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N'gola N° 18

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la collaboration de tous, pour éviter des coquilles, des erreurs de frappes, sans recours à un<br />

correcteur compétent capable de relire les textes, et au besoin, les corriger, avant chaque<br />

publication. Nous sommes peu nombreux pour la confection d’un tel journal ambitieux. Venez<br />

nous rejoindre dans un esprit constructif pour un apport positif dans ce travail de fabrication.<br />

Nous appelons tous ceux qui se croient capables de nous rejoindre(Angolais ou non-Angolais), et<br />

nous savons que vous êtes nombreux. Critiquer, c’est un peu facile. Venez montrer vos talents,<br />

nous savons que vous en avez comme nous tous. Ainsi, nous offrirons au public, à tous les<br />

lectrices et lecteurs, un journal de grande qualité, appréciable et de référence pour défendre<br />

l’image de l’Angola, longtemps méprisé ou inconnu.<br />

A l’approche des fêtes de Noël et de Nouvel An, nous vous souhaitons tous nos vœux, bonnes et<br />

heureuses fêtes.<br />

Alors, encore une fois, Bonne Année 2001, et...bonne lecture ! A. Sadi<br />

Editorial<br />

Indépendance nominale<br />

Le 11 novembre 1975, l’Angola accéda à l’indépendance. Voici déjà 25 ans! Le pays est né dans<br />

la douleur et il a enfanté des drames. Depuis des années, l’Angola fait toujours la «Une» des<br />

journaux, non pas pour des informations heureuses, mais à cause de la guerre. Une situation de<br />

guerre absurde entre les fils d’un même pays, se laissant manipuler par des puissances<br />

extérieures. Aujourd’hui, si on parle de l’Angola, c’est uniquement pour parler de la découverte<br />

de son pétrole, de ses richesses immenses, de ses drames quotidiens et non de sa potentialité. Que<br />

vaut un pays déchiré par la haine et la guerre ?<br />

En Angola, le seul gagnant, s’il en reste, est le peuple angolais. Les hommes politiques passent,<br />

le pays reste. Que comptent-ils laisser comme images pour leur pays ? Un pays ruiné, exploité,<br />

miné ? Un peuple qui meurt de faim dans un pays béni de Dieu ? Un peuple qui n’a qu’un seul<br />

espoir l’exil ou l’errance pour survivre ? Ou plutôt un pays prêt à affronter les dures réalités de<br />

l’économie, qui reste le seul domaine capable de ramener la joie et la prospérité aux citoyens.<br />

Un pays prêt à relever les défis mondiaux dans tous les domaines. Un pays riche capable de<br />

distribuer les richesses nationales.<br />

Quel sens donner à cette indépendance ? Sommes-nous réellement indépendants ? Qui peut avoir<br />

le courage d’avouer que l’Angola est toujours Dépendant ? La liberté s’arrache, disait un<br />

visionnaire de notre époque. Elle n’a pas de prix. Et toute l’Afrique vit<br />

dans cet état de la «dépendance». Quel avenir allons-nous laisser à nos enfants, à la future<br />

génération de ce nouveau millénaire qui débute ? Pour l’Angola, il ne faudrait surtout pas que<br />

nos enfants nous jugent mal. De n’avoir rien fait pour s’en sortir. De n’avoir pas oeuvrer pour la<br />

démocratie.<br />

Lorsqu’au soir du 10 novembre 1975 le drapeau portugais qui flottait dans le pays depuis 400<br />

ans était descendu, les Angolais avaient cru à l’espoir de retrouver la dignité et la prospérité. Un<br />

nouveau drapeau rouge et noir flottait déjà à Luanda. Hélas, dès le lendemain, tout le monde a<br />

compris que cet espoir sera mitigé. Même si au fond de tout un chacun, on a voulu garder cet<br />

esprit de liberté chèrement acquise afin de vivre enfin dans son propre pays. Autant dire que les<br />

acteurs politiques ne manquaient pas. Trois mouvements de libération vont d’entrée de jeu livrer<br />

une guerre sans merci contre les colons portugais. Il s’agit du Mouvement Populaire pour la<br />

libération de l’Angola (MPLA), le Front National de libération de l’Angola (FNLA) ainsi que<br />

l’Union nationale pour l’indépendance Totale de l’Angola (UNITA). Chacun savait où trouver<br />

des amis, des alliances et surtout des Armes destructives. Dès la proclamation de l’indépendance,<br />

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