MARDI <strong>20</strong> SEPTEMBRE tante encadrent les postes
Gonôve 'La Peur... Ilnaitiérence ND EST REVENU M. BB,A ve 26 <strong>septembre</strong>. S* ne A hier soir, est arrive nie t SQU£ , pn an ,, <strong>de</strong>= tr01knmberlain. cou SSSe * M m 'rosière / qu'il ^Stoarner 'tiéditerrannée. 11 j£ «*SS eIL oue' ion épineuse £& ^ <strong>de</strong> la „i a nui <strong>de</strong>meure a $I AIGUE ' ET DÉSARMEMENT SECURîTÉ „*ve <strong>20</strong> <strong>septembre</strong>. ^ H adopté ce matin. „ ioin«»is, sl0 osit'on présentée l^fnTué. l? ' : .ptémbre, par le iVSlée. V ,H aftlnna.it que . ^ e la l' 1 , u est et <strong>de</strong>meure Pierre m. repartis ainsi : Parti <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Valer "iMillietes, 10 ; WJt nationale 2 • WSL d ( es tr à v aillistes irlandais. 1. -. "•' uuats ne sont pas encore con- 38 sièges ; fut tirée contre ia <strong>de</strong>vanture d'un mar- 1 chand <strong>de</strong> meubles qui avait pavoisé son magasin aux couleurs américai- nes. Il n'y a pas eu <strong>de</strong> blessé et au- cune arrestation n'a pu être opérée. Un peu plus tard, <strong>de</strong>ux bagarres se sont, produites avenue <strong>de</strong> Clichy et dans Paris. A l'angle <strong>de</strong> la rue Larraut, plu- sieurs manifestants.' ent ' 'arraché les drapeaux français et -.américains qui j ornaient -la <strong>de</strong>Vanture d'un magasin. ' D'autres ont lacéré lés drapeaux qui étaient' accrochés aux pare-brisè <strong>de</strong> taxis. Il n'y a pas eu <strong>de</strong> violences graves. Au cours <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier inci<strong>de</strong>nt, qua- tre personnes ont 'été arrêtées, qui (fu- rent conduites au commissariat <strong>de</strong> po- lice <strong>de</strong>s Epinettes. Mit fliràto - r ' avi !^er gean: s est écrasé tes-miji'. P <strong>de</strong> N «w-Jersey, hier •*» ontété ni,i,* ué et 1êi Ca n nérr, aume A"ti- 65 C? tï a*». AT Sénéral et La Retraite du Cardinal Billot Rome, <strong>20</strong> <strong>septembre</strong>. Dans les milieux du Vatican on dé- clare que <strong>de</strong>puis longtemps déjà le cardinal Billot avait <strong>de</strong>mandé au Pape l'autorisation <strong>de</strong> déposer la dignité car- dinalice et lui avait écrit poyr lui dire qu'il se tenait à sa disposition pour le moment où il lui plairait <strong>de</strong> la rece- voir. Le Pape' le manda lui-même pour mardi soir, 13 <strong>septembre</strong>. L'audience fut très cordiale. L'entretien fut long et très affec- tueux. Au moment <strong>de</strong> la séparation, le Pape remit au cardinal Billot une image <strong>de</strong> la Vierge en émail. L'ancien cardinal Billot re<strong>de</strong>venu le Père Billot a dit, comme il fut annon- cé précé<strong>de</strong>mment, qu'il rejoint sa rési- <strong>de</strong>nce, le sanctuaire <strong>de</strong> Galloro, dans les châteaux romains. Informations Commerciales Les iSfaaiMgcss New-York. — Livre, 4,8656! franc, 3,Sî 3/S. ' ' Londres. — Franc, 124; dollar, 4,96 G/16. .e fils du général <strong>de</strong> Gasteloeau victime a' Villefrancho-do-Rouergue, 19 <strong>septembre</strong> Après avoir fait le plein d'essence du réservoir <strong>de</strong> son auto, dans un garage, le fils du général <strong>de</strong> Castelnau voulut remplir son briquet avec les quelques gouttes restées dans le tuyau du dis- tributeur. Une étincelle jaillit du briquet qu'il avait en main et aussitôt entouré <strong>de</strong> flammes M. <strong>de</strong> Castelnau fut brûlé aux mains et sur diverses parties du corps. Ces brûlures sont heureusement su perficielles. Bistouri, à <strong>de</strong> Lacaze ; Vedovella, au comte <strong>de</strong> Lastours; Manouche et Luce à Mme Jean Mouillefarine: Feld-Maré- Chal, à Georges Buchet; Brogynamine et Lad-Horse, à Paul Sempé. PRIX DU GOUVERNEMENT ET SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT Duûean, à Louis Bacqué; Côrès-II, à René <strong>de</strong> Bonand; I.ady-Phroco, à Eric Cassaët; Comine-Il-Faut, Vigne-Vierge à René erruti; Rose-Sang-11, à J. Dutoy; Hariope, Adjmir, à Paul Labérord ; Nevé, à Henri <strong>de</strong> Lacaze; Laurier-Cerise et Paris-Bruxelles, a Mme Jean Mouille- farine; Melicoé, au baron Maurice <strong>de</strong> Béarn; Wilfrid-11, à P.-I,. Nounez; La- Sangalibey, à Marcel Pierre; Virulin, à Emile Voigt; Printanio, Cousine-Co- lette, Love-Star et Tire-au-Flanc, à M. W. H. Hesiop. PRIX DE LA SOCIÉTÉ DE SPORT DE FRANCE La-Plata-II, à Ulysse Creauge ; Ce- physe-ïl, à Elie Goubert ; Sans-Façon- II. à Paul Lcberon Laniori, à Gaston Lalague ; Guerroyant, à J. Lanne ; Mos- quée, à Mme Jean Mouillefarine : Ré- chamel. au baron M. <strong>de</strong> Nexon ; Rata- poil, Ma-Gran<strong>de</strong>-ll, L'Algle-lmpérial, au con;te Paul Niel Courcy. à Maurice Peyre Dinan, à Edouard Pousse ; Nil- Blanc, à Guy Schlesser • Sabayon, à Ulysse Sédard : Estelle-II. à Paul Sempé : Limp. à Walter Taupier Le- tage.- PRIX DE, LA SOCIETE DES STEEPLES-CHASE DE FRANCE Duncan, à Louis Bacqué • Herculéen, Gaston-Phébus. Tarasp, à R. <strong>de</strong> Bo- naud : Dun. au comte <strong>de</strong> Brettes-Thu- rin ; Timur, à P Capcllo ; Couci-Couça, à P. Csrruti ; Violetta et Tonnerre à T, Delerm ; Frise-Buler. à S. Gauque- lin -, Couronne, à VV. Heslop : Canu- cjnè-HI, à J. I.acrouts ; Jacobus. à G. Lapôze ; Mystère et Afghan, à J. Mouil- lefarine ; Ccuroy. à M. Peyre : Oui- proquo, â T. Fauré • Braga à V 'Sé- dard ; Hudion-River. à B.-H.' Semvaud; îugador, à R. <strong>de</strong> Tauzia - Dirce, à E. Vaigt. PRIX DES DAMES CoTninan<strong>de</strong>ur-lI, à Guenault ; Quaker- III, à Pc<strong>de</strong>l abor<strong>de</strong> .: Alhanile. à Douf- fer ; Tarbais-II. ;\ Auvrai ; Bray-Dunes, à Aurivel : Universel-11, à Marty ; Ter- minus-Vil. à Hugonnet ; La-Vibrante, à Bell ut : Nlstos-ll. à <strong>de</strong> Rivoyre ; Da- dian, à Rigon ; Fleur-d'Avril. h Labe- dan ; Royal-Fortuné, à <strong>de</strong> Rousnrs ; Alfourmères, à Ch. Amanrich ; Zéhe- lfne-11, h Gaubert • Tyrolienne, à Tour- neur Norcisse-V et Riant, à l.nrtigaut; Capellc-, à Dclpech ; Piclpury-Simon, à Clair, PRGDUITS RÉSINEUX Londres, î9 septenibre. Térébenthine calme ; dispoiUDic, Su ; octo- bi-e décembre, 39 3/4; janvier -avril, il 3/4. Jtésine calme , Amériaine, mat-que B, 21 3/4; F. 22; G, 22; H, 22 1/2. N, 23 1/2; WW, 27 i/î. — lâ-anxaise, marque F UN APPEL DU MAIRE DE REIMS Reims, <strong>20</strong> septempre. M. Marchantleau, député-maire <strong>de</strong> Reims, vient d'adresser à la popula- tion, à i'eccasion <strong>de</strong> la visite à Reims <strong>de</strong> la Légion Américaine., un appel. dans lequel ii rappelle les générosités américaines vis-à-vis <strong>de</strong>s régions libé- rées et émimône notamment ce que l'Amérique a fait poqr le relèvement <strong>de</strong> la ville martyre . un hôpital modèle élevé à la mémoire d_e ceux dont les camara<strong>de</strong>s viennent fleurir les tombes pour sauver la vie <strong>de</strong> tant <strong>de</strong> bambins-, une- bibliothèque, admirable due à la dotation Carnégie ; ia restauration <strong>de</strong> la Cathédrale que les dons <strong>de</strong> M.Rocke. i'eller ont contribué si gônéreaisément à relever ; une école? <strong>de</strong> musique en cons- truction grâce aux dons américains. « L'occasion nous est offerte, ccnclut- il 11 convient <strong>de</strong> témoigner notre re- connaissance à nos amis d'Amérique. Reims n'y manquera pas. , DISCOURS DU MARÉCHAL FOCH Voici les principaux passages du. dis- cours prononcé par le maréchal Foch : « S'il est vrai <strong>de</strong> dire que c'est à l'épreuve que se mesure la solidité Uts sentiments, un court tableau nous fixe aujourd'hui. « Dès les premiers jours <strong>de</strong> 1914, les Etatc-Unis d'Amérique - nous avaient donné d'insignes témoignages <strong>de</strong> sym- pathie. « C'étaient <strong>de</strong> nombreux engagements volontaires à la Légion étrangère, l'ar- rivée <strong>de</strong> l'escadrille I afayette, <strong>de</strong>s puis- santes organisations sanitaires ; c'était l'attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur ambassa<strong>de</strong>ur refu- sant <strong>de</strong> quitter Paris menacé, quaind, enfin, sous la presfion <strong>de</strong> l'opinion pu- blique, au commencement <strong>de</strong> 1917, le gouvernement américain déclara Ja guerre à l'Allemagne. « En cette même année, d'ailleurs, lés effectifs venant d'Amérique croissent rapi<strong>de</strong>ment. Us.s'élèvent à plus <strong>de</strong> trois cents mille hommes par mois. « Après avoir contribué à la victoire <strong>de</strong> 1918 c'est 1} paix que veut assurer auiourd'hui l'Amerioan Légion ; elle entend étendre les avantages et bien- faits généraux, non seulement, aux siens, mais aussi à tous les hommes <strong>de</strong> bonne volonté, en assurant aux tra- vailleurs la paix et la liberté ; en ai- dant les faibles, elle aspire à réaliser cet idéal américain qui est bien le nôtre et pour nous permettre «e nous entendre une fois <strong>de</strong> plus, c'est, à Paris qu'elle vient réunir sa convention na- tionale <strong>de</strong> <strong>1927</strong>. « Saluons cette gran<strong>de</strong> pensée en pré- sence <strong>de</strong> l'horizon <strong>de</strong> travail en com- mun qu elle ouvre- à nos <strong>de</strong>ux pays ». LA SOIRÉE Paris, <strong>20</strong> <strong>septembre</strong>. ' Moins favorisées qu'hier encore par lo temps, les illuminations ont cepen. dant attifé une foule considérable sur les grands boulevards, la place <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong>, les Champs-Elysées, la place <strong>de</strong> l'Etoile. Sous la pluie persistante, les pari- siens ont admiré les girandoles et étoi- les lumineuses placées au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> j chaque réverbère. U.Ï lundi 3 oclobi'-- Les nouveaux élèves <strong>de</strong>vront se taire inscrire du 5 au 15 octobre, en déposant, un bulletin <strong>de</strong> naisanoe et on certificat <strong>de</strong> vaccination. L'examen pour l'obtention du Certifi- cat d'aptituaâ a l'enseignement <strong>de</strong> la. musique et <strong>de</strong> la déclainytion aura liêu fin novembre; les înscrijit-icms seront re- çues du 1er au 31 octobre. Pour les inscriptions et tous fensei- gnemens, s'adresser au secrétalriat du Conservatoire, ouvert lous les jours non fériés, <strong>de</strong> 9 h. à midi et <strong>de</strong> 14 a 17 h. « Ghésaiiûe » a Motssac De noire envoyé spécial .- Pour terminer ia Semaine du Chasse- las qui a tenu ses assises a Moissac, la troupe du Midi-Arti-ite a donne 10us ses soins à la création d'une pièce du terroir, due à la plume <strong>de</strong> M. L. Gar- <strong>de</strong>s, et intitulée Gtiésai.id'e,. En principe, il faut louer <strong>de</strong> telles manifestations, entièrement régionalis- tes par l'auteur. les interprètes et le sujet — il s'agit ici <strong>de</strong> là légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> »a fondation oc Moissac. Il faut louer aussi M. Gar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> n'avoir pas donné dans un travers toujours a redouter ; celui <strong>de</strong> déclamer contre Clovis. roi franc et roi chrétien, venant imposer ses lois à notre Midi, en compagnie <strong>de</strong> 1 Eglise représentée par Saint Remi Ceci entre les mains . l'Agnci que m'as donnât. Inutile <strong>de</strong> dire que ces joyeux bonshommes n'opposent qu'une faible résistance à ce que l'on a déjà appelé le Triomphe du Franc, et que, malgré les indignations les fureurs et le suici<strong>de</strong> <strong>de</strong> la fille d'Alaric. Ghésali do Clovis jure -d'élever une église au lieu do sa victoire, a J endroit où tom bera une flèche qu'il lance, d ailleurs fort mal. La flèche, à cause <strong>de</strong>s contor- sions <strong>de</strong> GhéSîUiJe, tombe, nous dit-on. dans mi lac Mais Saint Remi y jetto aussi sa croix. Le mirarle <strong>de</strong> la Mer Rouge se renouvelle. Les eaux s'écar tent. Et en souvenir do Moïse, voilà baptisée la nouvelle abbaye <strong>de</strong> Moissac Depuis tant <strong>de</strong> siècles, nous avons oer du le tréma en route. On voit que personne n'a le droit do se fâcher. Le public même, à ce un il nous a semblé, avait plutôt envie <strong>de</strong> sourire que <strong>de</strong> frissonner, et il aurait suivi volontiers Je bon Ijivigne. tout prêt à le déri<strong>de</strong>r - avec les farces d'un F.ucrrier d'opérette. Mais enfin, lï a fait un accueil amical à l'auteur, auquei il aurait dù peut-être associer M. Fran- çois Rigal et aussi les collaborateurs inconnus, qui ont tour à tour allégé et augmenté sa tragédie. De ces collaborateurs, les iveilleurs furent ses dévoués interprétés, parmi lesquels il faut mettre au premier plan : Mme Alice Bonnet, et Mlle Gilette d'Oc, très pistement applaudies pour leur )>ol]e flamme sincère: MM. Ortc*,. d'une gran<strong>de</strong> sobriété dramatique, dans le eu un éclat exception- 17 sep- onlatiori îrs-ama- ia gran<strong>de</strong> ublic était .ai<strong>de</strong>nt d< en termes ran<strong>de</strong> féli- œuvread- elle-même Eii. après une <strong>de</strong> 18- <strong>septembre</strong> noue-.-. C-ïs fêtes on ne^ et un succès vérital ph^i. Aprèr celle, ,1e Mu- Jourdain, eilec montrent éclatante les progrès réaï félibréenn.; 'dapuu vingt Les têtes ont conmwn tembre isoir; par une donnée par la troupe <strong>de</strong> teurs.<strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> Ca sée par Mme Phàla<strong>de</strong>iptu troupe a donné cette lois . la belle pièce gasconne félibrécse bigrurdane. L nombreux et entbousiast M. Raymond Lîzop. l'Escolo. présente au pu) vibrants et chaleureux, hresse do la- Bigorie et mira.ble. Mme Phila<strong>de</strong>lphe je avec sa troupa, avec un ble, un <strong>de</strong>s principaux Biroulet ». Cette jolie pièce; «'une ai haute portée morale et terrienne, est frénéliauement applaudie. Les jeunes Bigourd a n? exécutent <strong>de</strong>s chant s et <strong>de</strong>s danses pendant les entr'actes. Celte belle soirée se termine par le chant d'« AquelOg Mountanh que M. Lizqp eût fait rei gerbe <strong>de</strong> rieurs à Mme Phil; Ger<strong>de</strong>. L'intérêt très grand pris par le public à cette représentation fait bien augu- rer <strong>de</strong> la fête du len<strong>de</strong>main. Le dimanche 18 <strong>septembre</strong>, VM Es- colo » tient son assemblée générale à 6 heures du matin, à la Maine. A 8 h. 30, a lieu la réception <strong>de</strong> la reino <strong>de</strong>. cette année. Mlle O<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> Gorsse, la. charmante fille <strong>de</strong> M, Je docteur do Gorsse, conseiller d'arrondissement <strong>de</strong> Bagnères-<strong>de</strong>-Luchon. si hautement ai- mé, et estimé dans notre M'di. AU bas du perron <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong> ville, M. Lizc-p accueille la Reine par une vibrant^ poésie gasconne. La jeune. Reine, délicieuse' et mignonne dans son costume iuebonnais à capulet rou- ge, répond avec une bonne grâce char- mante.. Les jeunes filles se groupent à ses côtés en costumes rogioiiaux. Le cortège pénétré dans la mairie pa- rée <strong>de</strong> drapeaux et <strong>de</strong> plantes vertes. Dans la salle <strong>de</strong>s fêtes un vin d'honneur ' attend la Reine et les félibres. M. Cazassus, maire <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns, en- touré du conseil municipal et du Syndi- cat d'Initiative qui ont prêté un con- cours si efficace et si dévoué à l'orga- nisation cies fêtes les accueille par une allocution en pure langue gasconne em- preinte du plus haut esprit félibréen et régionaiiste. M. Lizop reprend également en gas-' con, remercie la municipalité et le Syn- dicat d'Initiative et définit le vrai ré- gionalisme, le régionalisme .spontané dont Sàint-Gau<strong>de</strong>ns donne un bel exem- ple. Après le vin d'honneur, le cortège fé- libréen se forme avec la musique do ' 1' « Harmonie » en tète. La température, est idéale. Une 'douce journée d'automne dont le ciel ambré se voile légèrement. Le cortège se déroule superbe pnr le boulevard du Nord pour se diriger vers le monument aux morts <strong>de</strong> la guerre. En tête <strong>de</strong>rrière les musiciens et la ban- nière <strong>de</strong> l'Escolo. la Reine au bras <strong>de</strong> M. le maire; Mme Phila<strong>de</strong>lphe <strong>de</strong> Ger<strong>de</strong> et M. R. Lizop les' suivent; puis vien- nent les autorités <strong>de</strong> la ville, les féli- bres, les jeunes filles en costume. Ils sont variés et du meilleur aloi. On re- marque* <strong>de</strong>s Commingeoises, <strong>de</strong>s Tou- lousaines au châle superbe, dos Laura- gitaises, <strong>de</strong>s Ariègeoises, beaucoup d'enfants costumés, puis vient la délé- gation <strong>de</strong> Bethmale aux . couleurs écla- tantes, celle <strong>de</strong> Massât aux tons plus discrets. La fanfare joue <strong>de</strong>s airs régio- naux, une foule immense se presse au passage du cortège, avec une admira- tion presque recueillie. C'est un. spec- tacle d'une' beauté émouvante: On arrive au monument <strong>de</strong>s morts do la guerre. M. Lizop évoque en termes éloquents et profondément ému leur grand souvenir qui doit planer même sur nos joies et qui doit nous appren- dre à être dignes <strong>de</strong> leur sacrifice, ft faire en -sorte que la paix soit lu paix <strong>de</strong> la France. M. elïrnard Sarrieu. fé- libre majorai, le si dévoué et savant secrétaire <strong>de</strong> l'Escolo lit un salut en vers gascons. Au milieu du recueille- ment <strong>de</strong> la foule, la Reine ef )e cbef <strong>de</strong> la délégation ariêgeoise déposent <strong>de</strong>s gerbes <strong>de</strong> fleurs an pied du monument. La musique joue la « Marseillaise », -lo chœur <strong>de</strong>s « Mana<strong>de</strong>tes », chante la Mi B I <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés