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20 LA CONQUÊTE DE L'ALGÉRIE.
deux bataillons du 24e,
d'Aumale; l'autre,
Gentil,
crêtes,
se tenait avec le 58°
sous les ordres du duc
commandé par le colonel
un peu en deçà des
et se reliait à droite avec les corps de la
deuxième division, tirailleurs indigènes, zouaves
et 26"
de ligne. En face de cette ligne de bataille,
l'ennemi développait la sienne. Dans la plaine du
Chélif, la cavalerie arabe s'était rapprochée, prête
évidemment à charger la colonne française au dé
bouché du vallon. Sur le versant des montagnes,
au sud-ouest de Miliana, on apercevait, derrière
les drapeaux d'Abd-el-Kader, trois forts bataillons
de réguliers, enlre deux grosses masses de fantas
sins kabyles. Le maréchal Bugeaud évaluait à une
vingtaine de mille combattants, infanterie et cava
lerie, les forces que l'émir avait appelées et con
centrées sur ce terrain.
Entre six et sept heures du matin, les premiers
coups de feu avaientlété tirés ; les Kabyles com
mençaient à descendre, et les réguliers suivaient
lentement. « Quand j'aurais conduit moi-même
toutes ces troupes pour les faire tomber dans le
piège que je leur avais tendu,
a dit le général Bu
geaud dans son rapport, je ne les aurais pas diri
gées autrement qu'elles ne firent. Tout le monde
autour de moi rayonnait d'espérance, et moi-même