Page 1 tArf*%k wi *-/ * J^*f* ";*^ V3h* '•S: .- , . HP I • '•< -3i f'-^jg» r ...

32 LA CONQUÊTE DE L'ALGÉRIE.
au strict nécessaire, les cartouches et les vivres.
Les soldats ne doivent porter que la paire de sou
liers qu'ils ont aux pieds, mais il faut qu'elle soit
bonne et déjà essayée. »
Quand le général Bugeaud débarqua, le 1 5 mai,
à Mostaganem, avec le duc de Nemours,
il trouva
tout, hommes et choses, dans le plus bel ordre.
Les troupes amenées d'Oran par La Moricière com
prenaient : un bataillon du 6e
lons du 13"
41e
léger,
deux du 15e
de ligne, deux du 56°,
léger, deux batail
léger,
deux du
à quoi il faut ajouter
les deux bataillons de zouaves venus d'Alger avec
le gouverneur. La cavalerie se composait du 2e ré
giment de chasseurs d'Afrique,
liers d'Oran, et de cinq
Comme, à Takdemt, il pouvait y
faire,
des spahis régu
cents Douair et Sméla.
avoir un siège à
des murs à renverser par le canon ou par la
sape, le général Bugeaud emmenait par exception,
outre une batterie de montagne, trois pièces de 8
et trois de I 2, enfifc un certain nombre de pro
longes chargées de munitions, d'outils et d'engins
à l'usage du génie. En outre des vivres charriés,
chaque homme en portait pour huit jours dans le
sac,
et les chevaux de la cavalerie étaient chargés
chacun de soixante kilogrammes de riz. Le corps
expéditionnaire était formé en deux divisions,