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Musiques - Intramuros

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16/DANS LES MURS/DÉCEMBRE<br />

> EXPOS<br />

> “Motif”<br />

collectif<br />

Le motif est une forme créée dans un but ornemental<br />

qui peut être répétée et dupliquée sans cesse puis<br />

transposée. Les artistes choisis ici pour exposer travaillent<br />

sur ces formes propices à des interrogations<br />

renouvelées Que montrent-t-ils ? Pourquoi ? De<br />

quelles manières ? Chacun d’entre eux puise son<br />

motif dans le quotidien : couleurs vives, cellules agglomérées<br />

remplissant la peau des "humains picturaux"<br />

de Jerôme Gueffier. Combinaison de peinture et<br />

motifs de tapisserie qui peuplent les toiles de Guillaume<br />

Diaz Perez. Raphael Mallon s’empare des cartes<br />

routières comme support pour en faire surgir des «<br />

Gueules d’errant » sous des traits d’encre noire. Iro<br />

Boumi focalise sur les déchets du quotidien et les<br />

attache entre eux leur donnant une « deuxième vie ».<br />

David Gillet récupère des casques militaires qu’il<br />

assemble tels des coquilles de noix qu’il remplit de<br />

notre quotidien industriel. Et Christian Carrere : l’œil<br />

du photographe reporter saisit l’instant de ceux qui<br />

se dépassent et transcendent la douleur peut être<br />

pour mieux exister ? Ces six artistes soulèvent la<br />

représentation de l’humain et ses relations au monde.<br />

Quel Motif nous anime ?<br />

• Jusqu’au 23 décembre à la Galerie Lulu Mirettes (28,<br />

rue Caraman, métro François Verdier, 05 81 60 60 75)<br />

> “Time surface”, Alain Josseau<br />

dessin contemporain<br />

L’exposition réunit une série de grands dessins inspirés<br />

du cinéma dans lesquels le temps cinématographique<br />

devient une surface plane. De “Fenêtre sur<br />

cour” de Hitchock à “Blow up” d’Antonioni, l’artiste<br />

compose en une même représentation une mosaïque<br />

d’instants du film. La mécanique secrète du cinéma<br />

est ainsi mise en image, les lumières différentes (nocturne,<br />

fin d’après midi, matin ensoleillé…) sont<br />

visibles en un unique temps figé. Les erreurs de perspective,<br />

d’alignement, de courbure de l’espace (qui<br />

non pas été corrigées lors de l’exécution de dessin)<br />

procèdent des mouvements panoramiques de la<br />

caméra dans le film (en effet un mouvement panoramique<br />

multiplie à l’infini le nombre de points de fuite).<br />

Les moins bonnes définitions de certaines zones dans<br />

le dessin résultent quant à elles du passage rapide de<br />

la caméra sur cette même zone. C’est la technique<br />

cinématographique qui définit ici l’image et non la<br />

capacité de l’artiste à la représentation. Ce qui par le<br />

temps est rendu possible dans le film (plans, mouvements<br />

de caméra, montage) est ici compilé en une<br />

seule image, Ici, la surface c’est du temps et celle-ci<br />

est proportionnelle à la durée de la séquence. Ce qui<br />

au final fondait le dessin comme étant de l’espace et<br />

une représentation de celui-ci devient dans ce dessin<br />

une mise en forme du temps, non pas unique mais<br />

composite comme une mosaïque d’instants différents<br />

juxtaposés et recomposés.<br />

• Jusqu’au 4 décembre à la Galerie Sollertis<br />

(12, rue des Régans, métro Carmes, 05 61 55 43 32)<br />

> “Juste l’homme”<br />

affiches<br />

Le Centre de l’Affiche-Mairie de Toulouse poursuit sa<br />

présentation de l’homme à travers l’affiche, avec une<br />

exposition consacrée à la mode masculine et aux produits<br />

de beauté… juste pour l’homme. Un panorama<br />

de la mode masculine depuis plus d’un siècle nous est<br />

offert à travers une quarantaine de documents,<br />

affiches, publicités de presse, étiquettes de savon et<br />

autres objets publicitaires.<br />

• Du 19 décembre au 9 mars, du lundi au vendredi de<br />

9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00, au Centre de l’Affiche<br />

(58, allées Charles-de-Fitte, métro Saint-<br />

Cyprien/République, 05 61 59 24 64). Entrée gratuite!<br />

> “Pollens, aux sources de la diversité”<br />

exposition synthétique<br />

Le Muséum vous propose cet événement dans le<br />

cadre de “L’année internationale de la biodiversité”,<br />

accessible aux grands comme aux plus jeunes : les<br />

pollens, sources de la diversité, offrent une déclinaison<br />

riche, colorée et passionnante ; toutes les<br />

facettes sont ici explorées : artistiques, scientifiques,<br />

historiques ou poétiques. Vous pouvez donc visiter<br />

une exposition synthétique, participer à des animations,<br />

profiter d’ateliers, vous divertir en apprenant<br />

mille choses ou en jouant avec les médiateurs, vous<br />

dégourdir les jambes en faisant un parcours urbain à<br />

vélo ou bien encore assister à des conférences…<br />

• Au Muséum de Toulouse<br />

(35, allées Jules Guesde, 05 67 73 84 84)<br />

> “4 en liberté”<br />

collective<br />

La jeune galerie Bulles d’Art, en résidence à la galerie<br />

Morellon nous propose de finir l’année en beauté<br />

avec des grands noms de la peinture française : Jean<br />

Cortot (membre de l’Académie des Beaux-Arts),<br />

Gilles Ghez, Jean Clerté et Michel Loeb. « Ils se<br />

connaissent depuis… Ils sont amis depuis… Ils boivent<br />

des coups ensemble depuis… (sauf un). Ils n’ont<br />

exposé qu’une seule fois ensemble. Ils étaient en<br />

liberté à Ménerbes, ils sont en liberté à Toulouse! »<br />

• Jusqu’au samedi 31 décembre, du lundi au samedi<br />

de 14h00 à 19h00, à la galerie Morellon & Bulles d’Art<br />

(23, rue Perchepinte). Renseignements au 05 81 33 11<br />

80 ou www.bullesdart.com<br />

> Théâtre<br />

> “LA VÉRITÉ SORT DE LA BOUCHE DES BOUF-<br />

FONS”, de Saturnin Popoff, par la Compagnie<br />

Tekeli, mise en scène de Franck Garric, avec<br />

Jean-Marie Champagne, Thierry de Chaunac et<br />

Franck Garric<br />

Genre : Beckett vs Monty Python<br />

“La vérité sort de la bouche des bouffons” met en jeu trois<br />

hommes : un bouffon et deux clowns. Trois acteurs qui rentrent<br />

et sortent à loisir de leur personnage. Ils jouent à jouer,<br />

perdus dans leur bric-à-brac, naviguant du quotidien au fantastique<br />

: du frigo au téléphone, de la tarte à la crème au<br />

steak haché… parfois dans un décor de forêt en automne, ou<br />

comme des comédiens de foire, jouant entre les légumes et<br />

le poisson, montant les tréteaux le matin, faisant la pause du<br />

déjeuner, reprenant l'après-midi, jouant en boucle cette espèce<br />

de farce poussiéreuse sans fin qui les aliène, qui fait peu à<br />

peu disparaitre la frontière entre la scène et la vie réelle.<br />

• Les 1er, 2 et 3 décembre, 21h00, au Hangar (11, rue des Cheminots,<br />

05 61 48 38 29)<br />

> “DIOTIME ET LES LIONS”, de Henry Bauchau,<br />

par la Compagnie Théâtre Fol Avril, mise en<br />

scène de Patrick Séraudie, avec Claude Sanchez<br />

Genre : Désir, sauvagerie, transgression et violence féminine<br />

Quelque part entre Orient et Occident, vit un peuple dont<br />

les plus lointains ancêtres sont des lions. Chaque année, les<br />

membres du clan affrontent les fauves dans une guerre rituelle.<br />

Diotime brûle de participer aux combats malgré la loi<br />

ancestrale qui exclut les femmes de ce rite… Une femme<br />

raconte sa vie, son parcours pour trouver la sérénité. Un<br />

récit à la fois limpide et obscur. Une histoire féministe et<br />

fabuleuse. Une fable, dans laquelle les animaux et les hommes<br />

sont à égalité, mais une fable sans morale qui pose des questions<br />

et ne donne aucune réponse. L’écriture est claire. La<br />

prose est orale, théâtrale, musicale, épique. Le mythe est prêt<br />

à être incarné dans une présence charnelle. Créée au Grand<br />

Rond la saison dernière, cette “Diotime” avait emmené le<br />

spectateur loin au fond de soi et au fond d’elle. A découvrir...<br />

• Jusqu’au 3 décembre, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond (23,<br />

rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

> “NORMA JEAN”, de John Arnold, d’après<br />

Joyce Carol Oates<br />

Genre : Conte réaliste<br />

John Arnold adapte et joue avec douze acteurs : “Norma<br />

Jean”. Si l’écriture est réaliste, elle se lit comme un conte, les<br />

partitions de chacun étant le reflet d’un caractère, d’une pensée,<br />

d’un désir, d’une thématique, se déclinant à travers plusieurs<br />

rôles. L’œuvre n’est pas seulement l’histoire de la douleur<br />

d’une petite fille face à l’abandon, c’est aussi l’évocation<br />

du rêve américain de chacun, c’est aussi comme l’a dit Arthur<br />

Miller « la rencontre d’une névrose et d’une société de<br />

consommation. » Et c’est, à l’image de toute vie, une comédie<br />

tragique. Le spectacle se voit en deux temps : une maquette<br />

“work in progress” en décembre et la version finale en avril.<br />

• Jeudi 8 décembre à 19h30 et vendredi 9 décembre à 20h30, au<br />

TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05)<br />

> “UN FIL À LA PATTE”, de Georges Feydeau,<br />

par la Compagnie Le Grenier de Toulouse, mise<br />

en scène de Pierre Matras<br />

Genre : Décoiffant!<br />

Le fil, c’est Lucette, la diva… La patte, c’est celle de Fernand,<br />

le charmant noceur. Ils s’adorent mais Fernand doit<br />

rompre car il va signer, l’après-midi même, son contrat de<br />

mariage avec Viviane, jolie jeune fille et jolie dot. Entre eux, il<br />

va donc y avoir… des nœuds : un clerc de notaire grivois,<br />

un général espagnol hystérique et possessif, un homme du<br />

monde à l’haleine peu fraîche, une vieille fille vierge et gloutonne,<br />

une duchesse de petite vertu, une jeune première<br />

quelque peu obsédée, deux ou trois pique-assiettes et<br />

quelques valets agités… Tout ce beau monde va s’accrocher<br />

les uns aux autres et partir pour une folle farandole où les<br />

amours ne vont plus tenir qu’à un fil! Après “Tailleur pour<br />

dames”, Pierre Matras s’est lancé dans la mise en scène de<br />

ce chef-d’œuvre incontesté de Feydeau… en proposant sa<br />

version de ce “Fil à la patte” déjanté…<br />

• Du 14 au 31 décembre, 20h30 (soirée exceptionnelle le 31<br />

décembre avec deux représentations à 19h00 et 22h00), au Grenier<br />

Théâtre (14, impasse Gramont, 05 61 48 21 00)<br />

> “WOMEN 68 MÊME PAS MORT”, de Nadège<br />

Prugnard, par la Compagnie Brut de Béton<br />

Genre : Idéaux de la jeunesse toujours vivants<br />

« Nous voulons rendre hommage à ces femmes qui avaient<br />

entre 25 et 30 ans en 1968 et qui ont révolutionné la condition<br />

féminine. Elles ont pris des risques avec leur existence.<br />

Elle ont pris le risque suprême de vivre, souvent au détriment<br />

de leur corps, de leur famille, de leurs amours […]<br />

Trois comédiens d’environ 55 ans interprètent des femmes<br />

de 70, ce décalage d’âge réel permet de rendre crédible le<br />

travestissement. Ce sont des femmes qui parlent, hurlent,<br />

chantent, rient et pleurent… Elles ont quitté leur retraite<br />

pour de nouveau s’engager dans les combats d’aujourd’hui…<br />

Ce sont des “mémés rouges” qui nous réveillent. » (B. M.)<br />

• Vendredi 2 et samedi 3 décembre, 20h00, au Théâtre Jules-<br />

Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92)<br />

© D.R.<br />

“Diotime et les lions” au Théâtre du Grand-Rond<br />

> “TOUTOU”, d’Agnès et Daniel Besse, avec<br />

Patrick Chesnais, Josiane Stoléru et Sam Karmann,<br />

mise en scène d’Anne Bourgeois<br />

Genre : Savoureuse comédie portée par trois acteurs excellents<br />

Alex a perdu Toutou. Est-ce parce qu’il discutait avec la voisine<br />

? Est-ce parce qu’il n’aime pas Toutou ? Est-ce parce que<br />

Toutou voulait s’enfuir ? Est-ce parce que la voisine est la<br />

maîtresse d’Alex ? Zoé, sa compagne, s’interroge. Dans ce<br />

couple bourgeois à l’apparente sérénité, les faux-semblants<br />

volent en éclats (de rire) avec la disparition de Toutou et l’arrivée<br />

d’un vieil ami en plein questionnement amoureux. Bien<br />

sûr, la réussite d’une telle pièce est suspendue à l’art de ses<br />

interprètes, car elle joue admirablement sur ce qui ne se dit<br />

pas. Sous la direction d’Anne Bourgeois, Patrick Chesnais,<br />

Sam Karmann et Josiane Stoléru hissent au plus haut point<br />

l’art du décalage, de la dérision et de la nuance et portent<br />

avec brio cette comédie psychologique. Une pièce pleine<br />

d’humour et de finesse.<br />

• Du 19 au 21 décembre, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,<br />

Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

> Danse<br />

> “INFLUX #3”, idée et conception, danseuse-chorégraphe<br />

Natalia Bearzotti<br />

Genre : Quand le tango devient instrument de radiographie<br />

Natalia Bearzotti survole sa propre vie en tableaux où elle<br />

se réincarne successivement dans les figures de la mère, de<br />

la pute, de la femme de ménage. Un kalédioscope dansé où<br />

se révèle la nature et l’histoire singulière d’une femme, celle<br />

d’une exilée éveillée à son propre voyage mémoriel entre la<br />

nostalgie et le présent. Le corps, réceptacle et gardien des<br />

traces, les restitue ici avec les gestes de la danse, les mots<br />

du théâtre et les jeux du cirque, tel ce signal dans un circuit<br />

informatique quittant la terre pour parvenir au satellite.<br />

Artiste caméléon, Natalia — après une formation de danse<br />

contemporaine en Argentine — s’en affranchit pour sauter<br />

à cloche-pied sur les terrains mouvants de l’interdisciplinaire.<br />

• Vendredi 9 et samedi 10 décembre, 20h30, au Ring (151,<br />

route de Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />

> “FASE, Four Movements to the Music of<br />

Steve Reich”, d’Anne Teresa De Keersmaeker<br />

Genre : Harmonie entre danse et musique<br />

Cette pièce mythique conçue en 1982, à son retour de<br />

New York, fait entrer la toute jeune Anne Teresa De Keersmaeker<br />

dans la cour des grand(e)s de la danse européenne.<br />

La présentation au Garonne de “Fase”, précédée la saison<br />

passée de “Rosas danst Rosas”, s'inscrit dans le projet “Early<br />

Works”, qui inclut deux autres spectacles fondateurs d’Anne<br />

Teresa De Keersmaeker : Elena’s Aria et Bartók/Mikrokosmos.<br />

La pièce, antérieure d’un an à “Rosas danst Rosas”<br />

ouvre la quête inassouvie d’une harmonie entre la danse et<br />

la musique, les deux passions de la chorégraphe flamande.<br />

La structure en est rigoureuse : « trois duos linéaires et un<br />

solo dans lequel la ligne, la diagonale et le cercle se conjuguent<br />

» ; elle s’architecture sur la musique minimaliste dite<br />

répétitive de Steve Reich, dont elle reprend quatre pièces :<br />

“Piano phase” (1967), “Come out” (1966), “Violin phase”<br />

(1967), et “Clapping music” (1972).<br />

• Du 5 au 7 décembre, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue<br />

du Château d’Eau, 05 62 48 54 77)<br />

> “L’ICONOCLASTE BALTHAZAR ROUS-<br />

CAILLOU”, de et avec Pascal Delhay<br />

Genre : Humour clair dont le noir n’est jamais loin…<br />

Ce spectacle est un pur bijou de douceur, de burlesque et<br />

de grâce qui nous transporte pendant une heure. On aimerait<br />

rencontrer des Balthazar Rouscaillou à chaque coin de<br />

rue. Sous-titrées “L’iconoclaste”, ces formes de saynètes où<br />

nous plonge Rouscaillou nous renvoient à l’époque du cinéma<br />

muet de Max Sennet à Murnau. Elles n’ont d’autres<br />

ambitions que de nous faire partager l’enchantement d’être<br />

en vie, à travers un regard satirique et décalé sur le monde,<br />

à l’image des clochards magnifiques de Beckett. À le voir,<br />

cette phrase s’impose « Heureux les simples d’esprit… »…<br />

vous connaissez la suite! Il nous dit que par la candeur de<br />

nos intuitions nous touchons au sublime, qu’il n’est d’autres<br />

trésors que notre simplicité, il nous faut si peu pour être.<br />

N’oublions pas de vivre! Rouscaillou ne s’explique pas, ne se<br />

justifie pas, il est l’enfance de l’être, un rêve fugace mais<br />

tenace. Une tâche sur une partition, une fausse note nécessaire<br />

qui s’oppose à l’ordre du monde. Sa danse est un<br />

songe d’ivresse sainte qui tangue au rythme nonchalant d’un<br />

tango de cire. Muni d’un bâton et d’un chapeau mou trop<br />

large, il arpente les chemins de traverse et fait son école<br />

buissonnière sur les bancs de la vie. Cancre parmi les exclus<br />

il ne peut rien nous apprendre que nous ne sachions déjà<br />

sur le monde et ses injustices, hormis qu’il n’y a point de<br />

salut à attendre à travailler plus pour… vous connaissez la<br />

suite! Balthazar Rouscaillou dérive à hauteur d’homme, il<br />

charrie nos peurs et nos espoirs pour mieux nous en sortir.<br />

Il nous parle tout bas d’un mot indicible qu’on ne peut à<br />

peine chuchoter : le bonheur. « Heureux qui comme Ulysse…<br />

»… vous connaissez la suite!<br />

• Du mardi 6 au samedi 10 décembre, 21h00, au Théâtre du<br />

Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

> “DANSE-MULTIMÉDIA”, par la Compagnie K.<br />

Danse, avec les adolescents du Service Jeunesse<br />

de la Ville de Cugnaux<br />

Genre : Danse contemporaine et vidéo<br />

K. Danse crée, adapte et diffuse des projets artistiques liant<br />

danse contemporaine et arts numériques. Danser est une activité<br />

créative qui utilise le mode kinesthésique (mouvement<br />

corporel) avec imagination dans sa création, exécution et présentation.<br />

Elle complète d’autres formes d’intelligence et permet<br />

aux jeunes de s’exprimer et de communiquer leurs idées,<br />

identité, culture et vision d’eux-mêmes aux autres dans la<br />

société dans laquelle ils vivent. “Danse-Multimédia” est la présentation<br />

du travail accompli par les adolescents du Service<br />

Jeunesse de la Ville de Cugnaux sous la direction de la compagnie<br />

K. Danse, une pièce chorégraphique originale incluant des<br />

créations numériques originales.<br />

• Mercredi 14 décembre, 19h00, au Théâtre Paul Éluard de<br />

Cugnaux (2, rue du Pré-Vicinal, 05 61 76 88 99). Entrée libre!<br />

> Spectacles<br />

> “PLANTATION(S)”, textes, photos, vidéos et<br />

chant de Philippe Berthaut, musique de Philippe<br />

Gelda<br />

Genre : Lecture/écriture spectacle<br />

Ce nouveau spectacle de Philippe Berthaut est une rêverie<br />

autour de notre présence au monde. D’abord il y a un lieu :<br />

une châtaigneraie d’enfance dans laquelle l’auteur fait pousser<br />

des plantes et suit leur croissance au travers des saisons. De<br />

cette immersion dans le territoire végétal, il extrait des vidéos,<br />

des photos, des poèmes, des chants. Mais ce lieu n’est pas isolé<br />

du monde extérieur ; les tremblements de terre, les tsunamis,<br />

les catastrophes, tels que nous pouvons les percevoir sur le<br />

Net, rejoignent les étranges arbres-totems qui vivent au cœur<br />

de la forêt. Les deux mondes, intérieur et extérieur se rencontrent,<br />

se frottent, se repoussent, s’attirent, s’entremêlent donnant<br />

à voir et à entendre une mosaïque mouvante. Philippe<br />

Berthaut a souhaité signer là un spectacle empli de surprises, à<br />

la fois chanté et visuel, poétique et musical (avec la complicité<br />

de Philippe Gelda), où l’écriture nous invite aussi à la suivre<br />

marchant sur le sentier du poème.<br />

• Jusqu’au samedi 3 décembre, le mardi à 21h00, du mercredi au<br />

samedi à 19h30 (relâches dimanche et lundi), à la Cave Poésie-<br />

René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

> “L’AFTER”, par L’Apprentie Compagnie<br />

Genre : Électro clown party<br />

Souvenez-vous, c’était en novembre 2010 : sept clowns avaient<br />

débarqué dans Saint-Gaudens et semé une belle et joyeuse<br />

pagaille dans sept familles (elles s’en souviennent encore et ce<br />

n’est pas peu dire!)… Attention, tous aux abris, Proserpine est<br />

de retour! Cette fois, elle est venue avec deux de ses acolytes<br />

pour faire la fête et nous faire danser! Alors, prêtes à remuer<br />

du popotin sur des rythmes endiablés ?<br />

• Samedi 10 décembre, 21h00, à la salle des fêtes de Soueich<br />

(31/près de Saint-Gaudens) dans le cadre de la saison des “Pronomade(s)”.<br />

Renseignements au 05 61 79 95 50<br />

> “C’EST PAS SI GRAVE”, par L’Armée du Chahut<br />

Genre : Spectacle musical<br />

Attention les revoilà! Revenus de leur "World Tour" avec la<br />

“Compil du best of”, les désormais célèbres compagnons de<br />

L'Armée du Chahut pensaient que tout serait enfin facile…<br />

Quelques interrogations subsistent néanmoins… Où est passée<br />

Hughette ? Qui a tué Mozart ? D’où vient ce pianiste<br />

étrange ? Où sont rangées les chaises ? « Avec leurs allures de<br />

sortir des illustrés de notre enfance, ces cinq-là font swinguer<br />

nos nostalgies ». De Mozart à Nino Rota, de Bach aux Beach<br />

Boys, ils sont attachants et drôles avec cette retenue qui sied<br />

aux vrais comiques, et des petits airs à la Jacques Tati. Ce nouveau<br />

spectacle nous les révèle motivés et prêts pour Le grand<br />

soir! Oui, bon… mais… observons-les plutôt!<br />

• Du mardi 20 au samedi 31 décembre, 21h00 le mardi, 19h30<br />

du mercredi au samedi relâches dimanche et lundi), samedi 31<br />

décembre à 19h00 et 21h00, à la Cave Poésie-René Gouzenne<br />

(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

> “ÂGE TENDRE”<br />

Genre : Old school<br />

Chaque année c’est un énorme succès et chaque année ce<br />

concert affiche complet. Cette édition verra se succéder sur<br />

les planches Annie Cordy, Hervé Vilard, Alice Dona, Patrick<br />

Juvet, Peter & Sloane… sous le parrainage de Michel Delpech.<br />

Le concert sera présenté par Christian Morin et Yann Hegann.<br />

• Samedi 10 décembre, à 14h30 et 20h15, au Zénith de Toulouse<br />

11, av. Raymond Badiou). Renseignements au 05 34 31 10 00<br />

> “IL ÉTAIT UNE FOIS JOE DASSIN”<br />

Genre : Aux chants élisez<br />

De son enfance américaine à l’exil européen, de ses débuts difficiles<br />

jusqu’aux années de gloire, “Il était une fois Joe Dassin”<br />

dresse le portrait en musique d’un des chanteurs populaires et<br />

les plus secrets de son époque.<br />

• Dimanche 4 décembre, 17h00, au Zénith de Toulouse (11, av.<br />

Raymond Badiou). Renseignements au 05 61 40 47 66<br />

“Toutou” à Odyssud<br />

© D.R.

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