Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France
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JÉSUS ET SAI BABA SONT UN<br />
Ent<strong>revue</strong> avec le Père Charles Ogada<br />
(Tiré du Site web <strong>de</strong> l’Organisation Śrī <strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> Baba d’Argentine (OSSSBA)<br />
et <strong>de</strong> H2H du 1 er décembre 2007)<br />
Il ne nous sera pas possible <strong>de</strong> comprendre la réalité <strong>de</strong> <strong>Sai</strong> Baba si nous ne comprenons pas celle <strong>de</strong><br />
Jésus. Et comment pourrons-nous comprendre la réalité <strong>de</strong> Jésus ? « Cela ne sera possible que lorsque<br />
nous comprendrons notre propre réalité », répondit le Révérend Père Charles Francis Ogada à Juan<br />
Carlos Ponce <strong>de</strong> Leon, qui lui posa cette question lors d’une très intéressante et révélatrice ent<strong>revue</strong> où<br />
le Père Ogada raconta ses expériences avec Bhagavān Śrī <strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> Baba.<br />
Juan (J.): Je ne savais pas qu’un prêtre tel que<br />
vous (parce que vous êtes prêtre catholique) allait<br />
nous parler <strong>de</strong> la divine Présence, lors <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong><br />
Noël. Quand je l’ai appris, mon cœur en fut très<br />
joyeux. Votre discours fut pour moi un ca<strong>de</strong>au<br />
d’anniversaire. Swāmi aussi mentionna votre nom<br />
à plusieurs reprises pendant Son discours.<br />
Père Charles (P.C.) : Oui, Il a dit que <strong>de</strong>puis mon<br />
enfance j’avais été son dévot.<br />
J. : Ne le saviez-vous donc pas ?<br />
P.C. : Non ; cela fut pour moi comme une<br />
révélation. Quand Il a dit que je me souvenais <strong>de</strong><br />
tout ce qui m’était arrivé pendant mon enfance, je<br />
revis mes expériences spirituelles. Ce fut Lui qui m’attira, me prépara et m’approcha <strong>de</strong> Lui. Lorsque le<br />
moment opportun se présente, tout se passe selon Son plan.<br />
J. : Racontez-nous comment vous avez été amené à connaître Swāmi.<br />
P.C. : Nombreux sont ceux qui croient être parvenus à Swāmi par leurs propres efforts. Ce n’est pas<br />
comme ça que cela se passe. C’est Swāmi qui nous a attirés à Lui. Jésus aussi le dit : « Personne ne vient<br />
à Moi si Mon Père ne les attire à Moi. » Je l’ai expérimenté. Je vous ai déjà raconté ce qui m’est arrivé<br />
lorsque j’avais dix sept ans… Comment la Voix me dit : « Que veux-tu faire <strong>de</strong> cette vie ? » Cette Voix<br />
remplit mon âme et mon cœur <strong>de</strong> tellement d’amour que je répondis : « Que pourrais-je faire d’autre Père,<br />
si ce n’est Te la donner ? » À partir <strong>de</strong> ce moment-là, le mon<strong>de</strong> extérieur n’eut plus <strong>de</strong> sens pour moi. Quand on<br />
a goûté à la félicité <strong>de</strong> l’Esprit, tout le reste est fa<strong>de</strong>. Avant cette rencontre, je me préparais à entrer à l’Université<br />
<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine. J’ai changé d’avis, car j’ai pensé que le meilleur moyen <strong>de</strong> donner cette vie à Dieu était <strong>de</strong> rejoindre<br />
un ordre religieux. J’ai alors rejoint la Congrégation <strong>de</strong>s Pères et Frères du St Esprit, les Spiritains.<br />
J. : Qui avait fondé cet Ordre ?<br />
Clau<strong>de</strong> Poullart <strong>de</strong>s Places<br />
1679 - 1709<br />
P.C. : Deux hommes : Clau<strong>de</strong> Poullart <strong>de</strong>s Places et Francis<br />
Paul Libermann fondèrent cet Ordre international <strong>de</strong> prêtres<br />
missionnaires qui consacrent leur vie entière au service <strong>de</strong>s<br />
démunis. J’y suis rentré à dix-huit ans. Au début, tout était<br />
beau. Dieu me donnait une gran<strong>de</strong> douceur et un grand<br />
support spirituel. Cependant, après avoir cheminé pendant<br />
neuf ans à Sa recherche, je ne L’avais toujours pas trouvé.<br />
Pour moi, le mon<strong>de</strong> était mort, dépourvu <strong>de</strong> sens. C’était<br />
comme si Dieu Lui-même se cachait à ma vue. J’étais comme<br />
mort. Mon âme était en train <strong>de</strong> traverser « la nuit obscure <strong>de</strong><br />
l’âme ». Je voulais quitter le séminaire lorsque mon père<br />
tomba gravement mala<strong>de</strong>.<br />
Francis Paul Libermann<br />
1802-1852<br />
<strong>Prema</strong> n°79 – 4 e trimestre 2009