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Tajan - Autographes et Manuscrits

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jeune homme de se présenter à l’examen de l’an 9 pour entrer à l’École polytechnique, ses vingt ans accomplis ne lui perm<strong>et</strong>tent<br />

plus maintenant d’aspirer à c<strong>et</strong>te école... »<br />

Bonaparte a fait inscrire : « Je prie le ministre de se faire rendre compte pourquoi on lui propose une chose contraire aux<br />

règles fondamentales du corps... »<br />

Berthier a ensuite écrit de sa main : « prévenir le cn Tousard du refus du 1r consul. B. »<br />

11 BONAPARTE (Napoléon). – Pièce signée (secrétaire), contresignée par le secrétaire d’État<br />

Hugues-Bernard MARET <strong>et</strong> le ministre de la Guerre Alexandre BERTHIER. Saint-Cloud, 27 floréal<br />

an XI [17 mai 1803]. 1 p. in-folio imprimée avec ajouts manuscrits, sur peau de vélin, en-tête<br />

imprimé « Département de la Guerre » avec vign<strong>et</strong>te gravée sur cuivre, timbre sec de Bonaparte<br />

premier consul. 50/100<br />

« Brev<strong>et</strong> de capitaine pour le c en Comercy (Arnaud), né à Vic, départem t des Hautes-Pyrénées le 9 mars 1757 », appartenant<br />

à la 7 ème demi-brigade légère.<br />

12 BOTREL (Théodore). Une l<strong>et</strong>tre <strong>et</strong> une carte autographes signées. S.l., 1904 <strong>et</strong> s.d. 50/100<br />

La carte, qui représente un couple br<strong>et</strong>on en costume traditionnel, porte le texte d’un poème intitulé « Les p<strong>et</strong>its<br />

sapins » : « Les sapins danois, les pauvres p<strong>et</strong>its / Dont on a semé la côte br<strong>et</strong>onne / Soupirent un air triste <strong>et</strong> monotone /<br />

Quand vient à souffler la brise d’automne... / ... Dame ! Ils ont aussi le mal du pays ! »<br />

13 BOULANGER (Nadia). Ensemble de 7 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes autographes signées. 1907-1932.<br />

200/300<br />

« Je dois donner demain soir mon article. Ne pouvez-vous me faire communiquer pour une heure ou deux, l’œuvre de votre<br />

ami. J’ai bien compris comment il en faut parler, je comprends mieux encore que pour STRAWINSKY, cela n’a aucun intérêt<br />

– mais... j’aimerais bien l’avoir lue, c<strong>et</strong>te partition éblouissante... » (21 octobre 1923).<br />

« Mon cher maître, votre affection m’est une grande joie <strong>et</strong> vos félicitations me sont précieuses... » (à Henry Expert, 21 juill<strong>et</strong><br />

1932).<br />

« En répondant aux témoignages de sympathie qui nous ont entourées, je relis votre admirable <strong>et</strong> touchante l<strong>et</strong>tre qui eût tant<br />

ému notre pauvre p<strong>et</strong>ite LILI. Je ne peux vous répondre, vous remercier – pour cela, il faut du recueillement mais je viens<br />

pleurer, près de votre cœur... » (s.d.).<br />

14 BOURGET (Paul). Ensemble de 7 l<strong>et</strong>tres autographes signées. 1884-1903 <strong>et</strong> s.d. 150/200<br />

« J’aurais voulu, Monsieur, vous remercier plus tôt de l’article du Temps... Ce dont je vous suis surtout reconnaissant, c’est<br />

d’avoir si bien vu l’unité profonde que je sens exister entre mes vers, ma critique <strong>et</strong> mes nouvelles... » (à Alfred Marchand,<br />

13 octobre 1884).<br />

« Mon cher EPHRAÏM, je n’ai jamais eu l’exemplaire de L’Incendie de Rome... Je ne l’ai pas lu, par conséquent, mais je vais<br />

me le procurer... » (25 février 1899).<br />

« ... Un artiste littéraire n’a jamais à s’offenser de la critique, du moment qu’elle lui rend le plus flatteur des hommages : celui<br />

de prendre son effort <strong>et</strong> son œuvre sincèrement... » (31 décembre 1900).<br />

« Je serai extrêmement honoré de faire partie du comité que vous formez pour élever un monument à Eugène Fromentin.<br />

JE CONSIDÈRE L’AUTEUR DE DOMINIQUE COMME UN DES MAÎTRES DU ROMAN MODERNE, ET EN PARTICULIER DU ROMAN<br />

D’ANALYSE... » (20 janvier 1901).<br />

15 BROHAN (Augustine, Madeleine <strong>et</strong> Suzanne). Ensemble d’environ 110 l<strong>et</strong>tres autographes<br />

signées. 1853-1877 <strong>et</strong> s.d. 400/500<br />

Augustine Brohan : « Très aimable régisseur, je suis la plus malheureuse des femmes : je ne peux plus parler. C’est à la l<strong>et</strong>tre.<br />

Mon docteur assure que cela doit finir bientôt... » (« 5 octobre »). – « Cher Monsieur, comme vous l’avez désiré, vous verrez<br />

la pièce de VACQUERIE (tant pis pour vous !)... » (s.d.).<br />

Madeleine Brohan : « Mon cher L’Épine, je sais que vous m’aimez assez pour apprendre avec plaisir que je vais beaucoup<br />

mieux... Oui, grâce à Dieu c<strong>et</strong>te affreux mal a fini par céder, <strong>et</strong> je suis en bonne voie de guérison. La mienne (voix) est tout à<br />

fait revenue, ce qui me rend bien heureuse. J’AI EU SI PEUR D’ÊTRE OBLIGÉE DE QUITTER LE THÉÂTRE... » (Pise, « 7 février »).<br />

–«... Je reçois une l<strong>et</strong>tre qui m’apprend que JE JOUE TARTUFFE DIMANCHE. Enfin !... » (s.d.). – « Mon cher L’Épine, sachant<br />

la façon gracieuse dont M. de MORNY m’a toujours accueillie, un de mes amis me prie de recommander à sa bienveillance M r S t -<br />

Français, un artiste de beaucoup de talent... » (s.d.)<br />

Suzanne Brohan : « LES TROIS BROHAN SONT BIEN RECONNAISSANTES, Monsieur, de la manière tout à fait aimable <strong>et</strong> gracieuse<br />

dont vous parlez d’elles à vos lecteurs... » (« lundi »).<br />

ON JOINT une l<strong>et</strong>tre d’Henry de Pène à « Melle Brohan ».<br />

16 CARON (Rose Meuniez, dite Rose). Ensemble de 17 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes, dont 14 autographes<br />

signées <strong>et</strong> 3 autographes. 1890-1926. Une l<strong>et</strong>tre incomplète. 150/200<br />

« ... je ne vois pas très bien la possibilité de répéter <strong>et</strong> FIDÉLIO <strong>et</strong> TRISTAN qui sont des œuvres si importantes. Croyez, Monsieur,<br />

que je suis très sensible à la bonne pensée que vous avez eue de me demander de chanter... »(1er février 1898, incomplète).<br />

« Ma fille m’a dit votre désir d’avoir une chanteuse pour un concert à Bourges. Je veux vous indiquer ma meilleure élève du<br />

Conservatoire Melle Bourgeois... Elle a une fort belle voix <strong>et</strong> beaucoup de sentiment... » (23 mars 1904).<br />

« ... Ma fille <strong>et</strong> moi nous serons très heureuses d’aller entendre <strong>et</strong> applaudir le grand artiste qu’est Monsieur Jacques<br />

THIBAUD... » (16 juin 1926).<br />

ON JOINT une l<strong>et</strong>tre manuscrite.<br />

17 CARVALHO (Léon Carvaille, dit). Ensemble de 14 l<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> cartes, dont 11 autographes signées<br />

<strong>et</strong> 3 autographes. 1872-1898 <strong>et</strong> s.d. 300/400<br />

« MON CHER REYER, il est bien regr<strong>et</strong>table pour moi que La Statue soit au Théâtre-Lyrique. J’aurais été charmé de la monter<br />

immédiatement à l’Opéra-Comique... » (« mardi »).<br />

« MON CHER DAUDET, je sais tout ce que vous avez eu de bonté, tout ce que vous avez fait pour moi pendant ces tristes mois<br />

que je viens de passer !... Après les débats devant les tribunaux, ont commencé les débats avec l’administration des Beaux-Arts<br />

qui a fini par me prendre ma place <strong>et</strong> mes choses sans aucun souci de l’acte excessif qu’elle a commis !... » (« 3 janvier »).<br />

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