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François PORTZER Actes du Congrès La suspension des allocations familiales doit pouvoir être envisagée à l’égard des parents des élèves perturbateurs. En cas de dégradation volontaire, les sanctions pénales doivent être appliquées. D’une manière générale, il faut en finir avec la culture de la non application de la loi – comme c’est le cas par exemple avec la loi Perben. Compte tenu du contexte éducatif actuel, qu’il dénonce vivement, le SNALC est favorable à l’assouplissement de la carte scolaire. L’orientation Le SNALC propose qu'une partie du travail d’orientation soit confiée aux professeurs principaux qui bénéficieraient pour ce faire d’une indemnité plus rémunératrice, de décharges horaires ainsi que d’une formation appropriée. Les documentalistes continueront d’assurer un rôle d’information auprès des élèves. Dans la perspective de l’abolition du collège unique, le SNALC a toujours été favorable à la promotion des filières professionnelles. Dans ce cadre, les stages en entreprise, les visites d’entreprise sont intéressantes. Il note que si le dispositif actuel des DP 6h en LP donne satisfaction, ce n’est pas le cas de la DP 3h en collège, qui se heurte notamment à des problèmes d’emploi du temps et de compétence des enseignants. Le passage dans la classe supérieure doit être du ressort exclusif du conseil de classe au sein duquel les élèves et les parents ne prennent pas part au vote. La procédure d’appel se fera par La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007 le biais d’un examen, mais en aucun cas l’avis du conseil de classe ne pourra être remis en cause, ni par le CE, ni par une commission d’appel. Gestion des établissements Pour favoriser la participation des professeurs au sein du CA, le SNALC propose que les élus bénéficient d’HSE et/ou d’une décharge horaire. Il faut également veiller au respect des textes règlementaires. Le SNALC est attaché à ce que la présidence du CA continue d’être assurée par le chef d’établissement. Le SNALC est opposé à toute expérimentation ou souplesse horaire qui ne s’inscrive pas dans un cadre ; en outre, le SNALC est attaché au maintien des horaires et des programmes nationaux. Le SNALC est conscient du fait que la LOLF réponde à un souci d’éviter les gaspillages. Cependant, dans ce cadre, il sera vigilant sur les critères d’évaluation. Il convient de renforcer les contacts entre les établissements et les collectivités territoriales, afin d’optimiser la gestion des moyens attribués à l’établissement L’organisation pédagogique des établissements Les horaires hebdomadaires des élèves sont trop lourds, pour une efficacité modérée. Pour les alléger tout en les recentrant sur la transmission des savoirs, il conviendrait de supprimer les TPE, les IDD, l’ECJS et les interventions extérieures (éducation à la sécurité, à la santé, associations diverses…). Il serait également souhaitable que les cours, particulièrement au collège, s’achèvent à 16h, afin qu’il soit possible d’organiser des études surveillées jusqu’à 18h, confiées à des professeurs volontaires. Le SNALC constate que les emplois du temps des élèves sont souvent déséquilibrés ; il estime que des classes homogènes permettraient de les améliorer en supprimant les permanences. Le SNALC est par ailleurs favorable à la suppression des cours le samedi matin. La durée des vacances actuelles est suffisante. Soit on maintient les vacances actuelles avec délocalisation du bac et annulation des commissions d’appel. Soit on peut envisager de décaler les dates des vacances, par exemple 13 juillet au 15 septembre, si cela est motivé par une réorganisation complète des examens et commissions diverses qui sclérosent actuellement la fin d’année scolaire. • Le SNALC est favorable au maintien du dispositif "école ouverte" (ouverture de certains établissements scolaires pendant les vacances) pour les professeurs volontaires, sous le contrôle exclusif de l’Education Nationale. • Le SNALC est favorable au développement des internats pour tous les élèves, avec priorité pour les boursiers. • Le SNALC est fermement hostile au développement des activités péri éducatives. • Le SNALC refuse l’annualisation des services des professeurs qui ne seraient pas à temps partiel. • Le SNALC est opposé à l’ingérence des Conseils d'Administration des établissements dans le domaine pédagogique. • Le SNALC demande la suppression du conseil pédagogique. Toutefois, s’il continuait d’exister, il incite ses adhérents à y participer et note que son importance est très variable selon les établissements. • Le SNALC est favorable aux remplacements de courte durée si ces derniers sont assurés par des enseignants volontaires avec l’assurance d’être effectivement rétribués.
La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès Conception du métier : Missions et statuts du Professeur Rapporteurs : Albert-Jean MOUGIN, Béatrice BARENNES Secrétaire : Frédéric SEITZ La mission du professeur est la transmission du savoir. Afin de ne pas abandonner cette mission à d'autres (à des associations, à des intervenants extérieurs par exemple), l'encadrement des études dirigées peut être assuré par les professeurs sous la forme d'un complément de service ( s'ils n'ont pas atteint leurs maxima de service) ou sur la base du volontariat (rémunération sous forme de H.S.E.). Les études surveillées doivent être confiées aux Assistants d'Education dont le recrutement doit être augmenté. Les Assistants d'Education qui ont le projet de devenir professeurs pourront se voir confier des études dirigées. Ni l'animation ni l'encadrement des activités périscolaires ne doivent constituer une obligation de service. Le remplacement "dit Robien" ne doit pas constituer une obligation de service pour les professeurs. Il doit être effectué sur la base du volontariat et dans la matière du professeur remplaçant. Pour l'information des collègues la Quinzaine universitaire proposera des modèles de protocoles efficaces. Pour restaurer l'autorité des professeurs, lui redonner sa crédibilité, il existe des mesures simples comme la suppression du passage automatique dans la classe supérieure, le rétablissement de la souveraineté des professeurs au sein du conseil de classe. Il suffit d'appliquer avec volontarisme les textes en vigueur. Le rôle du professeur dans l'orientation consiste à apporter l'expertise de son savoir disciplinaire. L'orientation est une tâche très vaste et très lourde: le SNALC est opposé à ce qu'elle soit incluse dans le service des professeurs. Le SNALC juge nécessaire l'existence d'instances d'orientation repensées dans le cadre scolaire. Le SNALC demande la suppression de la note de vie scolaire. Le SNALC, constatant l'inutilité du Conseil Pédagogique, demande son abrogation. Le SNALC réaffirme son attachement à des programmes pédagogiques nationaux cohérents et suffisamment larges pour que les professeurs exercent leur liberté pédagogique. Ces programmes doivent être publiés suffisamment à l'avance. Le SNALC demande la suppression de la Commission d'appel au nom de la souveraineté du Conseil de classe. Pour régler les cas où les décisions sont contestées, le SNALC préconise l'instauration d'un examen académique de passage. L'élève devra se présenter à cet examen dans les matières où ses résultats auront été jugés insuffisants pour l'orientation qu'il souhaite. Le Conseil de classe peut aussi demander que le passage de l'élève dans la classe supérieure soit subordonné à la réussite à cet examen. Le SNALC reconnaît la nécessité des remplacements mais souligne que les élèves sont les premiers à souffrir de l'inefficacité du système des TZR, et de leurs conditions de travail pénibles. Pour les TZR, le SNALC demande : • un service limité à deux établissements • une décharge de service supérieure à ce qu'elle est actuellement en cas d'affectation dans des établissements situés dans des communes différentes, y compris limitrophes • l'extension du paiement des ISSR quelle que soit la durée ou le type de leur affectation • le versement de la prime ZEP en cas de remplacement dans un établissement classé difficile et au prorata des heures effectuées En attendant la refonte des structures qu'il réclame, le SNALC demande un réexamen Béatrice BARENNES Albert-Jean MOUGIN
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