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Bonsoir. Salut femme des temps modernes (mes propos sont en gras).

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Une joie serait de glisser un CD dans tes esgour<strong>des</strong> !<br />

Techniquem<strong>en</strong>t, c’est impossible. Mais un filet de musique, c’est déjà dans l’ordre du<br />

possible.<br />

Que dis-tu ? Un filet ? Oui ! Mais quand est-il de ceux qui dériv<strong>en</strong>t à <strong>des</strong><br />

kilomètres du Japon ?<br />

Noonn… et les petits cétacés, tu y p<strong>en</strong>ses ?<br />

Bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t j’ai t<strong>en</strong>té de les sauver d’un pied habile à la marée <strong>des</strong>c<strong>en</strong>dante.<br />

Mais la noyade te guettait, car plus pied tu avais, pauvre petite chose mouillée !<br />

Le pied est l’effroi du poète.<br />

Ou le début du corps de l’être aimé.<br />

Celui-là même qui court au ral<strong>en</strong>ti le long <strong>des</strong> plages médusées.<br />

Devant les badauds bouches bées.<br />

Alanguis devant l’att<strong>en</strong>te du v<strong>en</strong>deur de chouchou, de chichis, fameux dans<br />

l’exil !<br />

Fuyant la foule et la cohue <strong>des</strong> vacanciers urbains.<br />

Allongeant sa thune dans son placard, étroit à l’extrême.<br />

Préférant les dunes, s<strong>en</strong>sibles, rondies et infinies.<br />

Touchées <strong>des</strong> mains, elles semblai<strong>en</strong>t là, bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tes, toujours aux r<strong>en</strong>dez-vous<br />

<strong>des</strong> lueurs naissantes.<br />

Sourire.<br />

Gw<strong>en</strong>doline souriait, elle avait <strong>des</strong> mains gran<strong>des</strong> comme le v<strong>en</strong>t.<br />

Oui mais John.Angel avait recours à ces tournures dans je ne sais trop quel but !<br />

Le relief, toujours lui ! Celui qui répand <strong>des</strong> poussières d’ombres et de joie. Et les<br />

brises les côtoi<strong>en</strong>t sans cesse dans l’allégresse bi<strong>en</strong>veillante de l’oubli.<br />

Je demande grâce ! J’implore votre grande mansuétude !<br />

La folle épée de nacre susp<strong>en</strong>due à ton cou, les divines courbures de tes épaules de<br />

satin frémiss<strong>en</strong>t sous mon souffle…<br />

Pitié !<br />

Je r<strong>en</strong>ds l’armure. Le tee-shirt ? Non !<br />

Ou garde ta vesture, chevalier <strong>des</strong> <strong>temps</strong> internautiques.<br />

Mon cheval est un vélo, bleu et rouille.

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