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C’est un très beau livre que nous offre<br />
Paul Attali, administrateur de la synagogue<br />
des Tournelles construite au<br />
19ème siècle dans le quartier du Marais.<br />
Ce somptueux édifice a été élevé à l’emplacement<br />
même d’une synagogue incendiée au<br />
cours de l’insurrection de la Commune en 1871<br />
et sa construction s’est déroulée parallèlement<br />
à celle de la Grande synagogue de la Victoire.<br />
Son porche d’entrée devait donner sur la place<br />
des Vosges. Mais c’était sans compter sur l’opposition formelle<br />
de l’impératrice Eugénie. Il fallut dès lors se résoudre<br />
à ouvrir la synagogue sur la modeste rue des Tournelles.<br />
L’ouvrage est l’occasion de rappeler plus généralement<br />
Voici un livre rare qui traite<br />
d’un sujet délicat qu’on pourrait<br />
considérer, d’un point<br />
de vue israélien comme « secret<br />
défense ». Il nous parle<br />
en effet de l’une de ces unités<br />
d’élite, les « Sayeret »,<br />
qui opèrent au sein de Tsahal<br />
et à qui l’on confie les<br />
missions les plus délicates.<br />
Des « Sayeret », il en existe<br />
une demi-douzaine : commandos<br />
marins, commandos<br />
de l’armée de l’air, commandos<br />
de l’état-major,<br />
commandos parachutistes.<br />
Créée en 1954 par Ariel Sharon,<br />
la Sayeret, étrangement, passe parfois pour un repaire<br />
de dangereux gauchistes. On l’appelle même<br />
la « Sayeret Hadouma », le « commando rouge ».<br />
Noam Ohana a appartenu, lui, à la « Sayeret Tzanhanim »,<br />
une unité de parachutistes chargée d’intervenir au cœur<br />
des territoires palestiniens pour lutter contre le terrorisme.<br />
Rien ou presque ne prédisposait ce jeune homme tranquille,<br />
titi du 14ème arrondissement de Paris, d’origine marocaine,<br />
fils d’intellectuels mélomanes de gauche farouchement républicains,<br />
mais néanmoins traditionalistes, à devenir un<br />
soldat de l’ombre. C’est lors d’un déménagement en banlieue<br />
qu’une fracture se dessine. Noam Ohana découvre le<br />
racisme larvé des « jeunes » de banlieue. Après son baccalauréat,<br />
Noam intègre Sciences Po. Après Sciences Po, il<br />
rejoint Stanford, en Californie, temple de la « nouvelle économie<br />
». Il est loin de chez lui, mais il continue de suivre<br />
l’actualité au Proche-Orient. La guerre, toujours, les attentats,<br />
l’affaire Al Dura, les sermons antijuifs des prédicateurs<br />
de Gaza et, en France, l’antisémitisme qui refleurit. Il prend<br />
LIVRES<br />
leS choix de JipÉa<br />
lES tOuRnEllES, unE GRAnDE SYnAGOGuE PARISIEnnE<br />
par paul attali<br />
JOuRnAl DE GuERRE. DE SCIEnCES<br />
PO Aux unItéS D’élItE DE tSAHAl<br />
- par noaM ohana<br />
l’histoire des Juifs de France, celle des Juifs de Paris<br />
et plus particulièrement de ceux du Pletzl et de<br />
raconter aussi l’histoire des synagogues disparues.<br />
Une riche iconographie agrémente ce livre où l’on<br />
trouve les portraits de fidèles, connus et moins<br />
connus, de ce lieu de ferveur et de foi qui propose,<br />
tout au long des mois, parallèlement au<br />
culte, des activités aussi variées qu’intéressantes.<br />
Un document.<br />
Août 2010. Préfaces d’Yves-Henri Marciano, rabbin des Tournelles<br />
et du professeur Marc Zerbib, président. 318 pages.<br />
l’avion pour Israël et, quelques mois après son arrivée, il se<br />
présente au bureau de recrutement de l’armée. Dans un hébreu<br />
hésitant, il annonce : « Je viens m’engager dans une<br />
unité d’élite ». A l’usure, il obtient le droit de passer le test,<br />
le « Gibush », sésame obligé pour l’admission à la « Sayeret<br />
». La volonté farouche d’Ohana lui fait passer tous les<br />
obstacles. Le « Sof Masloul » achève ce véritable parcours<br />
du combattant. Et c’est gagné : « Voilà, ça y est. Cette<br />
fois, c’est fini : nous sommes combattants à part entière ».<br />
Dès lors, Noam Ohana va se retrouver dans les aventures<br />
les plus folles et les plus dangereuses qu’il nous<br />
raconte avec force détails et en toute objectivité.<br />
Un très beau et très intéressant témoignage.<br />
Éditions Denoël. Octobre 2007. 256 pages. 18 euros<br />
PUBLICITÉ<br />
Le cœur de lumière est un<br />
livre de réflexions personnelles<br />
au terme duquel<br />
l’auteur aboutit à un certain<br />
nombre de révélations.<br />
Parmi elles, que Dieu créa<br />
le monde en chantant, que<br />
la sagesse est un chant de<br />
Kippour, que la lettre « א» est<br />
source de la création, que<br />
Béréchit contient le ciel et la<br />
terre, que la ville d’Ouman<br />
possède une sainteté cachée<br />
prévue depuis le Commencement,<br />
que la révélation de<br />
la Royauté divine s’annonce<br />
par la voix de Rabbi Na’hman de Breslev. C’est pourquoi,<br />
Emma Rosa nous invite à nous attacher aux conseils de ce<br />
sage véritable et plus particulièrement à son dernier enseignement<br />
contenu dans le Pétek qui contient le lieu, le temps<br />
et l’année du dévoilement du Messie attendu par le peuple<br />
juif... et dont l’auteur nous dévoile les secrets selon sa compréhension.<br />
Tous ces secrets sont là, à portée de main. Il<br />
vous suffit juste de tendre la main pour les partager avec elle.<br />
Éditions Benevent - Septembre 2011. 548 pages – 28 euros<br />
Magazine TRIBU <strong>12</strong> / N° 29 Hanoucca 5772 / Décembre - Janvier - Février<br />
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