Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France
Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France
Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Avons-nous besoin qu’on nous réveille, mesdames ? <strong>La</strong> société multimédia vend notre i<strong>de</strong>ntité<br />
féminine à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> techniques marketing qui nous portent tort. Pourquoi permettons-nous que l’on<br />
nous ven<strong>de</strong> ainsi sur le marché ? Plus tragique encore, non seulement nous achetons les produits<br />
qu’ils ven<strong>de</strong>nt, mais nous nous conformons également à leur message caché.<br />
On nous programme d’une manière très radicale et si subtile que beaucoup d’entre nous n’en sont<br />
même pas conscientes. Et, bien qu’il nous arrive <strong>de</strong> nous comporter parfois d’une manière contraire à<br />
nos propres croyances, nous <strong>de</strong>mandons-nous pourquoi ? Nous ne prenons-nous pas le temps <strong>de</strong> nous<br />
interroger.<br />
<strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> Baba dit : « Les jeunes sont constamment soumis à une avalanche <strong>de</strong> mensonges. Mais<br />
personne n’a le temps ou la patience <strong>de</strong> les gui<strong>de</strong>r et <strong>de</strong> les corriger, que ce soient les parents ou<br />
les enseignants. Et la société ne s’en inquiète pas plus ! »<br />
Les femmes sont le plus beau ca<strong>de</strong>au donné à<br />
l’humanité, parce que nous sommes le réceptacle<br />
dans lequel la création <strong>de</strong> Dieu se perpétue. De<br />
plus, nous avons la responsabilité <strong>de</strong> préparer la<br />
vie <strong>de</strong>s enfants en mo<strong>de</strong>lant leur caractère. Il<br />
n’existe pas <strong>de</strong> position plus élevée donnée par<br />
Dieu à l’humanité que l’honneur d’être une<br />
femme ! Car la femme est le premier enseignant<br />
qui, au cours <strong>de</strong>s premières années du développement<br />
<strong>de</strong> l’enfant, lui ouvre la voie <strong>de</strong> la conduite<br />
juste et <strong>de</strong> l’amour <strong>de</strong> Dieu.<br />
Dieu ne peut donner cet enseignement à chaque<br />
enfant sur la planète si ce n’est par l’intermédiaire<br />
<strong>de</strong> l’énergie féminine, à travers le rôle <strong>de</strong> la mère.<br />
Nous sommes Ses instruments. Et quelle musique<br />
jouent donc ces instruments ? Une musique<br />
matérielle ou une musique spirituelle ? Nous<br />
avons perdu l’idée vénérable <strong>de</strong> ce que signifie<br />
être une femme. Nous avons perdu le sens <strong>de</strong> ce<br />
rôle essentiel à l’évolution spirituelle <strong>de</strong>s âmes qui<br />
essaient <strong>de</strong> trouver le sens et le but <strong>de</strong> leur vie. <strong>La</strong>issez-moi poser cette question à chacune d’entre<br />
vous : quelle mission a le plus <strong>de</strong> valeur, le charme ou la vertu ?<br />
<strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> Baba dit : « L’éducation que nous dispensons aujourd’hui mène à une compétition<br />
malsaine et aux conflits. Je ne dis pas que les filles ne <strong>de</strong>vraient pas faire d’étu<strong>de</strong>s supérieures. Si<br />
J’étais contre l’éducation <strong>de</strong>s femmes, pourquoi donc créerais-Je <strong>de</strong>s universités pour les<br />
femmes ? J’ai mis en place <strong>de</strong> nombreux établissements éducatifs dans le seul but d’inculquer les<br />
vertus aux étudiants. »<br />
L’accès aux étu<strong>de</strong>s supérieures pour les femmes a été<br />
facilité dans les années 50, et aujourd’hui, en Amérique, il<br />
y a plus <strong>de</strong> femmes diplômées <strong>de</strong>s Gran<strong>de</strong>s Écoles et <strong>de</strong>s<br />
Universités que d’hommes. L’accès à l’éducation a<br />
encouragé les femmes à échanger leur tablier contre le<br />
mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise. Mais avec le libre accès aux étu<strong>de</strong>s<br />
supérieures est arrivée la propagan<strong>de</strong> qui encourage la<br />
femme à penser qu’une carrière va lui apporter un<br />
sentiment d’accomplissement, <strong>de</strong> réussite et d’estime <strong>de</strong><br />
soi. Et c’est effectivement ce qui s’est produit pour<br />
certaines. Mais <strong>de</strong> semblables succès doivent être attribués<br />
aux femmes au foyer. Ou sinon le nombre <strong>de</strong> femmes va<br />
<strong>Prema</strong> n°79 – 4 e trimestre 2009 33