Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France

En temps voulu, les crises, tout comme les opportunités, nous invitent à renoncer à notre ego
et aux mécanismes conditionnés de nos peurs au profit de l'énergie fondamentale de l'amour
inconditionnel qui cherche, par ses contorsions, à nous faire grandir et, étant du même acabit,
à nous ramener à lui.
« Est-ce qu’elle vous appartient ? » a t-il demandé, puis il a ajouté : « Vous feriez mieux de vous occuper
de vos propres affaires. » Sans aucune hésitation, j'ai répondu tranquillement : « Oui, la chaîne de cheville
appartient à ma mère. Remettez-la-moi tout de suite. » Décontenancé, l'homme a retiré le bijou en argent
de sa poche.
Quand je suis allé remettre le bijou à la dame, elle était toute surprise ! Ce n’est qu’à ce moment là qu’elle
s'est effectivement rendu compte qu’une chaîne de cheville manquait à sa cheville gauche. Elle m'a
remercié chaleureusement et, comme j'étais sur le point de partir, elle m'a demandé : « Êtes-vous un
étudiant Sai ? » À présent, c'était à mon tour d’être pris au dépourvu ! Elle m’a dit : « Nous sommes des
fidèles de Sai, et j'ai simplement ressenti que vous deviez être un de Ses étudiants. »
En temps voulu, les crises, tout comme les opportunités, nous invitent à renoncer à notre ego et aux
mécanismes conditionnés de nos peurs au profit de l'énergie fondamentale de l'amour inconditionnel qui
cherche, par ses contorsions, à nous faire grandir et, étant du même acabit, à nous ramener à lui.
L’Amour en pensée est paix
En 2007, j'étais en voyage d'affaires à Munich. Ma Société m'y avait envoyé pour organiser l'acquisition
d'une autre compagnie.
Les membres de notre équipe prenaient leur repas tous ensemble, en buvant la plupart du temps plus que
de raison. Je partageai cordialement les repas avec eux, mais sans jamais accepter d’alcool. Un soir, le
grand directeur du pôle technologique, qui avait la réputation d'être une personne assez exigeante et
exubérante, s’est joint à nous pour souper.
Pendant les quelques jours où j'avais
travaillé avec lui, j'avais constaté qu'il était
toujours très dominateur dans chaque
conversation. Au cours de ce dîner
particulier, il m'a dit : « Vous êtes venu en
Allemagne et, si vous ne buvez pas de
bière, c'est une offense personnelle que
vous me faites. » Il a insisté pour que je
boive, car, a t-il ajouté, il ne pouvait
supporter les gens qui ne boivent pas. J'ai
répondu : « Je le ferai, mais vous devez
répondre à une question. » Il a incliné la
tête d’un air amusé.
« Quelle relation aviez-vous avec votre
père ? Si je ne me trompe pas, je crois qu'il
ne vous autorisait probablement jamais à
vous exprimer. Il a dû être très dominateur
et, maintenant, vous vous comportez
envers tous ceux qui vous entourent de la même manière que votre père avait l’habitude de se comporter
avec vous. Est-ce le cas ? »
Prema n°79 – 4 e trimestre 2009 61