeunes ? Oui, répond Ronald Zirka. « Le segment des jeunes est effectivement délicat... Et question fidélisation, les jeunes salariés n’ont pas toujours le choix de leur banque et sont souvent obligés de résilier leur compte auprès de la banque qu’ils ont choisie pour adopter celle choisie par leur employeur, souligne-t-il. Mais j’aimerais ajouter que les adultes aussi sont de plus en plus difficiles à retenir. Les banques se livrent aujourd’hui une concurrence féroce (...), même les clients les plus fidèles ont parfois du mal à résister à la tentation de changer d’établissement ! Au final, le Youth Package est rentable – mais uniquement sur le long terme. Nous avons aujourd’hui près de 20 000 jeunes souscripteurs au programme et nous mettons tout en œuvre pour conserver notre taux de rétention supérieur à 80 % », indique le directeur du marketing et du retail à la BLF. Même son de cloche de la part de la SGBL. Pour la responsable communication de la banque, Joanna Baloglou, les programmes juniors ne sont rentables que sur la durée, d’où l’importance cruciale de fidéliser sa clientèle. Leo Burnett Beirut, reconnue 6 e meilleure agence créative dans le monde Soraya HAMDAN En 2006, Béchara Mouzannar, le chef de la création de l’agence Leo Burnett pour la région MENA, a fait un rêve. Après la guerre dévastatrice de juillet, alors que les clients n’osaient plus investir, que le secteur, comme l’ensemble de l’économie, était parti en fumée, il a rêvé de faire de Leo Burnett Beirut une des meilleures 25 agences dans le monde avant 2015. Cette année, ce fut chose faite, et de loin. L’agence libanaise a été considérée comme la sixième meilleure agence créative dans le monde dans le classement annuel « Big Won 2012 » publié à Londres par le Directory magazine. Il s’agit là d’une reconnaissance majeure dans le métier. Chaque année, ce classement évalue la performance de l’ensemble des agences de communication dans le monde, toutes catégories et disciplines confondues. Leo Burnett Beirut a ainsi notamment devancé BBDO New-York aux États-Unis, Serviceplan Munich en Allemagne, et Jung Von Matt à Hambourg, en Allemagne, toutes trois considérées comme des géants de la communication. C’est la première fois qu’une agence libanaise arrive parmi les dix premières meilleures agences créatives dans le monde. Par ailleurs, il est important de souligner que Leo Burnett Beirut s’est hissée devant les autres agences du réseau Leo Burnett dans le monde. Elle a en outre été classée première agence dans le monde en termes de relations publiques, première agence dans le monde dans la catégorie « médias », et enfin 3e agence créative du monde en matière de campagnes intégrées. Béchara Mouzannar s’est de son côté vu décerner le titre de 4e meilleur « CCO » (chef de la création) dans le monde. Toujours parmi les talents de Leo Burnett Beirut, Areej Mahmoud a été considéré comme deuxième meilleur directeur de création du monde, et Malek Ghorayeb comme cinquième meilleur directeur exécutif de création au monde. Pour Béchara Mouzannar, « cette reconnaissance a été le fruit de campagnes innovatrices, participatives et intégrées ». Par ailleurs, selon le créatif, Leo Burnett doit aussi son succès à la société libanaise elle-même, parfaite pour l’expérimentation publicitaire. « Ici, on sent l’audience. Les Libanais sont extrêmement réactifs sur les réseaux sociaux. Ils participent à nos campagnes, donnent leurs avis et parfois même nous corrigent et font bouger la pub. » Alors que les investissements publicitaires ont été en chute libre en 2012, Leo Burnett a enregistré un chiffre d’affaires en constante progression ces trois dernières années, a indiqué à L’Orient-Le Jour Béchara Mouzannar. « La distinction est d’autant plus belle pour un si petit pays, conclut le chef de création. Cela permet aux jeunes talents libanais d’être reconnus et de continuer à faire la reconnaissance de notre valeur ajoutée à travers le monde : notre capital humain et notre crétaivité. » En 2009, Leo Burnett Beirut avait été classée 39e meilleure agence dans le monde et 26e en 2011. En 2012, l’agence avait remporté les plus hautes distinctions régionales lors des cérémonies de remise de prix de créativité en communication, organisées dans la région MENA. Elle avait en outre remporté, en juin dernier, 6 Lions à Cannes et avait été nommée « Agence de l’année » pour la région MENA par les magazines Campaign ME et Communicate/Ad Age. Conjoncture Mise au point du ministère du Tourisme Suite à l’article de Soraya Hamdan daté du mercredi 16 janvier et intitulé « Le secteur hôtelier poursuit sa descente aux enfers », le bureau de presse du ministère du Tourisme nous a fait parvenir le droit de réponse suivant : « Faire le lien entre la fermeture ou la vente d’hôtels et la situation économique du pays n’est pas approprié, car de telles transactions ont eu lieu de tout temps et dans tous les marchés. De plus, lors de ces ventes, les prix sont restés élevés et les conditions bénéfiques pour les deux parties. « Bien entendu, nous sommes conscients de la crise et du recul du taux d’occupation, cependant la situation est loin d’être catastrophique. Selon le rapport de Ernst & Young, le taux d’occupation en 2012 a atteint 56 %, soit le même qu’en 2011, sur les dix premiers mois de l’année. » NDLR : Lors de la rédaction de cet article, le ministère du Tourisme avait été contacté à maintes reprises par L’Orient- Le Jour, mais sans réponse aucune de sa part. Par ailleurs, les informations publiées dans l’article sont uniquement factuelles et citent des sources du secteur. Le Big Won 2012 Rankings a recensé 1 559 agences de Le jeune a tout intérêt à demeurer au sein de la même banque qui gère ses comptes depuis, dans certains cas, la naissance. communication ayant remporté des trophées, ainsi que Quoi qu’il en soit, la marge de manœuvre semble relativement étroite au Liban, étant donné la forte concurrence qui prévaut dans le secteur bancaire ; tout nouveau client ne peut, donc, qu’être le bienvenu. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont-ils pas les adultes de demain ? 4 459 campagnes gagnantes dans le monde.
samedi 19 janvier 2013 International Peu de doutes sur un repli du PIB britannique après un Noël décevant Contraction Les mauvais chiffres de la production industrielle en octobre et novembre notamment avaient déjà alimenté les craintes des économistes. Après le repli surprise de la consommation en décembre au Royaume-Uni malgré la période cruciale de Noël, une nouvelle contraction de l’économie du pays, tout juste sortie de sa deuxième récession depuis le début de la crise, ne semble plus faire de doutes. Les ventes de détail ont accusé un léger repli de 0,1 % en décembre sur un mois après être restées stables en novembre, a indiqué hier l’Office des statistiques nationales (ONS) dans un bulletin. Une baisse surprise qui a même fait trébucher la livre sterling sur le marché des changes alors que les économistes tablaient sur une croissance de 0,2 %, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires. Sur un an, les ventes de détail ont en revanche progressé de 0,3 %, mais cette hausse est largement inférieure à la croissance de 1 % attendue par les économistes. Ces chiffres s’ajoutent au tableau déjà sombre d’une économie britannique qui semble se diriger tout droit vers une nouvelle contraction au quatrième trimestre alors qu’elle vient de sortir au troisième trimestre de sa deuxième récession depuis le début de la crise en 2008-2009. Les mauvais chiffres de la production industrielle en octobre et novembre notamment avaient déjà alimenté les craintes des économistes. Le repli de la consommation en décembre « confirme que la période des fêtes a été plutôt terne pour les grandes chaînes » et « apporte de nouvelles preuves que le Royaume-Uni a mis le pied dans une troisième récession », a commenté Vicky Redwood de Capital Economics. Cette baisse de la consommation « devrait avoir scellé une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre », a abondé Howard Archer d’IHS Global Insight. La première estimation officielle du PIB pour le quatrième trimestre sera publiée vendredi prochain, mais l’institut réputé et indépendant NIESR (Institut national de recherche économique et sociale) a déjà estimé la semaine dernière que le PIB s’était contracté de 0,3 % sur les trois derniers mois de l’année. La Banque d’Angleterre avait déjà mis en garde minovembre contre une nouvelle contraction de l’activité. « Le problème auquel sont confrontés les commerçants et l’économie en général est que le pouvoir d’achat des consommateurs est de nouveau sous pression après avoir connu une amélioration appréciable au cours des trois premiers trimestres de 2012 », a ajouté Howard Archer. Dans ce contexte morose pour la consommation, plusieurs chaînes célèbres dans le pays ont fait faillite récemment, avec des milliers de suppressions d’emplois à la clef, ou sont menacées. Les magasins d’électroménager Comet, ancienne filiale du groupe Darty, ont ainsi fermé en décembre, entraînant la suppression de près de 7 000 emplois, tandis que la chaîne d’équipement photo Jessops a mis la clef sous la porte la semaine dernière (plus de 1 300 suppressions d’emplois). La chaîne de magasins de disques HMV et le loueur de DVD Blockbuster, qui ont annoncé cette semaine leur placement en redressement judiciaire, sont à leur tour menacés. Prenant acte de la morosité de la conjoncture, le ministre des Finances, George Osborne, avait révisé en forte baisse début décembre les prévisions de croissance. Selon ces nouvelles prévisions officielles, le PIB devrait s’être contracté La croissance chinoise tombe à 7,8 % en 2012, malgré un rebond en fin d’année Indicateur La demande intérieure n’a pas été en mesure de compenser le ralentissement des exportations. L’économie chinoise a connu l’an dernier sa plus faible croissance en 13 ans avec 7,8 %, malgré un rebond au dernier trimestre laissant entrevoir un meilleur résultat en 2013. La hausse du produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale était encore de 10,4 % en 2010 et de 9,3 % en 2011. Elle avait ralenti durant sept trimestres consécutifs pour tomber à 7,4 % l’été dernier, avant de se redresser pour atteindre 7,9 % pour la période octobre-décembre, a indiqué le gouvernement chinois Étude Pour vendre en ligne, les marques de luxe personnalisent le produit Longtemps à la traîne en matière de ventes en ligne, les marques de luxe se mobilisent pour attirer la clientèle Internet, en jouant notamment sur la personnalisation des produits, relève une étude du cabinet Enora Consulting. C’est dans le cosmétique et la parfumerie que sont réalisées le plus de ventes en ligne (Yves Saint Laurent et Givenchy comptent parmi les sites les plus développés), suivis par le prêt-à-porter vendredi. Un panel d’économistes avait prédit 7,7 % de croissance pour l’ensemble de l’année 2012 et 7,8 % pour le quatrième trimestre. L’annonce des chiffres officiels a été saluée par la Bourse de Shanghai, qui a fini la séance en hausse de 1,41 %, engrangeant sur la semaine sur un gain de 3,3 %. Le rebond entamé au trimestre dernier devrait permettre au développement de la Chine de s’accélérer en 2013, mais cette embellie pourrait ne pas être de très grande ampleur ni du- et la maroquinerie, alors que certains univers comme l’art de la table sont « très en retard », indique l’étude Luxe 3.0 d’Enora. Mais « la tendance est claire : passer au e-commerce, quel que soit le positionnement de la marque », relèvent Gérald Espardellier et William Porret, fondateurs du cabinet. L’e-commerce de luxe représente aujourd’hui 4 à 6 % des quelque 200 milliards d’euros de ventes de produits de luxe dans le monde, selon les différentes estimations. Quasi inexistant La chaîne de magasins de disques HMV, qui a annoncé cette semaine son placement en redressement judiciaire, est à son tour menacée de fermeture. Photo AFP rer très longtemps, selon les analystes. « L’environnement économique international reste difficile cette année et l’économie chinoise connaît toujours des déséquilibres », a reconnu le porte-parole du Bureau national des statistiques (BNS), Ma Jiantang, lors d’une conférence de presse. « Nous nous attendons à une croissance stable en 2013 », a ajouté M. Ma. « Les taux de croissance de l’économie vont probablement fluctuer dans une bande étroite en 2013 », a déclaré de son côté Ren Xianfang, économiste il y a dix ans, il a crû de 25 % par an ces trois ou quatre dernières années, et la progression pourrait rester de 20 % par an dans les prochaines années. Aujourd’hui, « le nombre de marques de luxe ne possédant aucun site est très faible », et « plus les marques sont positionnées haut de gamme, moins l’utilisation d’Internet est avancée », note Enora, qui précise qu’un tiers des ventes de luxe en ligne en France est issu du déstockage. Louis Vuitton (groupe LVMH) et Hermès ont toutefois bien investi le de IHS Global Insight basée à Pékin. « Nous nous attendons à ce que la hausse du PIB culmine autour de 8,3 % au premier semestre avant de ralentir à 8 % au second », a indiqué pour sa part Lu Ting, de Bank of America – Merrill Lynch. Les analystes ont en moyenne prédit 8 % de croissance pour 2013. L’économie chinoise reste toujours très fortement dépendante des investissements, malgré la volonté de Pékin de la réorienter pour accorder plus d’importance à la consommation des ménages. Les investissements en capital fixe se sont ainsi élevés l’an dernier à 36 483,5 milliards de yuans (4 387 milliards d’euros), en hausse de 20,6 % sur un an. Cette somme représente 70,2 % du produit intérieur brut, qui s’est élevé en 2012 à 51 932,2 milliards de yuans (6 244,7 milliards d’euros). « Dans la phase suivante, nous devrons (...) nous concentrer sur un changement de modèle de croissance et améliorer la qualité et l’efficacité de la croissance économique », selon un communiqué du BNS. Pour soutenir l’activité durant la transition politique en cours en Chine, marquée par l’arrivée de nouveaux dirigeants au sommet du pouvoir pour la première fois depuis une décennie, le gouvernement a relancé depuis la mi-2012 des grands travaux d’infrastructures, notamment dans les chemins de fer. Ces terrain de l’e-commerce. Pour PPR, les ventes en ligne sont aujourd’hui une priorité et le groupe s’est allié l’an dernier à l’italien Yoox, spécialiste de ce créneau. Sa marque phare, Gucci, mise ardemment sur l’e-commerce en Chine. Quant au groupe suisse Richemont (Chloé), il a racheté dès 2010 le site spécialisé Net-a-porter.com, qui fait figure de modèle. Pour développer l’ecommerce de luxe, les marques jouent notamment sur la personnalisation des produits. Autre axe : l’offre d’un privilège ou d’un service de 0,1 % en 2012, contre une précédente prévision de +0,8 % datant de mars, et enregistrer une croissance de 1,2 % en 2013 contre 2 % attendus auparavant. Cercle vicieux, la révision des perspectives de croissance avait obligé M. Osborne à admettre que sa sévère cure d’austérité allait devoir durer un an de plus, jusqu’en 2018, ce qui pèsera sur l’activité. (Source : AFP) investissements sont parfois critiqués par les économistes pour leur faible rentabilité. Ils finissent aussi par engendrer de l’inflation, comme le programme de relance après la crise financière mondiale de 2008. « En 2013, la politique (monétaire) devrait être légèrement resserrée vers le deuxième semestre en raison d’inquiétudes sur une reprise de l’inflation, d’une hausse des prix de l’immobilier, d’une surchauffe de l’investissement et de risques pour le système financier », d’après Lu Ting. Le ralentissement de l’économie chinoise est dû notamment à celui de la croissance du commerce extérieur, passée de 22,5 % en 2011 à 6,2 % l’an dernier, selon les chiffres des douanes la semaine dernière. Mais des facteurs internes ont également pesé, notamment la baisse de régime de la production industrielle, qui a augmenté de 10 % contre 13,9 % en 2011, ainsi que des ventes de détail, reflet de la consommation des ménages, dont la progression a été limitée à 14,3 % en 2012, contre 17,1 % l’année précédente. Enfin, les écarts de revenus sont restés très forts l’an dernier, même si le coefficient de Gini qui le mesure, publié pour la première fois au niveau national depuis plus d’une décennie, s’est très légèrement réduit, passant de 0,477 en 2011 à 0,474 en 2012. (Source : AFP) exclusif sur Internet. Hermès propose ainsi une livraison de cravates en trois heures, note l’étude. Les smartphones et tablettes posent de nouveaux défis, obligeant les marques à rivaliser en créativité pour se distinguer. Vendre en ligne a l’avantage de conquérir une clientèle plus jeune (Burberry est passé maître sur les réseaux sociaux), d’attirer ensuite en boutique des clients conquis sur la toile, mais aussi de couvrir de vastes zones géographiques et de permettre des ventes 24h/24. Boeing 787 Économie L’enquête s’intensifie et se resserre autour du système électrique Alors que les 50 Boeing 787 en service sont désormais rivés au tarmac, l’enquête sur les avaries du Dreamliner s’intensifiait hier avec l’arrivée au Japon d’experts américains venus inspecter le système électrique suspect de l’appareil qui s’est posé en urgence mercredi. La Federal Aviation Administration (FAA), autorité américaine du secteur aérien, suivie de ses homologues du Japon et des autres régions concernées, a interdit jusqu’à nouvel ordre l’exploitation des Boeing 787 à cause de doutes sur la sûreté de leurs batteries lithium-ion. Hier, « une équipe du NSTB, le Bureau américain de la sécurité des transports, conduite par l’inspectrice Lorenda Ward, est arrivée à l’aéroport de Takamatsu pour participer à l’enquête », a expliqué Mamoru Takahashi, un porte-parole de la commission nippone de la sûreté aérienne. « Les responsables américains et japonais ont tenu vendredi matin une réunion pour discuter des points sur lesquels faire porter les inspections », a précisé le porte-parole. Les États-Unis ont lancé une enquête approfondie sur le Dreamliner, avion de dernière génération, en raison d’une série anormale d’incidents survenus sur les exemplaires de compagnies japonaises ces deux dernières semaines. Japan Airlines (JAL) et All Nippon Airways (ANA) exploitent respectivement 7 et 17 Dreamliner, soit près de la moitié des 50 exemplaires utilisés dans le monde. Elles ont été les premières à en prendre livraison. Un Boeing 787 d’ANA a dû atterrir en urgence mercredi à Takamatsu après la détection à bord de fumée et d’une forte odeur provenant d’une batterie lithium-ion située dans le compartiment électrique. Un autre problème similaire, accompagné d’un départ de feu, s’était produit une semaine auparavant sur un Dreamliner de JAL après son atterrissage à Boston. Ces similitudes ont jeté le doute sur les batteries, fabriquées par la firme nippone GS Yuasa, et le système dans lequel elles sont intégrées par le groupe français Thales. Les Boeing 787 ne pourront redécoller que lorsque les enquêtes en cours auront confirmé l’absence de dan- Les autorités japonaises ont diffusé hier une photo de la batterie ouverte, extraite de l’appareil, laquelle a subi des dégâts très visibles : elle est noircie, déformée, et a perdu une grande quantité de son électrolyte liquide inflammable. Japan Transport Safety Board Via Jiji Press/AFP Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». offres d’emploi Demandons avocats francophones, envoyer CV: recruiting.law.office@gmail.com Ets Antoine Massoud SAL demande une réceptionniste bilingue avec expérience. Tél.: 01/584555. Gym in Achrafieh is looking for a fitness manager. Send CV to: stillconfidential@live.com immobilier location Achrafieh, superbe appt meublé, 1 ch. master, cuisine amér., salon, parking, cave, 24000$/an. 03/274747. À louer appt 170m2, à Achrafieh, meublé, un appartement par étage, 3 ch. à coucher, salon, s. à m., cuisine, 1500$/mois. Tél.: 03/885711. À louer, Sioufi, appt de luxe, 2 salons, s. à m., 3 ch. à c. Tél.: 03/547596. Achrafieh, appt neuf 230m2, 3 ch., 1 park., 38000$/ an. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com Achrafieh, 315m2, 4 c. à c., a/c, chauffage, cave, 2 parkings, générateur, 2500$/mois. 01/566700 – 03/566702. 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Les investigations se concentrent actuellement sur ces équipements électriques. Les autorités japonaises ont diffusé hier une photo de la batterie ouverte, extraite de l’appareil, laquelle a subi des dégâts très visibles : elle est noircie, déformée, et a perdu une grande quantité de son électrolyte liquide inflammable. « Je ne peux rien dire encore », s’est toutefois bornée à déclarer Lorenda Ward aux médias nippons. Les experts japonais pensent quant à eux que le problème n’est pas nécessairement intrinsèque à cet accumulateur, mais que celui-ci a pu surchauffer en réaction à une charge trop forte ou un autre traitement anormal dû au matériel alentour. « Il est certain que la batterie a subi quelque chose », peutêtre un courant ou une tension électrique trop forts, a expliqué aux télévisions un inspecteur japonais. Les causes de ces dysfonctionnements peuvent être multiples et l’enquête pourrait de fait prendre des semaines compte tenu de la complexité du système, un sale coup pour les compagnies japonaises qui avaient commencé à exploiter intensivement le Boeing 787. Elles n’ont d’autre choix pour le moment que d’annuler des vols, faute de disposer de suffisamment d’appareils de remplacement, un manque à gagner qui pourrait apparaître dans leurs résultats financiers, a déjà prévenu JAL. ANA a ainsi décidé de supprimer 52 liaisons samedi et dimanche, affectant quelque 7 100 passagers. Outre les deux incidents de batterie, cinq autres avaries se sont produites sur des exemplaires japonais du dernier-né de Boeing en deux semaines. Cette situation a mis de l’huile sur le feu entre la direction de Boeing et ses ingénieurs au sujet du traitement du personnel. Le syndicat qui mène les négociations a affirmé que ses adhérents avaient été écartés de l’enquête de la FAA sur ces avaries. « La direction de Boeing a créé les problèmes du 787 en ignorant les avertissements des techniciens de Boeing », cite un communiqué syndical qui accuse le groupe d’avoir trop soustraité la production de l’appareil dont plus d’un tiers a été confié à des entreprises nippones. (Source : AFP) À vendre, à Achrafieh, côté ABC, appt 300m2, dans un nouvel immeuble de luxe, 2 parkings + cave, 2975$/m2, offre valable pour 3 semaines. 71/282626. Achrafieh, Sioufi, appt 310m2, 2 parkings + cave, 1er étage, 3 c. à c., imm. récent. 03/857856. Triplex 325m2 avec 2 jardins 125m2 et 2 parkings, électricité et sécurité 24h/24, puits artésien, belle vue sur mer. Tél.: 03/376000. Baabda, Brasilia, imm. nouveau, appt 310m2, 4 c. à c., 2 masters, séjour, 5 s. d. b., 2 park., cave, géné., prix intéressant 710000$. Le Simon Real Estate 03/362009 – 05/454272. 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