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sites et paysages - a3w.fr

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PATRIMOINE<br />

Rectification de la Soissonne<br />

LE MARAIS ET LES MOULINS DE bERvILLE ET DE MARGIcOURT<br />

Jusqu’au marais du Rabuais, le ru, appelé La Soissonne, suit parallèlement le coteau suivant la direction du<br />

nord-ouest au sud-est.<br />

Ce terrain marécageux peu à peu asséché, s’étend sur une superficie d’environ 76 hectares. Il est à peu près horizontal<br />

<strong>et</strong> occupe le fond d’un bassin situé, à l’origine de la vallée du Sausseron, à 60 mètres d’altitude. La source du<br />

Provendier <strong>et</strong> celle du Rabuais sont les deux sources principales du marais. La dernière reçoit les eaux connues sous le<br />

nom de ru du Sausseron. Enfin le ru du Vivier, qui longe le côté droit du marais, apporte aux sources réunies, le tribut<br />

de sa p<strong>et</strong>ite source qui prend jour à l’extrémité d’un rameau marécageux appelé la queue du marais. Ils tra versent le<br />

marais <strong>et</strong> se réunissent en un seul aux abords du goul<strong>et</strong> étroit qui ferme le bassin vers l’aval <strong>et</strong> sur lequel était assis<br />

le « moulin de Margicourt ».<br />

Le moulin de Margicourt existait depuis un temps immémorial.<br />

Il devient le 1 er mai 1717, ainsi que les terres environnantes, propriété du maréchal de Balincourt, échoit le 4 mai 1764<br />

au comte de Balincourt, son neveu, qui le vend le 23 mai 1789 au sieur Roslin d’Ivry. Le baron d’Ivry, neveu du<br />

précédant, en hérite le 17 juin 1790, <strong>et</strong> le vend le 24 décembre 1838 au sieur Caron qui en est déjà locataire depuis<br />

plusieurs années. En 1904 le propriétaire est Monsieur Bouey.<br />

Sa situation était très particulière car sa r<strong>et</strong>enue commandait le niveau de l’eau dans le marais. Ce moulin, à l’origine,<br />

ne possédait pas de déversoir <strong>et</strong> c’était le meunier qui fixait, comme bon lui semblait en fonction de son activité, le<br />

niveau des eaux en amont, au moyen de deux vannes. Cela engendrait de nombreuses plaintes des propriétaires <strong>et</strong><br />

locataires des herbages. Ce déversoir, réalisé en 1837, n’était pas satisfaisant lors des « grosses eaux ». Au début du<br />

xx e siècle le moulin, vétuste, a été détruit <strong>et</strong> les bâtiments accolés sont devenus une maison d’habitation. La mare <strong>et</strong><br />

la r<strong>et</strong>enue n’existent plus, ce qui réduit un peu la superficie du marais.<br />

En 1 855 M. J. Saint-Léon, hirudiniculteur <strong>et</strong> locataire du marais, créa en élevant un barrage <strong>et</strong> des bassins sur le<br />

Provendier, un établissement destiné à l’élevage de la sangsue.<br />

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