Musiques - Intramuros

CUERDA Y VOZ
Genre : Chansons latino-américaines
Cuerda y Voz, ce sont cinq musiciens d'expérience qui croisent
leurs routes et leurs voix autour d'un répertoire de
chansons latino-américaines. Une même passion pour la
musique et les polyphonies vocales. Le quintet chante Victor
Jara, Pablo Milanes, Violeta Parra, Virgilio Rojas, Los Andariegos,
grands noms de la chanson sud-américaine, au même
titre que Jacques Brel ou Léo Ferré en France. Les chansons,
arrangées ou composées par le groupe, soutenues par deux
guitares flamboyantes, claquent comme des étendards aux
couleurs flamenco, tango ou zamba. Elles disent la réalité de
cette Amérique Latine d'hier et d'aujourd'hui. Cuerda y Voz
chante la liberté, celle d'exister, de penser, de porter ses idées
comme un chant flottant dans le vent.
• Du mardi 13 au samedi 17 décembre, 21h00 le mardi, 21h30
du mercredi au samedi, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue
du Taur, 05 61 23 62 00)
> LA MAL COIFFÉE
Genre : Chant occitan
Une demi douzaine de filles clame son amour de la
langue occitane et la force poétique de leur répertoire
est magnifiée par l'énergie radieuse qui les porte. La
condition des femmes, et particulièrement celle des
ouvrières et paysannes, est exposée avec vigueur. Le
spectacle est une belle réussite qui réunit l'intérêt linguistique
et la ferveur populaire. Leur succès croissant
est sans doute à mettre au crédit de ce savant mélange.
• Mercredi 14 et jeudi 15 décembre, 21h00, au Bijou (123, avenue
de Muret, 05 61 42 95 07)
> KIKO RUIZ
Genre : Solo flamenco
Le flamenco est à la fois le fruit de traditions musicales transmises
au sein des familles et le fruit d’expériences individuelles.
Art du métissage par excellence, il intègre la richesse
et la diversité de différentes cultures. Kiko Ruiz a puisé dans
ses richesses et en a intégré tous les codes et les rythmes
pour exprimer sa vision du flamenco. En renouvelant le flamenco
traditionnel Kiko Ruiz s’est imposé comme l’un des
guitaristes les plus représentatifs de la scène française. Il est
brillant, inventif, passionné, sa générosité sur scène est palpable.
Sa musique vous touche l’âme. C’est en solo que Kiko
Ruiz nous présentera quelques-unes de ses nouvelles compositions
enregistrées dans son prochain album intitulé “Compaseando”.
Un zoom sur l’instrument qui nous permettra
d’apprécier aussi bien les qualités sonores de la guitare flamenca
que l’écriture musicale de Kiko Ruiz.
• Du mercredi 30 novembre au samedi 3 décembre, 21h30, à la
Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> RODINKA
Genre : Chants, danses et musiques slaves
Rodinka (petite famille en tchèque) réunit cinq femmes et
filles de la même famille, originaires de la région de Prague
installées à Limoux dans l'Aude. Elles sont riches d’un patrimoine
de chansons slaves immense où les thèmes et sentiments
abordés font sauter la banque! Violons, accordéons et
voix s'associent pour nous tirer des larmes d'émotion autant
que nous faire taper du pied et chanter la joie de vivre.
• Jeudi 22 et vendredi 23 décembre, 21h00, au Bijou (123, avenue
de Muret, 05 61 42 95 07)
> MAITANE SEBASTIÁN
Genre : Violoncelle & chant
La violoncelliste Maitane Sebastián, infatigable touche-à-tout,
a toujours mené de front solide formation classique et expérimentations
multiples (rock, contemporain, tango ou chansons).
Ancienne actrice durant son enfance et son adolescence
en Espagne, elle est aussi interprète sur la B.O. du très
remarqué long-métrage “Persepolis” de Marjane Satrapi.
• Du mercredi 7 au vendredi 9 décembre, 19h30, à la Cave Poésie-René
Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> “HERENCIA”, Vicente Pradal
Genre : Trio familial
Vicente Pradal revient sur scène avec un répertoire d’extraits
de ses plus beaux spectacles (“Llanto”, “La nuit obscure”),
ainsi que de nouvelles chansons qui mettent à l’honneur
les vers des meilleurs poètes d’Espagne : Federico
García Lorca, Unamuno, San Juan de la Cruz, Miguel
Hernández. En trio, accompagné de ses enfants, c’est un
spectacle simple et profond où l’on découvre la virtuosité
du pianiste Rafael Pradal et la confirmation des magnifiques
qualités d’interprète de la jeune Paloma Pradal.
• Vendredi 9 octobre, 20h30, au Centre Culturel de Ramonville
(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)
> PUGGY
Genre : Sensation pop-rock
C’est en 2004 à Bruxelles que le guitariste/chanteur anglais
Matthew Irons, le bassiste français Romain Descampe, et le
batteur suédois Egil “Ziggy” Franzén, créent le groupe Puggy.
Rapidement les titres se composent, privilégiant les sonorités
acoustiques. Les premiers concerts se mettent en place, et
leur permettent d’attirer l’attention d’un manager anglais. Les
choses s’accélèrent après leur départ Outre-Manche, et les
plus grands festivals anglais leur ouvrent leurs portes. La
prestation de Puggy au Zénith de Paris séduit le marché fran-
© D. R.
Rodinka au Bijou
DÉCEMBRE/DANS LES MURS/15
çais. Depuis, le groupe a encore fait du chemin. Il a notamment
récemment été choisi pour ouvrir le concert des Smashing
Pumpkins devant 11 000 personnes au Palais Omnisport
de Paris Bercy. Puggy se lance maintenant dans une
tournée française qui passe par Toulouse.
• Mardi 6 décembre, 20h30, au Zénith de Toulouse (11,
avenue Raymond Badiou). Renseignements et réservations
au 05 34 31 10 00
> FEMI KUTI & THE POSITIVE FORCE
Genre : Afro-beat
Femi Anikulapo Kuti est né le 16 juin 1962 à Londres. Mais
c'est à Lagos, alors capitale du Nigeria, qu'il grandit, à l'ombre
de son père le célèbre saxophoniste Fela. Femi s'installe dès
l'âge de 15 ans à Kalakuta, la République fondée par Fela, sa
mère Remi vivant séparément. Le fils s'est vu sommé par son
père de choisir entre l'enseignement « néocolonialiste du
système oppressif » du Nigeria et une vie dans sa communauté.
Du roi de l'afro-beat, il reçoit une éducation rigoureuse,
inspirée des combats qui rythment depuis plusieurs générations
la vie de cette famille protestante et adventiste. Ses
concerts cataclysmiques pouvant durer jusqu'à cinq heures
font de lui un show-man sans équivalent.
• Mercredi 7 décembre, 20h30, au Bikini (Parc technologique du
Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
> “LE MONOLOGUE D’ADRAMÉLECH”, de
Valère Novarina, avec Jean-Yves Michaux
Genre : Utopique et monumental
Pièce de théâtre utopique, monumentale, comportant 618
personnages, débordant l’espace de la scène, “Le Babil des
classes dangereuses”, écrit en 1974, poursuivait l’exploration
des langues et des corps commencée par Valère Novarina
dans sa première pièce, “L’Atelier Volant”. Une île s’est
détachée du Babil : “Le Monologue d’Adramélech”. Un
homme (Adramélech ? Adam ?) entre et parle. On entend
cette langue d’en dessous, qui vient du plus enfoui et que
l’on cherche à faire taire. Elle est parcouru d’échos, de
répétitions, de variations… et s’écroule. Prophétie
comique. Allegro perpétuel. Adramélech se sauve ; Adramélech
est sauvé. La parole devient torrentielle, impérative…
et s’amplifie jusqu’au vertige.
• Jeudi 1er et vendredi 2 décembre, 20h00, au Théâtre Sorano
(35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)
> “TENNESSEE WILLIAMS – SHORT STORIES”,
traduction, adaptation et réalisation
d’Agathe Mélinand
Genre : On a tous en nous quelque chose de…
Agathe Mélinand, co-directrice du TNT, a d’abord été comédienne
et à ce titre elle aime et reconnaît les beaux textes.
Elle adapte ici quatre nouvelle de Tennessee Williams : “Portrait
of a girl in glass” (1943), “Three players od a summer
game” (1951-52), “Hard candy” (1953) et “The malediction”
(publié en 1945). « Quand Manu m’a donné le recueil de
toutes les nouvelles de Tennessee Williams — que je ne lui
est jamais rendu — il m’a dit : tu vas adorer. En effet. Tennessee
Williams parle de lui, de nous tous, de notre regard sur
lui, sur eux, sur nous tous, avec empathie, tendresse, sous le
cynisme et l’ironie. Le charme incroyable de Tennessee
Williams vous tire juste au milieu du cœur. Touchée. » A. M.
• Jusqu’au 4 décembre au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05
34 45 05 05)
> “LE SIPHON”, par Le Petit Théâtre de Pain
Genre : Ainsi font… (gratuit à partir de 12 ans)
Le Siphon est une cocotte sans soupape qui explose. C’est
l’histoire d’un chauffeur de métro qui refuse obstinément
de changer de ligne, d’une fille qui tue pour donner un sens
à la mort de son père, d’un ancien taulard qui fait du crochet,
d’amours instables et de chiens tout droit sortis des
enfers… Un collectage de faits divers, de témoignages en
quête de légèreté, une enquête dans les bas fonds, juste en
dessous du prêt à penser. Une mascarade pour dix acteurs.
• Jeudi 15 décembre, 20h00, à l’Usine (6, impasse Marcel Paul-
Zone Pahin à Tournefeuille, 05 61 07 45 18)
> “NOTES DE L’OREILLER”, par En Compagnie
des Barbares
Genre : Tout public à partir de 16 ans
Une femme habite une large robe dont les plis cachent les
secrets de l’amour. Elle est assise sur un plateau tournant,
vous invite à vous asseoir autour d’elle et, dans la plus grande
intimité, prodigue des conseils amoureux tirés du Kamâ
Sûtra, de traités d’amour chinois ou de romans sulfureux…
Parfois elle vous détaille avec sa longue-vue, vous confie un
secret, chante sous la douche. Un musicien authentique et
servile l’accompagne avec sa guitare, son bansuri et ses percussions.
Dans les plis de sa robe se cachent d’autres
secrets qu’elle découvre au compte-goutte et que vous
pouvez toucher… si elle l’autorise…
• Du mardi 6 au jeudi 8 à 19h30, vendredi 9 et samedi 10 à
21h00, puis du mardi 13 au jeudi 15 à 19h30, et vendredi 16
et samedi 17 décembre à 21h00, au TPN (8, place Arzac,
métro Saint-Cyprien/République, 05 62 21 51 78)
suite page 16 >
© D. R.
> Théâtre
“Notes de l’oreiller” au TPN