TRAIT D'UNION n° 36 - Bienvenue à Lautenbach-Schweighouse
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<strong>TRAIT</strong> D’UNION N° <strong>36</strong><br />
CONSEIL MUNICIPAL page 28<br />
Ont donné procuration :<br />
M. Michel VONESCH <strong>à</strong> M. Jean-Pierre<br />
LAMEY ; M. Christophe SCHUELLER <strong>à</strong><br />
Mme Christine MARANZANA ; M. Jean-<br />
Marc HILBERT <strong>à</strong> M. Bruno PEYRE-<br />
LON.<br />
Excusée : Mme Ulrike KÖRPER<br />
1) Secrétaire de séance<br />
Mme Marie-Claire SCHAFFHAUSER<br />
est nommée <strong>à</strong> l’unanimité.<br />
2) Approbation du compte rendu de<br />
la séance précédente<br />
Le Conseil municipal avait approuvé<br />
la vente de la parcelle 343 en section<br />
10. A la demande du notaire, Mme le<br />
Maire indique qu’il y a lieu de préciser<br />
le nom et prénom des acheteurs indivisaires.<br />
Aussi il est précisé que le<br />
Conseil municipal a autorisé la vente de<br />
la parcelle au profit de M. Benjamin<br />
CUPILLARD et <strong>à</strong> Mme Romina ZANI,<br />
chacun pour une moitié indivise.<br />
En tenant compte de cette modification,<br />
le compte rendu de la séance du<br />
26 septembre 2012 est approuvé <strong>à</strong> l’unanimité.<br />
3) Devenir de l’ancienne école rue de<br />
la Paix<br />
La commission « Devenir de l’ancienne<br />
école rue de la Paix » s’est réunie le<br />
25.10.2012. Monsieur GROELLY présente<br />
l’historique des réunions et entretiens.<br />
La commission en charge de ce<br />
dossier propose au Conseil municipal la<br />
vente et l’intégration du site dans une<br />
Orientation d’Aménagement Programmée<br />
(OAP) du Plan Local d’Urbanisme<br />
actuellement en cours d’élaboration.<br />
Pour procéder <strong>à</strong> cette vente, il y a lieu<br />
dans un premier temps, de préciser la<br />
consistance des lots, puis de les faire<br />
arpenter par un géomètre, et enfin de<br />
déterminer le prix de vente de chaque<br />
lot, une fois l’arpentage réalisé.<br />
Il est proposé au Conseil de se prononcer<br />
tout d’abord sur l’intégration du<br />
site dans une OAP du PLU.<br />
Le résultat des votes est le suivant :<br />
Pour : 6 voix (Mmes FISCHER, HOS-<br />
SENLOPP, VIVES-GROFF et MM<br />
PEYRELON, ZINTER et par procuration,<br />
M. HILBERT)<br />
Contre : 9 voix (Mmes MARANZANA,<br />
HAEHNEL, SCHAFFHAUSER, SITTER<br />
et MM LAMEY, KLENKLEN, WALDVO-<br />
GEL et par procuration, MM VONESCH<br />
et SCHUELLER)<br />
Abstention : 1 voix (M. GROELLY)<br />
CONSEIL MUNICIPAL DU 10 DÉCEMBRE 2012<br />
Puis, il est proposé au Conseil de se<br />
prononcer sur la vente des lot 1, 2 et 3.<br />
Votes identiques pour les lots 1 et 2 :<br />
Pour : 11 voix (Mmes MARANZANA,<br />
HAEHNEL,SCHAFFHAUSER, SITTER,<br />
VIVES-GROFF et MM GROELLY, LA-<br />
MEY, KLENKLEN, WALDVOGEL et par<br />
procuration, MM VONESCH et<br />
SCHUELLER)<br />
Contre : 5 voix (Mmes FISCHER,<br />
HOSSENLOPP, et MM PEYRELON,<br />
ZINTER et par procuration, M. HIL-<br />
BERT)<br />
Abstention : 0 voix<br />
Vote pour la vente du lot 3 :<br />
Contre : 15 voix (Mmes FISCHER,<br />
HOSSENLOPP, MARANZANA, HAEH-<br />
NEL, SCHAFFHAUSER, SITTER et<br />
MM GROELLY, LAMEY, KLENKLEN,<br />
PEYRELON, WALDVOGEL, ZINTER et<br />
par procuration, MM. HILBERT, VO-<br />
NESCH et SCHUELLER)<br />
Abstention : 1 voix (Mme VIVES-<br />
GROFF)<br />
En conclusion, le Conseil municipal,<br />
après avoir délibéré, se prononce :<br />
- contre l’intégration du site de l’ancienne<br />
école de la rue de la paix dans une<br />
OAP du PLU ;<br />
- pour la vente des lots <strong>n°</strong>01 et 02;<br />
- contre la vente du lot <strong>n°</strong>03.<br />
Au cours des débats qui ont précédé<br />
les votes, les échanges portent sur l’intérêt<br />
de réaliser une OAP sur le site de<br />
l’ancienne école rue de la Paix. Mme<br />
SITTER, M. LAMEY et M. GROD-<br />
WOHL, considèrent que cela n’est pas<br />
une nécessité s’agissant de terrains et<br />
bâtiments appartenant <strong>à</strong> la Commune.<br />
M. PEYRELON donne lecture d’éléments<br />
recherchés sur internet permettant<br />
de préciser la nature et le contenu<br />
d’une OAP. Le texte est le suivant :<br />
« Dans le respect des orientations définies<br />
par le projet d’aménagement et de<br />
développement durables (PADD), les<br />
OAP comprennent les dispositions portant<br />
sur l’aménagement, l’habitat, les<br />
transports et les déplacements. En ce<br />
qui concerne l’aménagement, les orientations<br />
peuvent définir les actions et<br />
opérations nécessaires pour mettre en<br />
valeur l’environnement, les paysages,<br />
les entrées de villes et le patrimoine,<br />
lutter contre l’insalubrité, permettre le<br />
renouvellement urbain et assurer le<br />
développement de la commune. Elles<br />
peuvent comporter un échéancier prévisionnel<br />
de l’ouverture <strong>à</strong> l’urbanisation<br />
des zones <strong>à</strong> urbaniser et de la réalisation<br />
des équipements correspondants.<br />
Elles peuvent porter sur des quartiers<br />
ou des secteurs <strong>à</strong> mettre en valeur,<br />
réhabiliter, restructurer ou aménager.<br />
Elles peuvent prendre la forme de schémas<br />
d’aménagement et préciser les<br />
principales caractéristiques des voies et<br />
espaces publics. »<br />
M. PEYRELON précise en conclusion<br />
qu’il s’agit d’un espace privilégié dans<br />
la commune et qu’une OAP permettrait<br />
d’avoir une projection cohérente pour<br />
les 15 <strong>à</strong> 20 ans <strong>à</strong> venir.<br />
Mme le Maire indique que ces éléments<br />
sont connus mais ne justifient<br />
pas la mise en œuvre d’une OAP sur<br />
un terrain appartenant <strong>à</strong> la commune.<br />
Elle indique <strong>à</strong> l’Assemblée l’avis donné<br />
par l’urbaniste du Parc Naturel du Ballon<br />
des Vosges chargé de seconder la<br />
commune sur l’élaboration du PLU. Elle<br />
donne lecture de ces éléments : « les<br />
OAP ont vocation <strong>à</strong> traiter des questions<br />
d'aménagement, elles ne sont<br />
donc pas pertinentes pour gérer une<br />
intervention sur construction existante<br />
sauf en cas de souhait d'une production<br />
de logements particuliers par exemple,<br />
de type social. Mais même dans ce cas,<br />
le bâtiment étant vendu par la commune,<br />
des engagements particuliers peuvent<br />
être formalisés par un cahier des<br />
charges de cession, et être insérés<br />
dans l’acte de vente. De plus, les OAP<br />
ont vocation <strong>à</strong> encadrer des projets <strong>à</strong><br />
venir dans l'intérêt du projet collectif<br />
soutenu par la commune. Elles n'ont<br />
donc pas d'obligation <strong>à</strong> être déclinées<br />
sur du foncier communal, la commune<br />
n'allant évidemment pas autoriser sur<br />
sa propriété un projet incompatible avec<br />
ses intérêts : c'est le rôle du Conseil<br />
Municipal, pas du PLU qui fixe un cadre<br />
pour des projets privés, publics non<br />
communaux ou impactant du foncier<br />
non communal. »<br />
En résumé, Mme le Maire indique<br />
que les OAP n'étant pas pertinentes sur<br />
bâtis existants et inutiles sur foncier<br />
communal, pourquoi engager une dépense<br />
supplémentaire. En cas de vente<br />
du terrain restant, si la commune décide<br />
un jour de le vendre, il y aura toujours<br />
moyen d'imposer, par contrat de<br />
vente, toutes les dispositions qualitatives,<br />
urbaines, architecturales, que le<br />
Conseil estimera nécessaire dans le<br />
cadre d'un PLU visant un objectif d'économie<br />
de foncier. Ce n'est pas la<br />
contrainte réglementaire que la commu-