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Ghlin Maltings à Ghlin (MONS) - Cwedd

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Doc.2000/CWEDD 688 Liège, le 21 août 2000<br />

Etude d’incidences sur l’environnement relative au renouvellement<br />

de l’autorisation d’exploiter la malterie avec stockage de produits alimentaires<br />

de la S.A. GHLIN MALTINGS<br />

1. Données de base<br />

AVIS DU C.W.E.D.D.<br />

Projet : Maintien des activités actuelles de la S.A. GHLIN MALTINGS<br />

Catégorie : 6 (processus industriels de transformation de matières)<br />

Demandes : Renouvellement de l’autorisation d’exploiter.<br />

Demandeur : S.A. GHLIN MALTINGS<br />

Quai du Large, n° 1<br />

7011 – GHLIN (<strong>MONS</strong>).<br />

Auteur de l’étude : S.A. AIB Vinçotte International (AVI)<br />

Agréé au 01/01/1999 pour toutes les catégories de projets.<br />

Autorité compétente : Députation Permanente du Conseil Provincial du Hainaut..<br />

Le projet est soumis obligatoirement <strong>à</strong> la réalisation d’une étude d’incidences sur<br />

l’environnement en application de l’annexe 2 de l’AERW du 31 octobre 1991 ("industrie<br />

d’obtention et de conservation de produits d’origine végétale et animale, d’une capacité de<br />

production de plus de 50.000 tonnes de produits finis par an").<br />

2. Contexte du projet<br />

La malterie de <strong>Ghlin</strong> est implantée depuis 1975 dans le parc industriel de <strong>Ghlin</strong>-Baudour<br />

Sud, le long du canal Nimy-Blaton et de la N 50 (rue de Baudour). Cette situation lui<br />

permet de s’approvisionner et d’effectuer ses livraisons <strong>à</strong> la fois par voie d’eau et par route.<br />

Elle a pris le nom de S.A. GHLIN MALTINGS en 1994, lors de son regroupement avec la<br />

MALTERIE DE BELOEIL et la MALTERIE DE GEMBLOUX au sein de la société<br />

BELGOMAT, membre du groupe irlandais GREENCORE.<br />

L’entreprise emploie une quinzaine de travailleurs pour une production annuelle d’environ<br />

53.000 tonnes de malt, obtenue <strong>à</strong> partir de la germination de 65.000 tonnes de grains<br />

d’orge. Le malt intervient dans la fabrication de la bière, et est vendu <strong>à</strong> des brasseries<br />

situées en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.


Les activités de production sont réalisées en continu. Elles nécessitent le prélèvement<br />

d’eau souterraine (223.435 m3 en 1998) issue de quatre puits de captages localisés sur le<br />

site même de l’entreprise. 1 On notera qu’en 1999, l’activité de l’usine a été arrêtée durant<br />

près de 5 mois pour permettre l’installation d’un nouveau système de nettoyage et de<br />

dépoussiérage au chargement de l’orge, ainsi que le remplacement de l’appareillage de la<br />

salle de germination et de quatre ventilateurs en toiture.<br />

L’autorisation d’exploiter la malterie étant venue <strong>à</strong> échéance le 06/07/1997, la S.A.<br />

GHLIN MALTINGS a introduit le 24/12/1997 une demande de renouvellement auprès de<br />

la Députation Permanente du Hainaut, qui sollicita par lettre du 02/01/1998 un complément<br />

d’information. Celui-ci ayant été transmis par le demandeur le 14/04/1998, l’autorité<br />

compétente prescrivit, en date du 01/10/1998, la réalisation d’une étude d’incidences dont<br />

elle fixa le contenu.<br />

3. Avis sur la qualité de l’étude<br />

L’étude d’incidences est de bonne qualité.<br />

La description du projet (chapitre 2), tout comme l’étude de l’état initial du site et des<br />

zones et milieux susceptibles d’être affectés (chapitre 3) sont d’une grande clarté. Le<br />

Conseil attire cependant l’attention sur le fait que, d’après les compléments d’informations<br />

transmis <strong>à</strong> l’autorité compétente, la demande concerne une capacité de production de<br />

52.852 tonnes de malt par an, soit <strong>à</strong> 2 tonnes près le niveau de production atteint en 1998.<br />

L’analyse des incidences sur l’environnement, qui fait l’objet des chapitres 4 et 5, identifie<br />

bien les principales sources d’émissions polluantes et de nuisances. Il en ressort que, dans<br />

l’ensemble, l’entreprise respecte les normes d’émission en vigueur. L’auteur relève<br />

toutefois trois problèmes pour lesquels il formule des recommandations :<br />

1. Les teneurs estimées en poussières et en SO2 des émissions des deux chaudières<br />

dépasseraient les normes régionales en projet en cas de fonctionnement au fuel extra –<br />

lourd. Bien que ce mode de fonctionnement soit tout <strong>à</strong> fait exceptionnel, l’auteur<br />

préconise l’usage, dans le futur, d’un fuel extra - lourd avec un taux de soufre de 1%.<br />

2. Des nuisances olfactives pouvant apparaître de manière ponctuelle lors du stockage des<br />

déchets <strong>à</strong> l’extérieur de l’usine, l’auteur recommande l’utilisation d’un conteneur muni<br />

d’un couvercle.<br />

3. Rappelant que l’entreprise est responsable de la reprise et du recyclage des sacs<br />

d’emballage du malt mis sur le marché belge, le Conseil s'interroge toutefois quant <strong>à</strong> la<br />

recommandation de l'auteur qui conseille au demandeur de charger l’organisme agréé en<br />

la matière de l’exécution de cette obligation.<br />

Pour le reste, le Conseil constate que l’auteur n’a pas abordé la question, inscrite dans le<br />

contenu minimum de l’étude, des vibrations générées par le charroi. Il signale néanmoins<br />

que, selon l’auteur, l’itinéraire emprunté par les camions évite dans 85% des cas la localité<br />

de <strong>Ghlin</strong>, ce qui circonscrirait le problème des vibrations <strong>à</strong> environ 300 camions par an.<br />

1 L’entreprise a introduit, le 14/11/1996, une demande d’autorisation de prise d’eau souterraine pour un volume<br />

maximum de 256.000 m 3 d’eau par an. Ce dossier de demande est en cours.<br />

2


Le Conseil formule également deux remarques:<br />

- il y aurait lieu de suivre la qualité bactériologique de l'eau de puits prélevée;<br />

- le Conseil s'interroge sur les conséquences de l'implantation de la malterie entre autre<br />

en zone de réservation.<br />

En conclusion, le Conseil estime que l’étude fournit <strong>à</strong> l’autorité compétente les principaux<br />

éléments nécessaires pour éclairer sa décision.<br />

4. Avis sur la qualité du résumé non technique<br />

Le Conseil regrette que le résumé non technique ne fasse pas mention de l’étude de l’état<br />

initial du site et des zones et milieux susceptibles d’être affectés par le projet. Il s’étonne<br />

par ailleurs que les quelques recommandations énoncées dans l’étude ne soient reprises<br />

dans le résumé non technique.<br />

5. Avis sur l’opportunité du projet<br />

Le projet consiste <strong>à</strong> maintenir l’activité actuelle de l’entreprise. L’investissement qu’elle<br />

vient de réaliser dans l’installation d’un nouveau système de dépoussiérage pour le<br />

nettoyage et le déchargement des grains sera complété, <strong>à</strong> terme, par le remplacement, par<br />

un équipement plus performant, d’une des deux installations de dépoussiérage par cyclone.<br />

En conclusion, le Conseil remet un avis favorable quant <strong>à</strong> l’opportunité du projet.<br />

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