28 Janvier 1909 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO 5CENTIMES
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RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
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FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIA Jeudi 28 Janvier 1909. 19' Anné; - N° 5,927 SUREAUX A PARIS: 28. RUE FEÏOEI
Les Faits du Jour
ta commission sénatoriale des retraites on-
rrièrea a entendu MM. Clemenceau, Caillaux
M Viviani, mais malgré l'avis du gouverne-
ment, elle a maintenu son point de vue.
La plupart des journaux parisiens atteints
Bar la grève des linotypistes ont définiiive-
Ntant constitué de nouvelles équipes.
La Cour ei'appo! de Rennes a confirmé le
iugement du tribunal de (.orient condamnant
Mgr Du parc à troi3 cents francs d'amende peur
pon fermeture d'école ; Mgr Du parc va se
aurvoir en cassation.
— —
De violentes bagarres se sont produites au
Duartier Latin, au cours de M. Thalamas ; on
tompte plusieurs biesses et une centaine cfar-
/eatations.
Coquelin aine est mort à Pont-aux-Damcs,
lies suites d'une embolie.
—
Les signatures qui Mtivent. ct'Ui.
«ni!, beaucoup plus élevées que les
jjrïvedenlt'.s :
En 1907 : 85 signatures
En l'.KW : CI —
Bu 19N : 95 —
Cette progrcv.',in est trtV roma.rqiKib.1e et
fait, honneur aux Jeun.-:, gens qui font une Si
activa et si heureuse propagande.
\AI IOUIIOÎ-SO Ji)tnlHirenU', oetaO' O par te sPçe
tael* oes hontes républicaines, se ra»ie w
adresse
années
qu'elle eût été trop longue ; ce n'est qu'un
raccourci, niais tous les traits sont repro-
duits exactement. C'est le divin Platon qui
parlait de la sorte. Ses contemporains l'é-
galaient aux dieux, parce que nul mortel
avant lui n'avait fait parler un si beau lan-
gage à la sagesse, humaine, si beau, di-
saient-ils. que. les abeilles allaient butiner
sur sa bOUCaè.
Les démocrates patentés de notre temps
auraient tort, de reprocher ù Platon d'avoir
calomnié leur famille. Platon n'était pas,
comme Aristophane, un réactionnaire exas-
péré qui se vengeait en sarcasmes féroces
de l'incongruité démocratique. Il avait élé
le disciple et. l'ami de Serra te qu i professait
des opinions plutôt avancées et fut condam-
né, comme tel, à la ciguë. Sa llépnbUQke
est d'une architecture un peu chimérique,
mais hardie jusqu'à la témérité. Seulement
il s'était aperçu, par l'expérience qu'en
avait faite Athènes, que la déniorratio puro
confluait à. l'anarchie totale, dans les fa-
milles comme dans Incité, et il citait, com-
me exemple cl comme leçon, les traits de
moHirs que je viens de reproduire. Il y a
do cela deux mi 'lo et. quelques centaines
d'années, et l'on pourrait croire, en obsca'-
Moire SiÉéasog artistique
P. Pierre Baudin, député de la majorité,
rapporte, dans -un très intéressant mais na-
vrant, article, les conclusions inspirées à
nos grands industriels et à nos spécialistes
en matière d'art, par la visite qu'ils ont
faite à la récente exposition d'art industriel
à Munich :
« La comparaison avec les travaux de nos
écoks spéciales est navrante et, désespéran-
te ; car nos fonctions au muséo Gatliera
nous ont permis mieux qu'à quiconque do
le Juger. Et tout cela nous a donné les rai-
sons de l'immense progrès réalisé, cn dix
ans, par l'industrie à Munich.
» Quels que soient 1rs efforts et les saeri
flees que nous ferons, jamais nous ne pour-
fOOB ratlraper l'avance qu'a Munich sur
notïs, au point «le vue industriel. Ce sera
.seulement dans cinq ou .six ans d'ici quo
nous en verrons ou subirons tous les effets,
ntiïind toute cette armée scolaire que nous
avons vue produira industriellement.
» Il faut considérer notre jeune généra
tien actuelle absolument sacrifiée.
« Tout, co que nous devons tenter de faire
et où nom-, aurions quelques chances de suc
efts c'est de préparer la génération future
lutter avantageusement avec ces pays. »
Tels sont, les résultats «le trente-huit, an
rtç népnblique. Nous avons perdu notre
puissance militaire et, maritime. 11
j j, 111 , restait encore, une supériorité comme
erra leurs d'art. Maintenant, elle est, perdue
22 ,, nous ne pourrons jamais rattraper l'a-
vbnee qu'a sur nous l'Alleinagno I » Alors
nous restc-t-il ? La persécution reli-
et l'impôt, le plus lourd du monde
que
gtOUS
fonder une
sorte de Comité central où figureraient les
représentants de tous les groupes catholi-
ques de France. Voilà, quinze ans qu'il est
question de créer cette junte fédérale afin
de donner une direction plus homogène à
notre défensive. Au cours d'un récent voya-
ge à Rome, M. de Cathelineau avait obtenu
les meilleurs encouragements, et. fort de
ces témoignages de bienveillance, i; se Bat-
tait d'aboutir. Mais la réalité n'a pas ré-
pondu tout à fait, à ses espérances.
Deux groupes, l'Action Libérale et ia Jeu-
nosse Catholique ont déclaré qu'aucun rap-
prochement ne serait accepté avec les au-
tres groupes qu'à la condition que ces «1er-
mers prissent l'engagement de se placer
sur le terrain constitutionnel. L'éminent
prélat qui gouverne le diocèse de Paris
consulte à son tour, s'est prononcé dans lô
même sens que l'Action Libérale et la .Tn>étir-"l!