20 septembre 1927 - Bibliothèque de Toulouse

|JSditloj3L de Toulouse
DU
Organe Régional de Redressement National, de Défense Religieuse et de Progrès Social
ABONNEMENTS
3 mois tiraols 1 an
France et Colonies 22 t
Etranger 35 f
43 f. 82 i.
70 f. 140f.
DIRECTION: 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE - Téléphone : 2-1 2, Chèque Postal : 4.936
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23 cen. -n.es
MARDI 20 SEPTEMBRE 1927
lE " FORMIDABLE PÉRIL "
La
RéalisatlonJ^
a)
s au monde , plus ni moins que la confusion des
isst
•W 9f iiu/d "la mère-vaine.
ne se reu-
incune V^l s y orte p0Ur emve-
*« seTL vAUtriche
rher , 'm iouT à la m
" isse U von KABDOFF.
Raichstag. orateur officiel
» u ^tS de célébrer l'anm-
hES HOTES IDE PTKI^IS
La Grande Uourrçée ^rrçéricairçe
L'Ouverture de la Convention
CRISE DU GOUT
La Démocratie dans l'Art
charge
^ersatre ae
de vfeiroar.
la Constitution
Le
Si té Q" 6 .
«Même de l'AnscWuis se
pr° ; "ont avec une telle
la diplomatie ne peut
en invoquant cette
Plu; S" d'attendre » qui lui est
c»ère' APA symptômes qui de-
11 Virayer les chancelleries.
Paient « , volution a tenu les
îcnne, en juillet, l'Italie
n;e5 mesures militaires ex-
H P" 3 ,w «n r le Brenner ;
nationalités.»
L'on pourrait multiplier les
exemples. Sur le plan militaire, le
système de mobilisation est le mê-
me, les uniformes sont identiques.
Sur le plan économique, les com-
munications postales, télégraphi-
ques et téléphoniques bénéficient,
entre les deux pays, du tarif inté-
rieur. Les accords douaniers très |
Tandis que la Société des Nations
cherche à organiser la paix, à don-
ner la sécurité aux nations, à mettre
la guerre hors la loi t l'arrivée à Pa-
ns de VAmérican Légion nous rap-
pelle comment ces choses-là se font.
Car elles se sont faites. La guerre à
la guerre, nous l'avons vue. Elle a du-
ré de 1914 à 1918. Et c'est justement
l'image de ce que la. Société des Na-
oudrait en quelque sorte codi
crue
, de
.. ûes mesures
un«mf&es sur
c2pti° nilB * a été nantie dans les
1 fia Petite Entente : les mi-
r:J - de Tchécoslovaquie, le
B ' S ^«iÈ et d3î Yougoslavie ent
L» j €S démarches pressantes au-
3 L des cabinets de Paris, de Lon-
et de Rome, tenant dans les
L s capitales le même langage :
, VA nschiuss, c'est la guerre. »>
l>s bons témoins estiment a 90%
i. proportion des Autrichiens qui
désïretfi aujourd'hui la fusion avec
étroits font songer à un Zolwerein. \ f. s * amsi n des diffic)lU
Ainsi se vérifie cette parole dui'^. , eRe rencmtre:
trop célèbre président du Retohs- , ons très rapidement des
tag, M. Lœbe : « Quelle que soit Yd\ cho^es que t0Ul îe monde connaît,
voie suivie par YAnschluss, il se mais qu i sont d'autant plus claires
réalisera un jour... Il faut faire qu'elles sont plus abrégées. En 1914,
Vienne ressent
dee
je Reich. .
La bourgeoisie ne
lc3 méfaits d'une administration
aocialiste et, redoutant le commu-
nisme qui menace ce fœtus hydro-
lépkle qu'est la jeune république,
verrait d'un très bon œil l'autorité
prussienne y apporter un peu (Tor-
dre et de discipline.
Les industriels et les commer-
çants, paralysés par ie déséquilibre
économique et social, gênés par les
barrières douanières qui enserrent
l'Autriche, voudraient participer à
k prospérité économique du Reich.
•Les socialistes aspirent, par
YAnschluss, à faire vbloc avec la
social-démocratie allemande, les
catholiques avec le Centrum.
Depuis les dernières élections, le
(chancelier Seipel s'appuie sur trois
partis bourgeois : le Schul.zbund,
les pangermanistes, les chrétiens
sociaux, tous partisans, sinon fa-
natiques de la* fusion austro-alle-
mande.
La politique suivie par les ratta-
çhistes ? Elle consiste à unifier
intellectuellement, juridiquement,
tenomiquement, l'Autriche et le
Jteich jusqu'à ce que la petite répu-
blique ne soit plus qu'une fiction
ïéographique, ses frontières un
non-sens, et que son emboîtage se
jase automatiquement, lorsque
» annexion sera prononcée.
Ainsi, le Code criminel, d'insti-
ration récente, est calqué sur la
^slation allemande, le régime
tout ce qui prépare le jour de cette
réalisation : saper les murs des
frontières aussi longtemps que
ceux c: n'auront pas été renversés ;
affirmer et prouver l'unité du peu-
ple allemand, malgré le partage en
deux obtenu par la force. »
L'on a pu dire que d'ores et déjà
il suffirait d'un coup de téléphone
entre Vienne et Berlin pour libérer
les « frères séparés ». Qu'attend
l'Allemagne ? Pour le moment,
elle poursuit l'évacuation de la rive
gauche du Rhin : nos troupes ra-
patriées, le drapeau allemand ne
tardera pas à flotter à Vienne.
Les moyens à mettre en action
pour empêcher la réalisation de
fait de YAnschluss, nous les ver-
rons dans un prochain article.
Mais nous voudrions, avant de ter-
miner cette esquisse, nous élever
contre un argument courant, au
VAllemagne déclare la guerre. En ce-
la elle rompt avec l'enseignement de
Bismarck, qui lui avait conseillé de
se tenir tranquille à l'avenir et qui
disait à qui voulait l'entendre qu'il
avait le « cauchemar des coalitions ».
La crainte d'une grande , coalition
hostile était pour VAllemagne le com-
mencement de la sagesse. En 1914. el-
le avait cessé de craindre que plu-
sieurs puissances s'unissent , contre
elle. Pourquoi?
Parcs que, alors comme aujour-
d'hui, l'Angleterre répugnait à tout
engagement précis et formel. L'An-
gleterre appartenait sans doute à la
Triple-Entente. Mais elle ne s'était
pas obligée à intervenir cas où la
France et la Russie seraient atta-
quées. L'Allemagne se crut assez
forte pour battre la France et la Rus-
sie et compta snr la neutralité de
VAngleterre. Voilà d'où le mal est ve-
nu.
Et quand les « dés de fer » eurent
nom duquel un certain nombre de \ été Jetés, la croisade contre Je mili-
catholiques français voudraient
laisser se faire le rattachement
austro-allemand : celui-ci réalisé,
disent-ils, ce serait dans le Reich
la prédominance de l'élément ca-
tholique, l'esprit prussien dilué, le
triomphe des éléments modéra-
teurs du Centre.
Les chiffres suffisent à déduire
cette assertion : l'Autriche est pres-
que entièrement catholique, c'est
entendu, mais ses 6 millions d'ha-
bitants ne porteraient jauni? qu'à
29 millions l'élément catholique du
Reich en face de 39 millions
A. L'ARC-DE-TRIOMPHE
LES DRAPEAUX DES LÉGIONNAIRES AMÉRICAINS DEVANT LA TOMBE
DU SOLDAT INCONNU
écoute avec déféTence ; puis, dans un
silence impressionnant, escortés de sol-
dats américains, les porte-drapeaux
viennent prendre place sur l'estrade.
A ce moment,, des phares inondent de
flots do lumière l'immense salle où la
feule bigarrée d?« congressistes offre
un spectacle grandiose.
Un incident
des
les assurances sociales est unifié,
caisses d'épargne autrichiennes
rattachées aux caisses d'épar-
gne allemandes, les Eglises protes-
^ p -tes ont fusionné. Et tout réeem-
^«nt, le Conseil national autri-
^n votait à l'unanimité une
Tm? M n «
de 'a médaille commémerative
s'«t n i mscriptions Dardanelles, Orient),
adhérent j CUpée de faire obtenir aux
rées ,."' s de ses trente associations fédé-
tion
ons ation de porter cette distinc-
«'Or: cas
°^ des anciens combattants
A,i) anie lt ^ll
rdan ?. ,1 ? s . Macédoine, Serbie,
Courvu
* ,c ), habitant une région dé-
obt enir ^^^wtion fédérée, désireraient
?U* mé r. rens eignements détaillés sur
, «sent à M ' ,S peuvent s'adresser dès
l
rit eur-dél (SN A Lucien Baudry, adminis-
° ilut d'Or" dU i0urnal mensuel des
Soinclr e an V' n t pa!ais de Compiègne
n «'mbre pour la réponse).
PR ÉPARATION MILITAIRE
DE T. S. F.
c ° m me r-. r". s ., dlîsirant être incorpo-
lnr J " 0n s du rî e ' ésraphist « dans les
« A r,re » la « cl /' Peuvent se faire
S t
Prép aràio„ rn -f. [ de radiotélégraphie
h U , vern emèn
mil,tair e » (âgréée par
12.371), 77, rue
dre 15 ans, l'étourneau 18 à 20 ans,
l'alouette 24, le chardonneret 23, les
canaris 18. On a connu une paire de
corbeaux ayant niché pendant 90 ans,
des perroquets qui, venus tout jeunes
dans une famille, survécurent à tous ses
membres. Les rapaces peuvent atteindre
150 à 180 ans, tel le faucon, le vautour.
Certaines sortes de pigeons atteignent 20
à 25 ans. Parmi les gallinacés, le paon
peut voir sa 25° année. Les échassiers
vivent un peu plus longtemps : une
aigrette a célébré son 60° anniversaire ;
la cigogne vit en moyenne 20 ans. L'oie
et le canard, si on ne les condamnait pas
à la rôtissoire, vivraient bien 60 ans. Le
pélican vit 100 ans et le cygne 150.
EXPOSITION D'HORTICULTURE
L'exposition internationale d'horticul-
ture, organisée par la Société nationale
d'horticuiture de France, à l'occasion de
son centenaire, aura lieu au Cours-la-
Reine, du 28 octobre au 6 novembre.
Elle sera consacrée aux chrysanthèmes
aux fruits, aux arbres fruitiers, fleurs de
saison, légumes, orchidées, beaux arts et
industries horticoles.
Deux congrès internationaux de pomo-
logie et de chrysanthèmes, auront lieu au
84, rue de Grenelle, les 26 et 27 octobre.
S'adresser pour tous renseignements et
participation à l'exposition, au siège de
la Société, 84, rue de Grenelle.
tarisme prussien se leva-t-elle spon-
tanément? Pas du tout. La guerre à
la guerre, c'est encore la guerre. On
n'y lança pas les peuples sans de sé-
rieuses raisons. Que fallut-il pour dé-
terminer le peuple aîiglais? L'inva-
sion de la Belgique, car c'est une des
traditions politiques les mieux éta-
blies de la Grande-Bretagne que la
Belgique- doit être indépendante et
que nulle puissance ne doit s'instal-
ler à Anvers. Lorsque l'Angleterre
intervint, le chancelier Bethmann-
Hollweg s'arracha les cheveux. Cet
imbécile n'avait pas prévu cela. La
machine infernale était mise en mou-
vement,
Cependant la coalition qui s'était
formée contre VAllemagne n'était pas
encore assez forte. Les deux camps
s'équilibraient. La défection de la
Russie s'annonçait. Alors on com-
m .ça de l'autre côté de VAtlantique
à comprendre que la victoire de l'Al-
lemagne seraitt aussi un péril pour
les Etats-Unis. Quelques hommes
clairvoyants l'avaient dit. Mais il fal-
lait du temps pour convaincre le
peuple américain que l'intervention
était nécessaire. C'est en 1917 seule-
ment que les Etats-Unis pronon-
cèrent. Et ce n'.est qu'en 191% que leur
armée fut prêta et qu'elle participa
effectivement à la guerre à la guerre.
Ces souvenirs historiques, que ra-
vive l'arrivée à Paris de VAmerican
Légion et de son chef, expliquent la
nature des obstacles que rencontre
aujourd'hui la Société de; Nations.
S'il n'éatit pas si difficile d'obtenir
des engagements pour la sécurité
d'autrui, on peut dire que la guerre
de 1914 n'aurait pas éclat . Mais il
est ausii difficile aujourd'hui qu'a-
iMt 1914 d'obter.ir cett: sorte d'en-
gagements. Voilà en quoi les pénibles
débets de Génère relient aux com-
mémorations de Paris.
Jacques BAINVILLE.
:pu 's 9 a"„" nS (4e)' c < ui a d élà pré-
an « Près de 2.000 jeunes
^«cipale,
«»> ^ ,es . affectations se font a
Eiffel' le M°nt-Valérien,
mrtiTic .. ...
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MARDI 20 SEPTEMBRE
tante encadrent les postes

Gonôve
'La Peur... Ilnaitiérence
ND EST REVENU
M. BB,A ve 26 septembre.
S* ne A hier soir,
est arrive nie t SQU£
, pn an ,, de= tr01knmberlain. cou
SSSe * M m 'rosière / qu'il
^Stoarner 'tiéditerrannée. 11
j£ «*SS eIL oue' ion épineuse
£& ^ de la „i a nui demeure a
$I AIGUE ' ET DÉSARMEMENT
SECURîTÉ „*ve 20 septembre.
^ H adopté ce matin.
„ ioin«»is, sl0 osit'on présentée
l^fnTué. l? ' : .ptémbre, par le
iVSlée. V ,H aftlnna.it que
. ^ e la l' 1 , u est et demeure
Pierre m. repartis ainsi :
Parti de M. de Valer
"iMillietes, 10 ;
WJt nationale 2 •
WSL d ( es tr à v aillistes irlandais. 1.
-. "•' uuats ne sont pas encore con-
38 sièges ;
fut tirée contre ia devanture d'un mar- 1
chand de meubles qui avait pavoisé
son magasin aux couleurs américai-
nes. Il n'y a pas eu de blessé et au-
cune arrestation n'a pu être opérée.
Un peu plus tard, deux bagarres se
sont, produites avenue de Clichy et dans
Paris. A l'angle de la rue Larraut, plu-
sieurs manifestants.' ent ' 'arraché les
drapeaux français et -.américains qui
j ornaient -la deVanture d'un magasin.
' D'autres ont lacéré lés drapeaux qui
étaient' accrochés aux pare-brisè de
taxis.
Il n'y a pas eu de violences graves.
Au cours de ce dernier incident, qua-
tre personnes ont 'été arrêtées, qui (fu-
rent conduites au commissariat de po-
lice des Epinettes.
Mit fliràto
- r ' avi !^er gean: s est écrasé
tes-miji'. P de N «w-Jersey, hier
•*» ontété ni,i,* ué et 1êi Ca n nérr, aume A"ti-
65 C? tï a*». AT Sénéral et
La Retraite
du Cardinal Billot
Rome, 20 septembre.
Dans les milieux du Vatican on dé-
clare que depuis longtemps déjà le
cardinal Billot avait demandé au Pape
l'autorisation de déposer la dignité car-
dinalice et lui avait écrit poyr lui dire
qu'il se tenait à sa disposition pour le
moment où il lui plairait de la rece-
voir.
Le Pape' le manda lui-même pour
mardi soir, 13 septembre.
L'audience fut très cordiale.
L'entretien fut long et très affec-
tueux.
Au moment de la séparation, le Pape
remit au cardinal Billot une image de
la Vierge en émail.
L'ancien cardinal Billot redevenu le
Père Billot a dit, comme il fut annon-
cé précédemment, qu'il rejoint sa rési-
dence, le sanctuaire de Galloro, dans
les châteaux romains.
Informations
Commerciales
Les iSfaaiMgcss
New-York. — Livre, 4,8656! franc, 3,Sî 3/S. ' '
Londres. — Franc, 124; dollar, 4,96 G/16.
.e fils du général de Gasteloeau
victime a'
Villefrancho-do-Rouergue,
19 septembre
Après avoir fait le plein d'essence du
réservoir de son auto, dans un garage,
le fils du général de Castelnau voulut
remplir son briquet avec les quelques
gouttes restées dans le tuyau du dis-
tributeur.
Une étincelle jaillit du briquet qu'il
avait en main et aussitôt entouré de
flammes M. de Castelnau fut brûlé aux
mains et sur diverses parties du corps.
Ces brûlures sont heureusement su
perficielles.
Bistouri, à de Lacaze ; Vedovella, au
comte de Lastours; Manouche et Luce
à Mme Jean Mouillefarine: Feld-Maré-
Chal, à Georges Buchet; Brogynamine et
Lad-Horse, à Paul Sempé.
PRIX DU GOUVERNEMENT
ET SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT
Duûean, à Louis Bacqué; Côrès-II, à
René de Bonand; I.ady-Phroco, à Eric
Cassaët; Comine-Il-Faut, Vigne-Vierge
à René erruti; Rose-Sang-11, à J. Dutoy;
Hariope, Adjmir, à Paul Labérord ;
Nevé, à Henri de Lacaze; Laurier-Cerise
et Paris-Bruxelles, a Mme Jean Mouille-
farine; Melicoé, au baron Maurice de
Béarn; Wilfrid-11, à P.-I,. Nounez; La-
Sangalibey, à Marcel Pierre; Virulin,
à Emile Voigt; Printanio, Cousine-Co-
lette, Love-Star et Tire-au-Flanc, à M.
W. H. Hesiop.
PRIX DE LA SOCIÉTÉ
DE SPORT DE FRANCE
La-Plata-II, à Ulysse Creauge ; Ce-
physe-ïl, à Elie Goubert ; Sans-Façon-
II. à Paul Lcberon Laniori, à Gaston
Lalague ; Guerroyant, à J. Lanne ; Mos-
quée, à Mme Jean Mouillefarine : Ré-
chamel. au baron M. de Nexon ; Rata-
poil, Ma-Grande-ll, L'Algle-lmpérial, au
con;te Paul Niel Courcy. à Maurice
Peyre Dinan, à Edouard Pousse ; Nil-
Blanc, à Guy Schlesser • Sabayon, à
Ulysse Sédard : Estelle-II. à Paul
Sempé : Limp. à Walter Taupier Le-
tage.-
PRIX DE, LA SOCIETE
DES STEEPLES-CHASE DE FRANCE
Duncan, à Louis Bacqué • Herculéen,
Gaston-Phébus. Tarasp, à R. de Bo-
naud : Dun. au comte de Brettes-Thu-
rin ; Timur, à P Capcllo ; Couci-Couça,
à P. Csrruti ; Violetta et Tonnerre à
T, Delerm ; Frise-Buler. à S. Gauque-
lin -, Couronne, à VV. Heslop : Canu-
cjnè-HI, à J. I.acrouts ; Jacobus. à G.
Lapôze ; Mystère et Afghan, à J. Mouil-
lefarine ; Ccuroy. à M. Peyre : Oui-
proquo, â T. Fauré • Braga à V 'Sé-
dard ; Hudion-River. à B.-H.' Semvaud;
îugador, à R. de Tauzia - Dirce, à E.
Vaigt.
PRIX DES DAMES
CoTninandeur-lI, à Guenault ; Quaker-
III, à Pcdel aborde .: Alhanile. à Douf-
fer ; Tarbais-II. ;\ Auvrai ; Bray-Dunes,
à Aurivel : Universel-11, à Marty ; Ter-
minus-Vil. à Hugonnet ; La-Vibrante, à
Bell ut : Nlstos-ll. à de Rivoyre ; Da-
dian, à Rigon ; Fleur-d'Avril. h Labe-
dan ; Royal-Fortuné, à de Rousnrs ;
Alfourmères, à Ch. Amanrich ; Zéhe-
lfne-11, h Gaubert • Tyrolienne, à Tour-
neur Norcisse-V et Riant, à l.nrtigaut;
Capellc-, à Dclpech ; Piclpury-Simon, à
Clair,
PRGDUITS RÉSINEUX
Londres, î9 septenibre.
Térébenthine calme ; dispoiUDic, Su ; octo-
bi-e décembre, 39 3/4; janvier -avril, il 3/4.
Jtésine calme , Amériaine, mat-que B,
21 3/4; F. 22; G, 22; H, 22 1/2. N, 23 1/2;
WW, 27 i/î. — lâ-anxaise, marque F
UN APPEL DU MAIRE DE REIMS
Reims, 20 septempre.
M. Marchantleau, député-maire de
Reims, vient d'adresser à la popula-
tion, à i'eccasion de la visite à Reims
de la Légion Américaine., un appel.
dans lequel ii rappelle les générosités
américaines vis-à-vis des régions libé-
rées et émimône notamment ce que
l'Amérique a fait poqr le relèvement
de la ville martyre . un hôpital modèle
élevé à la mémoire d_e ceux dont les
camarades viennent fleurir les tombes
pour sauver la vie de tant de bambins-,
une- bibliothèque, admirable due à la
dotation Carnégie ; ia restauration de
la Cathédrale que les dons de M.Rocke.
i'eller ont contribué si gônéreaisément à
relever ; une école? de musique en cons-
truction grâce aux dons américains.
« L'occasion nous est offerte, ccnclut-
il 11 convient de témoigner notre re-
connaissance à nos amis d'Amérique.
Reims n'y manquera pas. ,
DISCOURS DU MARÉCHAL FOCH
Voici les principaux passages du. dis-
cours prononcé par le maréchal Foch :
« S'il est vrai de dire que c'est à
l'épreuve que se mesure la solidité Uts
sentiments, un court tableau nous fixe
aujourd'hui.
« Dès les premiers jours de 1914, les
Etatc-Unis d'Amérique - nous avaient
donné d'insignes témoignages de sym-
pathie.
« C'étaient de nombreux engagements
volontaires à la Légion étrangère, l'ar-
rivée de l'escadrille I afayette, des puis-
santes organisations sanitaires ; c'était
l'attitude de leur ambassadeur refu-
sant de quitter Paris menacé, quaind,
enfin, sous la presfion de l'opinion pu-
blique, au commencement de 1917, le
gouvernement américain déclara Ja
guerre à l'Allemagne.
« En cette même année, d'ailleurs, lés
effectifs venant d'Amérique croissent
rapidement. Us.s'élèvent à plus de trois
cents mille hommes par mois.
« Après avoir contribué à la victoire
de 1918 c'est 1} paix que veut assurer
auiourd'hui l'Amerioan Légion ; elle
entend étendre les avantages et bien-
faits généraux, non seulement, aux
siens, mais aussi à tous les hommes
de bonne volonté, en assurant aux tra-
vailleurs la paix et la liberté ; en ai-
dant les faibles, elle aspire à réaliser
cet idéal américain qui est bien le
nôtre et pour nous permettre «e nous
entendre une fois de plus, c'est, à Paris
qu'elle vient réunir sa convention na-
tionale de 1927.
« Saluons cette grande pensée en pré-
sence de l'horizon de travail en com-
mun qu elle ouvre- à nos deux pays ».
LA SOIRÉE
Paris, 20 septembre.
' Moins favorisées qu'hier encore par
lo temps, les illuminations ont cepen.
dant attifé une foule considérable sur
les grands boulevards, la place de la
Concorde, les Champs-Elysées, la place
de l'Etoile.
Sous la pluie persistante, les pari-
siens ont admiré les girandoles et étoi-
les lumineuses placées au-dessus de
j chaque réverbère.
U.Ï
lundi 3 oclobi'--
Les nouveaux élèves devront se taire
inscrire du 5 au 15 octobre, en déposant,
un bulletin de naisanoe et on certificat
de vaccination.
L'examen pour l'obtention du Certifi-
cat d'aptituaâ a l'enseignement de la.
musique et de la déclainytion aura liêu
fin novembre; les înscrijit-icms seront re-
çues du 1er au 31 octobre.
Pour les inscriptions et tous fensei-
gnemens, s'adresser au secrétalriat du
Conservatoire, ouvert lous les jours non
fériés, de 9 h. à midi et de 14 a 17 h.
« Ghésaiiûe » a Motssac
De noire envoyé spécial .-
Pour terminer ia Semaine du Chasse-
las qui a tenu ses assises a Moissac,
la troupe du Midi-Arti-ite a donne 10us
ses soins à la création d'une pièce du
terroir, due à la plume de M. L. Gar-
des, et intitulée Gtiésai.id'e,.
En principe, il faut louer de telles
manifestations, entièrement régionalis-
tes par l'auteur. les interprètes et le
sujet — il s'agit ici de là légende de »a
fondation oc Moissac. Il faut louer
aussi M. Gardes de n'avoir pas donné
dans un travers toujours a redouter ;
celui de déclamer contre Clovis. roi
franc et roi chrétien, venant imposer
ses lois à notre Midi, en compagnie de
1 Eglise représentée par Saint Remi
Ceci entre les mains . l'Agnci que
m'as donnât. Inutile de dire que ces
joyeux bonshommes n'opposent qu'une
faible résistance à ce que l'on a déjà
appelé le Triomphe du Franc, et que,
malgré les indignations les fureurs et
le suicide de la fille d'Alaric. Ghésali
do Clovis jure -d'élever une église au
lieu do sa victoire, a J endroit où tom
bera une flèche qu'il lance, d ailleurs
fort mal. La flèche, à cause des contor-
sions de GhéSîUiJe, tombe, nous dit-on.
dans mi lac Mais Saint Remi y jetto
aussi sa croix. Le mirarle de la Mer
Rouge se renouvelle. Les eaux s'écar
tent. Et en souvenir do Moïse, voilà
baptisée la nouvelle abbaye de Moissac
Depuis tant de siècles, nous avons oer
du le tréma en route.
On voit que personne n'a le droit do
se fâcher. Le public même, à ce un il
nous a semblé, avait plutôt envie de
sourire que de frissonner, et il aurait
suivi volontiers Je bon Ijivigne. tout
prêt à le dérider - avec les farces d'un
F.ucrrier d'opérette. Mais enfin, lï a fait
un accueil amical à l'auteur, auquei
il aurait dù peut-être associer M. Fran-
çois Rigal et aussi les collaborateurs
inconnus, qui ont tour à tour allégé et
augmenté sa tragédie.
De ces collaborateurs, les iveilleurs
furent ses dévoués interprétés, parmi
lesquels il faut mettre au premier plan :
Mme Alice Bonnet, et Mlle Gilette d'Oc,
très pistement applaudies pour leur
)>ol]e flamme sincère: MM. Ortc*,. d'une
grande sobriété dramatique, dans le
eu un éclat exception-
17 sep-
onlatiori
îrs-ama-
ia grande
ublic était
.aident d<
en termes
rande féli-
œuvread- elle-même
Eii.
après
une
de
18- septembre
noue-.-.
C-ïs fêtes on
ne^ et un succès vérital
ph^i. Aprèr celle, ,1e Mu-
Jourdain, eilec montrent
éclatante les progrès réaï
félibréenn.; 'dapuu vingt
Les têtes ont conmwn
tembre isoir; par une
donnée par la troupe de
teurs.de la vallée de Ca
sée par Mme Phàladeiptu
troupe a donné cette lois .
la belle pièce gasconne
félibrécse bigrurdane. L
nombreux et entbousiast
M. Raymond Lîzop.
l'Escolo. présente au pu)
vibrants et chaleureux,
hresse do la- Bigorie et
mira.ble.
Mme Philadelphe je
avec sa troupa, avec un
ble, un des principaux
Biroulet ». Cette jolie pièce; «'une ai
haute portée morale et terrienne, est
frénéliauement applaudie.
Les jeunes Bigourd a n? exécutent
des chant s et des danses pendant les
entr'actes.
Celte belle soirée se termine par le
chant d'« AquelOg Mountanh
que M. Lizqp eût fait rei
gerbe de rieurs à Mme Phil;
Gerde.
L'intérêt très grand pris par le public
à cette représentation fait bien augu-
rer de la fête du lendemain.
Le dimanche 18 septembre, VM Es-
colo » tient son assemblée générale à
6 heures du matin, à la Maine. A
8 h. 30, a lieu la réception de la reino
de. cette année. Mlle Odette de Gorsse,
la. charmante fille de M, Je docteur do
Gorsse, conseiller d'arrondissement de
Bagnères-de-Luchon. si hautement ai-
mé, et estimé dans notre M'di.
AU bas du perron de l'hôtel de ville,
M. Lizc-p accueille la Reine par une
vibrant^ poésie gasconne. La jeune.
Reine, délicieuse' et mignonne dans
son costume iuebonnais à capulet rou-
ge, répond avec une bonne grâce char-
mante.. Les jeunes filles se groupent à
ses côtés en costumes rogioiiaux.
Le cortège pénétré dans la mairie pa-
rée de drapeaux et de plantes vertes.
Dans la salle des fêtes un vin d'honneur '
attend la Reine et les félibres. M.
Cazassus, maire de Saint-Gaudens, en-
touré du conseil municipal et du Syndi-
cat d'Initiative qui ont prêté un con-
cours si efficace et si dévoué à l'orga-
nisation cies fêtes les accueille par une
allocution en pure langue gasconne em-
preinte du plus haut esprit félibréen et
régionaiiste.
M. Lizop reprend également en gas-'
con, remercie la municipalité et le Syn-
dicat d'Initiative et définit le vrai ré-
gionalisme, le régionalisme .spontané
dont Sàint-Gaudens donne un bel exem-
ple.
Après le vin d'honneur, le cortège fé-
libréen se forme avec la musique do '
1' « Harmonie » en tète. La température,
est idéale. Une 'douce journée d'automne
dont le ciel ambré se voile légèrement.
Le cortège se déroule superbe pnr le
boulevard du Nord pour se diriger vers
le monument aux morts de la guerre.
En tête derrière les musiciens et la ban-
nière de l'Escolo. la Reine au bras de
M. le maire; Mme Philadelphe de Gerde
et M. R. Lizop les' suivent; puis vien-
nent les autorités de la ville, les féli-
bres, les jeunes filles en costume. Ils
sont variés et du meilleur aloi. On re-
marque* des Commingeoises, des Tou-
lousaines au châle superbe, dos Laura-
gitaises, des Ariègeoises, beaucoup
d'enfants costumés, puis vient la délé-
gation de Bethmale aux . couleurs écla-
tantes, celle de Massât aux tons plus
discrets. La fanfare joue des airs régio-
naux, une foule immense se presse au
passage du cortège, avec une admira-
tion presque recueillie. C'est un. spec-
tacle d'une' beauté émouvante:
On arrive au monument des morts do
la guerre. M. Lizop évoque en termes
éloquents et profondément ému leur
grand souvenir qui doit planer même
sur nos joies et qui doit nous appren-
dre à être dignes de leur sacrifice, ft
faire en -sorte que la paix soit lu paix
de la France. M. elïrnard Sarrieu. fé-
libre majorai, le si dévoué et savant
secrétaire de l'Escolo lit un salut en
vers gascons. Au milieu du recueille-
ment de la foule, la Reine ef )e cbef
de la délégation ariêgeoise déposent des
gerbes de fleurs an pied du monument.
La musique joue la « Marseillaise », -lo
chœur des « Manadetes », chante la
Mi B
I
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

*
MARDI 20 SEPTEMBRE
tantate : « Ceux qui pieusement Bont
morts pour la Patrie ,. » L'émotion est
indicible. Le cortège descend le long
du boulevard du Midi devant le prodi-
gieux panorama des Pyrénées et entre
dans la vieille église romane.' La messe
félitn éenne dans le cadre de la fière
basilique est admirable, un chœur
chante le beau cantique de l'abbé Sar-
ran, sur l'air des « Estelo », d'Atibariel.
mi 4t>e Maria, un Pani* Anaeliats en
langue d'Oc. M. l'abbé llarès, curé de
Valentlne, prononce d'une voix sonore
un magnifique sermon en langue d'Oc.
L'église est trop petite pour contenir
la foute qui se presse dans, ses nefs
puissantes I
L'après-midi, les félibres se retrou-
vent dans l'immense cour du collège,
disposée en terrasse vers les pyrénêes,
où ont lieu ia Cour d'Amour et es
Jeux Floraux. L'autorité universitaire
a mis aimablement cette cour a la dis-
position des félibres. Une fouie énorme
la remplit.
M. Lizop, président, après un mor-
ceau local exécuté par l'Harmonie,
ouvre la séance par un beau discours
en langue gasconne, pu il compare la
terrasse de Saint-Caudens à. celle de
Pau. exaltée par Maurice Barres. Il re-
trace l'historique et les progrès de
l'Escolo. exhorte les jeunes à poursmvr
l'accomplissement de la haute mission
morale et patriotique du félibrlge et
exalto notre langue d'oc, non seulement
langue locale, mais langue vraiment
humaine, inspiratrice des chefs-d'œuvre
des troubadours et des félibres. De
nombreux applaudissements scandent
ce discours, dont la portée fut profon-
de. EHiis, un grand frémissement d'en-
thousiasme parcourt l'assistance quand
Mme Philadelphe de Gerde dit, avec
son acaant de sincérité poignante et de
grand lyrisme son splendlde sirventes
« Ed Crid ! », hymne passionné à la
vieille et indomptable Gascogne. Dans
la grande inspirée vibre vraiment l'âme
même de la patrie occitane. Elle nous
fait vivre une minute incomparable.
Puis, ce sont les chants délicieuse-
ment archaïques et prenants, les dan-
ses si gracieuses, si caractéristiques
des Bethmalais et des Bethmalaises,
des Massatois et des Massadèles, des
jeunes Bigourdans de Gerde et de Cam-
pan. Honneur à M. Domenc, maire de
Bethmale ; à. M- Servat, fils de notre
ami et confrère de l'Escolo, M. Servat,
le poète de Massât, « mestre en Gai
Sabé », les chefs de ce9 belles déléga-
tions. Chants et danses sont coupés par
les airs et les chœurs gascons. On re-
marque parmi ceux-ci l'admirable har-
monie des chœurs do Bouery « Es
.Trabailhaires » et « Maïnadjoces ».
C'est un spectacle d'art inoubliable
du décès de
s>In Pathie £ u ,leu r -""i
Monsi eur Jean c U | LlJ
Négociant e n ,-~ HE M
et les prient de 1
d'assister au serv,v Ur faire i„
sera célébré le 6 ^ 1 ^ de neu'^
32'A» "eures,Tn « -
culée-Conception
On se ré
Utilisé
unira a 1I ^'"
,
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Il ne sera pas fait ?- Se -
. Monsieur Auguste
sieur et Madame j 0h^ G ;^RE ,
Monsieur et MadarnV h L0CravX
et leur fils Roge? ^.«fn l^f.
nri 1 nti

MARDI 20 SEPTEMBRE
[ Actualité Littéraire
nUR AUGUSTE F° UBÈ8
«été <
8" ^telnaudary, par V associa-
^,°fU ton», Wnauflura-
««.«!«. u "V"«e los Grilhs del Laurn
f „ura He« le 2. «ptcmbre,
nccitana. «" dinum efte prochain.
c -est-à-itre
QU on
pans
se
dtse .
la
fût
frt
ornière conversation que
£ Montpellier, avec notre
Albert Arnavielle, le
sur là tombé de son père, de notre grand
Occitan ? Ainsi les fêtes félibréennes ont
en elles mêmes, rien que par le souvenir
du passé, une poésie que l'on ne retrouve
nulle part ailleurs.
' A mus i\i uo '" '
aitre •oral dépositaire fidèle de
TteU i mal ^is'tralicnne, me disait :
ï fl vm 6
„ment à Fourès, à Cas-
« Ce monU ^ n Le belle chose. Le
UW* iary ' mme la poésie, est essen-
tiW-9 e ' -«cification. »
#H«n«» v rand félibre catholi-
Ce frnvaliste A propos du grand
'e la rose de mes regreta.
Cependant, a notre avis, il a fort bien
fait Pourquoi tous les écrivains du
Midi, d'expression française et d'ex-
pression occitane, ne fraterniseraient-
ils pas ? Mistral, f; ; fut l'ami de Dau-
det, do Paul Arène, de Marié-ton. dn
tant d'autres a donné un précieux
exemple. Seules, l'hnpulr.sapce et la pré-
tention peuvent adopter une attitude
contraire,
— Countes de Priou (Contes de
Piieur), par l'abbô il. Dambieile (Edi-
torial Occitan, Samatan) sont une jolie
brochure agréablement présentée, qui
contient une série de contes gascons
fort curieux. Nous : vons dit souvenl
ici-méme quel fnikloriste laborieux et
consciencieux était M. le chMlpine
Dambieile. La série de ses proverbes
constitue un document de tout premier
ordre pour la psychologie du gascon.
Seo contes suivent la même voie. Us
sont à classer au bon coin de la biblio-
thèque.
— So que dits ? est une charmant,;
romance d' l'abbé C. Daugé, le popu-
laire majorai des Landes. Il en a écrit
les paroles pleines de fraîcheur, de
poésie, do fot, et le regretté P. Abbadie.
maître de chapelle à Bétharram, les a
mises en musique. La collaboration du
poète et de l'artiste a obtenu les plus
heureux résultats. (Chez r&ufcur, à
Duhort-Bachen, par Airo-sur-l'Adour,
Landes.)
LES REVUES
— Era Bouts dera Mountanho, orga-
ne de la vaillante Escolo deras i'irc-
neos, publie dans ses numéros 4 et C
le compte-rendu de la félibrée de Mu-
ret, on. septembre 1025. Nous y rele-
vons ie texte complet de ce beau dis-
cours du Capiscol Raymond Lizop,
texte.

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! premier repas du matin. Il nourrit, fortifie et
stimule sans fatiguer l'estomac. Il convient à
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~35 Feuilleton du 20 septembre 1927
LA GARRIGUE HANTEE
VIII
par
Mais Emilienne était, "nous le savons,
hautement ainbitieu-e, et les braves garçons
que sa tante lui avait présentés
n'étaient pas capables de lui plaire.
Elle no voulait être ni fermière ni meunière...
Depuis que la pensée avait germe
dans son cerveau qu'elle pourrait se faire
" aimer de Jacques d'Ombost, elle ne rêvait
que d'être un jour châtelaine I
On comprend, du reste, qu'elle n osât
avouer son ambition folle à sa bonne fem-
me de tante.
Celle-ci lui parla encore une fois raison
et sagesse, pendant tout le temps que dura
6a visite. '
Emilienne ne pouvait qu écouter et fcin-
'dro hypocritement d'approuver, tout en
envoyant au diablê, in petto, l'importune
radoteuse.
TTnnn l'heure vint de rentrer ?i Auglmes.
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— Il faut que je me sauve, s'écria Emilienne
Je suis déjà en retard. Madame va
me gronder.
Sa tante l'embrassa doucement.
— Allons, adieu, petite 1 Sois sage !...
Que le bon Dieu te garde !
Durant les premiers instants de son retour
vers Anglines, Emilienne Harpias se
sentait des ailes.
Jamais la nature ne lui avait paru plus
riante, l'air plus léger, le ciel plus pur.
En elle chantait l'espérance radieuse...
Pourtant, une ombre troubla bientôt
cette joie : ce fut le souvenir de l'acompte
de mille francs exigé dans les huit jours
par la Bargandière...
Et, malgré elle, un doute l'assaillait : si
cette femme n'était qu'une comédienne ?...
Si toutes ses promesses n'étaient que men-
songes ?
En vain repoussa-t-elle ce doute en se
rappelant les terribles menaces de la sorcière
: le salut de Jacques d'Ombost et le
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Les vrix donnés dans cette Bévue
sont les prix du marché général: ils
peuvent, donner lieu a de légères modifications
suivant les régions et les conditions
particulières des marchés.
Paris, 15 septembre.
De notre correspondant spécial :
Les intempéries n'ont pas fait défaut
tous ces derniers jours et bien insuffisantes
ont été les apparitions solaires
alors. que l'on aurait grand besoin d'un
soleil assez constant avec une atmosphère
suffisamment chaude : les regains
vont se faire dans le Nord-Est et
l'Est, les pommes de terre aussi exigeraient
la cessation des pluies et à ce
propos on se demande ce qui va rester
de la récolte exceptionnellement considérable
que l'on a en terre, car presque
partout on se plaint amèrement de
la pourriture. Quant à la vigne il va
de soi que les vignobles non méridionaux
ont un urgent besoin de beau
temps pour assurer les vendanges dans
d'assez bonnes conditions. Par ailleurs,
diverses régions ont déjà fort avancé
les travaux préparatoires d'automne et
bien des seigles sonfedéjà ensemencés
dans de très bonnes conditions.
LES BLÉS ET FARINES
Les producteurs de blé ne doivent
pas se faire d'illusions sur la situation
j statistique ou commerciale du blé cette
année. Sans accepter la dernière estimation
privée qui vient d'être faite,
I il ne faudra pas perdre de vue que
r malgré la réduction du pourcentage de
' succédanés la campagne 1927-28 roulera
sur des quantités de blé qui dépasseront
très sensiblement les besoins nationaux,
lesquels sont de 85 à 88 millions
de quintaux, voire même 90 millions
oour être large. On avait très
certainement un rèliquat de 10 mil-
lions, restant de la campagne précédente,
on aura comme récolte environ
80 millions — on aura plutôt plus que
moins — et il faudra importer au moins
10 millions pour les farines de force et
les mélanges indispensables pour suppléer
l'insuffisance de qualité des blés
indigènes. Les ressources Sont ou seront
d'au moins 100 millions de quintaux
ce qui nous laissera un excédent
de 10 millions niais en réalité l'excédent
ne sera que d'environ 4 millions
car il existe toujours un stock normal
de 6 millions. La tendance du marché
demeure très indécise.
Au marché libre on a fait les blés de
76 kilos départ : Beauce, Blésois, Orléanais,
Touraine, Anjou, 148 à 139; Poitou
Charente, Vendée, 148 à 150; Cher,
Indre, Nièvre, Allier, 150 à 151; Aube,
Marne, 139 à 150; Côte-d'Or, Yonne, 150
à 151; Sarthe, Mayenne, 147 à 148; Bre-
tagne, 145 à 146; Oise, Somme, Aisne,
148 à 150; Nord, Pas-de-Calais, 149 à
150.
Farines de consommation en commerce
faibles, 205 à 210 départ usines.
Sons très faibles : gros, 66 à 68; ordinaires,
62 à 65.
LES CÉRÉALES DIVERSES
Les avoines demeurent assez soutenues.
On cote les grises de printemps :
Brie, Beauce, Eure, 97 à 98; grises d'hiver
: Centre, Poitou. 100 à 103: noires :
Centre ou Poitou, 100 à 102; Est, Nord,
Brie, 101 à 102; jaunes des cinq départements
du Nord, 99 à 100; blanches :
Est, Nord, Brie, 100 à 101; Ligowo : Est,
Nord, Brie, 101 à 102.
Les seigles se sont un peu affaiblis :
Bourbonnais, Berry, 127 à. 129; Beauce,
Loiret, Sologne, Touraine, 126 à 122 ;
Normandie, 125 à 127; Champagne, 125
à 126; Bretagne, 123 à 124.
Orges de brasserie très calmes : Cher,
Allier, Gàtinais, 121 à. 122; Beauce, Touraine,
Champagne, 120 à 121; Sarthe,
Mayenne, 119 à 120.
Orges de mouture, 110 à 112 Centre.
Les escourgeons restent soutenus :
Beauce. Touraine, 115 à 116 : Sarthe,
Mayenne, 114 à 115; Champagne, 114 à
116; Oise, Somme. Aisne, 114 à 115.
Sarrasin un peu indécis : Bretagne,
125 à 126.
Maïs plus calme, 110 à 113 suivant
poids.
LES PAILLES ET FOURRAGES
Les pailles paraissent résistantesmais
les fourrages sont très faibles. On
cote aux 100 kilos pour balles pressées
haute densité : Paille de blé, 14.30 à
14.60; d'avoine, 12 à 12.50: d'orge, 11.50
à 11.80. Foin Limousin, 40.80 à 41.50 ;
luzerne Midi, 44.80 à 45.20; trèfle Midi,
40 à 40.20.
LES LÉGUMES SECS
triomphe de son amour pour -lui, ne s'accompliraient
que si elle gardait une confiance
absolue dans la puissance des esprits
!
Maintenant, sa foi vacillait à l'idée
qu'elle porterait un beau billet de mille
francs à la Bargandière et, peut-être, d'autres
encore, par la suite, avant d'avoir aucune
preuve du succès de ses projets
Les affaires sont^cabaies mais régulières
et les prix TPststent assez bien.
On cote aux 100 kilos : lingots Vendée,
260 à 270: Mojettes Vendée, 175 à 190;
plats du Midi, 200 à 250; poids ronds :
Nord, 275 à 280; Algérie caf ports Atlantique,
183; Marseille, 178; Pois cassés
Algérie, 240 Marseille; 245 Atlantique.
Chevriers vieux arpajon Dourdan, 300
à 350; nouveaux, 340 â 375.
LES BESTIAUX
La consommation, qui avait paru se
ranimer un peu tout au début de septembre,
est rèdevenue très modérée, ce
qui ne permet pas au marché de la
Villette de recevoir un total normal
d'animaux. On peut considérer que,
normalement, la Villette devrait pou-
amoureux.
Quand elle arriva au château, tout en
serrant dans sa main avec transport le
précieux flacon, elle était bien décidée à
ne remettre aucune somme à la sorcière
avant que Jacques d'Ombost n'eût mpntrb
par quelque parole ou acte décisifs que les
suggestions subies avaient été efficaces.
Agir autrement aurait été une folie.
Pour apaiser les terreurs que la crainte
de la Bargandière laissait toutefois en elle,
elle se promettait de lui payer le double
des acomptes retardés le jour où elle serait
sûre de l'amour de Jacques d'Ombost.
A la cuisine d'Anglines, elle trouva tout
le monde d'une humeur exécrable.
Le vieux Léonard venait encore d'être
rabroué vertement par M. d'Ombost.
De nouveau, le jeune homme avait osé
parler de renvoyer des domestiques odieusement
paresseux.
Trep revenait du Chalet Basque où M.
Linavrc, toujours affable et complaisant,
lui avait montré sa collection si curieuse
d'armes exotiques.
— Ah ! voilà un brave homme, et pas
voir recevoir en plus 1.000 gros bovins
4.000 moutons et 1.000 porcs chaque semaine.
Ce sont ces quantités que l'élevage
perd aujourd'hui par suite des
restrictions de la consommation, restrictions
imposées par la cherté scandaleuse
de la viande au détail. Légère
amélioration de la demande pour les
porcs gros gras.
Boeufs charollais, nivernais, bourbonnais,
bourguignons extras, de 600 à 800
livres de viande, 4 45 à 4 75 la livre
nette ; bons animaux de 1.000 à 1.200
Le plus grand calme prévaut sur les
marchés vinicoles du Midi, ni les acheteurs
ni les vendeurs ne montrent d'empressement
et les cours du vin nouveau
ne paraissent pas encore établis parce
que le négoce ne veut pas pour le moment
accepter le prix élevé que réclame
la propriété. En fait, les conditions
climatériques de la deuxième
quinzaine de septembre ont à jouer un
rôle prépondérant car d'elles dépend le
sort d'une grande partie de la récolte
du centre, laquelle peut avoir orne très
grosse influence sur les prix, comme
on l'a vu certaines années. Cependant
les vins vieux sont assez fermement tenu:
surtout dans le centre.
A Bercy les affaires sont généralement
calmes et les cours varients peu.
On note dans le négoce de gros de la
région parisienne, par hecto. marchandise
nue, gare ou entrepôts frais exclus
: vins rouges ordinaires 9° 250 à
255 ; 10° 260 à 270 : 1° 275. à 280 :
12" 285 à 290 fr. Vins blancs ordinaires
: 9" 245 à 250 : 10° 260 à 265 :
11° 265 à 270 ; 12° 275 à 285.
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