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12 Hervé DOMERGUE Actes du Congrès – une orientation vers un enseignement professionnel, – un apprentissage dès 14 ans sous statut scolaire en LP (1 ère année enseignement général, 2 ème année apprentissage + enseignement général, ceci après une 6 ème -5 ème en trois ans). Le conseil des professeurs doit pouvoir imposer le suivi de la scolarité. En matière de passage notamment au niveau des paliers d’orientation, les décisions des professeurs sont souveraines. Rien ne doit être figé, il faut que les élèves puissent passer d’une structure à l’autre si besoin. Les élèves doivent recevoir une bonne culture générale mais il nous semble souhaitable de différencier les programmes en les adaptant (après la classe de 5 ème ). Concernant les structures d’accueil spécifiques pour les élèves en grande difficulté, le SNALC y est favorable mais déplore leurs capacités d’accueil insuffisantes. Le SNALC s’inquiète de la disparition progressive des SEGPA et de la dénaturation de leurs missions. Il demande que les décisions de la commission d’affectation soient respectées et donc suivies. Il est indispensable que ces classes soient confiées à des enseignants spécialisés. organisation des enseignements L’enseignement disciplinaire doit s’exercer dans le strict cadre de sa discipline La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007 avec des horaires et des programmes nationaux. Le SNALC n’est pas favorable à l’autonomie des établissements, porte ouverte à toutes les expérimentations et à toutes les dérives. Les établissements classés doivent être tenus aux mêmes exigences que les autres, mais avec des mesures particulières pour réussir leurs missions, à savoir : – classes à 15 /18 élèves maxi, – arrêt des expériences hasardeuses, – homogénéité des classes. LVE et mise en place de normes européennes contraignantes ... : on constate qu’on passe plus de temps à évaluer des compétences qu’on a plus le temps d’enseigner, que cela devient ingérable, l’idée même est hallucinante ! Le SNALC en condamne le principe lui-même, c’est une "usine à gaz" invraisemblable !!! Concernant l’utilisation des TIC et l’importance qu’elles doivent revêtir dans notre enseignement, il faudrait déjà un enseignant dans chaque établissement qui bénéficie d’une décharge pour assurer le maintien du matériel, c’est un élément humain indispensable. L’informatique doit rester un moyen et pas une fin, elle ne donne pas toujours forcément des résultats exceptionnels: elle doit rester un outil comme un autre, et la liberté pédagogique du professeur doit laisser le choix à celui-ci des outils qu’il utilise pour assurer la transmission des savoirs. En fait, l’obligation de l’utilisation des TIC et d’évaluation d’un B2I est faite pour contraindre les professeurs à travailler ensemble dans le cadre d’une tranversalité que nous refusons. L’informatique doit rester un outil qui peut être très profitable mais dont l’utilisation doit rester à la libre appréciation du professeur. Il convient de lui laisser sa place mais sans plus, d’autant que les élèves sont des consommateurs mais pas toujours des utilisateurs réfléchis (utilisation des copier-coller ...) Horaires d’enseignement : Le SNALC exige le rétablissement des horaires d’enseignement disciplinaires amputés pour cause de mise en place d’activités pédagogistes tranversales. Dans ce cadre, le SNALC demande la suppression des IDD et des PPRE qui éloignent le professeur de sa mission première de transmission des savoirs. Il souhaite la limitation de toutes les actions de sensibilisation diverses qui n’ont rien à voir avec l’Ecole Républicaine. L’Ecole n’a pas à se substituer aux parents. Quant au soutien et à l’AI, ils doivent être uniquement dispensés aux élèves qui en ont besoin. Le SNALC est favorable depuis longtemps à la mise en place d’études
La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès du soir, non imposées aux élèves ou aux professeurs, mais qui soient de véritables études et pas de la garderie animation. Elles doivent être confiées à des surveillants ou assistants d’éducation rémunérés en sus à cet effet, à l’exclusion de tout autre encadrant. Le SNALC n’est pas favorable à la note de vie scolaire qui dénature notre mission. Anne-Marie LE GALLO Pré-supposé : La diversification des parcours au collège est l’alternative au collège unique. Pour éviter "l’entrée de droit" au lycée, fixer l’obligation scolaire à 15 ans tout en prévoyant la possibilité Le DNB Le DNB doit être crédible dans le cadre d’un cursus scolaire de qualité. Le SNALC exige donc qu’il ne soit pas soumis à des quotas de réussite fixés administrativement et par avance ni à des pressions hiérarchiques sur la notation. Le Contrôle Continu est important pour prendre en compte toutes les disciplines, mais il doit être limité en 3 ème aux disciplines non évaluées à l’examen. Quelles voies de formation pour des Lycées de qualité ? Rapporteurs : Anne-Marie PITEAU, Hervé GARLET Secrétaire : Jean-Pierre QUIQUEMELLE d’un pré-apprentissage sous statut scolaire à 14 ans et un développement de l’apprentissage en fin de 3 ème (création par les régions de CFA publiques), des possibilités de "retour en formation", de passerelles de qualité du LP vers l’enseignement technologique (1ère d’adaptation, adaptation pour BTS …) En 3 ème , création d’un réel palier d’orientation, sous la responsabilité des enseignants débouchant sur une filière 1 Nous demandons un CC coefficient 1 et des épreuves d’examen coefficient 2 (en mathématiques, français, HG et une LV au choix.) Le SNALC ne souhaite pas la mise en place de dispositif de certification par des organismes étrangers à l’EN : la délivrance des diplômes doit rester une prérogative régalienne de l’Etat. La note de vie scolaire ou le B2I ne doivent pas entrer en ligne de compte pour l’obtention du DNB. générale ou technologique ou professionnelle. L’entrée en LP ne doit pas se faire par défaut. Dans ces hypothèses (diversification, palier d’orientation), disparition de la seconde indifférenciée avec instauration de secondes "typées" (L, S, ES ? Artistiques ?) à côté desquelles pourrait être proposée une seconde "pluridisciplinaire" pour les élèves le souhaitant. Toujours sous ces hypothèses, le tronc unique en lycée, le "baccalauréat unique" n’ont pas lieu d’être. TPE, IDD, PPCP, ECJS sont à supprimer sous leur forme actuelle avec restitution des horaires aux disciplines notamment en LV. Hervé GARLET
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