ROMANS - Ecrivain prive / JEAN PAUL GRISO
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Jie Lan<br />
EXTRAIT<br />
Alors que je soufflais, j’ai senti une main chaude prendre mon bras pour<br />
m’entraîner dans un recoin sombre. C’était ma guide... Surpris et ravi à la fois, sans opposer<br />
de résistance, je l’ai suivie dans son désir de relations très intimes. A peine ses lèvres<br />
s’étaient-elles posées contre les miennes que sa langue chaude et vorace s’entremêla à la<br />
mienne dans un élan fougueux et vorace, me coupant le souffle.<br />
Impossible de réagir tant j’allais à son rythme, avec toujours un temps de<br />
retard sur ses envies. Au lieu d’être le maître, je devenais le sujet, malgré ma stature, ma<br />
force d’homme sportif, mise à mal par une sexualité entreprenante. Je savourais l’instant,<br />
tout offert à son envie, au vagabondage de ses mains, à ses lèvres qui n’en finissait pas de<br />
masser ma peau d’un millier de baisers. Je ne sais comment, par quel mouvement, je me suis<br />
retrouvé à même le sol, sur le dos, elle à genoux sans sa jupe, ni sa culotte, en train d’extraire<br />
mon pénis en mal d’espace.<br />
Captif de sa main, il a disparu lorsque, à califourchon, elle s’est empalée sur<br />
ce sexe que je ne maîtrisais plus, avec des mouvements d’usure, faits et refaits par un bassin<br />
agité, qui fit monter trop vite en moi le plaisir répandu en elle. Ravie par ce furtif contact,<br />
après une bise, elle s’est levée, s’est apprêtée aussi vite qu’elle s’était mise presque à nu,<br />
pour rejoindre le groupe comme si de rien n’était, me laissant tout déboussolé.<br />
Ainsi allongé, je suis resté de longues minutes à savourer ce viol si<br />
particulier, inopiné, avec les suaves souvenirs d’une fille goulue et experte dans les choses<br />
de l’amour.<br />
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Une fierté de « papa gâteau » me faisait suivre ce cabri gambadant vers toutes ces<br />
nouveautés d’émerveillement ; j’oubliais même la raison de sa présence. Sans malice, elle<br />
exposait les courbes de son corps en des postures très attirantes. Même le personnel, pourtant<br />
discret, ne pouvait se détacher de ce spectacle mouvant, et les poses sculpturales accentuant<br />
la naïveté de la jeune Chinoise allumaient des yeux de braise, témoins d’un désir irraisonné.<br />
Sensible au trouble ambiant, j’ai pris ma jeune compagne par le bras pour la hisser<br />
encore plus haut, pas tout à fait au septième ciel, mais presque. Ses lèvres ne purent que<br />
s’arrimer aux miennes, avec une telle fougue que j’ai perdu mon self-control au point<br />
d’oublier le lieu et ma condition sociale. Face à tant d’ardeur, j’ai dû me faire violence,<br />
repousser un temps ce jeu de langues, jusqu’à ce que l’ascenseur arrête sa montée et que<br />
dans le couloir reprenne une étreinte digne d’adolescents découvrant ce premier contact. Une<br />
faim insatiable menait la bouche de cette fille collée si près de mon corps que mon excitation<br />
ne pouvait lui être inconnue. Ses ondulations n’étaient des riens anodines, elles allaient et<br />
venaient en des caresses parfois plus abruptes, quand elles ne se montraient pas effleurantes,<br />
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