Bonsoir. Salut femme des temps modernes (mes propos sont en gras).

« Contre qui ? » murmureras-tu. Contre rien. Nous rirons de tout. Les larmes
d’antan auront leurs pendants de joie atemporelle. Toujours tu mettras, non en doute,
mais en avant, le ridicule de mes propos, et comme au Monopoly, je viendrais exprès
payer mes nuits d'hôtel dans ta rue Lecourbe, quitte à payer plein pot dans ta rue de la
Paix. Tu diras encore avec malignité : « Tu ne me connais pas ! ». C'est vrai, mais au
poker on devine. Une intuition... et l'avoir dans une vie (l'intuition) est proche du
miracle (fragrance absolue)
John
T'embrasser est une évidence.
Courriel de Gwendoline
Nuit de demi-lune ou de pleine lune, insomnie, sommeil cassé, j'ai beau le lire
et le relire, des mots il me faut trouver, enchaîner les syllabes avec un semblant de
sémantique et ne point paraître désuète voire obsolète Ton courriel m’a laissé pantoise
et haletante. Tu écris joliment et c’est toujours avec impatience que j’attends de
pouvoir te lire et te parler chaque soir. Ce n'est ni une partie de poker, ni une danse
andalouse, ni un mano à mano par touches internautiques interposées. Non, ce sont
deux êtres qui se cherchent, qui se trouvent et qui malicieusement se découvrent petit à
petit l'un à l'autre :
- une même passion pour les chinois à volonté.
- un même amour des jolis mots.
- une malignité réciproque.
- une même volonté de vérité ?
« On verra à l'usure » dit-elle. Puis, il est des différences, des imperfections (par
exemple cet amour immodéré pour l'infâme bouffe donaldienne...), mais la perfection
est ennuyeuse, tendre vers la l’imperfection annonce de biens agréables réjouissances,