Plan communal d'aménagement "De Golonfa" à VIELSALM - Cwedd
Plan communal d'aménagement "De Golonfa" à VIELSALM - Cwedd
Plan communal d'aménagement "De Golonfa" à VIELSALM - Cwedd
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
AVIS<br />
Objet :<br />
Réf. : CWEDD/02/AV.044<br />
Liège, le 14 janvier 2002<br />
Etude d'incidences sur l'environnement<br />
relative <strong>à</strong> la demande d'élaboration d'un<br />
<strong>Plan</strong> Communal d'Aménagement dit<br />
"Golonfa", <strong>à</strong> <strong>VIELSALM</strong>
Avis EIE du 14/01/02<br />
Etude d’incidences sur l’environnement relative <strong>à</strong> la demande d'élaboration d'un<br />
<strong>Plan</strong> Communal d'Aménagement dit de "Golonfa" <strong>à</strong> <strong>VIELSALM</strong><br />
1. Données de base<br />
Projet : <strong>Plan</strong> <strong>communal</strong> d’aménagement du "site de Golonfa-<br />
Sunsparks".<br />
<strong>De</strong>mande: Elaboration d'un PCA.<br />
Catégorie: 3 – Aménagement du territoire, urbanisme<br />
<strong>De</strong>mandeur : Commune de Vielsalm.<br />
Auteur de l’étude : ULB – IGEAT, Bruxelles.<br />
Autorité compétente : Collège des Bourgmestre et Echevins de la Commune de<br />
Vielsalm.<br />
Le projet est soumis de plein droit <strong>à</strong> la réalisation d’une étude d’incidences sur<br />
l’environnement (E.I.E.).<br />
2. Contexte du projet<br />
Le village de vacances se situe dans une région caractérisée par le couvert forestier et le<br />
relief "montagneux". Cette région a parié sur la richesse naturelle pour développer une<br />
nouvelle activité de reconversion : le tourisme.<br />
Le projet de PCA, établi par le CRAU, couvre un territoire apte <strong>à</strong> recevoir, au sens du plan<br />
de secteur modifié le 26/06/97 (zone de loisirs), un village de vacances. Celui-ci se situe sur<br />
le haut de Vielsalm au Nord de la commune. Ce projet définit les prescriptions auxquelles<br />
toute demande ultérieure de permis d’urbanisme devra se conformer.<br />
Ce village est construit, pour sa partie plus ancienne, depuis 1982 et 1986 (100 puis<br />
25 bungalows), et, agrandi en 1992 (250 petits bâtiments d’habitation, un bâtiment principal<br />
comprenant une piscine tropicale, des activités Horeca, l’accueil et les bureaux, une salle<br />
omnisports). Il comprend une grande demeure du 19 ème siècle transformée en salles de<br />
séminaire, des parkings et un réseau de voiries. Le site, acquis, aménagé puis vendu par<br />
Idelux, appartient depuis 1991 <strong>à</strong> la société Sunparks. Seule la demeure du 19 ème reste<br />
propriété de la Communauté française qui l’a “ prêtée ” <strong>à</strong> IDELUX qui elle-même la loue <strong>à</strong> la<br />
société Sunparks.<br />
Les premières constructions avaient été autorisées : un permis d’urbanisme délivré en 1981,<br />
puis en 1986. L’extension du site, réalisée en 1992, avait été autorisée en 1991, avant sa<br />
vente <strong>à</strong> Sunparks. <strong>De</strong>ux requêtes ont été déposées au Conseil d’Etat par des particuliers<br />
demandant l’annulation des permis de bâtir. Le Conseil d’Etat annula les permis en 1993,<br />
estimant la requête fondée : les bâtiments (notamment la piscine) ne pouvaient pas empiéter<br />
sur une zone de parc au plan de secteur.<br />
CWEDD/02/AV.044 1/ 3
Avis EIE du 14/01/02<br />
Le projet de PCA, examiné par le CWEDD, a été actualisé et déposé en juin 2001. L’étude<br />
d’incidences, elle, a été déposée en mai 2000. Dans une lettre jointe, l’auteur d’étude s’en<br />
explique.<br />
3. Avis sur la qualité de l'étude<br />
Après lecture et analyse de l’E.I.E., ainsi qu’une visite sur place, le Conseil souligne que<br />
l’auteur a livré une étude de bonne qualité dans un contexte pour le moins particulier.<br />
Il examine les différents points des contenus minima imposés par l’autorité compétente.<br />
Le Conseil aurait aimé trouver en fin de document une synthèse des recommandations<br />
émises par l’auteur notamment sous la forme d’un tableau.<br />
Néanmoins, l’auteur d’étude propose des améliorations réalistes pour amoindrir la charge du<br />
village sur l’environnement sans toutefois émettre des recommandations qui impliqueraient<br />
des coûts trop importants.<br />
En conclusion, le Conseil estime que cette étude, de bonne qualité, aborde les<br />
préoccupations en matière d’incidences sur l’environnement que l’autorité<br />
compétente a exprimée en établissant le contenu de l’étude, et que celle-ci y trouvera<br />
les éléments pour prendre sa décision par rapport <strong>à</strong> la demande.<br />
4. Avis sur le résumé non technique<br />
Le résumé non technique est une bonne synthèse de l’étude dont il reprend les principaux<br />
éléments. Il est de lecture aisée et permet au lecteur de se forger une opinion. Il regrette<br />
cependant l'absence d'un tableau récapitulatif des recommandations.<br />
5. Avis sur l'opportunité du projet<br />
Le CWEDD constate qu’il se trouve avec un dossier où l'on adapte la situation de droit <strong>à</strong> la<br />
situation de fait.<br />
Il a eu <strong>à</strong> examiner la validité d’un projet de PCA qui tenait compte des recommandations de<br />
l'auteur d'étude, étude qu’il examina en toute logique après l’examen du projet.<br />
Ce projet se calque donc sur un aménagement et des bâtiments existants en y ajoutant des<br />
propositions d’améliorations fort heureuses provenant de l’auteur du PCA, ensuite de l’auteur<br />
d’étude.<br />
Ces recommandations pertinentes garantissent une meilleure intégration du site dans son<br />
milieu naturel qui en constitue son principal atout (masquer les bâtisses en utilisant le relief<br />
et le couvert végétal existant et renforcé).<br />
Le Conseil aurait aimé que les maisons épousent plus les ambiances de pierre et de bois<br />
caractéristiques des constructions dans cette région. Cette remarque devra être prise en<br />
compte lors de leur rénovation et être intégrée aux permis d'urbanisme.<br />
CWEDD/02/AV.044 2/ 3
Avis EIE du 14/01/02<br />
Les recommandations faites <strong>à</strong> l’adresse de AIVE (Association inter<strong>communal</strong>e pour la<br />
valorisation de l’eau) relatives <strong>à</strong> la valorisation des eaux et <strong>à</strong> la gestion de la station<br />
d'épuration ont été prises en compte.<br />
Le Conseil regrette que seules les recommandations faites <strong>à</strong> l’adresse de la Commune,<br />
notamment relatives <strong>à</strong> la grotte Notre Dame de Lourdes, au déclassement du sentier vicinal<br />
n° 89 et <strong>à</strong> la gestion des déchets, n’ont actuellement pas eu de suite.<br />
Il est inconcevable, dans une commune et dans sa région où l’on met en avant le tourisme<br />
“nature” que les routes ne laissent aucune place et encore moins une place sécurisée aux<br />
piétons, aux deux roues et aux personnes <strong>à</strong> mobilité réduite. Une gestion de cet aspect et<br />
notamment un plan de circulation s’impose donc. En conclusion, le Conseil veut étendre les<br />
recommandations <strong>à</strong> l’adresse de la commune aux différents gestionnaires des routes de<br />
différents statuts.<br />
Le Conseil regrette qu'il ait fallu un recours de riverains pour que ses remarques quant au<br />
saucissonnage du dossier soient prises en compte. Si cette approche globale du projet était<br />
intervenue avant les constructions, le projet aurait été amélioré. Vu le contexte actuel, il doit<br />
se contenter de recommandations prudentes de l'auteur d'étude qui lui aussi aurait pu, <strong>à</strong> ses<br />
dires, aller plus loin sur base des recommandations de 1990.<br />
En conclusion, Le Conseil remet, dans ce contexte regrettable de régularisation, un<br />
avis favorable sur l’opportunité du projet de PCA, dans la mesure où les<br />
recommandations de l’auteur et du Conseil sont respectées et que les remarques qu’il<br />
avait émises lors de son avis antérieur ont été rencontrées.<br />
6. Remarque générale<br />
Afin d'éviter toute confusion, le Conseil demande que l'auteur d'étude agréé ne mentionne<br />
plus les logos des sous-traitants de l'étude sur la page de garde, mais plutôt dans le texte.<br />
CWEDD/02/AV.044 3/ 3