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10/DE BEAUX DÉCIBELS > EXPOS > “Des lignes et des hommes”, Jean-Luc Feixa photographie « Les clichés réunis sous le thème "Des lignes et des hommes" illustrent ma démarche photographique initiée depuis près de dix ans. Ainsi, j'affectionne le jeu des lignes et des contrastes que j'essaie de capturer au hasard de mes voyages. Le noir et blanc est la technique idéale pour cet exercice en ce sens qu'elle permet de mettre en lumière les perspectives et qu’elle souligne et sublime le détail des structures et la présence de leurs habitants. Ces derniers, badauds fugaces ou acteurs de premier plan, occupent toujours une place prépondérante dans l'ensemble de ces décors à la géométrie bien réglée. » • Jusqu’au 27 janvier à galerie Passage à l’Art (5, grande rue Saint-Nicolas, 06 86 44 41 77) > “Africa-America”, Philippe Guionie photographie Historien de formation, Philippe Guionie revendique une photographie documentaire autour des thèmes de la mémoire et des constructions identitaires. Son mode principal de figuration est le portrait. Son postulat photographique : poser des visages sur des mémoires humaines qui n'en ont pas, en associant souvent photographies et enregistrements sonores. Photographe engagé, Philippe Guionie écrit en photographie une histoire humaine et l’inscrit dans le temps, celui de la mémoire partagée et celui du temps présent. • Jusqu’au 31 décembre à la Galerie du Château d’Eau (1, place Laganne, 05 61 77 09 40) > “Rêve d’infini”, Gunba R. calligraphie mongole Gunba R. vit et travaille à Toulouse depuis deux ans. Puisant son inspiration dans la poésie mongole et les vastes étendues des steppes, cet artiste autodidacte exploite ses calligraphies en utilisant des supports variés. Cette exposition est constituée d’une vingtaine de calligraphies traditionnelles et contemporaines mongoles. Le calligraphe organise également une présentation de la culture mongole et une démonstration de calligraphie le jeudi 17 novembre à 14h00. Le vernissage de cette exposition, réalisée par l’association Mongolie Insolite, aura lieu le mercredi 9 novembre à 18h30. • Jusqu’au 2 décembre, le lundi, mardi et jeudi de 8h30 à 18h00 et le mercredi et vendredi jusqu’à 17h00, à l’Alliance Française (9 place du Capitole). Renseignements au 06 07 97 20 34 ou http://guncalli.blogspot.com La fureur de vivre > Kid Bombardos Ils sont jeunes, vivent vite et ne comptent surtout pas en rester là! « Il faut vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre ». Telle était la devise de James Dean, incarnation classe de la rébellion adolescente disparue à l'âge de 24 ans. C'était en 1955, alors que le rock'n'roll poussait ses premiers cris. Nous sommes en 2011 et Kid Bombardos sortent leur premier album. Un album de rock'n'roll fait de premiers cris et de rébellion adolescente. Ils ont la classe de James Dean, ils sont jeunes, vivent vite, mais ne comptent surtout pas en rester là. Mourir, c'est tellement démodé quand on possède une telle fureur de vivre. C'est avant tout une histoire de famille. Trois frères et un pote d'enfance qui décident de rendre hommage à leur arrière-grand-père, boxeur dans les années 20, en empruntant son surnom (Kid Bombardos) et en grimpant à leur tour sur le ring pour défier les poids lourds de leur discipline. L'aïeul, en garnison à Fez (Maroc), avait à peine enfilé les gants qu'il terrassait déjà le champion de France en titre, les fistons, avec leur patronyme italo-New Jersey (Martinelli), ont décidé, du haut de leurs 20 piges, de renvoyer le rock new-yorkais et la pop anglaise dans les cordes. Originaires de Bordeaux, Kid Bombardos préfèrent manifestement les riffs des Strokes et la maturité de The Coral aux accents écorchés de Noir Désir ou Luke. Leurs guitares scandent, étouffent, crissent, glissent sur la chanterelle, jusqu'au talon, toujours au service de la mélodie d'un chant qui ne dit pas son âge. • Jeudi 15 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50) dans le cadre des “Curiosités du Bikini” avec Corleone, Syncopera et Yaa © J.B. Ambrosini
© D. R. Mémoire vive > Jehan Après avoir chanté Aznavour, Trénet, Agnès Bihl, Prévert, Verlaine, Dimay, Caussimon… dans ses deux derniers albums, le voici qui reprend dans "La vie en blues", son nouvel enregistrement*, quelques grands standards de la chanson et de la variété française des années 60 et 70. « La moitié du répertoire, c’est de la variété. Au départ ça n’est pas trop mon truc. J’avais entendu ces morceaux de variété à leurs sorties. Lorsque le producteur m’a proposé de reprendre “Il est mort le soleil” de Nicoletta, j’étais un peu sceptique. J’avais un souvenir un peu pessimiste de ce morceau. Alors je l’ai regardé en lui disant “Ok, mais il faut que ça foute les poils!”. Thierry Garcia a beaucoup travaillé les arrangements et il est pour beaucoup dans ce que je pense être une réussite. Et puis je me suis aperçu que ces chansons étaient bonnes, et c’est plus facile pour faire monter la sauce. Ça a été un bonheur d¹enregistrer ce répertoire. » Ainsi des chansons de Michel Fugain, Joe Dassin, Véronique Sanson, Nicoletta, Nino Ferrer… mais aussi de Ferrat, Dimay, Nougaro, Anne Sylvestre, Félix Leclerc, Brassens, Leprest… sont-elles réimaginées dans un esprit blues. « C‘est une idée de producteur. Ça m’a tout de suite intéressé. Je ne suis pas un spécialiste du blues. Je suis croyant mais pas pratiquant. Après cette proposition, j’ai écouté beaucoup de blues et je me suis aperçu que c’était la musique que j’aimais. C’est un projet qui s’est fait très vite avec une équipe de Durant des années, Jehan a trimballé sa grande carcasse de ce côté-ci de la Garonne. Pendant longtemps, la Ville rose eut la primeur de ses créations, des célébrations des chansons de Dimay à celles écrites par Loic Lantoine, Allain Leprest et quelques autres. Mais depuis quelque temps, le poète a déserté la place rose pour partir s’installer aux Sables d’Olonne, près de l’océan. Ce qui ne l’empêche pas de nous donner régulièrement de ses nouvelles. musiciens parisiens merveilleux. Un album facile à faire et je me suis amusé comme un petit fou. » Un album divers quant à ses auteurs mais unifié par une couleur sonore très travaillée. « On a donné une vraie couleur blues à ces chansons. On a enregistré l’album en direct et tous ensemble. On se voyait et on jouait tous en même temps. Cela devient un peu rare comme condition d’enregistrement.» Au final, quatorze chansons plongées dans un bain revigorant et éclairées par la voix parfaite, chaude, profonde et rauque d’un Jehan devenu cinquantenaire magnifique. > Jean-Philippe Birac • * “La vie en Blues” est paru chez Tacet/L’Autre Distribution Pas d’bras, pas d’chocolat Petit conseil pour les fêtes : entre Noël et Jour de l’an, faites-vous plaisir, osez la légèreté! > Pauline Cartoon Optez pour la barre de rire plutôt que celle en chocolat. Trainez vos bottes fourrées, vos gants molletonnés et votre bonnet jusqu’au Théâtre de Poche. Pauline Cartoon pour sûr, elle vous évite une crise de foie. C’est l’hiver, mais on l’accueille d’un pas léger, bringuebalant. Ça pour sûr, elle met du baume au cœur la Pauline Cartoon, avec sa bonne humeur. Son spectacle s’appelle “Pep’s” et il n’en manque pas. L’histoire n’est pas bien tarabiscotée. Pauline, la trentaine décalée, a décidé de reprendre le cabaret de son grand-père malheureusement décédé. Aidée d’une chargée de communication mi-caustique mi-fêlée, elle doit recruter de nouveaux artistes pour animer son cabaret. Et pour cela, rien de mieux que le Pôle Emploi Spectacle de Midi-Pyrénées ? Le casting est donc lancé… Pendant une bonne heure, Pauline Cartoon se travestit sans fioritures afin d’interpréter des personnages toujours loufoques, bien nuancés, parfois clichés mais souvent drôles. De la grand-mère qui respire la nostalgie japonaise à la femme du magicien bien décidée à reprendre les rênes du numéro, quel panel! Pauline chante, Pauline rit, Pauline a le corps entier qui fourmille. Sur scène, elle semble chez elle. Si elle ne met pas le public dans sa poche, elle le met certainement dans ses collants tout roses. En tout cas, elle le prend à parti. Le public chante, le public rit, le public a les zygomatiques qui pétillent. Et puis, elle est franchement douée pour l’impro Pauline. Ça, elle est marrante. Elle est pleine d’énergie. Bref, son spectacle s’appelle “Pep’s”, c’est frais, pimpant, certes un peu inégal mais très plaisant. On en sort, en tout cas, ravi. De quoi alimenter les conversations de fêtes : Pauline Cartoon, entre la dinde et la bûche. Même le grand barbu tout rouge devrait faire marcher le bouche à oreille! Mais chut, peut-être sera-t-il lui aussi de la fête… > Élodie Pages • Jeudi 22 décembre à l’Espace JOB (105, route de Blagnac, 05 61 21 12 25), et du 29 au 31 décembre au Théâtre de Poche (10, rue d’El Alamein, quartier Bonnefoy, 05 61 48 25 52) RIRE & CHANSON/11 > EXPOS > “Cuba, l’amour, la danse”, Jérôme Dédébat photographie « Comment partir dans un pays dont l’image très esthétisante peut réduire et orienter le regard qu’on porte sur lui ? Et comment le photographier ? Forcement, j’ai été tenté… Qui ne le serait pas ? Par les charognes des voitures dans les rues où le temps s’est arrêté, des ciels d’un pur bleu, des plages de cartes postales et des gens très “buena vista”. Tous ces clichés qui s’offrent à tous, dans une grande facilité. C’est pour cela que dès le début, mon regard s’est focalisé sur une ambiance, un climat, un lieu. Une idée de ce pays qui m’a submergé. Derrière la joie, l’alcool ou la misère, cette évidence, les hommes d’ici vivent avec des fantômes et toutes ces phrases définitives jetées sur les murs… Mes photographies sont principalement prises dans les rues, là où tout se donne, pour en saisir les sens, l’essence. L’amour et la danse, l’amour ou la danse. À cette occasion, j'ai réalisé à mon propre compte un recueil de ces images. Ce livret sera proposé à la vente lors du vernissage et est d'ores et déjà en vente dans les librairies de la Ville rose suivantes : Librairie des Abattoirs, Ombres Blanches, Floury Frères, Association Yemaya, Renaissance. » • Du 1 er décembre au 31 janvier au Laboratoire Photon (8, rue du Pont Montaudran à Toulouse, 05 61 62 44 95) > “Blanc… céramique”, Nathalie Barbet, Sandrine Brioude, Sylvie Delphault, Delphine Iskandar, Océane Madelaine, Coralie Seigneur, Laure Thibaud et Ingrid Van Munster céramique contemporaine Après “Orange céramique” en juin dernier, Les Aluminées vous donnent rendez-vous pour une deuxième exposition à la Galerie des Carmes. Fondé en janvier 2010, ce collectif de huit femmes céramistes continue son chemin dans la création céramique contemporaine. Ainsi, une nouvelle fois, elles font le pari d’un événement culturel et collectif qui met l’argile à l’honneur. En hommage à l’hiver qui vient, à la neige ou peut-être à l’écume, le collectif a choisi d’explorer les nuances subtiles du Blanc. L’exposition offre donc des camaïeux de blanc, de matières et de lumières qui créent un univers bien singulier, « aluminé », si l’on peut dire, entre douceur, insolence et scintillement… On retrouve des pièces uniques ainsi qu’un très grand choix de bols où chacun peut trouver son bonheur. À l’approche de Noël, voilà une bonne raison d’aller dénicher des trésors à offrir du côté des Carmes! • Jusqu’au 3 décembre à la Galerie des Carmes (33, rue des Polinaires, 06 42 80 47 47) > Cédric Bouteiller géographie mentale & méta-lieu Quoi de plus banal que de photographier la ville ? Quoi de plus commun que de la représenter ? Entre adulation et véhémence, elle fut l’objet de plus d’un fantasme, de plus d’une crainte. La ville intrigue… Le romantisme de Boutellier s’esquisse non par la représentation d’une ville, de Manhattan particulièrement, mais métaphoriquement comme conditions d’expérience. Son œuvre se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités formelles d’une iconographie (graffiti, lettrisme, affiche) transitant dans les zones urbaines afin d’en exprimer extases et tourments du cœur et de l’âme telle une réaction du sentiment contre la raison, exaltant mystère et fantastique, cherchant évasion et ravissement dans le rêve, morbide et sublime, exotisme et le passé… • Du 1 er décembre au 14 janvier à la Galerie Alain Daudet (10, rue de la Trinité, métro Esquirol, 05 34 31 74 84) > “Binge drinking”, Pierrick Sorin installation multimédia Le “Binge drinking” ou la consommation d’un maximum d’alcool en un minimum de temps qui modifie le rapport des adolescents et jeunes adultes à la fête. L’ivresse la plus rapide et la « défonce » sont avant tout recherchées. Pierrick Sorin a réalisé, en réponse à lacommande de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Adictologie, une installation ludique dans la tradition de ses ébouriffants théâtres optiques. Cette fois, de petits personnages sont à la dérive entre bouteilles et remous de breuvages pétillants et colorés… • Du 6 au 17 décembre dans le hall su TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05) > “Banalités”, Martine Camillieri installations Artiste plasticienne, Martine Camillieri investit l’objet, le détourne, s’en amuse, nous en réjouit. Cette artiste s’est fixée « la mission de limiter le nombre d’objets sur terre. » Ses créations sont donc éphémères. Elle sort les objets du placard de la cuisine, du coffre à jouet, de tri… et elle en construit des autels. Lieu de prière, d’offrande et de réflexion, l’autel nous invite à regarder audelà du simple objet et à nous interroger sur nos rapports ambigus à une consommation effrénée. Éphémères, les autels ne deviennent pas un objet supplémentaire, ils sont un acte et un moment de recueillement. Ils sont nomades, démontables, des choses de rien. L’exposition est donc un temps proposé pour réfléchir ensemble à nos comportements de consommateurs, collectionneurs, d’accumulateurs… Que restera-t-il de nous ? L’air de rien et avec poésie, Martine Camillieri nous parle de notre “finitude”. • Jusqu’au 31 décembre, du mardi au samedi de 11h00 à 19h30, à la Fondation Espace Ecureuil (3, place du Capitole, 05 62 30 23 30)
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