Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France

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Dans un village, on construisit un réservoir d’eau équipé d’un robinet doré. Il y avait une petite rivière qui coulait à côté du réservoir. Certains invités et dignitaires avaient été conviés à la cérémonie de mise en service du réservoir. Un des dignitaires ouvrit le robinet, mais l’eau ne coula pas ; on raccorda alors le réservoir à la rivière par un tuyau. Le fait est, qu’entre le robinet et le réservoir, il n’y avait pas de connexion. Le robinet est le fidèle et le réservoir rempli d’eau est Dieu. Lorsque les fidèles se connectent à Dieu, l’amour s’écoule. Le roi Taneesha demanda à Rāma et à Lakshmana (déguisés en serviteurs) : « Qui êtes-vous ? » Ils répondirent qu’ils étaient les serviteurs de Rāmadās. Rāmadās, Korokumber et Sakkubhai sont des exemples de véritables fidèles. Valmīki a composé le Rāmayana, et Vyāsa a également composé certains récits épiques ; pourtant, ni l’un ni l’autre ne comprenaient le Divin. Pothana était un grand pandit et un fidèle. Son cousin, Śrī Nathar, lui dit un jour : « Donne ton Rāmayana au Roi. » Pothana refusa. Alors, très en colère, Śrī Nathar brûla la maison de Pothana. Tout fut détruit sauf le Rāmayana. Lorsque cela se produisit, Pothana n’était pas chez lui, mais son fils labourait le champ. Ce dernier demanda à Śrī Nathar : « Tu vas bien ? » Śrī Nathar répondit : « Je vais bien, comme tu peux le voir. » Et il s’en alla. … Lorsque Pothana décida d’écrire le Rāmayana, il ne parvenait pas à trouver le début du texte et travailla donc sur la dernière partie qui Pothana finissait ainsi : « Rāma est tout. » Il laissa le livre dans cet état, ouvert, et s’en alla prendre un bain à la rivière. Lorsqu’il rentra chez lui, il s’aperçut que le début du verset avait été écrit par Rāma Lui-même. Par une nuit de pleine lune, a-t-on besoin d’une lampe pour voir la lune ? Non. La clarté même de la lune vous permet de la voir. De la même manière, nous pouvons réaliser Dieu grâce aux sentiments divins que nous éprouvons. Nous devrions nous séparer sur le champ des relations qui ne nous aident pas lorsque nous sommes dans le besoin, des illettrés, de ceux qui n’ont aucune éducation et des chevaux qui ne peuvent plus courir. De nos jours, des gens pourtant intelligents continuent à s’accrocher à tout cela et en souffrent. Alors qu’un professeur était en train de donner un cours, un de ses étudiants regardait ailleurs. Le professeur lui demanda : « Quelle est la quantité qui est entrée ? » L’étudiant répondit : « Tout sauf la queue. » Le professeur parlait de ce qu’il avait assimilé du problème mathématique ; l’étudiant, quant à lui, parlait du rat qui se trouvait dans un trou du plafond. Chacun voit les choses sous un angle qui lui est propre ; c’est ainsi que l’on prend le mauvais chemin. Il y a quarante ans, le Mahārāja de Mysore, Jayarsamarajandra Udyar, ainsi que Ramasami Mudalyar, Tirulaxshmanaswami Mudalyar et sa belle-mère vinrent voir Swāmi. Tous fréquentaient le Temple de Chamumundeswari, sauf la belle-mère de soixante-dix ans qui ne s’y était jamais rendue parce que le temple était proche de chez eux. Du fait que le temple était près de chez elle, elle ne reconnaissait pas son importance. Lorsque quelque chose est proche de nous, nous ne reconnaissons pas sa valeur. Jusqu’à ce que nous ayons perdu la vue, nous ne comprenons pas sa valeur. Beaucoup de gens viennent voir Swāmi. Lorsque tout est à portée de notre main, nous n’en apprécions pas la valeur. Les gens qui ne comprennent pas ce principe ne sont pas humains. À la fin de Son discours, Swāmi chanta : « Prema muditha manase kaho, Rāma, Rāma Ram » 10 Prema n°79 – 4 e trimestre 2009
CHINNA KATHA Une petite histoire de Bhagavān LE PANDIT ET LA LAITIÈRE (Tiré de Heart2Heart du 1 er septembre 2008, le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai) l y avait une fois un pandit 1 I qui menait une vie disciplinée et avait un emploi du temps très strict. Il s’éveillait tôt le matin, récitait le pranava (OM) et ensuite, après ses ablutions, buvait une tasse de lait exactement à 7 h tous les matins. Il va sans dire que cela dépendait aussi beaucoup de la ponctualité de la laitière. Or, quelquefois, la laitière arrivait tard, car elle habitait de l’autre côté de la rivière. La rivière passait entre son domicile et la hutte du Pandit. Il fallait qu’elle attrape un ferry pour traverser le cours d’eau avec le lait. Parfois le bateau pouvait partir un peu plus tôt ou un peu plus tard. Aussi arrivait-elle parfois chez le Pandit très en retard. Un jour, le Pandit la réprimanda. Il lui dit : « Vous perturbez ma discipline de vie. Ne savez-vous pas que je dois avoir mon verre de lait à 7 h tous les matins ? Pourquoi dépendez-vous du bateau pour traverser ? Répétez simplement le nom de Rāma, la rivière se séparera et vous pourrez traverser. Rāma veillera à ce que vous ne vous noyiez pas. » 1 Pandit : érudit, lettré. Prema n°79 – 4 e trimestre 2009 11
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LA VIE EXPLIQUÉE (Tiré de Heart2H
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Les Neuf points du Code de Conduite
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