27 Février 1902 - Bibliothèque de Toulouse

LE KUMÉRO 5 CENTIMES R
Organe q>aoticii.©;ra. «ie I>éJc avec ses
^e cabarST C ! reS ' ses v °ciférations
eux, devant la popularité, prêt à se ral-
lier sans vergogne à tous les faits sanc-
tionnésparla vogue, il eût très probable-
ment fait concurrence à Zola pour cano-
niser Dreyfus, il se fût institué le pané-
gyriste de la proscription et de l'exil, il
eût, hier, acclamé la Commune avec Al-
lemane et Paschal Grousset, il aurait en
un mot renié les plus belles de ses pages
et les plus nobles de ses inspirations,
pour être avec Waldeck antimilitariste,
persécuteur et sans-patrie.
Or, c'est plus qu'il n'en fallait assuré-
ment pour justifier la messe laïque de
ce matin au Panthéon. Mais c'en est as-
sez également pour motiver la contra-
diction, pour appeler de notre part une
dernière protestation contre ce qu'il y
eut de mauvais, de funeste, de grossier
dans l'œuvre du panthéonisé.
Poète, oui certes, et grand poète, quoi-
que presque jamais dans ses vers on ne
trouve l'émotion qui se propage, le sen-
timent qui fait battre le cœur, le mol
qui fait pleurer. Mais ce grand poète fut
le contraire d'un grand homme, et il y
aurait peut-être eu quelque adresse de
la part de la Défense Républicaine à ne
pas déchaîner un si grand tapage autour
de cette amère vérité.
Julien DE LAGONDE.
prendre au revenu, elle mord à pleines
dents sur le capital.
Si dure que fût la dîme, elle l'était
encore moins que l'impôt moderne.
Contre les impérialistes, on évoquait
Sedan — avant d aller à Fashoda. r
Contre les royalistes, le rétablissement
du servage — avant d'édicter les lois
scélérates abolissant nos libertés.
Quant à nous, nous savons bien ce
que nous dirons et nous n'en faisons pas
mystère ; on en aura la preuve bientôt.
Paul de CASSAGNAC.
UNE EXHUMATION
On écrit de Bourg que, malgré tous les
mots d'ordre qu'on pourra donner à la
presse et aux comités, M. Baudin n'aurait
pas l'intention de rester député de Belley.
Far ambitieuse visée et pour certaines
raisons domestiques bien connues, il au-
rait parfaitement accepté la succession de
M. Doumer, dont on attend le prochain
retour, et cette acceptation serait tenue
secrète jusqu'à la veille du scrutin. M.
Baudin maintiendrait donc sa candidature
jusqu'à la dernière heure pour décourager
l'opposition. A ce moment il tirerait sa
révérence par l'insertion à l'Officiel de sa
nomination au gouvernement de l'indo-
Chine.
Pour être complet, notons enfin, cette
légère variante qui obtient aussi quelque
crédit. Ce serait, dit-on, M. Waldeek-
Rousseau qui aurait intimé l'ordre à son
collègue de maintenir sa candidature à
Belley, pour ne pas laisser perdre un siège
gouvernemental. M. Baudin doublerait
alors le cap du scrutin, et ce n'est qu'à la
première éventualité de quelque vice-
royauté coloniale, qu'il résignerait son
mandat.
que nous devons
honorent c^st ce „i il C6iUMà qu ' ils
juger
U '" la que n °us devons
(Par dépèche)
Me transportant par la pensée aux
très prochaines élections générales, je
me demande avec une légitime curiosité
ce que pourront bien dire nos adversai-
res.
Je crois sincèrement qu'ils vont, mal-
gré leur roublardise habituelle, être pas
mal embarrassés.
D'ordinaire, lors de tout renouvelle-
ment législatif, ils inventent un truc.
Ils équipent, fût-il empaillé et plus
grossier que le coursier de bois qui ser-
vit d'embuscade aux chefs grecs, un
cheval de bataille ; ils se mettent d'ac-
cord sur une blagué énorme avec la-
quelle ils s'efforcent de duper les élec-
teurs, trop souvent assez bêtes pour s'y
laisser prendre.
A une époque qui n'est pas déjà si
lointaine, ils accusaient les candidats
conservateurs de vouloir la guerre.
Nous étions les candidats de la
guerre,
Comme s'il y avait un seul Français,
républicain ou non, qui désirât, sans y
être acculé brutalement par l'honneur
nationa en souffrance, exposer le pays
aux ma heurs épouvantables qui sont la
suite fatale de toute guerre, fut-elle vic-
torieuse !
A quelques coins de maison, dans
mon arrondissement, ils vous serait en-
core loisible de lire sur des lambeaux
d'affiches et sous la signature du juif
Bascou, retiré aujourd'hui en un fro-
mage préfectoral, que j'étais le candidat
des Prussiens.
Cela probablement parce que j'ai fait
pendant la guerre mon devoir un peu
plus que beaucoup de républicains em-
busqués en des fonctions grassement
rétribuées, et parce que j'ai eu le bonheur
discutable de passer six mois de dure
captivité dans une forteresse allemande.
Puis nous avons été les candidats de
la dîme!
L'accusation était tout au moins stu-
pide.
Car, à bien compter, la dîme tant dé-
criée par nos adversaires vaut encore
mieux que le système actuel des impôts.
Du temps de la dîme, on ne payait
que le dixième de ce qu'on récoltait.
Quand on ne récoltait rien, on ne
payait pas.
Comme dit l'adage ancien : « Ott il
n'y a rien, le roi perd ses droits. »
Tandis qu'aujourd'hui, nos malheu-
reux paysans s'en aperçoivent avec une
douloureuse stupeur, il faut payer quand
H,, n*? tou Jours, que vous ayez du vin,
uu me ou que vous n'en ayez pas.
•f pu , bh< P le ' die, ne perd jamais
se;> arerts et quand elle ne peut pas s'eu
is.
ayez pas.
n^ perd jamais
ne peut pas s'eu
Toutes choses qui n'avaient qu'un rap- On p
port assez lointain avec la question pré- Cour i
cise de savoir lequel des concurrents en j«"'d e
présence pouvait représenter plus con- KJfj
venablement au Parlement les intérêts inrame
de la circonscription. était n
Or tout cela est un peu vieillot, un peu puis qi
usé. • except
Ça montre la corde et il va falloir norair
trouver du neuf. généni
C'est là que j'attends nos adversaires. Jr ais
Il y a quelques mois déjà ils avaient £ es i
préparé, monté ce qu'on appelle en lan- nion t(
gage imagé deux formidables bateaux iaï que
qui devaient les porter triomphalement ce reb
sur l'océan du suffrage universel. posée
C'était la loi relative aux retraites ou- électoi
vrières.
sur dG
Et l'impôt sur le revenu. ., qU p'f1 t '
Celui-ci était défraîchi, ayant déjà
beaucoup servi durant la dernière cam- E * n ,
pagne électorale. par l'r
Mais on le retapera comme un vieux 0uan
chapeau cabossé. dire, si
Quant aux retraites ouvrières, malgré que, s':
l'échec lamentable qu'elles viennent de u.on -
subir et devant le Parlement et devant s , qui
l'opinion publique, elles nous seront en- Noli
core présentées avec aplomb sur le pla- '
teau électoral. *j e ce
A tous les électeurs indigents, on ju- penda
rera que désormais il n'y aura que les quisiti
riches qui payeront l'impôt et qu'eux,
c'es
les pauvres diables, ne payeront rien. f- 0 ^
Entouré d'auditoires plus ou moins | a s ' v
stupides et qui n'y comprendront goutte, Maua
on se livrera à des dissertations véhé- cosme
mentes sur l'impôt global et progressif, type.
Ceux qui en parleront ne sauront pas Et r
mieux ce que cela peut bien signifier au Cour
fond, que ceux qui écouteront. [l'un
A tous les travailleurs on annoncera lul-iri
une retraite de cinq cents francs pour V°v
Ies hommes de soixan te ans. g* mi
Mais on se gardera de dire que la ma- son Ci
jorité du Parlement républicain ne veut ' _

Février 190*
BBBB
\ LA GOMblMl
Paris, 20 février.
On assure que- M. Jules Claietio a manifesté
^'intention de donner sa démission d'adminis-
trateur do la Comédie-Française.
M. Claretie quitterait la Comédie le 1er juin.
Le gouvernement a. dit -on, oHert la su ces-
sion do M. Claretie a M. l'aul Ilervieu. mem-
fcre do l'Académie Française. M. Ilervieu a re-
fusé en déclarant qu'il entendait se consacrer
exclusivement à la littérature.
EST-CE U ATTENTAT ANARCHISTE ?
Paris, 26 février.
Hier soir, à 7 heures, dosant le numéro 1
du passage du .leu-de-HouIeS qui commence
boulevard Voltaire, un individu à été
aperçu au moment où il allumait la mèche
d'un engin.
Aux cris poussés par une femme, un
agent accourut et éteignit la mèche avec;
«on pied. L'engin est composé d'un pot de
peinture de 15 centimètres de hauteur sur
ÎJO centimètres de diamètre. Le couvercle
est soudé, la mèche est en coton.
On ignore ce qu'il contient. Une voiture
du laboratoire municipal est venue le ra-
masser à 10 heures du soir.
Paris, 26 février.
Contrairement à l'information d'un jour-
nal du matin, suivant laquelle l'engin dé-
couvert, hier, passage du Jeu-de-Houles,
contenait de la poudre et de gros mor-
ceaux de fer, on annonce que l'examen
pratiqué par le laboratoire municipal a
démontré qu'il s'agit d'une simple bo.te en
fer contenant de la couleur.
Le Voyage du Prince Henri de Prusse
New-York, 26 février.
Les tra'ns spéciaux dans lesquels le prési-
dent lïoosovelt et le prince Henri de Prusse
avaient pris place, sont arrivés hier matin à
Jersey-city.
Le lancement du nouveau yacht de Guil-
laume 11, a parfaitement réussi.
Miss Alice Roosevelt, fille aînée du président
et marraine du yacht, sur l'invitation de Guil-
laume II, a brisé elle-même la bouteille de
Champagne au-dessus du yacht, en disant au
nom de l'empereur allemand : « Je te baptise
Méléor. »
New-York, 26 février.
Au déjeuner à bord du LIohen-ollcrn, le
prince Henri s'est adressé au président Roose-
velt en ces termes :
r Monsieur Roosevelt, vous êtes ici comme
l'hcte de Sa Majesté r empereur des Allemands
et je crois, en vérité, que c'est la première lois
que le président des Etats-Unis se trouve à
bord d'un navire de Sa Majesté.
«Plaise à Dieu que ce ne soit pas la dernière.
» .le veux vous remercier cordialement do la
réception qui m'a été faite depuis le jour de
mon débarquement jusqu'à présent, et mon
impression sincère et sûre est qu'un sentiment
profond d'amitié personnelle vient de naitre
antre nous.
» Puisse ce sentiment tourner au profit de
nos deux grandes nations !
» Je porte un toast à M. Roosevelt. »
Le président a répondu :
« Je désire exprimer mes cordiaux remer-
ciements pour les aimables paroles que Votre
Altesse Royale m'a adressées, ot je vous prie
Ce croire (ce n'est pas là un vain sentiment)
que Votre Altesse Hoyale a déjà conquis une
place solide dans nos affections et dans notre
bon vouloir.
» Nous apprécions hautement l'envoi de vo-
tre personnalité par Sa Majesté, et le peuple
américain vous remercie personnellement.
» Ce qui est d'une importance beaucoup plus
haute, c'est que vous ave/, lait une démarche
qui doit naturellement lier plus étroitement
doux grandes nations dont l'amitié a tant de
valeur pour le bien futur du monde entier.
« Pour exprimer, en terminant, un souhait
personnel, j'envisage avec un grand plaisir le
jour où, en votre qualité d'amiral, vous me
recevrez comme un hôte à bord d'un de vos
navires. »
New-York, 23 février.
Le prince Henri de Prusse et sa suite, après
un banquet de cent couverts oifert au Club
métropolitain par le maire, ont assisté à une
re; résentation de gala à l'Opéra.
Fendant la représentation, le feu a éclaté
dans le dépôt des perruques; le personnel ar-
riva immédiatement sur les lieux et éteignit
ce commencement d'incendie.
Le prince a ignoré l'incident.
H03SVFLL
d'exposer à un dommage sa famille ou sa for-
tune, l'auront déterminé ou tonte do déterrai- :
ner à s'abstenir do voter ou auront influencé
ou tenté d'inlluenccr son vote, seront punis
d'un emprisonnement do doux mois à deux
ans et d'une amende do 2C0 à '2,(0) francs,
Art. 3. — Quiconque, en vue d'influence* le
vote d'un collège électoral ou d'une fraction de
o* collège aura fait ou promis des dons ou
libéralités scit à une commune, soit à une
collectivité quelconque do citovens, sera puni
d'un emprisonnement de deux mois a deux
-ans et d'une amende de 20) à 2.000 francs.
Art. 4. — Dans tous les cas prévus aux arti-
cles 1. 2 et 3. si le coupable est un onction-
naire public la peine sera double. Les condam-
nés en verlu des d.ts articles pourront en
outre être privés pondant cinq ans des droits
prévu; aux paragraphes 1 et 3 de L'article 42
du codo pénal. L'article MB du code pénal est
applicable aux condamnations prononcées en
vertu de la présente loi.
La commission a accepté ce texte en
principe, sous réserve de modifications de j
rédaction.
Le rapporteur, M. Bienvenu-Martin, a
proposé de compléter la loi en introdui-
sant des dispositions concernant les dépu-
tés convaincus de s'être livrés à la corrup-
tion électorale. Il propose une série de
dispositions dont voici l'économie :
Lorsque la Chambre, après avoir invalidé un
de ses membres, aura décidé lo renvoi de
l'affaire au tmnisjtrede la justice, une instruction
sera ouverte sur les laits signalés. En cas do
condamnation prononcée à la suite de cette
instruction contre lo député invalidé, ce der-
nier sera do plein droit inéligible pour la durée
de la législature. Le délai de convocation fixé
par l'article t6 de la loi eu 30 novembre 1875.
sera suspendu jusqu'à ce, qu'il ait été statué
définitivement sur la poursuite,
La commission et le gouvernement ac-
ceptent les deux premières dispositions ;
mais le président du conseil a présenté des
observations contre la troisième disposi-
tion, relative au délai de convocation. 11 a
fait observer que le texte du rapporteur
tendrait à mettre en interdit le collège
électoral dont le député aurait été invalidé
pour corruption ; car il faudrait attendre
non seulement que l'on ait statué en pre-
mière instance, mais que les délais d'ap-
pel et de cassation soient expirés, ce qui
pourrait se prolonger très longtemps.
D'autres membres ont proposé alors de
ne pas modifier le délai de convocation .
mais d'interdire au député invalidé de se
représenter tant qu'il n'aura pas été défi-
nitivement statué sur la poursuite. Cette
disposition soulève aussi des difficultés ,
car elle présume la culpabilité.
La commission réserve sa décision sur
ce point.
Ln homme politique que nous rencon-
trions hier soir nous disait : « Ah ça ! M.
Waldeck-Rousseau veut donc faire mettre
toute sa majorité à l'ombre. Voyez tout ce
qu'elle fait en ce moment ;. elle tombe tous
les jours sous le coup de l'article 3. »
Paris, 26 février.
Les honneurs de l'actualité parlemen-
taire appartiennent au projet sur la cor-
ruption électorale que M. Waldeck-Rous-
seau a fait connaître, hier, à la commis-
sion du suffrage universel.
On admire avec quelle promptitude M.
Waldeck-Rousseau a déféré aux ordres de
M. Viviani ; la proposit'on de ce dernier
n'était, en effet, qu'une sommation inutile;
le gouvernement ne demandait qu'à se
rendre.
Un vétéran parlementaire exprimait tout
à l'heure dans un groupé de collègues son
opinion sur l'œuvre dernière du président
du conseil et nous ne croyons pas pouvoir
mieux faire que de transcrire ses propos :
Si M. Waldeck-Rousseau. disait-il, a voulu
réellement défendre le suffrage universel con-
tre la corruption, il peut se vanter d'avoir
donné un joli coup d'épôe dans l'eau.
Les corrupteurs sa ieront un jeu de tourner
la loi ; je sais un candidat qui.-d'ores et do à, a
parcouru toutes les communes do sa circons-
cription, louant aux paysans la superficie de
leurs murs pour y coller ses affiches ou y faire
telle publicité qui lui conviendra.
Est-ce qu'il tombera sous le coup de la loi,
celui-là ? Et ce n'est là qu'un des mille moyens
qu'un candidat ingénieux pourra employer;
mais il est clair que le président du conse 1 a
voulu forger des armes contre ses adversaires;
la corruption électorale est son moindre souci;
il a cherché uniquement à servir sa majorité.
Il faut avouer que le fait prouve une rare
I élégance dans lo cynisme.
mise pour samedi • néanmoins, à Florence, la
grève a ô -lato sur 2 >:> ouvriers qu ! Il rdre dé-
mobilisation concernait, cinq seulement se
ront présentés ; les autres seront considérés,
comme déserteurs.
Le gouvernement a pris partout les mesures
les plus énergiques pour la p élection du bon '
ordre; il a mémo ordonné l envoi de navires
de guerre de la Ppez a, à >faples. Livourno et
Gênes.
Rome, 26 février. . j
Los emplovés do chemin de fer ont déclaré
qu'ils se soumettaient à la mitilar sation. en ;
attendant ce qu'ils appellent l'organisation dos j
rôles, ce qui constituo une partie importante
de leurs demandes, précisément.
Rome. 26 février. j
A C heures du soir.la circulation des chemins
de Ter est absolument normale dans toute 11- :
ta Ii e.
Le personnol militarisé des chem es do 1er
qui re- Xûstnnrl (
A VINCENNES
Paris, 26 février. '
r, au trot monté, .'1.000 francs.
L Timbale, à M. le comto dt
îvivier); 2, Serpoletto, à M. Le
» Tûstand, à M. Ph. du Hoziep
Première,
•ngala.
Trimardeur,
quatre gardons lurent noyés.
PETITES~NÔÛVELLES
Du 28 lôvr.er.
Tes journaux s'gnitl-'nt l'apparition d'une
carte postale îllustrôo officielle; c'est sur un
bristol azuré, lo timbrage, en relief rehaussé
d'argent patiné de la médaille ol'llcielle du cen-
tenaire à l'cfflgie de Victor flu^o. gravée par
Chaplain et frappée à la Monnaie.
Le contre-amiral Gaillard, appalé au
commandement do la marina on Algérie, est
arrivé hier à Alger.
~^~v^->- M. Chaudie, inspecteur général dos
colonies, est admis à la retraite. .
VÈcho de Paris reproduit une dé-
pêche d'Amsterdam affirmant qu'il n'y a rien
de fondé dans la nouveilo que les médecins
auraient ordonné à la reine un séjour dans lo
1 Midi de la Franco ; la santé delà reine est
bonne et il n'est pas question delà convocation
des Etats-Généraux.
Un journalier da Boil (Allemagne) a
été officiellement avisé que sa fille, morte à
Paris, l'a institué légataire universel et lui a
laissé toute sa fortune s'èlevant a cinq mil-
lions do francs.
i - Le conseil municipal de Strasbourg
i a décidé d'acquérir pour la ville le plan en re-
liai' de Strasbourg en 1735 qui, depuis des an-
nées, so trouva à l'arsenal do Berlin ; le plan a
4 mètres carrés ; il est. à l'échelle de l**O00.
L'administrât ou de l'arsenal en demanda
12.500 francs,
«s.—^— II s'est produit cinq cas do peste à
: Shanghaï, dont doux mortels, parmi l'équipage
[ composé d'indigènes de Gon. du vapeur portu-
! gais Dallaral ; le navire a été isolé,
j -s^>^» M. l'abbé ifhesnolong. fils du séna-
i teur défunt, né à Grthoz en 1856, est nommé
! curé de la Madeleine à Paris.
13 50,
B'onii (Câdatf- Q ï ler): 2 ' ««polotte, a M. Le
(Lov. r. ieir i ' lùs 'and, à M. Ph. du Roziar
î^oa pla 6s • n
1 >*^^
P ff ,e ' Trimardeur.
Scrpplette i,^
Prix do Ragnolet. steeple-chas» *
2.1 09 IrOBC*. à 400 mètres oav','^ 9 '^ 'êcla„, fl ,
2, a M. Kstival aï don) ; 2. EciunL J. Tri„ '
J. Count (F. Mon!;,; 3,' EIocu^'OUT J 0 ^ £
Gantor (Bourdale). U à j; ?'
Non placés ; Kocuerdo 9. .Tuvisy ' ^
plat H. Saint-Dizier tu, Cadette 7 'ifi '«^
Mutuel : Gagnant 47, placés Tridia i« *»
Equateur 33 50, Flocution »2 50.
18 *l
t'rix de llel-Air. courses de haies, 3 000fr
3,100 métrés environ. — 1, Amoureuse ,f > a M*
E. Fischhof (Ch. Bander) ; 2, Œil-t'e-Ghât, "• i
M. G. Aubry (Burgoyne) ; 8, Moselle, 7|4, V'M,
E. Du!:'ourc"(A, Clayi.
Non placés : Diatribe li.
Mutuel : gagnant 28 50, placés ; Amoureusa
15, Œil-de-Chat 17.
Prix de Champigny, steeple-chase, handicap,
4,000 francs. 3.4O0 mètres environ. — 1. G.tane,
12. à M. L llaoux (G. W'ebb); 2, Saint-Paul. 5(2,
à M. Ant. Malleval ; 3, Sadournin, £
M. A. sallion (L. Bariller;.
Non placés : Cbevalier-Pini 7\1. Décembre 10,
Tom 11, Moucherolle 25, La Brana 3.
Mutuel: gagnant 253, places: Gitane 48
Saint- Paul 17, Sadournin 2 i 50.
Prix des Primevères, au trot attelé, y.ooi fr
3.200 mèlros. — l. Divelte.à M. Bobin (Ch. B ai £
signv); 2, Sapbo. à M. L. Fontaine (iesnièrèl •
;', rjrge», à M. Ph, du Ko/.ier (Leverrier).
Non placés : Polka, Tarin. Sans-Souci, u a «
Divorcée, Polka, Ténébreuse, Troubadour
Mutuel. — Gagnant 55. Plaéôs : Divetta 17
Sapho 13 £0, Urgent 25 50.
Prix do Greteii, course de haies. 4.CO0 franc«
2,8 n mètres environ. — L Anslow. 5.9 A »ï'
17.
i 3.830 métros environ. — L Ans
i Dessormes (A. Clay) ; 2. Puy-Ct
; Ed. Arehdeaeon (.laouen) ; 3. Nab
! Malleval (Ch. Bariller;.
Non places : Wagon ItqtO, S
, Caprée 25, Kemorin 25.
Mutuel : gagnant 49 00 ; places
i Puy-Caivel 22,
LUS AGRICULTEURS DE FRANCE
HUM
LI CENTENAIRE U VICTOR HUGO
Au Panthéon
Paris, 23 février.
Ce matin a eu lieu au Panthéon la céré-
monie officielle de la commémoration du
centenaire de Victor Hugo.
Dès neuf heures, il y a beaucoup do cu-
rieux, aux abords du monument; le dôme
et le Lonton sont pavoises de drapeaux
tricolores, et au milieu de la façade est at-
tachée une lyre énorme entrelacée des ini-
tiales du po. te.
Les camelots ont largement profité de
l'aubaine : ils circulent vendant des pho-
tographies de Victor Hugo et des objets
comméaioratifs.
A neuf heures et demie, les invités com-
mencent à arrive;' ; au banc officiel pren-
nent place MM. Deschanel, Fallières, Co-
chery, Aynard, Hanotaux, le général An-
dré, Baudin, de Lanessan, etc. ; sur lés
gradins de droite, les membres des tribu-
naux. en toge ; les gradins de gauche
sont occupés par les dignitaires de l'Uni-
versité.
On remarque que les conseillers muni-
Paris, 25 février
La troisième séance du congrès annuel des
agriculteurs de France a eu lieu, aujourd'hui,
sous la présidence do M. lo marquis de Vogu ;.
Là prix Go lard, destiné à récompenser les
instituteurs du département do la Gironde qui
ont rendu le pius de services à la cause de la
viticulture, est partagé entre MM. Goutte,
Saubona, Anglade, Lapedagne, Durepaire, Da"-
ney. Bellivier, Devaux, Beneix, Dutruch, Che-
valier et Mme Lecourt.
Le prix destiné à récompenser le Syndicat
agricole ayant réalisé l'œuvre la plus intéres-
sante, est partagé entra le marquis de Laurens-
Gasteiet, président du syndicat agricole de
Castelnaudary. qui le premier créa une caisse
de retraite pour ses adhérents, et M. l'abbé
Bare, curé de Uuet-en-Beaumont (Isère).
Le rapporteur rend, aux applaudissements
de toute l'assistance, un éclatant hommage à
M. l'abbé Bare. qui, avec des moyens des p lus
restreints et sans pour cela négliger les char-
ges de son ministère, sut créer cinq caisses de
retraites pour les travailleurs des champs.
Le congrès émet différents vœux tendant à
ce qu'il soit créé des boucheries militaires sur
lo modèle de celles do foui et Verdun dans
toutes les agglomérations de t oupes, à ce que
la législation réglementant les clôtures des
voies ferrées soit modifiée par une loi nouvelle
obligeant les grandes Compagnies à élever des
clôtures suffisamment solides pour que la bé-
tail ne puisse pénétrer sur la voie
Avant de renvoyer la séance à demain. M. le
président rappelle aux congressistes qu'une
messe sera célébrée, lo 22 février, à l'église de
la Trinité, peur les membres de la Société dé-
cèdes depuis la dernière session.
1. AIlSIO .v. 5,0 A jÇ?
Puy-Calvel, 4 S'
3. Nab. 6. a'i* J
![10, Sooth-Btwfc'^
places, Aiva\osv 3*
Paris, 26 février.
M. Schultz. major au 15e dragons, est affecté
au 17e dragons en qualité de major : M. le
chef do bataillon Leblanc, major du 5e régi-
ment du génie, est nommé au commandement
du bureau de recrutement, de Cahors ; M. le
chef de bataillon Bnutet, major au 103e d'infan-
terie, est nommé au bureau de recrutement
d'Annecy ; M. de Laage do Meux, capitaine,
commandant au 32e régiment de dragons, est
affecté au 15e dragons"; M. Cavillon, capitaine
en second au l ie hussards, est affecté au 13e
hussards ; M. de Maistre, capitaine comman-
dant au 5e régiment da chasseurs est affecté
au 10e hussards,
Paris, 2" février.
M. le médecin-major de 2e classa Privât,
passe d Epernay à Montauban.
M. lo médecin aide-major do Ire classe Cau-
jolc, passe de Toulouse à lu-Khar.
GENDARMERIE
Paris. 26 février.
Le colonel Orange, chef do la Hio légion de
gendarmerie à Montpellier, passe au comman-
dement de la lie légion à Nantes, par permu- j
tation avec le colonel F'orget. '
M. Fieroux. lieutenant de gendarmerie à
Thiers, récemment désigné pour Mascara,
n'ayant pas rejoint, est maintenu à Thiers.
M. S e ert, lieutenant de gendarmerie, ré-
cemment affecté à Thiers, n'ayant pas rejoint,
passe à Mascara.
RECRUTEMENT
Le chef de bataillon Bontet, major du 103e
d'infanterie, à Bergerac, est nommé au com-
mandement du bureau de recrutement d'An-
necy.
Le chef de bataillon Leblanc, majer du ôa
régiment du génie, à Versailles, est nommé au
commandement du bu; eau de recrutement de
Gahors.
CORPS EXPÉDITIONNAIRE DE CHINE
Le ministre de la guerre vient d'adressor la
circula re suivante aux généraux commandants
de corps d'armée :
« A partir du 1" janvier 1P02, les militaires
appartenant au corps d o cupation do China no
pourront plus prétendre au bénéfice des dispo-
sitions bienveillantes do la circulaire du 36 no-
vembre 1800 (marine), qui permettait de concé-
der des secours à ceux qui étaient rapatriés,
après avoir pris part à l'expédition.
» Fn consèquen c, aucune suite ne sera don-
née, désormais, aux demandes des militaires
ayant tait partie du corps d'occupation de
Chine et encore en activilé; les mil tairos libè-
res pourront recevoir dos secours, comme leurs
camarades, soit sur le chapitre 54. soit sur lo
chapitre £-5 (.troupes coloniales, secours). »
MARINE
Pne circulaire ministérielle porta que le pas-
sage au min stère de la guerre des oi'liciers,
du commissariat et du corps de santé, avant
opte pour les troupes coloniales, devra "être
considéré comme avant été effectué à la date
du l°- janvier dernier.
La Chambre n'est à l'heure qu'il est. qu'une j cipaux et généraux ne sont pas au corn
assemblée de candidats ; ces candidats lont et 1 i„i . 1» (.n,».,,,.»! »,a
assemblée de candidats ; ces candidats l'ont at ;
promettent libéralités sur libéralités à des
communes ou à dos collectivités de citoyens ; ;
qu'est-ce que lo projet des grands travaux, si j
ce n'est une l.bôraiité électorale ? Qu'est ce que i
cette répugnante surenchère à laquelle la j
Chambra se livra depuis plusieurs mois ï
Qu'est-ce que ces promesses de réduction de ;
service militaire et de suppression de périodes j
d'exercice qui ont valu t ois échecs successifs !
à ce malheureux André, qui voyait sa bonne
volonté dépassée par l'appétit furieux de ré-
clame qui avait saisi la Chambre'? Kst-ce que
les députés qui ont voté dos dons ot promesses
vont tomber sous le coup des articles 1 et 3 1
Et le gouvernement lu -môma, est-ca qu'il
n'essaie pas de déterminer les citoyens a voter
dans le sens qu'il désire en leur faisant crain-
dre ds perdre leur emploi ou do s'exposer à
des dommages dans leur famille ou leur for-
tune 1 ! Est-ce qu'il n'exerce pas une pression sur
ies fonctionnaires ?
Est-ce qu'il ne pèse pas scr les communes
en refusant tout à celles d'entre elles qui éli-
sent des conseils municipaux d'opposition?
Est-ce qu'il ne prive pas certaines sociétés
des subventions auxquelles elles ont un droit
égal à celui de leurs vois nés, parce qu'elles
sont suspectes de tiédeur pour le ministère ?
Va-t-il tomber, lui, sous le coup da l'arti-
cle 2 Assurément non : alo s le proiat tout
entier est donc dirigé contre les adversaires du
cabinet et de la majorité.
Le gouvernement pourra tout se permettre:
ses amis auront toute licence ; ses adversaires
ne pourront pas remuer lo bout du doigt ; ce
sera, en effet, affaire d interprétation, et celui
qui interprétera sera juge et partie.
Quoi de plus facile, d'ailleurs, quo de sou
doyer des témoins contre un adversaire heu-
reux : on trouvera toujours des gens pour dé-
clarer qu'on les a fait boire 011 qu'on leur a
promis monts et merveilles ; impossible à [ ac-
cusé de se défendre, puisque lo texte nouveau
pan t désormais les tentatives non suivies
d'eifot.
Ce projet est un véritable traquenard tendu
au suifrage universel ; il écartera maints can-
didats peu soucieux de risquer la prison et
quand, malgré tout, le suffrage universel aura
voté contra le candidat officiel, on le corrigera,
on cassera l'élection. Gost ainsi qu'on fait les
majorités.
Vous me direz que le suffrage universel
pourra à son tour casser l'arrêt de la Chambre;
c'était bon dans lo temps, mais voici M. Bien-
venu-Martin qui, après M. Viviani, vient do
proposer do rendra inéligibles les élus sus-
pects au pouvoir, et le gouvernement avide-
ment accepta.
Si lo projet Waldeck-Rousseau passe, mes
amis, lo suifrage universel a vécu ; il était
déjà bien enfermé le pauvro ; il recevra là son
coup de mort.
plet ; le gouvernement qui aurait désiré,
comme pour l'inauguration du' monument
Baudin, éloigner le conseil municipal, s'est
vu contraint, cette fois, d'accepter sa par-
ticipation à la cérémonie ; pour témoigner
sa mauvaise humeur, il n'a envoyé parci-
nionieuseineiit que invitations
coitïtipra mm
U CORRlira ELECTORALE
Paris, 26 février.
Yoici le texte du projet relatif à la cor-
ruption électorale dont M. Waldeck-Uotts-
seau ;i donné connaissance hier à la com-
mission du suffrage universel :
Article 1er. — Ouinconque, par des dons, pro -
messes, libéralités en argent ou en nature laits
en vue d'influencer le vote d un ou do plu-
sieurs électeurs aura obtenu ou tenté d'obtenir
lou;-su frago. soit directement. soit par l'cntre-
n!«vn„ un u *. ! '. s: quiconque par les mêmes
n*r oû u *«i.l° torinin , à ou lonl0 do détermi-
^ wSlA?' 1 d'entre eux a s'abstenir,
soï.ni .ncat.d'u .Vo an.«?,'7„ à , a .'^ x ans d'empr,!
Seront punis dos S' DéU^l* ' ' r '«n^-
ront agréé ou soli -^' ,,f Deuxième journée, jeudi 3 avril. — Prix de
l'Avenir, deuxième prix départemental, arabes
et anglo-arabos. 25 0|O. 2.000 francs offerts par
lé département des liautas-Pvrénèes.
Prix hors série, handicap, 3,000 francs offerts
par la Société d'encouragement.
l'rix des llara--. arabes et anglo-arabes,
25 0|0. 4o classo. 2.000 Irancs offerts par le gou-
vernement de la Itcpublique.
Gianl Prix des P\réiiées. pour 3 ans de
tout ', espèce. 5.500 francs offerts par 's gouver-
nement do la Itépul.liquo.
Prix du Polygone, steeple chose handicap,
1,00) irancs oaerls par la Société des courses
do Tarbes.
Troisième journée, dimanche G avril. — Troi-
sième prix Départemental, arabe»; et anclo-
nrabes. 25 0|0, 1,00;) Iran s oOorts par le dépar-
tement des Hautes-Pyrénées.
Prix de 2o classo. arabes et anglo-erabas,
50 0|0, 2,000 irancs o Toits par la Société spor-
tive d'oncouragement.
Prix Principal, pour 3 ans, -'i.OOO Tranca of-
ferts par la société sportive d'encouragement
Grand Prix dur Sud-Ouest, arabas ot aii'Mo-
arabes. S5 0]0, 11,000 francs offerts par la "so-
ciété sportive d'oncouragement.
Prix do Uo séria, stoeple-chase, 0 gnn |_ a
offens par la Société des steeplqs-ebasea tM
Arrondissement de Castelnaudary
Le conseil d'administration de 1 ^f*.
f ress reçoit la communication su, '
« Lundi dernier 24 février, sous les _aus-
pices du comité tle l' Union Patnol3*àk
les délégations de toutes les communes u»
l'arrondissement de Castelnaudary se s-yu.
réunies pour désigner un candidat <
élections législatives. „ ce ft-
7 .li.... A a. O. IL aSbls
» L'assemblée, composée
tants, était présidée par M.
de 2 "-4 ass»-
Maurel ayant
bains, u CIL j», 1»*. * ' 3C con-
coinme assesseurs MM. de Gavant}"- .
setHer général de Salles-sur-1 Hei'S,
d'Exéa, conseiller d'arrondissement. ,
» Bans une courte allocution, M. v1' 1
indique le but de la réunion. Les soixante
— nAm,v.nnAa ,1Û l'^iM'nndissetnent SU"
qutre communes de l'arrondissement so
représentées par des délégations
trente-cinq émanent des corps élus. ^*
semblée étant parfaitement qualiliee P"
n„ ,.l,niv rl'nn M n rl i il :\ t. M. M

«#emtM Février 1909
W CAS DE DÉCÈS
.„ a t-il de Plus atroce que la pau-
i$S5«ce sur la vie » ° m ' e le
^ ren - • f «r,tA ins en mettant de côté
tfinsi, a trente ans en i ne et
QO nar lOlir, SOU 16V } lau ^ .*:„„„„„;(»
•ainsi,
P§ fr. 30 par jour sou com pagnie
,n confiant cette so uni- a & g
d'assurances, on ga.anU aux . g _ ^ a
décès, un cartel de jjjMu ^ une G
_
apital de ?,0J0
décès, ttVK fl : ss r qu'à une compa-
rables. . recommande à
La -V«^* ' ciè'* exception-
tous par .sa. situation ^«• miel . lBng aes
nelle, qui. la place
F d -asSurances sur
iremier rang des
d'assurances sur
tous par sa snuaiiut miel . ning des
nelle, qui. la PjL a .llâe8 d'assurances sur
Comp.-îgnies iian,uis.
rue du Quatre-Seplembrc. Paris. Agents
E£.4.-niiT dans tous les arrondissements
Sujet : Institutions auxiliaires de l'agri-
culture.
Arrêté. — Le maire de la ville de Caliors
vient de prendre l'arrêté suivant :
« Article premier. — 11 est expressément
défendu de traverser, en tout temps et à
toute heure, la place Thiers avec chevaux,
voitures, charrettes, chariots, brouettes,
automobiles et vélocipèdes.
» La même prohibitiou s'applique aux
allées longeant la rue Sainte-Claire et le
boulevard Gambetta.
» Art. 2. — Le passage du boulevard à la
rue Saiute-Claiie, et vice -versa, se fera
donc exclusivement par les deux rues pa-
rallèles se trouvant l'une au sud do la ca-
cprne. Bessicres, l'autre au nord des mai-
s au ptê-
>s par des
conformé-
dÏQu ;i t.'e-Sepleinbre
* V . A,m a t r\ n c 1
généraux dans tous
V France.
les
Production minière
r'Officiel publie le tableau de la production
combustibles minéraux, pendant le deuxie-
4 f Semestre de 1S0L Nous relevons les chif-
ftîs suivants qui intéressent le département de
*' iiouide 'et anthracite, bassin d'Aubin : 517,656
Mnnes ; bassin de Rodez : 7,280 tonnes. Li-
ra te bassin de Millau : 3,053 tonnes.
Tableau comparatif de la production des
-nmbustibles minéraux par bassin en 1901
{chiffres provisoires) et en ll'OO (chiffres defini-
Hooilîe et anthracite Aubin : 1,013,911 tonnes
m 1900 et 1,022.892 tonnes en 1901.
Rodez : 17,123 tonnes en 1900 et 16,036 tonnes
en 13è\.
Lignite, Millau : 5,669 tonnes en 1900 et 6,241
tonnes en 1901.
La production totale de la houille en France
a été en 1900 de 32.721,562 tonnes et en 1001 de
31,613,036 tonnes.
Celle des lignites a été en 1900 de 33.40i.203
tonnes et do 32,301,757 tonnes en 1901.
RODEZ. — Contributions indirectes.
— M. Jalras, receveur à cheval de 8e classe
à Bourg-Argental (Loire), est nommé re-
ceveur à cheval de 8e classe à Rodez.
M. Lestrade, receveur à cheval de Ire
classe à Hodez, est appelé à faire valoir
ses droits à une pension de retraite.
sera* Bessières, i autre au nom mai-
sons Lestandie et autres.
so ";k -t S - Les contraventions au p è-
sent reniement seront constatées par des
Procès verbaux et poursuivies conforme-
ment à la loi. . . . -~u,-«
» Art. 4. - M. le commissaire de poire
et les agents de la force Publique sont
chargés de l'exécution du présent ait etc. »
Tribunal correctionnel. - Audi^nce fu 24
février* — Le tribunal confirme le mandat ue
dépôt de trois vagabonds. .
11 condamne à quinze jours de prison, pour
vagabondange e t5:rancsd amende pour messe
min. reste le nommé Henri-Marie Kopers. 52
ans, né à Servel, arrondissement de Lannion
(CCt'es-du-Nord).
T unique du 7» do ligne. — Programme du
27 lévrier :
Allegro militaire (Soussa); le Dieu et la f.aya-
dero (Auberj : Toujours ou jamais, valse (\\ ald-
teufel); les Noces de Jeannette (Massé) ; Re-
traite espagnole.
Cour» d'assises
Re-
La caséine dans le collage des vins : M. An-
dneu fait l'historique de l'application de la ca-
séine. Colle-ci a été enfin obtenue à l'état de
pureté sous le nom de Lactocollo qui se vend
5 francs le kilo. Le principal avantage de ce
produit, outre sa pureté, est de se coaguler en
présence des acides ce qui évita le laminage
préalable.
M. Semichon. directeur de la Société Œnolo-
gique, examine successivement les effets de la
caséine sur le goût, la limpidité et la coulure
du vin.
Déshydratation des vins par lo froid. — Des
industriels voudraient faire adopter ce sys
temo de concentration. Les expériences faites
jusqu'alors n'ont pas donné de bons résultats.
La congélation naturelle rarement pratiquée,
et en Bourgogne seulement, a surtout pour but
de vieilUr le vin, non de. la concentrer.
Le secrétaire général,
Pierre LAUUE.
Mendiant irascible. — Avant-hier, vers une
heure, la police était requise pour mettre à la
raison un mendiant infâme qui insultait les
passants pour se faire donner l'aumône, sur le
cours de la Liberté.
Cet individu, nommé Bouillan. âgé. de 25 ans,
»cn quo s'appuyant sur une béquille a opposé
la plus vive résistance aux agents, qui ont été
obliges de le porter en quelque sorte au bu-
reau de police.
Cet irascible mendiant dont la casier judi-
ciaire est déjà garni, a été déféré au parquet.
Las chiens qui mordent. — Lo sieur An-
toine lielmas, charretier, rue du Four-â-Chaux.
a été mordu k la jambe gaucho par un chien
inconnu qui n'a pas été retrouvé.
Blalade. — La dame Julio Bosc, figée do
53 ans, domiciliée cours de Jeanote. malade et
sLas ressources, a été conduite à l'hospice.
Auto-Veto Club. — Jeudi 27 courant, réunion
générale. Itevision des comptes. Situation de
la caisse depuis la fondation jusqu'à ce jour.
cle vénéré, le motif de la plus sainte con-
salation. AUBÉË-BOUXET,
Curé de La Nouvelle.
FERRALS.— Reconstruction du pont.
— Enfin... les travaux de la reconstruc-
tion du pont vont commencer; samedi et
dimanche 23 courant, un convôî dé sîx ôu
sept charrettes venant de Narbonne, char-
gées de fer et de divers accessoires desti-
nés à faire le caisson pour les fouilles de
la culée rive droite, est arrivé, ainsi que
M. Giïmbert, chef monteur.
Sur le chantier, un très petit nombre de
terrassiers.
On attend tous les jours l'arrivée de la
machine pour commen er les travaux, qui
doivent se faire très activement.
M. Ballas, entrepreneur de la maçonne-
rie, est attendu ; un grand nombre d'ou-
vriers étrangers et de la localité attendent
son arrivée.
Nous espérons qu'il prendra le plus de
personnel possible pour reconstruire dans
le plus bref délai notre pont si ardemment
désiré.
SAIIMT-AFFRIQUE. — Enfin, nous
avons un candidat. — Grâce à une en-
tente intervenue entre le Comité de Saint-
Affrique et les principales notabilités de
l'arrondissement, nous aurons, croyons-
nous, une candidature de nature à satis-
faire aux vœux de tous les honnêtes gens.
L'accord s'est fait sur le nom de M. de
Castelnau, ancien magistrat démission-
naire et avocat à la Cour d'appel de Nî-
mes. Nous ne doutons pas que M. de Cas-
teinau, enfant de Safnt-Affrique et tou-
jours attaché à son pays, qu'il revoit fré-
quemment, ne réponde à l'appel de ses
concitoyens, si heureux et si tiers d'être
représentés par un homme cle sa valeur.
11 eût été vraiment trop regrettable que
notre arrondissement, ou dominent le sen-
timent religieux et les idées saines, n'eût
eu qu'un candidat radical.
Une voile. — Une pauvre femme aliénée
de la campagne, qui se trouvait à Saint-
Affrique lundi, avait troublé le matin par
ses cris et ses gestes extravagants un of-
fice de la paroisse. Le soir, vers les 4 heu-
res, elle était sur le Pont-Neuf au milieu
d'un rassemblement, lorsque, tout-à-coup,
elle s'est précipité dans la rivière. Plu-
sieurs hommes se sont mis à l'eau pour la
sauver. Ils y ont réussi en effet, et l'ont
transportée privée de connaissance à l'hos-
pice, où les soins qu'elle a reçus l'ont rap-
pelée à la vie.
MILLAU. — Au collège. — M. Fauré,
professeur de grammaire au collège de
Millau, est nommé professeur de gram-
maire au collège cle Gaillac.
M. Magnas, professeur de grammaire au
collège de Castelsarrasin, est nommé pro-
seur de grammaire au collège de Millau,
en remplacement de M. Fauré.
M. Néolier, licencié ès-sciences, profes-
seur de mathêmathiques du 1er ordre au
collège de Millau, est rangé dans la 5e
classe de la section supérieure des col-
lèges.
Vu le décret du 26 novembre 1807, les
professeurs de dessin des collèges de gar-
çons ci-après désignés sont rangés ainsi
qu il suit à dater du 1" octobre 1901, sa-
voir :
Dans la 3e classe : M. Buscarlet, profes-
seur au collège de Millau.
DEC AZE VILLE. - Recette buraliste.
- M. Faucilhon, receveur buraliste à Mo-
Jières-sur-Cèze, est nommé receveur bura-
liste de Decazeville, en remplacement fle
M. Codomié, décédé.
ESCANDOLIERES.— Le crime de la
Badie.— Arrestation rie l'assassin.—
bur 1 ordre du parquet de Bodez, la gen-
darmerie a procédé à l'arrestation du
nommé Charles Delsol que l'on soupçonne
être l'auteur de l'assassinat de la veuve
Bramaric.
Cet individu, qui habitait non loin de la
maison de la victime, était, au su de tout
le monde, absolument dénué de toutes res-
sources. Or, quelques jours après le crime
il a été vu échangeant un billet de banque
de 100 francs dont il n'a pu indiquer la
Provenance.
D'autres présomptions font encore croire
que la justice a mis enfin la main sur le
coupable.
t À "t il eu des complices? Certains le pré-
^ndent. Mais laissons la justice faire son
ceuvre,
S;> L fi WAYaAC -— Mort subite.— Samedi
 ?.-V ie l'> vers midi. a. été découvert dans
Présidence de M. Weycr. conseiller à la cour
d'appel do Montpellier, assisté de MM. Cler-
gue et Frontil, juges au tribunal civil de
Carcassonne.
Audience du 25 février
ATTENTATS A LA PUDEUR
L'accusé qui comparait aujourd'hui devant le
iurv Armand Vincent, âgé de 41 ans, nê à
Fontenav-le-Comte (Vendée), est un ancien
tambour-major du 12e de ligne. Il prit sa re-
traite il y a cinq ans pour venir habiter Azille,
pays de sa femme. . .
Ce malheureux, dont la conduite au régi-
ment ne cessa d'être irréprochable pendant ses
quinze années de service, a à répondre de
l'odieuse inculpation d'attentats à la pudeur
sur cinq garçons, âgés da mo us de 13 ans.
Cette triste affaire est jugée à huis clos.
Après lo réquisitoire de M. Totti, substitut, et
le plaidover de M« (>rrai-ères, la jury rapporte
un verdict alOrmatif mitigé par les circonstan-
ces atténuantes.
La cour condamne Vincent à quatre ans de
prison.
La session est close.
Ceux que l'on frappe. — Le général et
les officiers du 17 3 dragons étaient réunis
à la gare dimanche à 2 h. 4r2 de l'après-
midi, pour faire leurs adieux au comman-
dant-major de Bonavita, de notre régi-
giment de cavalerie.
M. de Bonavita a été mis à la retraite
d'office comme disciplinai-cément respon-
sable du déficit découvert dans la caisse
du capitaine-trésorier Bergé, que le con-
seil de guerre du 10 e corps qui vient d'ac-
quitter à la minorité de faveur.
Pour si respectueux que l'on soit de la
discipline militaire, quand on sait que M.
Bergé teste dans l'armée, il est permis
de trouver plus que sévèteia mesure qui
frappe le commandant de Bonavita, un
officier qui compte les plus bribants états
de service.
Vol à la Cathédrale. — Dan?, la journée de
samedi, deux médaillons en argent avec leur
cha no ont été soustrais dans l'église Cathé-
drale. Une enquête est ouverte.
Viclsnces. — Des procès-verbaux ont été
dressés contre les nommés Joseph Ciiabaud.
30 ans, ouvrier tonnelier, et Marguerite Moli-
nier, 32 ans, couturière, pour violences légères
réciproques, et contra les nommes Gabriel
Fournier, 57 ans, demeurant rue de la Répu-
blique, 60, et Anna Bertrand, 60 ans, pour
coups et blessures réciproques.
Tapage nocturne — Sur plainte des procès-
verbaux pour tapage nocturne dans la rue
Capelet, ont été drossés contre les nommés
Homps. Louis Ladite, et Marius Guilhe. porte-
faix, et Alocot, ferblantier.
Théâtre. — Jeudi 27 février, troisième et
dernière représentation de Cyrano de Berge-
rac au prix ordinaire des places.
esprit et son cœur. Pour terminer la séance.
M. Armand Praviel nous dit avec son Jma do
poète les beaux vers de la Conscience, de
Victor Hugo; une véritablo émotion s'emparait
cle la foule, mais quand, changeant do genre,
M. Praviel nous donne les Fous ou la Fable
dite par un Anglais, cô fut uno gaieté sans
fin.
F.t cependant on no s'en allait pas encoro :
car du moment que M. la marquis du Suiiren
avait l'ait à l'école dos Frères de Saint-Michel
la bonne surprise de venir la voir, l'école et
tous ceux qui aiment l'école voulaient entendre
sa mile et réconfortante éloquence.
M. de Suilren ne sait pas résister, et dans
uno vibrante allocution, pleine do foi et de
patriotisme, il fit appel à l'assistance pour pro-
téger I école et, par là, l'àme dos enianls du
peuple.
Merci à vous, Cbers Frères des écoles chré-
tiennes, qui savez nous réserver, dans la lutta
contre lo mal. dos momentsdo repos pour nous
fortifier et affirmer notre osperance.
A propos du prochain couronnement
d'Edouard VII
I.A. COURONNE, LK CORTÉOE, TOUVOIBS MinA.CUI.EUX
CHRONIQUE DE T0ÏÏL01
ers midi, a été découvert dans
Couvres, paroisse de Limay-
vre de la mère Trébosc, née
Mie était partie depuis une
e z elle pour aller porter le re-
' a }'i exploitant du bois, Iors-
»es hoi i luiui, a eie uecouvei t c
rac, i i " s Couvres, paroisse de Lin
Espinas* , l>e de la mère trébosc,
beure de

.Teuctï; S¥ Février l»OS
IES IÎ lâimt
HAUTE-GARONNE
Touloase. 26 février.
Denrées. — Bladettes et blés fins sapèrieurs,
les 80 kilos, de 18 25 à ... ; bladettes et blés
bonne qualité, de 17 75 à 18 .. ; bladettes et
blés ordinaires, de .... à 17 .. : blés mitadins
lins, de 17 .. à 17 25 ; blés mitadins ordinaires,
«le 17 .. à 17 25 ; seigle, les 75 kilos, de 12 .. à
12 50; orge, les GO kil., de 8 50 à 9 .. ; avoine,
les 50 kilos, de 10 . à 10 50 ; maïs blanc. les 75
kilos, de 10 50 à 11 25; mais roux, les 75 kilos,
de 11 . a 11 50; haricots, l'hectolitre, de 18 50
& 20; fèves, les 65 kilos, Vi . . à 14 25: vesces
noires, les 80 kilos, de 19 50 à 20 .. ; vesces
rousses, les 80 kilos, de .. .. h .. .. ; graine
^le lin, les 66 kilos, de .. .. à
Farines et issues. — Premières, les 122 kil \
Il 39 .. ; secondes, les 122 kilos, 37 .. ; farine
déclassée, dite R. G., les 100 kilos, .. ..; farine
flèclassée. dit* s. o.. les 100 kilos, 15 16; sons
gros, les 100 kilos, 12 50 à 13..; sons fins,
.. .. ; R. G.. 14 15; R. P. F ; R. P
Fourrages. — Foin nouveau, les 50 kilos, de
3 75 à 3 85 ; sainfoin Ire coupe nouveau, les 50
kilos, de o 70 à 3 SO; 2e et 3e coupes, les 50 kil..
de 3.. à 3 25; paille, les 50 kilos, do 2 60 à
2 80 ; trèfle, l'hecto. dé 100 .. à 105 .. ; avoine,
les 50 kilos. 2 15.
Bois à brûler. — Bois, stère, première qualité.
15 .. ; deuxième qualité, 14 .. ; les 50 kilos, de
1 35 à 1 40.
Poids moyen du stère, du bois de Bouconne
600 kilos.
{Mercuriale Maraîchère da Toulouse
18 février.
Ail en gerbes, 2 fr. >»; Artichauts, les 100
têtes, . ir. ..; Asperges, la botte, . fr. ..; Au-
bergines, la douz... fr. .. ; Garottes.le paquet,
. fr. 10; Gèléri, les 100 pieds, 7 fr . 50 ; Chico-
rée, les loo pieds, 5 Ir. »•; Choux, la corbeille.
2 fr. 2>; Choux-fieurs. les 100 têtes, 1--.fr. ..;
Cornichons, les 100 kil., .. fr. ..:. Epinards, la
kit., . fr. 15 ; Haricots verts, la corbeille, ... ;
Laitue, les 100 pieds 3 fr. 75 ; Laitue romaine,
les 100 pieds, 3 fr. . ; Melons, le 100, . fr. .. ;
Navets, le paquet, . fr. 10 ; Oignons en vrac,
les 100 kil., 9 fr. 50; Oignons movens en pa-
quet, 10 fr. .; Oignons, petits, le paquet. I4f. .;
Persil, le kil., 0 fr. 40: Piments, le cent,
. fr. .. ; Poireaux, le paquet. 0 ;r. 40 ; Pois, les
100 kil., .. ; Pommes' de terre, les 60 kilos,
4 75 ;Radis noirs, lo 100. 3 Ir. . ; Salsifis, la
botte, . fr. 40 ; Scarole, les 100 pieds, 4 fr. c.0 ;
Scorsonère, la botte. . fr. 33 ; Tomates, la
douzaine, . fr. ..; Violettes, le bouquet do 100,
0 fr. 60.
Montré.] eau.
Voici les cours du marché du 21 février :
Ble, 17 50 ; mèteil, 15 25 ; seigle, 13 »» ; ma's,
12; sarrasin, 10: avoine. 1125 ; haricots, V 25;
pommes de terre. 3 fr.. le tout l'bect.
Bœu 1 ', 60 cent.; veau, 73 cent.; mouton.
70 cent., poids vif.
G IfRS
Mirande.
Voici les cours pratiqués lundi dernier, sous
la halle et au marche aux grains :
Blé 16 25 à 17 50, mais 12 50 à 13, avoine 10 à
10 50, pommes de torre 4 »-> à 5 »», le tout l'hec-
tolitre.
Dindons 14à 16. dindes 9 à 11, poules 5 à 6,
poulets 3 à 4 )>->. canards » à », chapons » & », le
tout la paire.
(Fuis, 75 à 80 centimes la douzaine.
Porc Irais, 1 15 à 1 25 le kilo.
Mauvezin.
Voici la mercuriale 'du lundi 24 l évrier :
Blé. Ire quai.té, 17 50: 2o, 17 »»; avoine, 1050;
11 lu 75; ma s. 13 50 ; lèves, 14 50 , orge, » , le
tout l'hectolitre.
Pommes dé terre, de 3 50 à 4 fr. l'hecto-
litre.
Marclié à la volaille. — Poules, de 4 »» à
5 fr. »» ; poulets, 3 »» à 3 fr. 5J: dindes. 9 a 10;
dindons, 10 à 15 fr. ; pintades, » »» à » fr. ;
chapons, de 5 à 6 fr. » canards, 4 50 à 5 Ir le
tout la paire.
(Fuis. 0 70 la douzaine.
Foirai! peu garni, p u de vente.
Veau de lait, de 0 ;& à 0 80 le kil., poids vit.
Beaucoup de vente sur les cochons gras.
Porcs gras, de 40 à 45 le quintal ; cochons
de lait, de 18 à 25 la pièce.
Belle journée, beaucoup de monde.
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
Dans le but do faciliter les relations entre
les régions desservies par les réseaux d Or-
léans et de l'Ouest, la compagnie d'Orléans,
d'accord avec celle de l'Ouest, délivre des bil-
lets d'aller et retour comportant des rôduc -
tions de prix de 23 à 25 °|„ 'au départ, de toute
gare ou station du réseau d'Orléans, pour toute
gare ou halto (grandes lignes seulement, du
réseau de l'Ouest et inversement.
Toutefois, ces dispositions ne sont pas appli-
cables aux relations Orléans-Ouest effectuées
via Paris ou par les chemins do 1er de cein-
ture. Elles ne sont pas applicables non plus
aux haltes et arrêts dont les relations sont li-
mitées, pour la délivrance des billots et l'enre-
gistrement des bagages, a un nombre res-
treint de stations de ces réseaux.
: Est, mus . i
. ; Nord, 1810 .. ;
Ouest, 10:20 .. ; Sara-
BULLETIN ffigTËQRQLOGfQUE'-
Du 26 février.
Le vont est faible d'entre est et sud sur nos
côtes de la Manche et de l'Océan.
Des pluies sont tombées sur le sud-ouest de
l'Europe . en Erance. on a recueilli 7 m llittré-
tres d'eau à Nice, 5 à Biarritz, 1 à Paris.
La température a baissé sur nos régions ,
elle était ce matin — 13 à Moscou. — 1 à
Berne, 5 à Paris, 16 à Alger, — 6 au Mouiiiar.
En Erance, un temps doux et pluvieux est
probable.
Stations. Bar.| Tn. lEtat du^ieîTMÏnT'Mâx.
Stations. Bar. j Th. iEtat du Ciel
BOURSE »E TOULOUSE
Fonds d'Rtat français. - S 0/0 Porteur, .101 20 ;
3 0)0 amortissable, 100 40 ; 3 i}2 1804, porteur, 101 80i
Fonds iflltac étrangers. — Hongrois 4 0/O .. . .;
Russe 1880, .. ; Russe 1830, »&j Russe ronao-
lirt" 102 10; Ext^neiKe estampi'lée, .KM, otto-
,-n ire O ; Chinois 4 0/0, loi 35.
Valeurs diverses partions). — Moulins au -B9?acie,
..,.."! Société d'électricité », Mines ue
Carmaux I l'Epargne, : Est, JOK .. .
Paris-Lyon-Mcditerrauee, 1oi0 .. ; Nord, uno .. .
Midi .. ; Orléans, 1000 . ; Ouest, 1020 .. ; Sara-
trossë : Nord-Espagne •
Obligation» diverses. - Moulin du Baziicle. . • • ;
Société d'Electricité : Ville da MrUgOTMM •
M», 455%. ; 1891 : Communalesi 1879, 401, :
1SS0 508 .. : 1899 , 409 ..: Foncières IS'9, 510 .,; .«9a.
4S0 ..: Est ancienne, 400 ..; nouvelle, .. ..; Midi
ancienne, 457 73. ; nouvelle ; Nord ancienne,
nouvelle, 4(8 .. : Orléans ancienne. 461 50;
nouvelle : : Ouest ancienne : nouvelle,
4G3 75; p.-L.-Méditerranée ancienne, 400 2o; nouvelle.
: Nord-Espagne 2- série. 307 ..: Saragîsse
ancienne. I" hvpothèque 3.37 85-, Lombarde ancienne,
Utt .. — Change : Espagne, les 100 pesetas 72 4a.
lEaBi
Touiouse.; 55.0
Puy-de-D.; 55.ai
Pic-du-M.j 55 0
Perpign. 54.3
Bordeaux. 52.8
i
15. (Calme t. n.
0.2'S. O. m. b.
—f..4;O.N.O. f. b.
17.3 N.B. t. f. n.
li. jS.E. t. f. cou.
8
0
-7 8
13 2
—3
18
15
Le Correspondant, revue périodique pa-
raissant le 10 et le 25 de chaque mois.
Sommaire du 25 février :
L — En Algérie et en Tunisie ; situation éco-
nomique, politique et sociale (Comte Charles
de Bourbon).
II. — Lo problème alpin (A. de Lapparcnt,
de l'Institut).
III — Franc-Maçonnerie; l'assemblée géné-
rale du Grand-Orient de France en 1001 (Paul
Nourrisson).
IV. - temps perdu (Baronne G. de Baulnv,
néo Uouher).
V. — Erection da deux statuas à Dieppe :
l'Armateur Ango et la liberté des mars (Ou. de
Ra Ronciêrei.
VI. — Etudes littéraires; la crise du roman
(Henri Bordeaux).
VII. — La plus ancien héros de l'indépen-
dance nationale; Vereingétorix, à propos d'une
publication nouvelle (André Baudrillart).
chronique
arts et du
,eJ; Lou^fl ^f^ *^ de Versai,-
d après une récente publication rr ,?„ r S XIV-
de Laborie).
(Ll do Lanzac
ÏZ - Les œuvres et les hommes, chronique
du monde, do la littérature, des arts ot m,
théâtre (Louis Joubert).
X. — Chronique politique.
Prix de l'abonnement : Paris, départe-
ments et étranger, un an, 35 fr. ; six mois,
18 fr. Les abonnements partent du 1er de
chaque mois. On s'abonne à Paris aux
bureaux du Correspondant, rue Saint-
Guillaume, 31, dans tous les bureaux de
poste et chez tous les libraires des dépar-
tements.
A propos du mot Manuscrit, le Nouveau
Larousse illustré nous donne cette semaine
une planche très curieuse : on y a reproduit
en fac-sim lé une vingtaine de fragments de
manus rits caractéristiques des diverses épo-
ques, Virgile du Vatican, Octateuque, Evangé-
liaire de' Cbarleinagne, Psautier de saint
Louis, etc. : o.i peut air.si se faire une idée
des différents types d'écriture employés par les
copistes d'autrefois, capitale, onc aie, cursive.
Caroline, etc. Ce tableau est accompagne du
reste d'un excellant article, signé de M. Ca-
mille Couderc, archiviste paléographe attaché
au département des manuscrits à la Bibliothè-
que nationale A citer dans le même fascicule
une l'oule d'articles très variés : d'importants
articles scientifiques sur lo Manganèse et les
Manomètres, les biographies de Manct, Ma-
nin. Mantegna. Manuel. Une monographie du
Mans, les mots Manichéisme. Manège. Ma-
nœuvré, Manteau, etc.. jusqu'à la règle très
détaillée ddejeu de Manille i (i.e fascicule 50
centimes chez tous les libraires).
VRAI RSPAKATEUR TRICAKil
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CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
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Etude de M» BOUfi, aronT^
Toulouse, me
n > 24. "
A SUITE DE SURENCHÈRE DC
SIXIÈME
Le jeudi 6 mars 1902, il
midi, au tribunal civil da
Toulouse,
Usa. Sï

Oirgan© quotidien, «i© Défense Sociale et Religieiise
v* — __________
Il HUMÉRO0CEMTIIBES RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES
K^^ISE^ ..... .... 7- «.
fin-Ne» (Uuio. p-t-O- ^ ^ _ ^ _ ^ ^ ^ e , ^ pay*bU*
Abonnements P* r *f «ftmra». doit ttrt aaxmaaetU* tUbOca*
K^^'SKSS. .... .... • 7.
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof. Areyron, Corràze, Cantal I Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
W-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Haute-Garonne. Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
xasrjsue::ra.a , x,c»_sreB
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RÉCLAMES — ................... — 4 _ 50
RECLAMES (3» pij*) ........ — 2"»
LOCALES. ,„ — a-»
Los Annonces et Bâclâmes «oat récries dans
«os Buro&uac, rue _oona_àne. 25. A Touloo&fi, «bas tons nos *?runffiiranh]ftTlilllWf>i
Ce—M
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Jeudi 27 Février 1902. — 12» Année -- N° 3,521 BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAU
LE DIEU
On l'a célébré, magnifié, déifié. Puvis ,
fie Chavannes, dans sa peinture orne-
mentale pour l'Hôtel-de-Ville de Paris,le :
place dans un décor d'olympe païen;
Rodin, taillant son image en plein mar-
bre, en fait une sorte de Prométhée, ,
plus sombre que Saturne et plus grand
que Jupiter : Barrias, sculptant le monu-
ment qu'on inaugure aujourd'hui môme
à Paris, l'élève au-dessus de l'Art et de
la Poésie.
Quand il mourut, on disposa son cata-
falque sous l'Arc de triomphe de l'Etoile ;
on laïcisa une église pour l'ensevelir
dans un édifice à sa taille ; on débaptisa
les rues pour les rebaptiser à son nom.
On aurait débaptisé le siècle, la France,
le Monde, si l'on avait pu, afin qu'il n'y
eût plus rien sous le ciel hors de ces
deux dissyllabes triomphants : Victor
Hugo!
Il manqua cependant quelque chose à
cette apothéose extravagante, ou plutôt
il y manqua quelqu'un. Et ce fut lui-
même. La divinisation n'eût été vrai-
ment complète que si le prestigieux ar-
tiste en tintamarre avait 'personnelle-
ment célébré les rites de la fête et noté
l'orchestration de ce vacarme pompeux.
Toute sa vie, pendant les soixante-
sept années de son activité littéraire, il
avait été son propre héraut, son propre
laudateur, son propre joueur de flûte,
son propre courtisan. C'est lui qui, dans
les journaux, rédigeait les notes en-
thousiastes, inventait, dans le silence du
cabinet, les réclames charivariques et
truculentes, battait à tour de bras le
gong et le tamtam devant la façade du
théâtre et la devanture du libraire. C'est
lui qui se saluait ave» le plug^de respect,
qui s'appelait LE MAITRE avec le plus
de religieuse componction, qui se pros-
lernait devant lui-même avec le plus de
dévotion.
Lui parti, l'on s'aperçut que l'autel
était vide du dieu, que le temple était dé-
muni du pontife, que le carillon n'avait
plus de sonneur. Le culte disparaissait
avec l'officiant et la maison de publicité
avec le chef de rayon.
Aussitôt les portes du Panthéon re-
tombées sur le cercueil, il fut évident
que comme cette église dépouillée de
Bon mystère par une désaffectation sa-
crilège, la renommée de Victor Hugo
devenait veuve de son âme le jour où la
voix de l'annonciateur s'éteignait.
Dans la cité de Clémence Isaure, si
hospitalière au chantre des Vierges de
Verdun, de la Statue de Henri IV, de
Moïse sur leNil, il seraitplus qu'ailleurs
puéril et ridicule de parler sans respect
de l'incomparable magicien qui porta
notre langue, auréolée d'une gloire im-
mortelle, sur les ailes des quatre vents
du ciel.
A Toulouse, Victor Hugo moissonnait
il seize ans les parterres des Jeux- Flo-
raux, cueillait en 1819 sa première ama-
rante d'or, ravissait le lis d'or à Lamar-
tine, et en 1820, recevait, avec sa troi-
sième fleur, ses lettres de maîtrise. Il
nous appartient dans ce qu'il a de plus
pur, et nous craindrions de nous dimi-
nuer en le contestant.
Mais ce qu'on exalte en ce jour de
centenaire, ce n'est pas l'un des cinq ou
six poètes que fut tour à tour Victor
Hugo, poète catholique et royaliste sous
la Restauration, poète bonapartiste sous
la Monarchie de Juillet, poète républi-
cain, révolutionnaire et prêtrophobe à
partir du coup d'Etat.
^ T on, le bruit qui se fait autour de son
U a rien de commun avec les for -
n'esu lévolutiori de son génie. Ce
* ^ SOTl 1 n Ht ITIIA ninn CAm n ri f r\ r\
| tionnésparla vogue, il eût très probable- '
ment fait concurrence à Zola pour cano-
niser Dreyfus, il se fût institué le pané-
gyriste de la proscription et de l'exil, il
eût, hier, acclamé la Commune avec Al-
lemane etTaschal Grousset, il aurait en
un mot renié les plus belles de ses pages
et les plus nobles de ses inspirations,
pour être, avec Waldeck, antimilitariste,
persécuteur et sans-patrie.
Or, c'est plus qu'il n'en fallait assuré-
ment pour justifier la messe laïque de
ce matin au Panthéon. Mais c'en est as-
sez également pour motiver la contra-
diction, pour appeler de notre part une
dernière protestation contre ce qu'il y
eut de mauvais, de funeste, de grossier
dans l'oeuvre du panthéonisé.
Poète, oui certes, et grand poète, quoi-
que presque jamais dans ses vers on ne
trouve l'émotion qui se propage, le sen-
timent qui fait déborder le cœur, le mol
qui fait pleurer. Mais ce grand poète fut
le contraire d'un grand homme, et il y
aurait peut-être eu quelque adresse de
la part de la Défense Républicaine à ne
pas déchaîner un si grand tapage autour
de cette amère vérité.
Julien DE LAGONDE.
On écrit de Bourg que, malgré tous les
mots d'ordre qu'on pourra donner à la
presse et aux comités, M. Baudin n'aurait
pas l'intention de rester député de Belley.
Par ambitieuse visée et pour certaines
raisons domestiques bien connues, il au-
rait parfaitement accepté la succession de
M. Doumer, dont on attend le prochain
retour, et cette acceptation serait tenue
secrète jusqu'à la veille du scrutin. M.
Baudin maintiendrait donc sa candidature
jusqu'à la dernière heure pour décourager
l'opposition. A ce moment il tirerait sa
révérence par l'insertion à l'Officiel de sa
nomination au gouvernement de l'Indo-
Chine.
Pour être complet, notons enfin cette
légère variante qui obtient aussi quelque
crédit. Ce serait, dit-on. M. Waldeck-
Rousseau qui aurait intimé l'ordre à son
collègue de maintenir sa candidature à
Belley, pour ne pas laisser perdre un siège
gouvernemental. M. Baudin doublerait
alors le cap du scrutin, et ce n'est qu'à la
première éventualité de quelque vice-
royauté coloniale, qu'il résignerait son
mandat.
Contre les impérialistes, on évoquait '
Sedan — avant d'aller à Fashoda.
Contre les royalistes, le rétablissement
du servage — avant d'édicter les lois
scélérates abolissant nos libertés.
Toutes choses qui n'avaient qu'un rap-
port assez lointain avec la question pré-
cise de savoir lequel des concurrents en
présence pouvait représenter plus con-
venablement au Parlement les intérêts
de la circonscription.
Or tout cela est un peu vieillot, un peu
usé..
Ça montre la corde et il va falloir
trouver du neuf.
C'est là que j'attends nos adversaires.
Il y a quelques mois déjà ils avaient
préparé, monté ce qu'on appelle en lan-
gage imagé deux formidables bateaux:
qui devaient les porter triomphalement
sur l'océan du suffrage universel.
C'était la loi relative aux retraites ou-
vrières.
Et l'impôt sur le revenu.
Celui-ci était défraîchi, ayant déjà
beaucoup servi durant la dernière cam-
pagne électorale.
Mais on le retapera comme un vieux
chapeau cabossé.
Quant aux retraites ouvrières, malgré
l'échec lamentable qu'elles viennent de
subir et devant le Parlement et devant
l'opinion publique, elles nous seront en-
core présentées avec aplomb sur le pla-
teau électoral.
!S a h re
son génie.
évolution de son génie. Ce
s °n luth que pieusement on
lde d'immortelles et de roses.
C'est rev nde d,immortelles et de roses,
c'est io Ki°^ eur Qe la haine politique,
C'est l'ôv
u nmortenes et ûe roses,
c'est le i ] oca * eur de la haine politique,
c'est îï l ,! phém ateur de nos croyances,
la foi\u
adul ateur du nombre et de
reve^ ' Gn qui la Défense Républicaine
re^end:que l'un des si e „ s .
ïonnalhi 1 ^
101 ^ U y a. dans la per-
KS^ e 7 lctorHu S°. ^ux éléments
dont s'em/r n i Ue ' C . est le grotesque
uom s emparent w
ternaire; S £ S ^brateurs du cen-
injures populaoïl.
foru m, avec ses
a ecabaret,se?Y£f' ? es ^iferations
furibondes, leur pS atlons déciles et
core avec utilité K^
TOir servir en-
ffourgnolante et Tronnw„ e . la majorité
leur paraît -— J ^"^

VFeiKfi Février 190*
m-Mt>-Bi imm/mÊmrnmmm»WÊMÊMWÊÊiJiÊmim*»mamt
le Voyage du Prince Henri de Prusse '
New-York, 26 février.
Au déjeuner a bord du Hohenzollern, le
prince Henri s'est adressé au président Roose-
velt en ces termes :
v Monsieur Roosevelt, vous êtes ici comme
l'hota do Sa Majesté l'Empereur des Allemands
et je crois, en vérité, que c'est la première fois
que le président des Etats-Unis se trouve à
bord d'un navire de Sa Majesté.
» Plaise à Dieu que ce ne soit pas la dernière.
» Je veux vous remercier cordialement da la
réception qui m'a été faite depuis le jour de
mon débarquement jusqu'à présent, et mon
impression sincère et sûre est qu'un sentiment
profond d'amitié personnelle vient de naître
entre nous.
» Puisse ce sentiment tourner au profit de
nos deux grandes nations !
» Je porte un toast à M. Boosevelt. »
Le président a répondu :
« Je désire exprimer mes cordiaux remer-
ciements pour les aimables paroles que Votre
Altesse Royale m'a adressées, et je vous prie
de croire (ce n'est pas là un vain sentiment)
que Votre Altesse Boyale a déjà conquis une
place solide dans nos affections et dans notre
bon vouloir.
» Nous apprécions hautement l'envoi de vo-
tre personnalité par Sa Majesté, et le peuple
américain vous remercie personnellement.
» Ce qui est d'une importance beaucoup plus
haute, c'est que vous avez lait une dômarcho
qui doit naturellement lier plus étroitement
deux grandes nations dont l'amitié a tant de
valeur pour lo bien futur du monde entier.
« Pour exprimer, en terminant, un souhait
personnel, j'envisage avec un grand plaisir le
jour où, en votre qualité d'amiral, vous me
recevrez comme un hote a bord d'un do vos
navires. »
New-York, 28 février.
Lo prince Henri de Prusse et sa suite, après
un banquet do cent couverts oilert au Club
métropolitain par lo maire, ont assisté à une
représentation de gala à l'Opéra.
Pendant la représentation, le l'eu a éclaté
dans le dépôt des perruques; le personnel ar-
riva immédiatement sur les lieux et éteignit
ce commencement d'incendie.
Le prince a ignoré l'incident.
Paris, 23 lévrier.
M. le médecin-major de 2e classe Privât,
passe d Epe nay à Montauban.
M. le médecin aide-major de Ire classe Cau-
jole, passe de Toulouse à ln-Rhar.
GENDARMERIE
Le colonel Orange, chef de la 10e légion do
gendarmerie à Montpellier, passe au comman-
dement cle la lie légion à Nantes, par permu-
tation avec le colonel Eorget.
M. Fieroux. lieutenant de gendarmerie à
Thiers. récemment désigné pour Mascara,
n'ayant pas rejoint, est maintenu à Thiers.
M. Si offert, lieutenant de gendarmerie, ré-
cemment aiî'ecté à Iliiers, n'ayant pas rejoint,
passe à Mascara.
RECRUTEMENT
Le chef de bataillon Bontet, major du lOSe
d'infanterie, à Bergerac, est nommé au com-
mandement du bureau de recrutement d'Aii-
L'accès de plusieurs places publiques est in-
terdit aux étudiants.
Les tarifs douaniers allemands
Ber'in, 26 février.
La commission des tarifs douaniers a adopté
par 14 voix contre 10 la proposition de compro-
mis combattue par le gouvernement et ton-
dant a élever les tarifs maxima et minima
pour quajf e des principales espèces do céréales.
Deux des membres de la commission se sont
abstenus de voter ; deux autres étaient ab-
sents.
Li CAMPAGNE ANTIMILITARISTE
Saint-Etienne, 20 février
Le groupe féministe révolutionnaire do saint-
Etienno a jugé à propos de se soIidariser.cn
leur adressant l'expression do sa plus proronde
sympathie, avec los soldats réfractaires Delsol
et Grasselin. ainsi qu'avec le ieune soldat du
66* de ligne à Tours qui, tous les trois, ont re-
luse de laire leur service militaire.
Le groupe qualifia ces soldats de grands
cœurs et de héros.
Le chef de bataillon Bontet, major du lOSe
d'infanterie, à Bergerac, est nommé au com-
mandement du bureau de recrutement d'An-
necy.
Le chef de bataillon Leblanc, major du 5e
régiment du génie, à Versailles, est nommé au
commandement du bureau de recrutement de
Gahcrs.
COUPS EXPÉDITIONNAIRE DE CHINE
Le ministre de la guerre vient d'adresser la
circula re suivante aux généraux commandants
île corps d'armée :
« A partir du 1" janvier 1902, les militaires
appartenant au corps d'occupation de Chine ne
pourront plus prétendre au bènèfîee des dispo-
sitions bienveillantes de la circulaire du 28 no-
vembre 1900 .marine), qui permettait de concé-
der des secours à ceux qui étaient rapatriés,
après avoir pris pari à l'expédition.
» En conséquenre, aucune suite ne sera don-
née, désormais, aux demandes des militaires
ayant lait partie du corps d'occupation de
Chine et encore en activité; les mil.taires libé-
rés pourront recevoir des secours, comme leurs
camarades, soit sur le chapitre 54. soit sur lo
chapitre 05 (troupes coloniales, secours). »
MARINE •>
T'ne circulaire ministérielle porte que le pas-
sage au min stère de la guerre des officiers
du commissariat et du corps do santé, ayant
opte pour les troupes coloniales, devra être
considéré comme ayant été effectué à la date
du 1°' janvier dernier.
iKlL
rirfll)
tEitli
IfRAl
i n.ti
LES AGRICULTEURS DE FRANCE
Paris. 23 février
La troisième séance du congrès annuel des
agriculteurs de franco a eu lieu, aujourd'hui,
sous la présidence de M. le marquis de Vogu'i.
Le prix Go lard, destiné à récompenser les
instituteurs du département do la Gironde qui
ont rendu io plus de services à la cause do la
viticulture, est partagé entre MM. Goulle,
Saubona. Anglade, Lapedagne, Durepaire, Da-
ne.. Bellivier, Devaux. Beneix, Dutruch, Che-
valier et Mme Lecourt.
Lo prix destiné à récompenser le Syndicat
agricole ayant réalisé l'œuvre la plus intéres-
sante, est partagé entre le marquis do Laurons-
Castelet, président du syndicat agricole do
Castelnaudary. qui le premier créa une caisse
de retraite pour ses adhérents, et M. l'abbé
Bare, curé do uet-en-Beaumont (Isère).
Le rapporteur rend, aux applaudissements
de toute l'assistance, un éclatant hommage à
M. l'abbé l'Saro, qui, avec des moyens des plus
restreints et sans pour cela négliger les char-
ges de son ministère, sut créer cinq caisses de
retraites pour les travailleurs des champs.
La cong.-os émet différents vœux tendant à
ce qu'il soit créé des boucheries militaires sur
lo modèle de celles de foui et Verdun dans
toutes les agglomérations de troupes, à ce quo
la législation réglementant les cl turcs des
voies ferrées soit modifiée par uno loi nouvelle
obligeant les grandes Compagnies à élever des
clôtures suffisamment solides pour que le bé-
tail ne puisse pénétrer sur la voie
Avant de renvoyer la séance à demain. M. Io
président rappelle aux congressistes qu'une
messe sera célébrée, lo 22 février, à l'église de
la Trinité, pour les membres de la Société dé-
cédés depuis la dernière session.
u\ LuituLriiVii liLLlilUKALei
Paiis, 20 février.
Les honneurs de l'actualité parlemen-
taire appartiennent au projet sur la cor-
ruption électorale que M. Waldeck-Rous-
seau a fait connaître, hier, à la commis-
sion du suffrage universel.
On admire avec quelle promptitude M
V aldeck-Rousseau a déféré aux ordres de
M. Viviani ; la proposition de ce dernier
n'était, en effet, qu'une sommation inutile-
le gouvernement ne demandait qu'à se
rendre.
_ Un vétéran parlementaire exprimait tout
a 1 heure dans un groupe de collègues son
opinion sur l'œuvre dernière du président
du conseil et nous ne croyons pas pouvoir
mieux faire que de transcrire ses propos :
Si M. Waldeck-Rousseau. disait-il, a voulu
réellement dérendre le suffrage universel con-
tre la corruption, il peut se vanter d'avoir
donné un joli coup d'épôe dans l'eau.
Les corrupteurs se feront un jeu de tourner
la loi ; je sais un candidat qui, d'ores et déjà, a
parcouru toutes les communes de sa circons-
cription, louant aux paysans la superficie do
leurs murs pour y coller ses amehes ou y l'aire
telle publicité qui lui conviendra.
Est-co qu'il tombera sous le coup de la loi,
celui-là Et ce n'est là qu'un des mille moyens
qu'un candidat ingénieux pourra employer;
mais il est clair que lo président du conseil a
voulu forger des armes contre ses adversaires;
la corruption électorale est son moindre souci ;
il a cherché uniquement à servir sa majorité.
Il faut avouer que le l'ait prouve une rare
élégance dans le cynisme.
La Chambre n'est, à l'heure qu'il est, qu'une
assemblée de candidats ; ces candidats font et
promettent libéralités sur libéralités à des
communes ou à dos collectivités de citoyens ;
qu'est-ce que lo projet des grands travaux, si
co n'est une libéralité électorale ? Qu'est ce que
cette répugnante surenchère à laquelle la
Chambre se livre depuis plusieurs mois ?
Qu'est-ce que ces promesses de réduction de
service militaire et de suppression de périodes
d'exercice qui ont valu trois échecs successifs
à ce malheureux André, qui voyait sa bonne
volonté dépassée par l'appétit furieux de ré-
clame qui avait saisi la Chambre V Est-ce quo
les députés qui ont voté des dons et promesses
vont tomber sous le coup des articles 1 et 3 ?
Et le gouvernement lui-même, est-ce qu'il
n'essaie pas de déterminer los citoyens à voler
dans le sens qu'il désira en leur faisant crain-
dre de perdre leur emploi ou de s'exposer à
des dommages dans leur famille ou leur for-
lune? Est-co qu'il n'exerce pas une pression sur
les fonctionnaires ?
Est-ce qu'il ne pèse pas sur los communes
en refusant tout à colles d'entre elles qui éli-
sent des conseils municipaux d'opposition 1
Est-ce qu'il no prive pas certaines sociétés
des subventions auxquelles elles ont un droit
égal à celui do leurs vois nos, parce qu'elles
sont suspectes de tiédeur pour le ministère ?
Va-t-il tomber, lui, sous lo coup de l'arti-
cle 2 ; Assurément non ; alors le projet tout
entier est donc dirigé contre les adversaires du
cabinet ot de la majorité.
Le gouvernement pourra tout se permettre;
ses amis auront toute licence ; ses adversaires
ne pourront pas remuer le bout du doigt ; ce
sera, en effet, affaire d'interprétation, et celui
qui interprétera sera juge et partie.
Quoi de plus facile, d'ailleurs, que de sou
doyer des témoins contre un adversaire heu-
reux ; on trouvera toujours des gens pour dé-
clarer qu'on les a lait boira ou qu'on leur a
promis monts et merveilles ; impossible à l'ac-
cusé de so défendre, puisque le texte nouveau
pun t désormais les tentatives non suivie»!
d'effet.
Go projet est un véritable traquenard tendu
au suffrage universel ; il écartera maints can-
didats peu soucieux de risquer la prison et
quand, 'malgré tout, le suffrage universel aura
voté contre le candidat officiel, on le corrigera,
on cassera l'élection. C'est ainsi qu'on fait les
majorités.
Vous me direz quo le suffrage universel
pourra à son tour casser l'arrêt de la Chambre;
c'était bon dans le temps, mais voici M. Bien-
venu Martin qui, après M. Viviani, vient de
proposer de rendre inéligibles les élus sus-
pects au pouvoir, et lo gouvernement avide-
ment accepte.
Si le projet Waldeck-Rousseau passe, mes
amis, le suffrage universel a vécu ; il était
déjà bien enfermé le pauvre ; il recevra là son
coup do mort.
ont tenu cet après-midi leur réunion habi^
tuelle.
M. Walder, président, a lu des télégram-
mes d'Aix et de Trèlazé annonçant qua les ou-
vriers de ces manufactures avaient cessé le
travail ce mat'n.
Il a exposé qu'une dépêche d'AIpis fait con-
naître que les ouvriers de la manufacture des
tabacs de cette ville ont également déserté les
ateliers ; do plus, les sections do Marseille et
Santines ont l'ait savoir qu'elles allaient suivre
le mouvement et que des lettres suivraient.
Enlin, les allumettiers de Bêgles (Gironde!
ont été informés de la décision prise hier par
les grévistes de Pantin.
Quoiqu'ils ne soient pas affiliés à la Fédé-
ration, leur adhésion parât certaine.
L'assemblée a désigné une délégation pour
se rendre domain à la Chambre des députés
afin d'avoir une entrevue avec le groupe so-
cialiste et avec ceux des représentants qui
s occupent plus particulièrement des ouvriers
do l iitat.
Lo Syndicat des ouvriers des monnaies et
médailles a envoyé aujourd'hui, une première
somma de 50 francs aux grévistes: les ouvriers
des tabacs doivent tenir samedi une réunion
à l'effet de venir en aide aux allumettiers.
Au cours do la réunion de cet après-midi, les
grévistes ont approuvé los termes d'un appel
qui va être adressé aux corporations de Francs
et de l'étranger.
Cet appel demande l'aide morale et pécuniaire
des associât ons françaises et étrangères et se
termine par ces mots :
« Vivo ta solidarité internationale'. Vive la
fraternité des peuplas! a
trêves
S* 4*3.0.5 s*.
irienaaira
2.3 oui* 8s ©ïl
et une catastrophe a
s'il s'agit d'un acte do
des irrédentistes ou
Paris, 26 février.
A la suite du vote do l'addition Le Hérissé à
la motion Gouzy sur la réduction du service
militaire, la commission de l'armée, se confor-
mant ii la résolution qu'elle avait prise, en pré
sonco de l'inertie du général André, d'étudier
Blle-mêmo un projet sur les lois prélimi-
naires, indispensables à la réduction du ser-
vice, a chargé aujourd'hui M. le comte d'Al-
sace de rapporter les différentes propositions
relatives aux engagements des sous-olticiers et
soldats.
M. d'Alsace a clé invité à établir d'urgence
son rapport et à le soumettre des lundi.
La commission veut montrer par là que si
les ministériels so contentent de voter de va-
gues et inutiles motions d'un caractère pure-
ment électoral, elle l'ait, elle, œuvre utile et
travaille sérieusement à préparer la réduction
du service.
La nomination des sous-officiers
La commission législative de l'armée a exa-
miné aujourd'hui, le projet voté par lo Sénat,
tendant à modifier la lo: do 1832 sur l'avance-
ment et à permettre de nommer caporaux ou
brigadiers au bout de quatre mois de service
au lieu de six les militaires ayant justifié,
avant leur incorporation, de certaines aptitu-
des.
Elle a repoussé io texte du Sénat et décidé
de maintenir l'obligation de 6 mois do service
pour pouvoir i Ire nommé caporal.
Elle a adopté, en outre, uu contre-projet do
M, Forest qui tend à décider quo quatre mois
de service dans le grade de brigadier seront
suffisants à l'avenir pour passer sous-ol'ticiers.
M. Forest a été nommé rapporteur.
ITS RUSSES
Berlin, 20 lévrier.
On mande de Saint-Pétersbourg que des étu-
diants continuent à provoquer des désordres
pour protester contre les dernières arresta-
tions.
— Le conseil municipal de Strasbourg
a décidé d'acquérir pour la Ville le plan en re-
lief de Strasbourg en 1725 qui, depuis des an-
nées, se trouve à l'arsenal de Berlin; le plan a
4 mètres carrés ; il est, à l'échelle de 1*»600.
L'administrât on da l'arsenal en demande
12.500 francs.
— —^ 11 s'est produit cinq cas de peste à.
Shanghaï, dont deux mortels, parmi l'équipage
composé d'indigènes do Goa. du vapeur portu-
gais Ballaral ; le navire a été isolé.
-v^-^-w Mi l'abbé uhesnelong. fils du séna-
teur défunt, né à Orthez on 1856, est nommé
curé de la Aladcloine à Paris.
Non placés : Polka, 'l'arin sàn? s'' r,G - r) ' r
Divorcée, Polka. Téntorw^&ï&i, Una
Mutuel. - Gagnant 55. Plaéos : Dh Q u„ „
Sapho 13 fO, Urgent 25 50. "natta 17.
Prix do Cretoil, course do haies. 4.000 rrancs
2,800 mètres environ. — 1, Anslow, B|2, A M'
Dcssormes (A. Clay) ; 2. Puy-Calvel, 5. a M."
Ed. Archdeacon (Jaouen) ; 3. Nab, 6, à M. A.
Malleval (Gh, Bariller).
Non placés : Wagon 18[10, Sootb-Bawk 8,
Caprôe 25. Ncmorin 25.
Mutuel : gagnant i9 DO ; placés, Anslow 33,
Puy-Calvel 28,
L'association de la Garonne navigable, dont
parlait récemment VExpt'QSS, arrive un peu
tard pour s'occuper de la grande question des
canaux qui vient d'être résolue par la Cham-
bre, aux dépans du Midi, bien entendu.
Avant de seséparer, lo Parlement a résolu de
voter des crédits considérables pour améliorer
la navigation intérieure, question ai importante
et résolue depuis longtemps chez nos rivaux.
C'est une sorte de plan Freycinet élaboré à
l'approsho des élections. Los travaux à exécu-
ter pendant une assez longue période, sont
évalues à quatre ou cinq cents millions, tir.
savez-vous ca qui revient à la région du Midi?
Sept millions seulement: c'est à croira qu il. y a
eu une erreur do chiffres ou un escamotage
dans la commission du budget.
Tandis que certains'eanaux du Centre ou du
nord sont inscrits pour des sommes de cin-
quante et même quatre-vingts millions, c'est à
peine une aum'no que l'on donne au Midi. Et
pas un député de cette région ne s'est levé
pour l'aire entendre de légitimes réclamations !
Gn dirait que les corps élus du Midi sont hyp-
notisés par le fameux canal des Deux-Mers
qui ne so fera peut-être jamais, car ni les
chambres do commerce, ni les autres Sociétés
intéressées n'ont protestécontre cette flagrante
inégalité.
On dira peut-être quo le Mi.'.i possède depuis
longtemps ses canaux. Cela est vrai, mais
sont-ils on état de rendre les services qu'on
est en droit d'en attendre ? Le canal latéral,
ayant, été construit au commencement du
X*LV siècle ot par des ingénieurs ayant plus de
compétence et d'oxpèrience que no pouvait en
avoir Uiquet malgré son génie, so trouve dans
de bonnes conditions. Mais quand les bateaux
do trois cents tonnes arrivent à Toulouse, ils
ne peuvent aller plus loin et on doit décharger
ces marchandises sur les modestes barques du
canal du Midi. De là des pertes de temps et
d'argent qui diminuent cons'dérablement les
avantages quo lo pays pensait relirer du ra-
chat par l'Etat de co canal.
Acceptée trop facilement par la commission
royale, l'œuvre do Biquet comprend des défec-
tuôs tés que la Compagnie propriétaire n'a
point fait disparaitre. Des courbas trop raides,
des parties trop étroites pour que les bateaux
croisent laeilement, des écluses trop comtes,
des ponts trop bas, enfin, une alimentation
d'eau insuffisante en été, tels sont les princi-
paux reproches qu'il mérite. Pour obvier à
tous ces inconvénients, en faire la suite nor-
male du canal latéral et rendro la navigation
régulière de Bordeaux à Cette, il faudrait dé-
penser une trentaine de million au Feu do sept
qu'on lui atlrihue.
Le Sénat, devant lequel In loi n'a pas encore
été discutée, sanctionnera-t-i! la vote de la
Chambre? Ce serait l'irrémédiable déchéance
de Pieuvre do Riquet. 11 en est temps encore :
que les sénateurs du Midi fessent leur devoir,
fiue les corps élus de la région fassent en-
tendre leur voix et que lo Sénat répare, au
dornier moment, l'injustice de la Chambre !
H. B.
Nouvelles cPEs!
De nos correspondants particuliers.
Madrid, 26 février.
A Barcelone, quelques nouvelles arrestations
ont été opérées; lo directeur de la prison dé-
clara qu'il n'y a plus de place pour de nou-
veaux prisonniers.
A Manlleu, deux anarchistes connus qui ex-
citaient le peuple à la rébellion ont été arrêtés;
ils seront jugés sommairement.
Les boulangers de Bilbao se sont mis en
grèvo : cinq ouvriers ont été arrêtés.
A Murcio , quelques grévistes se rendent
dans ies campagnes pour pousser à la grève
les cultivateurs ; ils sont surveillés par la gen-
darmerie et la garde civile.
Enfin, je me suis très bien trouvé du sv.
tème suivant vis-à-vis des araignées of •
coupent les jeunes tiges des carottes â?J
le semis on jette de la poudre antilarw-
?« U t«!iT a Ji t la nal ssance. Puis on reoouvS
l'oXii?." p f u u s t n ! à sé - On arrose comïffS
aient quati'e feu?ni ce ^ les crotte*
^ ^ - ÎU1ff , u ?Hi, araignée £
,,
s elle s sont san.
On peut aussi en jeté, „
U
pois qui sont si sensibles
sc 'nant na
altises, que les paysans acnoii pilttîres T'
tarelles ».
d ^deu t
Nous sommes au moment de ralV»
des pommes de terre. 11 y a deux mS6*
consistant, l'un à semer ries tubercn e'
moyens, l'autre à couper de gros ttibereS
les. Dans ce dernier cas, qui est le èliià
fréquent, il faut se rappeler que le nonibr»
d'yeux ou de bourgeons susceptibles a»
donner une récolte n'est pas aussi const,
dérable qu'on le croit.
Quelle que soit la forme du tubercule, j[
y a deux pôles (je me sers là peut-être d'» n
mot trop savant) ou si vous aimez mieux
deux faces, dont l'une a des bourgeoS
fructifères, l'autre « des borgnes » comrn»
disent les paysans, ou si vous aime/, mieux
des yeux destinés à faire de simples « ^j'
cines (ils » sans tubercules.
Vous pouvez, si vous le voulez, suppri-
mer toute la portion à œil borgne et la
manger, mais si vous coupillez à un œ ;l on
à deux, coupez dans le sens de la lou»:uen,
et ne laissez pas les yeux fructifères. 0
La pomme de terre a besoin (]'eiù

Jeudi SST Février inOS
ïfifo,
s - est réunie djnjj
K c e s'est rounie o — t ielle sous |a
do M.
denoe de M.
fffartomont du larn. funèbre do M.
^ u ^
Srt. ,a d2 u 'X a'Mbi, décédé
# UMrVIwièté. régiona e: du
Ses mis en avant pa.
*-Kst,M.nesmares
diplôme onngaw
pur la création
? en avunt - j consiuera-
M. nesmarestde el"PP° Uon d -un
militent en laveur de loDWï a
obligatoire olftciel q"I s e les ûéja
S&& purifie nlln^e! Co diplôme seul
aura la valeur désirable- compte-rendu
"M! Bonamy, "5^^^mW«e , 'gen6rale
de M. Carher, délègue^. Di j on>
do l'association provinciale » u .^ rd [a goc .. [ô
Sar la PW08l^ 0 * 0 m,nuttication à faire en
de M. carner, nla a Dijon,
do l'associaUon provinciale » u .^ rd , a Sociôlô
sur la PW0»^ 0 * 0 minunication à faire en
décide que t oul0 ,^ 0 ," -ra être communiquée
séance WimestriejW^ avant lassera-
it ut une étude relative à la
l'architecte, par la suppres-
4u ionnenient dans les adjudications
les adjudications
M bureau pour «uu»
blée. „=. nt une étude relative à la
M. Desmaresi { hitecte> par ia suppres-
situation laim u enl dans les adjudications
s T.i,!„*s au Pi o t dos associations ouvrières.
pUr ! société décide do communiquer ce travail
«i bureau do l'Association provinciale cp vuo
dobienir qu'une loi motte au point cette ques-
tlC M Francou demande à propos des travaux
communaux faits par les agonts-voyers et
inducteur des ponts-et-chaussee ; maigre les
circulaires du ministre des travaux publics.
,mo l'Association provin ialo écrive a M.ie
n-.inistre pour lui indiquer quo ses circulaire.-,
no sont pas lou eurs suivies d'effet.
M Vassas donne lecture do la lettre du mi-
jiisire interdisant les travaux particuliers aux
cents des ponls-et chaussées.
Ç la Société décide d'envoyer copie de cette
lettre à chacun des préfets do la région, en lo
orant de vouloir bien veiller à l'exécution dus
Prescriptions ministérielles. .
M. Mourè, architecte à Touiouse, est admis
tendré des paroles vibrantes de vérité et de
justice, et son geste s'est dressé, montrant
aux républicains d'aujourd'hui quelle voie ils
devaient suivre pour être dignes de louis de-
vanciers. (Applaudissements,)
Faisséo intaclo par le second empire, la li-
berté do l'enseignement devait succomber peu
à peu sous les coups do la troisième républi-
que. L'enseignement supérieur et l'enseigne-
ment primaire furent tour a tour atteints. Des
projets do loi do plus en plus dangereux visè-
rent l'enseignement secondaire. Et, suivant l'é-
loquente parole de M, Ayard, il ne subsistait
de la loi Falloux qu'un fantôme d'elle-même,
lorsque il y a quelques jours à peine, la lugu-
bre élo iuenco de M. Frisson porta à ce fantô-
me un coup qui devait être mortel. Sur un si-
gne do détresse de leur cher, les francs-ma-
cons ont marché triomphants à l'assaut du
dernier rempart de notra dernière liberté. (Ap-
P WKs" monopoles que l'Etat peut exer-
cer celui de l'enseignement est a coup sûr lo
moinsi légitime. LesT hommes qu vivent dans
nelle l'Etat, afin de trouver en lui une exprès
L'ion de leur solidarité, une garan io de l u
sécurité individuelle et de leurs nterets corn
muns. Mais si l'Etat se substitue aux. droits
des particuliers au heu d en assurer «
exercice, il sort du rôle que sentence même
lui assigne, s'il va plus loin encore et Sll con
trarie l'exercice de ses droits. I se tew coo-
pahlo ducrimodetvrann o et s expose a do
n-ochaines et terribles représailles.
1 l.a contribution par laquelle le citoyen ra-
La
x publics,
e à 3ST. la
circulaires
,-oyor copie de cette
s de la région, en lo
lier à l'exécution des
s.
Toulouse, est admis
est admis
comme niembre do la Société.
RECETTES BURALISTES
Ont été nommés receveurs -buralistes de
nr-Miiièra classe, exécution des lois du 18 mars -
13 ! et 2! juillet 1S97, relatives aux' emplois ré-
servés aux sous-ofliciers rengagés ;
sous officiers. — M. Viorguos. ex-adjudant
au 17» régiment d'infanterie, à la recette bura-
liste de Wjssembach (Vosges) : M. Comhacal.
ex-sergent au 8F régiment d'infanterie, à la
recette buraliste de Pagny-sur-Meuso ; M.
Fourcou. ex-ad.iuclant au 15' régiment d'infan-
terie, a la recette buraliste de SaOàe et-Loire ;
M. Eourquet. adjudant au 59» régiment d'in-
fanterie, à la recotte buraliste de Prat-ct-Bon-
repaux (Ariègc\
Candidat civil. — M. 1 reraesaygues, ancien
maire, i la recette buraliste de Saint-llilairo
(Audej.
Sous-Officier. — M. Antonnobili. ex-adjudant
au 111c régiment d'infanterie, à la recette bu-
rallsto do Sainte-Adresse (Seine-Inférieure).
Candidat civil. — M. Guilhem, ancien maré-
chal des logis- fourrier au 14e bataillon d'ar-
tillerie de forteresse, à la recette buraliste de
Cenne-Monestiès (Aude).
Sous-ofliciers. — MM. Boyer, adjudant au
123o d'infanterie, à la recette luirai ste de Mô-
sauger (Loire-Inférieure) : Gaury, sergent à la
16c section de secrétaires d'état-major, à la re-
cette buraliste de Volnay (Gôte-d'Or) : Fort, ad-
judant au 122e régiment d,infanlerie, à la re-
cette buraliste de Pouzols (Hérault) : Berna-
dac. adjudant au 8fe régiment d'infanterie, à
la reeetto buraliste do Beaucamp-lo-Vieux
JSoiarao).
oandidat civil. — M. Vinyes, ancien sous-of-
ficié. à la recette buraliste de Pcrthus (Pyrô-
nées-Crientalcs),
ALSi. — Œuvre de la Jeûnasse. — j
Programme de la séance récréative don- j
née à l'Œuvre de la Jeunesse, le dimanche
2 mars, à 8 heures du soir :
Première partie : Lo carillon de Sainto-Gé- |
cile (phonographe); le Mort vivant, comédie on 1
1 acte de M. U Paradis, membre de l'œuvré ; !
Morceaux de phonographe; les Bohémiens,
romance avec accompagnement de guitare ;
Parades charlatanesquos (scène comique) ; la
Père Laramé, pas redoublé exécuté par la fan- |
l'are du patronage.
Deuxième partie : Brise des Nuits, mélodie. <
piano ; les Sapins, mélodie ; les deux Sourds. |
comédie en 1 acte de M. Jules Moineaux; les
Gris de la Bue, à la Madeleine ; la Marche des
Facteurs, (chansonnette comique); Carillon de
la Madeleine.
N.' B. Nous prions les retardataires de vou-
loir se hâter à prendre leurs cartes toujours
vendues aux prix de 1 fr. et 0 fr. 50 soit au pa-
tronage, rue du Séminaire, n» 9, soit chez M.
Gmestet. libraire, rue Sainte-Cécile.
vol. — Dans la journée d'hier, M. Du-
rand, propriétaire à Montplaisir (route de
Villefranche), a été victime d'un vol de
CSO francs en numéraire.
C'est pendant une absence de M. Durand
que le vol a été commis.
Lo ou les voleurs ont laissé dans l'ar-
moire dont ils ont fracturé un tiroir pour
s'emparer de la somme dérobée uu tricot
de femme. On suppose que c'est là un
« truc » pour faire dévier les recherches.
L'Epargne Albigeoise. — Le paiement
de la cotisation du mois aura lieu diman-
che prochain, 2 mars, de 9 a 11 heures du
matin, à la mairie d'Albi, salle de la jus-
tice de paix.
Musique militaire. — Programme des
morceaux qui seront exécutes le jeudi
27 février, de 2 h.l\2 à 3 h. If; du soir,
sur le kiosque du Jardin-National :
1. Saint-Georges, allegro militaire (Galber)-
S. Ouverture 'dramatique (L. Renaud); li Mar-
che ues Pet ts soldats (L.. Canne) 4. Les Er'm-
nyes, divertissement (J. Massenet); 5 Bouquet
( e Fraises viflco Mi-ichn., ' I 1 "-'
de Fraises, valse (Fischer). " u ' 1 ' 1 " .
CASTRES. — Le baron Reille clovant
ses électeurs. — Voici les principales
parties du discours prononcé par le baron
Xavier Heille, député de Castres, à la réu-
nion de samedi 22 février, et dont nous
avons déjà rendu compte :
La père de famille ne légua pas seulement à
ses enfants les biens qui constituent sa fortune
matérielle. Il leur laisse encore avec le nom
qu d a porté nn patrimoine plus personnel, ce-
lui oes idées pour lesquelles il a combattu, des
W ncipes sur lesquels il a réglé sa via. de la
-agion en laquelle il a rais son espérance et
*>a loi. (Applaudissements.)
leur P* lr »»oine, il a lo droit et io devoir de le
com^em ei ' ver intact - ot- ia vous le demande,
Plïra-Lit ex °rcera- t-il co droit, comment rem-
sir, sous s» ( ' cvoi r, s'il n'est pas libre de choi-
vei 's svstélnp 011 . 10 responsabilité, entro les di-
(Applaudisspn, "enseignement et d'éducation ?
Les hornl^f répétés.)
comprirent qn e ï, ^ent la République do 1358
fierait dans l'hiQt • vo| ution irançaise nemar-
si son couvre der-v?"' 0 Qu'une étape sanglante,
aoordèrent do i "cmeiirer incomplète. Ils
saignement ci . a grand problème de l'en-
'aquelle ils ' in,, 1, . ros ,mo fertile discussion à
doctrines 'n, ÏÏrterent tous, non les mêmes
fent à la loi FniL nieme bonn3 foi. Us abouti-
V l re immorlel ' ,
qui ''estera pour eux un
Rïïîfi dt^r^ s --"' ssauco du pcuple
tre les républicains rtw sie ? urs > ^\ abîme en-
, Politiciens qui amon^rt K r ?' ot >* Plupart des
connaît les services rendus par 1 Fiat S'appelle
iinp't. TOOS ceux qw» prolitent do ses services
do vent la paver proportionnellement a leurs m
ressources. L'impôt sert, par exemple, à entre- ei
tenir l'armée, qui veille à la sécurité du terri- tf
toiro, la magistrature qui assure l'exôculion ^
des l< is. Lorsquo vous avez un procès avec un
voisin, vous (tes heureux de trouver un tribu-
nal, organisé graco à l'impôt et qui vous ron- fa
dra ius.ice.. quelquefois. Lorsquo voira récolta a:
est 'entassée dans vos granges, vous savez rr
que. gr 'ico à l'impôt, les gendarmes la garanti- d
r'ont contre los voleurs... quelquefois. Lorsque cl
vous voulez correspondre avec un parent loin-
tain, vous êtes heureux do penser que, grâce à c ,
l'impôt, votre lettre parviendra à destination... s
quelque o s. II vous appara t donc, sans quo \
j'aie besoin de multiplier les exemples, quo a
i'imp't est utile... quelquefois, (lliros et applau-
dissements.)
Mais, plus l'Etat étend ses services et plus -
l'impôt devient lourd. Le poids on est anormal r
si l'Etat institue des services inutiles ou s'il c
rend son intervention obligatoire dans des cas j
où les c toyens s'en passeraient avantageuse- j
ment. t
Vous avez uno propriété ; pour mieux la cul- 1
tiver, vous y construisez nn chemin. L'Etat
intervient, je le suppose, peur vous obligera (
en accepter un auire, construit sur votre même i
propriété et dans des conditions qui na vous
conviennent pas. La part d'impôt que vous ,
payer pour son second chemin, la part quo
pave pour lui chacun do vos concitoyens, est
une charge illégitime. Mais co n'est pas tout,
l'Etat vient vous dire : c II se peut que le pre-
mier chemin vous soit plus commode, il se I
peut qu'il réponde mieux à vos intérêts, mais, '
en verlu do l'autorité qua je tiens de vous- '
mêlée, je voua défends do vous en servir, et 1
vous oblige à utiliser le mien. »
Pareil abus do pouvoir vous semblerait
monstrueux et vous vous demandez, j'en suis
! sûr, par quelle fiction j'ai pu le concevoir. Eh
! bien, non, Messieurs, co n'est pas une fiction,
1 c'est une image exacte de co qui so passe en
matière d'enseignement. Est-il une propriété
qui vous soit plus chère, dont la soin vous !
tienne plus à cœur que cette p opriétè sacrée j
que Pieu vous a confiée : l'àme de vos enfants, j
Est-il une tyrannie qui soit plus odieuse quo
celle que l'Etat exerce sur vous, lorsquo, non 1
content de prendre dans votre bourse les som- j
mes qui lui sont nécessaires pour organiser
! son enseignement officiel, il vient vous dôfen-
; dre d'utiliser l'enseignement libre pour lequel
i vous avez consenti, et vous consentez encore
| tous los jours les plus généreux .sacrifices. (Ap-
i plaudissenirnts).
I Quelle économie énorme réaliseraient nos
j budgets, quelio grande œuvre do liberté ac-
' comparaient nos législateurs, la jour oit l'en-
seignement no serait donné par l'Etat que là
oi 1 initiative privée se, ait Incapable do l'orga-
niser, le jour oli les pères do ïamiile seraient
admis à ne faire donner fe leurs enfants (pie le
genre et le degré d instruct on qui répondraient
I à leurs aspirations cl à leurs besoins !
Ceux qui ont institué l'instruction -primaire
obligatoire, sont partis, je veux bien l'admet-
I 1rs. d'un principe très élevé de philanthrophie, j
: mais en ont-ils bien pesé les conséquences, i
I Forcé de.recevoir une instruction qui la rend I
j apte à tous les emplo s. lo jeune homme, dés :
i sa sortie du régiment, demanda compte à
l'Etat du temps matériel et des efforts intellec- :
tuels qu'il lui a consacres. Beprendro la char I
i rue, retourner dans la chaum ère ou dans la I
j Jboutiquo paternelle, il ne saurait v songer ; I
i l'Etat lui doit une place, un traitement, uno ;
I retraite et co jeune homme n'a plus qu'un j
souci, ce! n i do grossir cette armée do fonction- I
' : naires qui sont ies vampires de nos budgets,
et dont la devise collective semble être, après
1 : nou3 non ! avec nous le déluge. (Applau-
i dissements;.
; ; 11 est vrai que l'enseignement de l'Etat est
' gratuit. — Ah! Messieurs, en est-il un parmi
I vous qui croie sincèrement à ce mirage gratuit !
' j mais s'il l'est pour vous, il ne l'est pas pour
! l'Etat qui y consacre tous les ans des sommes
. | énormes. Et d'o'i viennent elles ces sommes?
;
de l'impôt, c'est-à-dire de votre pocho à tous,
i , Dans lo budget de 1902. l'.mpèt seul, déduc-
. tion faite des revenus publics et même des
rendements des monopoles, est appelé à l'our-
l ! nir 2 milliards à l'Etat. Les dépenses do l'ins-
j traction publique sont portées au m ;me budget
- pour plus de 200 millions, de sorte que sur 10
[ francs d'imp'.t que vous payerez, vous consa-
t ! crerez bon gré. malgré, un franc à fournir au
S gouvernement le moyen d'opprimer les cons-
ciences de vos cnlants. et do méconnu.tre vo-
• tre liberté la plus sainte. (Applaudissements.)
t E-oia d'artillerie. — Programma du jeudi
.- 27 lévrier 1902, au Mail, de 3 à 4 heures :
j L Les Cadets, marche (Souso,; 2. lligoletto,
.. sélection (Verdi); 3. Charles VI, grande fan-
' taisio (Halavy); 4. Le Bravo, ouverture. Ire au-
dition (Salvayre); 5. La Vallée du Tech, mazur-
S ka (Baspaud).
j Cavalcade. — On nous prie d'insérer :
«.La réunion qui a eu lieu mardi soir au café
' Lugan au sujet do la cavalcade delà mi Carê-
me a été très brillante. Le comité d'orgaaisa-
); tion remercie chaleureusement les cômmer-
'- gants ot les jeunes gens qui ont bien voulu
- répondre à son appel et espère ainsi arriver à
ît un très bon résultat, ('ne nouvelle réunion
aura lieu le samedi 1er mars, à 8 h. 1]2 du soir
.t ; dans la même local. »
lllui préféra celle qui est propre aux gé-
néraux de tribune, dont les promesses ré-
jouissent l'étranger, autant qu'elles attris-
tent tous les bons Français.
Piètre chose, citoyen 'député, qu'un mil-
tiade de club 1
E. ClfALOU
Amical-Cycle gaillacois. — On nous
écrit :
Dimanche dernier, 2,'! courant, les membros
de l'A. C. G. se sont rendus, au nombre do
vingt-sept, à Eisle-sur Tarn, ou la population
leur a fait un chaleureux accueil.
Au cours do leur séjour dans la cité Lisloiso,
nos fervents du cycle ont accepté l'invitation
de M. Bellegarde mécanicien cycliste à Ba-
bastons.
En conséquence, uno promenade dans celto
dernière ville a été dècidèo pour lo dimanche
2 mars.
Lo départ aura lieu du siège de la Société
cale Fabre, à 1 heure 1|2 très précise, et la
rentrée sera effectuée vers les 0 heures li2 du
soir.
Nous rappelons a MM. les membres do
i A. G. G. qui ne se sont pas encoro fait ins-
crira pour le banquet que les adhésions sont
reçues, jusqu'au samedi S mars, chez MM.
Mairie, présidant; Gauzès, trésorier. Fabre,
secrétaire.
Nous rappelons également aux Sociétés vélo-
cipediques tarc.aises qui n'ont pas en-ore
adressé leur adhésion au congrès que co der-
nier doit avoir lieu la dimanche 9 mars.
Un Aceaisle.
LAVAUR. — Au Palais. — Ainsi que
nous l'avons annoncé hier, le tribunal,
en audience solennelle, a procédé à l'ins-
tallation de M. Cangardel, procureur de la
République.
Prévoyants do l'Avenir. — Los membres
faisant partie do celle Société, qui désireraient
assister au banquet fraternel qui aura lieu di-
manche 2 mars, à l'hôtel Lencou, sont priés
de so faire, inscrire avant le 28 février inclus,
chez M. Gathalou, secrôtaire-ad„oint.
Conseil de revision. — Les opérations du
coaseil de révision, pour les jeunes gens fai-
sant partie do la classa 1901 et les ajournés do
1899 et 1900 auront lieu demain matin, ven-
dredi, à 10 heures, à la mairie de Lavaur.
AL.BAN. — Une maison qui s'écroule.
— La maison du nommé A'iguier, située
dans la commune d'Ambialet, s'est effon-
drée, dimanche matin, menaçant d'enseve-
lir sous les décombres tous ceux qui l'ha-
bitent et qui se trouvaient réunis sous le
toit familial au moment de l'accident.
M. Viguier a été seul atteint au poignet
d'une blessure qui nécessitera probable-
ment l'amputation du memb'e.
MM. les docteurs Boularan et Poisson
ont prodigué au blessé les premiers soins.
SAINTE-GEfyîftlE.— Vol important.--
Le parquet d'Albi s'est transporté jeudi
au hameau de Labraniô, commune de
Sainte-Gemme, pour procéder a une en-
quête relativement à un vol important
commis au préjudice de M. Séverin Cornet.
La somme volés est exactement de
13,0£0 francs, composée en pièces de 5,10
et 20 francs, de billets de banque et d'une
pièce de 40 francs en or.
Le. voleur, qui certainement connaissait
l'absence de M. Cornet, après s'être intro-
duit par escalade dans les appartements,
fractura seulement les meubles qu'il savait
renfermer de l'argent.
Des premières dépositions faites par M.
Cornet et ses voisins, il résulte que le vol
n'a pu être commis que par uno personne
i très au courant des usages delà maison.
Le matin aura lieu une fête littéraire. i
Dans l'après-midi, uno plaquo portant la
nom du grand poète sera inaugurôo au collège
qui, désormais, portera le nom de Collège '
Victor Hugo. Cette inauguration sera suivie du
dôtïlé dos élèves du collège et dos écoles do-
vant le busto de Victor Hugo sur la place de
1 Hôtel- de-Ville.
Le soir aura lieu la représentation d'une
œuvre du poète à l'Alcazar-ï'hôatre. En bal
populaire sera donné à l'arsenal.
Le programmo détaillé sera publié ultérieu-
rement.
Accident. — Avant-hier, dans l'après-midi,
un homme d'équipe François Lac âgé do
49 ans. nettoyait une aiguillé sur la voie ferrée,
lorsqu'on do ses collègues a lait fonctionner
l'appareil et Lac a eu la main droite fortement
serrée entre los deux lames do oetto aiguillo.
M. Io docteur Narbonne lui a donné les pre-
miers soins.
Collision. — Avant-hier, après-midi, deux
véhicules , conduits l'un par M . Isidore
Espératj camionneur, et I autre par M. Piqua
mal, an sorvieo do M. Mazuau, fabricant do
futailles, se sont heurtés dans la rue de la
Bépubi quo. Dans la collision. Piquemal a été
précipité à terre ; mais heureusement qu'il n'a
eu que de légères contusions.
Malade. — La nommé Julien Grenier, âgé
de (2 ans. malade, sans aucune ressource, a
été hospitalisé.
Trouvaille. — Le sieur G ngfraix. portefaix,
a trouvé un portemonnaie contenant uno pe-
tite somme d'argent.
Etat civil du 2ô février. — Naissances : Ma-
rio-Louise 'listounet ; Pierre .lambert.
l)Jcès\. Jeanne-Honorine Vignard. sans pro-
fession 181 ans; Dominique Guidetli, terras-
sier, 52 ans.
CASTELNAUDARY. — Cirque Pin-
der. — On nous prie de dire que c'est
dimanche prochain 2 mars, et non samedi,
comme nous l'avions annoncé tout d'abord
que le cirque Pinder séjournera dans no-
tre ville.
Le cirque donnera deux représentations;
la première, en matinée, à 3 heures; la
seconde, à 8 heures du soir.
Nos lecteurs voudront bien prendre
bonne note de cette rectification.
Théâtre. — Nous rappelons quo c'est ce soir,
à 8 h. 1|2, qu'aura lieu au théâtre, la représen-
tation de la Séquestrée.
Le bureau de location sera ouvert au thoalro
t partir da 2 heures de l'après-midi.
SALLES SU FS-L'HERS . — Réunion
d'Auberjon. — M. Dominique d'Auberjon,
le lendemain même de sa désignation
comme candidat, venait demander aux
électeurs de Salles-sur-l'Hers consécration
du choix fait par le congrès de Castelnau-
dary- . . „ '. ,„
Syndicat d'initiative. — Le comité du
syndicat d'initiative cle Carcassonne et de
l'Aude vient de faire éditer une notice dans
laquelle sont exposés le but, les travaux,
et les résultais 'des syndicats d'initiative
déjà constitués. Cette intéressante étude
due au dévoué secrétaire général du co-
mité, M. Gaston Combélêran, sera répan-
due à plusieurs milliers d'exemplaires d ;ns
notre ville' et dans le département. Klle
amènera certainement de nombreux adhé-
rents au syndicat.
Le but des groupements similaires qui
existent déjà en Savoie, dans le Dauphiné,
en Auvergne, etc., est d'étudier les mesu-
res qui peuvent tendre à augmenter d'une
manière générale la prospérité de la ville
ou de la région et d'en poursuivre la réa-
lisation. Plus particulièrement, le Syndi-
cat s'efforce d'attirer les visiteurs et de
leur rendre le séjour facile et agréable en
mettant gratuitement à leur disposition
tous les renseignements utiles.
Au 17e tiragons. — Ainsi qu'on a pu le lire
hier dans ncs dépêches de Paris, M. Sfchultz.
major au 15» dragons, a été a fectô en qualité
de major au 17= dragons en remplacement du
commandant de Bonavita.
En correctionnelle. — Vincent Armaud, con-
damné à quatre ans de prison par la cour
d'assises, aura encore à répondre devant la
tr banal correctionnel, à l'audience du U mars,
d'outrages publics à la pudeur,
Accident du travail. — Le ma ire brasseur
Charles Schleps, âgé do 45 ans. demeurant rue
î'rivalle. HO, employé chez M. Lauïr, a reçu au
sommet do la tête une forte contusion qu. en-
tra nera, d'après le docteur Saunac, une inca-
pacité de travail do 8 à 10 jours.
Incarcération. — La nommée Berlhe Sancho,
âgée de 24 ans, a été éerouée à la maison d'ar-
rêt, en vertu d'une contrainte par corps, pour
purger une peine de G jours de prison.
Les mœurs. — Des procès-verbaux ont été
dressés contre les nommées Laurence Dalbies,
38 ans. débitante, ruelle Grignan, et Françoise
Bouxei. 26ans, demeurant même rue. pour in-
fraction à l'arrêté municipal sur la police des
mœurs.
Théâtre. — Après Cyrano, grâce & M. Sylvo.
qui vient de traiter avec M. Schuman, on pourra
bientôt applaudir la jeune et déjà célèbre ar-
tiste de la Cornédie-Erançaise. Mile Marguerite
Moreno , l'incarnation vivante de la poésie
française, dans les deux superbes créations ;
Le Voile et Gvisélidis.
miltiacla cle club.—
à la lecture des comp-
pri
re!
qu'en 1895 ca-
te-
enlre les di-
d'éducation ?
1 maçonnique
l'ex-capitaine
traies rép UD| c e a ' î1 ,messieurs, quel abîme en-
Politiciens quut ,lfr' 01 ^ Plupart des
Ceux même m R.»' se réclament d'eux.
§éciR? ues ï que je prS*e r c^ ant pas les opinions
Sufnn s .^«Sre, ,î e , va f l vous étaient
dait pour ta , n „ rosit è Ae-senUm»' \ ner à notèL ," nts do
d'avoir ieu danJ r au ( '°nseil £i r „ e «> a , e Parte-
sion de laquelle 3 ÛKV08
ses tergiversa^,, , enate ur bien o„„ l0 °ca-
£ toBo?lmlnte?hï h &^*il we r0u n ,r« u pap
heure de trou Mo ,? publlc «ms sincère, î plus
sonner les e.Vi ' , uiie v 'oix resnpcti» s 'A celt a
de Aft de nos oSKSÏÏ . A ^ IL '«"T
cette
t rai-
GAILL.AC— Un miltiacla cle club —
L'on a pu constater, à la lecture des comp-
tes-rendus des séances du Palais-Bour-
in i, que notre député met toute son acti-
. vile a s occuper des affaires de l'armée,
i A tout propos, l'ex-capitaiue d'artillerie
démissionnaire Paul Gouzy intervient dans
la discussion du budget de la euerre
Notre confrère cle la Dépêche y va, dans
la circonstance d'éloges pompeux qui ca-
drent mal avec le langage qu'en itws te
nait la susdite Dépêche q luJj te "
Sur ce point, nous n'insisterons o- U è re
car pas un Gaillacois n'ignore que^nour
: plaire à Dupuy-Dutemps, pouvoir régnant
à cette époque, le journal maçonnique
abreuvait, en ce temps-là, l'ex-capitaine '
d'outrages sanglants.
Nous ne retiendrons, ici, que le Paul
Gouzy, ardent réformateur de notre orga-
nisation militaire et nous dirons :
Quel dommage qu'un tel homme ait cru
devoir, il y a six lustres environ, délaisser
la carrière des armes !
Qui sait ce qu'eût pu faire de grand et
! d'heureux pour la France ce guerrier gé-
nial, si, au lieu de b:i-:er son épée et de
laisser croupir ses hautes compétences
! durant trente ans, il eût conservé son
i poste d'honneur?
I Mais, non, le capitaine Paul Gouzy ne le
conserva point.
Il lui préféra le poste de soldat politicien
! et son champ de bataille n'a été, depuis
longues années, autre que celui d'un guer-
rier en redingote, recherchant surtout les
triomphes malsains, acquis le plus souvent
au mépris de la dignité personnelle.
11 eut pu acquérir les lauriers du héros'
vainqueur de Datis et de Artapherne, chefs
des Perses et léguer ainsi à l'histoire le
, chapitre de ses glorieux exploits 1
i . il eut pu, sa valeur et son génie aidant,
1 î?-' lg , ei ' un nouveau Marathon aux enne-
c irai te M B "? , moal *gnos du l r« Bi T I M d - e sa Patlie - de ^ nôtre I
B^d iWg^V^ftîî voulut 0 ";. 16 capitaine Paul Gouzy
en j voulut cas d'une semblable gloire.
ne
NARBONNE. — Lo prix du nain —
Nous avons reçu une communication par
laquelle les boulangers nous prient d'in-
former le public que le prix du pain sera
élevé, lundi prochain 3 mars, à 0 fr. 70 les
deux kilog.
Cette augmentation est duo à la hausse
qui s'est produite sur le cours des blés.
Voir hausser le cours des blés serait une
chose dont il faudrait se réjouir pour ces
malheureux pays limitrophes , produc -
teurs de céréales, qui depuis de longues
années subissent une crise ruineuse, la
prospérité de nos pays viticoles pouvant
dépendre de la leur, et réciproquement.
Malheureusement, avec l'affreuse situa-
tion viticole que nos politiciens socialistes
n'ont pas su améliorer, nous avons le cha-
grin de voir tout augmenter autour de
nous, tandis que les prix des vins restent
avilis.
La classe ouvrière souffrait déjà du man-
que de travail, voilà qu'elle va payer le
Pain un peu plus cher. Un sou de plus par
deux kilog. c'est peu de chose! C'est beau-
coup lorsque le budget du ménage ouvrier
est déjà atteint par le chômage.
Tout augmente, le pain, le sucre, le sel,
tous les aliments de première nécessité ;
le Champagne seul reste stationnaire. Nos
aristocrates meneurs du prolétariat pour-
ront continuer à le sabler, en joyeuse com-
pagnie, dans les loges de l'Alcazar, après
avoir convie les balances de Thémis à ve-
nir poser et apprécier la valeur des diver-
ses marques. Pendant ce temps, dans les
ménages d'ouvriers, on cherchera au fond
des tiroirs le sou nécessaire pour se pro-
curer la nourriture indispensable à la fa-
mille.
C'est décidément une bien agréable chose
que le socialisme quand il se manifeste, la
coupe en main, entre les représentants
des pouvoirs municipaux, judiciaires et
administratifs. j. L.
Centenaire de Victor Hugo, — On nous
communique :
Le centonaire do Victor Hugo sera célébré à
Karbouuo lo dimanche. 2 mars prochain.
C'est devant plus de deux cents électeurs l
que notre vaillant ami a exposé son pro-
gramme ; il a provoqué par sa parole J
chaude et vibrante, d'unanimes applaudis- ,
sementg. '
La réunion, improvisée a la dernière
heure, était présidée par M. de Gavailhès, ]
le sympathique conseiller général du can-
ton, assisté de MM. Bouton, conseiller (
municipal de Salles et Sahathier, inaire de
Montauriol.
Le président, en remerciant l'orateur, a 1
excite l'enthousiasme de l'auditoire qui, 1
par ses acclamations, a témoigné à M. ]
d'Auberjon son estime et sa confiance ;
notre candidat peut d'ores et déjà compter ',
sur une importante majorité dans notre
canton.
LIWIOUX — Comice agricole.— Con-
cours de taille de la vigne du 23 février. .
Noms des lauréats :
Ire section, ouvriers vignerons. — 1er prix,
Auguste Hernies, do Pieusse. médaille do ver-
meil de la Société des Agriculteurs do France ;
2e. Jules Môn-ard, de Saint-Hilairo, médaille
d'argent; 3e. Emile Jammes. de Eoquetail-
ladè. médaille d'argent ; 4o, Marins Laber-
sou lie, do Lad or a. médaille d'argent ; 5e,
Louis Poulbes. do Sainl-Kilaire, médaille de
bron o ; Ge, Jean Marty, (le Limoux. médaille
dé bronze; 7e. Jean Armen, de Saint Poly-
carpe, médaille de bronze ; Se, Jean-Jules
Ferrand, do Saint-Polycarpe diplôme ; Va. Jac-
ques Tailhan, do Limoux, diplôme ; 10e, E'ran-
çois Bonnéry, de Limoux, diplôme; lia. Jo-
seph Saint-Loup, de Saint Po'ycarpe, diplôme,
diplôme; 12e, Fernand Pon'liôs, do Villar-
Saint-Anselme, dipl ;me.
2o section. Institution agricole Saint-Joseph :
1er prix, François Millet, médaille de vermeil ;
So. i'-lie Alby, médaille d'argent; 3e, Jean
d'Espéronnat. médaille de bronze ; 4e, Emile
Tournier, diplôme.
COURSAN. — Un pur. — On nous en
narre une bien belle, sur le compte d'un de
nos Jaurès à petit pied i Figurez-vous
qu'un soir, à l'heure de l'apéritif, quel-
ques jours après li fameuse séance, où
crânement il avait exécuté nos bonnes re-
ligieuses, un homme à la barbe hirsute,
roulant des yeux de fouine, un socio, un
vrai, un pur, celui-là, un Seinbat quoi ! se
plantant sur ses pas, lui crie à brûle pour-
point :
— Ciioillen, qui trompe-t-on dans ce
pays?... Et ta mioche, ou l'envoies-tu?...
— Mais .. pas chez les. . . nonnes ?
— Hein? oui, entendu, mais chez des
particulières qui les valent ; elles n'en por-
tent pas les capuces, mais elles en ensei-
gnent les erreurs.
— Mais... mais... d'ailleurs ce n'est pas
moi, c'est ma femme qui s'avise de çà.
— Oui, mon vieux, connu la refrain, tout
comme, ce raseur de Jaurès. Attends
un peu; si d'ici huit jours « ta mioche »
, n'est pas à la laïque, entends-tu ? fini, mon
colon, rayé, exécuté, excommunié 1 »
î On prétend que notre pauvre idoine en
• perd la tète et que, tel l'a ne de Buridan, il
; ne sait quel parti prendre. Le pauvret!
Nous recommandons son infortunée cer-
velle à l'Institut antirabique de Montpel-
i lier. Nous conseillons même à qui de droit
qu'on le tienne en observation pendant
> quarante jours.
;
A la paroisse. — C'est le premier vicaire de
la cathédrale do Narbonne, M. l'abbé Tournié,
qui prêche, cette année, le Carême dans notre
cité.
r Doué d'un rare talent oratoire, M. l'abbé
- Tournié force, dès les premiers mots, l'atten-
l tion de son auditoire qu'il captive jusqu'à la
î fin. Sa parole claire, sympathique, toujours
élégante, n'a point de peine à se faire ehton-
dre ot surtout à se faire écouter. C'est mardi
" dernier qu'ont été inaugurées ses prédications.
Echos du Palais
M. Henri Moillon, ancien agréé près la tri-
bunal do commerce, a ôiô nommé, par lo tri-
bunal civil, administrateur séquestre des biens
des Carmélites, en remplacement do M. Ar-
mand, aujourd'hui juge do paix de Monostié-
Carmaux.
Cour d'Appel
Audience du 26 février
Président, M. Martin ; ministère public,
M. Roverdin; greffier, M. Marse.lhan
Vor. DB TUYAUX. — Jacques Orgelès. né la
4 juillet 1S75, à Pamiers, prévenu d'avoir dans
le courant de 1C01. à Pamiers. soustrait frau-
duleusement dos tuyaux da plomb au préjudice
du sieur Gabanié. lut condamné à huit jours
do prison et aux frais par le tribunal de Pa-
miers en dalo du 23 janvier.
La Gaur ordonne un supplément d'informa-
tion.
Cours F.T BT.BS1CBE8. — Jean-Charles Eountas.
né lo i avril 1872, û. Honéde. provenu d'avoir à
Koncdo, lo 9 janvier 1302. volontairement porto
des coups et fait des blessures au sieur llu-
mébo, fut condamné à trois mois de prison
par le tribunal do Saint-Gaudens on data du
yo janvier 1S02. - -
La Cour confirme ce jugement.
LES voi.Kuns D'ŒUFS. — Bertrand Fauroux. nô
le 5 avril 1374, au Plan, prévenu d avoir, dans
la nuit du 12 au 13 janvier 1902, à Toulouse,
frauduleusement soustrait un mannequin ren-
fermant des œufs, fut condamné à 8 mois da
prison et aux frais par lo tribunal do Toulouse,
en date du 1" lévrier. Pour lo mémo fait et à
la mémo date, Jean Lordat, né Io 21 janvier
j 18G3, fut condamné à 4 mois de prison.
La cour a confirmé ces deux jugements.
OUTR*OIÎS AUX AOENTS. — llippolyte Malpel, né
le 3 juillet 1871 à Toulouse; Bernard Escot, né
le '.l'avril 1879 à Toulouse ; Antoine Joffre, né lo
27 septembre 187 7 à Ondes, prévenus d'avoir à
Toulouse, Io 22 décembre J90L outragé des
agents de police dans l'exercice de leurs fonc-
tions, furent condamnés â un mois de prison
et aux frais par le tribunal de Toulouse, en
date du 29 janvier.
La cour a ordonné un supplément d'informa-
tion.
D.ÉTOQHNEMBHT, — Laurent Thoulouse, nô le 20
octobre 18=5 à Toulouse ; Martine Darolles, née
le 11 novembre 1864 à Castanot, l'on 1 appel d'un
jusrement par défaut du 9 mars 1.01, qui sta-
tuait sur leur opposition à un jugement par dé-
faut du 2> octobre 1)00, et les condamnant :
Thoulouse, à 2 mois; Darolles. à 3 mois do pri-
son.
Ils étaient prévenus tous deux d'avoir de-
tourné au préjudice du sieur Miramont des ob-
jets moh liers.
Martine Darolles était convaincue d'avoir à
la mémo époque, détourné une certaine quan-
tité de linge appartenant à la damo Rosalie
Brun.
La cour réduit la peine à quinze jours pour
Thoulouse et à un mois pour Darolles.
sentations aujourd'hui jeudi et demain ven-
dredi.
Très applaudi Io comiquo populaire Dirai. le»
Waltons, les Camélias et toute la partie lyrique.
Samedi, pour la promiëre fois à Toulouse,
miss Garlolta et les célèbres Pyrquins Bothors.
importante nouveauté américaine.
HUGO
11 CITlAliîE M MM HUGO
A la Comédie Française
Paris, 27 février.
Hier soir a l'occasion du centenaire de
Victor Hugo, a été donnée, à la Comédie Fran-
çaise, uno représentation des Burgraves.
Les invités comprenaient les 'ministres ot
des notabilités politiques, littéraires, artisti-
ques et mondaines appartenant surtout au
inonde officiel.
Les dames étaient en très petit nombre
Doux loges avaient été réservées à la famille
du poète. Les artistes chargés d'interpréter la,
pièce ont obtenu un grand succès.
Les Illuminations
Des illuminations avaient été préparées a,
l'Arc-de-Triomphe et place de l'Hôtel-de-Ville
mais elles ont ét contrariées par la pluie qui
est tombée toute ia soirée.
En province et à l'étranger*
Des cérémonies commêmoratives do la nais-
sance de Victor Hugo ont eu lieu, hier, dans
uu certain nomhro do villas de province et
dans plusieurs capitales, notamment à Home
à Bruxelles et à Madrid. '
On ne signale jusqu'ici aucun incident.
LES TROUBLES DE BARCELONE
Madrid. 27 rôvrier
Hier, à la Chambre, la ministre do l'intérieur
a donné lecture d'une dépêche du capitaine-
général annonçant quo la grève est terminéo,
quoique les ouvriers métallurgistes refusent
encore de travailler.
Conseil de guerre du 17 a corps
Séance du 26 février
Présidence de M. le colonel du 18» d'artillerie.
M. lo substitut Sabouroux occupa le siège de
commissaire du gouvernement.
L'inculpé est un chemineau du nom de Louis
Joseph Briand. nô à Rennes, le 27 février 1871.
Briand avait la profession de tailleur de pierre
qui ne lui convena t guère, car il a le bras
droit à peu près ahkylosé. Briand se mit à
courir la E'rance ; avant' son service m litaira ;
il récolta six condamnations, au régiment il
est excellent soldat et obt.ent le certificat de
tonna conduite. Rentré dans le monde, Briand
continue ses explorations vagabondes, particu-
lièrement dans nos régions Et voilà, comme à
la sortie de la prison de Gastelsarrasin, le 18
.janvier 1902. Briand est pris pour insoumission:
il ne s'est pas rendu à' la convocation du bu-
reau de recrutement de Rennes qui l invitait à
uno période d'exercices de 28 jours. L'ordre
d'appel ne l'a pas touché. Briand avait négligé
d'indiquer son changement de résidence. Cette
formalité curait dû être répétée trop souvent,
car l'état de chemineau est incompatible avec
les obligations du réserviste,
M. lo lieutenant Sabouroux n'a pas eu grand
peine à établir l'existence du délit, aussi a-t-il
clairement résumé les faits et requis ; son ad-
versaire, M» Vergnes. un jaune qui débute, a
su, en quelques mots simples, intéresser lo
conseil da guerre à son client qui n'est con-
damné qu'à un mois de prison. dô.;à faite puis-
que le conseil a ordonné l'imputation do la
prison préventive.
Le Jubilé pontifical
Londres, 27 février.
Le roi a chargé lord Denbigls de le reprôsen»
ter à l'occasion do la célébration du jubilé pon-
tifical.
rjExx aaaJLeirt©»-
C'est comme un coup de dynamite [
Où paraissent vos fins Congos
Ils pulvérisent leurs rivaux !
Toute concurrence est détruite.
J. Coustat au savonnier Victor VAISSIBR^
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de l'Athénée, rue Caraman
Nous rappelons une dernière fois à nos lec-
teurs quo c'est aujourd'hui jeudi, â 2 h. Ip3 de
l'après-midi, que la Tolosa fera entendra Ma-
rie-Mac/deleine, de Massenet, avec le con-
cours de Mlle la vicomtesse de Trèdern, da
Mlle Louis Château, de M. Lubez et de M.
Gilly.
Le concert commencera avec la magistrale
ouverture du Tannhaùser, do R. Wagner.
La répétition générale, où de chaudes et ma-
gnifiques voix ont été entendues, lait présumer
pour ce soir une audition remarquable.
Los cartes qui n'auraient pas été retirées
chez les marchands de musique avant 11 heu-
res du matin seront mises en vente à l'entrée
do la salle, rue Caraman.
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parles merveilleux ver-
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permise aux estomacs fatigués.
Conférences Scolaires
Salle plus que comble, mardi soir, à l'école
de la Dalbade. Plusieurs personnes ont dû so
retirer, faute do place.
Au premier rang, AI. le curé de la Dalbade et
son clergé, les chers frères des F.colos chré-
tiennes, M. le marquis de Suffren, président du
Comité central dos anciens élèves et amis des
Frères, M» Boscredon, président do la réu-
nion, etc.
M. Armand Praviel a fait une conférence sur
Lamartine. Lo moment était bien choisi, à la
veillo du centenau-ede Victor Hugo, d'aller l'air o
un pèlerinage poétique et religieux à la tomba
injustement délaissée de Lamartine.
Le con'ôrencier a raconté à grands traits la
vio du poète, a caractérise son talent et rapi-
dement analysé ses principales Oeuvres ; il a
fait ressortir surtout sa grando âme, ses hau- |
tes asp rations et a raconté les fêtes do son
centenaire, couronnées par une émouvante so-
lennité roligieuse,
l uis, pour l'aire un peu mieux connaitro
l'œuvro, il a lu certaines poésies et un frag-
ment des Girondins ; un groupe d'amateurs
ont interprêté à tour de rôle les principaux
poèmes do Lamartine, mis en musique par
Viedermeyer, Gounod, Massé, etc.
Grand succès pour l'orateur ot les vaillants
artistes.
M Boscredon, l'avocat éloquent et distingué,
a présenté et remercié le conférencier et ses
camarades avec infiniment d'amabilité et de
goût.
Enfin, M. le marquis de SufTren, p lô depren-
dre la parole, a terminé la séance par une de
ces vibrantes allocutions qui sèment dans tous
les eu urs les sentiments élevés et les viriles
résolutions.
Fête de Charité des Etudiants
Communication du Comité :
Le Comité dos fêtes des Etudiants s'est réuni
lundi dernier pour le choix d'une affiche.
Fes nombreux concurrents qui avaient pré-
senté des épreuves, M. E. Rixehs a recueilli le
plus grand nombre de suffrages.
Nous adressons nos félicitations au jeune ar-
tiste qui a fait preuve dans son œuvre d'un ta-
lent de dessinateur incontestable et d'une ori-
ginalité de bon goût.
(.'.otte affiche sera publiée dans quelques
jours.
Ajoutons que le programme illustré des fê-
tas sera cette année uno vôritablo merveille
d'art par la composition des dessins qu'il con-
tiendra.
Société d'Horticulture
de !a Haute-Garonne
Concours spécial de pins, cyprès, géne-
vriers âgés au moins de cinq ans.
Tous les horticulteurs et amateurs sont appe-
lés à prendra part â ces concours. Les récom-
penses consisteront en primes dont le montant
pourra s'élever à 50 francs, en médailles du
i ministère de l'agriculture, en médailles artisti-
ques de la Société ou en diplômes de médailles.
L'exposition mensuelle comprendra des Heurs
diverses, fruits, légumes de la saison et autres
produits de l'horticulture.
Les concours et l'exposition mensuelle se
tiendront le dimanche 2 mars 1)02, au siège
de la Société, rue Saint-Antoino-du-T, 20.
Ils seront ouverts au public de 8 heures du
matin à midi. Les personnes qui ont l'inten-
tion do participer aux concours sont priées de
se faire inscrire au siôgo de la Société avant
le 1er mars.
Lo programme est distrbuô au siège de la
Société.
Nota. — Les candidats pourront prendra
connaissance du programme au siège de la So
ciété, rue Saint-Antoine-du-T, 20.
Le concours du 2 février dernier aura lieu le
dimanche 2 mars, à la mêma heure et sur la
même emplacement,
liqueur permise aux
Dépôt à Toulouse, Ph
Capitole.
Peyrard, Place du
La date d'application de la circulaire
du garde des sceaux, ministre de la jus-
tice, interdisant aux huissiers le recouvre-
ment des effets de commerce est reposée
du 1" mars au tsr août 1902.
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du 27 février
A 8 h. l[i, Roland à Iionce-
Les personnes qui par erreur ou omis-
sion n'auraient pas reçu de lettre de faire
part, sont priées de vouloir bien assister
à l'une des messes de Requiem que l'on
dira le vendredi 28 février ou à la messa
de famille qui sera célébrée à 10 heures lr2
dans l'Eglise Métropolitaine Saint-Etienna
pour le repos de l'àme et neuvaine cle
MADAME
Capitole. — A 8 h. Roland à Ronce-
vaux. !
Demain, vendredi, à 8 h. 1|4, Samson el
Dalila et Grelna-Green.
Samedi, à 8 h, 1[4, soirée populaire à prix ré-
duits offerte par la direction du Théâtre du
Capitole et par l'Estudiantina » La Palladionno »
à ses membres honoraires. Le Voyage en
Chine.
Variétés. — Par la tournée d'AIbert-Mont-
charmont, avec le concours do Mlle Blanche
Toutain. du Théâtre du Vaudovillo. une seule
représentation de Yvette, comédie dramatique
en 3 actes et 6 tableaux, tirée du roman do
Guy do Maupassant, par Berton.
Demain, 6« représentation du grand succès :
LesForains.
Français. — Jeudi, 27 Tévrier 1902, à 8 h.l|2,
représentation olferto aux dames : 1. La Gale
2. Les Femmes Collantes.
Nouveautés. — Succès de plus on plus grand
de la merveilleuse troupe acrobatique Les
Yulians, dans leurs périlleux exercices.
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Jeudi ST Février 1SOS
HAUTE-GARONNE
Toulouse, 26 février.
Denrées. — Bladettes et blés fins supérieurs,
les 80 kilos, de 18 25 à .. .. : bladettes et niés
bonne qualité, de 17 75 à 18 .. ; bladettes et
blés ordinaires, de .... à 17 .. ; blés mitadins
fins, de 17 .. à 17 25 ; blés mitadins ordinaires,
«le 17 .. à 17 25 ; seigle, las 75 kilos, de 12 .. à
12 50; orge, les 60 kil., de 8 50 à 9 .. ; avoine,
les 50 kilos, de 10 . a 10 50 ; maïs blanc, les 75
kilos, de 10 50 à 11 25; maïs roux, les 75 kilos,
de 11 . à 11 50; haricots, l'hectolitre, da 18 50
à 20; fèves, les 65 kilos, li .. à li 25 ; vesces
noires, les 80 kilos, de 19 50 à 20 .. ; vesces
rousses, les 80 kilos, de .. .. a .. ..; graiii/e.
de lin, les 66 kilos, da .. .. a. . : ...
Farines et issues. — Premières, les 122 kil i
cots, l'hectolitre, de 18 50
los, li .. à li 25 ; vesces
de 19 50 à 20 .. ; vesces
de ... . a .... ; graiwfh
la .. .. a .. ...
— Premières, les 122 kil i
a li9 .. ; secondes, les 122 kilos, a7 .. ; farine
déclassée, dite R. G., les 100 kilos, .. ..; farine
déclassée, dite S. O.. les 100 kilos, 15 10; sons
eros, les 100 kilos, 12 50 à 13..; sons fins,
7. .. ; B. G., U 15; R. P. F ; R. P
Fourrages. — Foie nouveau, les 50 kilos, de
S 75 â 3 85 ; sainfoin Ire coupe nouveau, les 50
kilos, de 3 10 à 3 '.0; 2e et 3e coupes, les 50 kil.,
de 3.. a 3 55; paille, les 50 kilos, de 2 60 à
2 80 ; trèfle, l'hecto, de 100 .. à 105 .. ; avoine,
les 50 kilos. 2 15.
Bois à brûler. — Bois, stère, première qualité.
15 .. : deuxième qualité, li .. ;• les 50 kilos, de
J 35 à 1 40.
Poids moyen du stère, du bois de Boueonne
000 kilos.
Mercuriale Maraîchère de Toulouse
18 février.
Ail en gerbes, 2 fr. >»; Artichauts, les 100
têtes, . fr. ..; Asperges, la botte, . fr. ..; Au-
bergines, la ilou'z.,. fc. .. ; Carottes.le paquet,
. îr. 10; Gôléri, les 100 pieds, 7 f r . 50 ; Chico-
rée, les 100 pieds, 5 fr. »•; Choux, la corbeille.
S fr. 25; Choux-fleurs, les 100 têtes, 1-sfr. ..;
Cornichons, les 100 kil., .. fr. ..; Epinards, la
Ml., . fr. 15 ; Haricots verts, la corbeille, ... ;
Laitue, les 100 pieds 3 rr. 75; Laitue romaine,
les 100 pieds, 3 fr. ..; Melons, le 100, . fr. ... ;
Navets, le paquet, . fr. 10 ; Oignons en vrac,
les 100 kil., 9 fr. 50; Oignons moyens en pa-
quet, 10 fr. .; Oignons, petits, le paquet, 14f. .;
Persil, le kil., 0 fr. 40; Piments, le cent,
. fr. .. ; Poireaux, le caquet, 0 ir. 40 ; Pois, les
100 kil., . . ; Pommes' de terre, les 60 kilos,
4 75;l!adis noirs, lo 100, 3 fr. .. : Salsifis, la
botte, . fr. 40 ; Scarole, les 100 pieds, 4 fr. 50 ;
Scorsonère, la botte, . Ir. 35 ; Tomates, la
douzaine,' . fr. ..; Violettes, le bouquet de 100,
0. fr. 60.
Montré.jeau.
Voici les cours du marché du 21 lévrier :
Blo. 17 50 ; mèteil. 15 25 ; seigle, 13 »» ; ma's,
12; sarrasin, 10; avoine. 1125 ; haricots, 1~ 25;
pommes de terre. 3 fr.. lo tout l'hect.
Bœu r , 60 cent.; veau, 73 cent.; mouton,
70 cent., poids vif.
GERS
Mirande.
Voici les cours pratiqués lundi dernier, sous
la halle et au marcha aux grains :
Blé 16 25 à 17 50, maïs 12 59 à 13. avoine 10 à
10 50, pommes déterre 4»-> à 5 »», le tout l'hec-
tolilre.
Dindons lia 10. dindes f) à 11, poules 5 à 6,
poulets 3 à 4 >•,>, canards » à », chapons » à », le
tout la paire.
Œufs, 75 à 80 centimes la douzaine.
Porc frais, 1 15 à 1 25 lo kilo.
Mauvezin.
Voici la mercuriale du lundi 21 février :
Blé. Ire qualité, 17 50: 2e, 17 »»; avoine, 10 51;
à 10 75; ma s. 13 50 ; fèves, li 50 ; orge, » , le
tout l'hectolitre.
Pommes dé terre, de 3 50 à 4 fr. l'hecto-
litre.
Marché à la volaille. — Poules, da 4 »» à
5 Ir. »» ; poulets, 3 »» à 3 fr. 5); dindes. 9 à 10;
dindons. 10 à 15 fr. ; pintades, » »» à » Ir. ;
chapons, de 5 à ô fr. » canards, 4 50 à 5 fr. le
tout la paire.
Œufs, 0 70 la douzaine.
Foirail peu garni, p 'u de vente.
Veau de lait, de 0 ",b h 0 80 le kil., poids vif.
Beaucoup de vente sur les cochons gras.
Porcs gras, de 40 à 45 le quintal ; cochons
de lait, de 18 à 25 la pièce.
Belle journée, beaucoup de monde.
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
Dans le but do faciliter les relations entre
les régions desservies par les réseaux d Or-
léans ot de l'Ouest, la compagnie d'Orléans,
d'accord avec celle do l'Ouest, délivre des bil-
lets d'aller et retour comportant des réduc-
tions de prix de 20 à 25 °|„ au départ do toute
gare ou station du réseau d'Orléans, pour toute
gare ou halte fgrandes lignes seulement, du
réseau de l'Ouest et inversement.
Toutefois, ces dispositions ne sont pas appli-
cables aux relations Orléans-Ouest ell'ecluôes
viii Pans ou par les chemins de fer de cein-
ture, telles ne sont pas applicables non plus
aux haltes et arrêts dont les relations sont'li-
mitees, pour la délivrance des billets ot l'enre-
gistrement des bagages, à un nombre res-
treint de stations de ces réseaux.
a BIJLLETIS «NÉCROLOGIQUE
Du 2G février.
Le vent est faible d'entre est et sud sur nos
côtes de la Manche et de l'Océan.
Des pluies sont tombées sur lo sud-*ouest de
l'Europe ; en Erance. on a recueilli 7 m llimo-
tros d'eau à Nico. 5 à Biarritz, 1 à Paris.
La température a baissé sur nos régions ,
elle était ca malin — 13 à Moscou, — 1 à
Berne, 5 à Paris, 16 A Alger, — 6 au Mounior.
En Erance. un temps doux et pluvieux est
probable.
Stations. ; Bar. ; Tu. lEtat du CSol i Min . • MaE
Touiouse. j
Puy-da-D. i
Pic-du-M.j
Perpign.
Bordeaux i
1
55.0
55.0!
68. tt
51.3
52.8
15. Calme t. n.
0.2 S. a m. b.
—6.4jO.N.O. f. b.
17.3 N. E. t. f. n.
li. S.E. t.f. cou,
Min. :Max.
13 2
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3 0)0 amortissable. 100 40 ; 3 1)2 1894, porteur 101 80.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois A 0;0 ... •:
Russe. 1SS0 ; Russe 1899, 85 25 ; Russe conso-
lidé, 10210; Extérieure estampillée, . ?s:

Oi*gsoa.€> (fuotidieîi. fie ^défense Sociale et H,eligien.se
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m ^&ON7SrœB03SIB*'E** | ÉDITIONS RÉGIONALES ZN'SZUR.TIOK'S
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PÉPAKTEMKKÎS SO» • • • • • • • • • — _
mm
ao»
M-
40 - 1
| Lot, Amyroa, Gorrèze, Gantai
Tarn, Âude, Hérault, Pyrénées-Orientales
*t CLAMES — 4-50
« - êar% H tm -Pyréném, Basses-Pyrénées, Lmêas Haute-Garonne. Ariègo
'^tUa* avec ses
de cabaret, ses vaticin^ 68 vocif érations
furibondes, leur ÏÏStt * ns . mb

Jeudi S7 Février fOOS
Le Voyage du Prince Henri ûe Prusse '
New-York, 26 février.
Au déjeuner à bord du Bohen:ollern, le
prince Henri s'est adressé au président Roose-
velt en ces termes :
i Monsieur Roosevelt, vous êtes ici comme
l'ht-te do Sa Majesté rT.mpeiour des Allemands
et jo crois, en vérité, que c'est la première fois
quo lo président des Etats-Unis se trouve à
bord d'un navire de Sa Majesté.
«Pl&ise à Dieu que' ce ne soit pas la dernière.
» Je veux vous remercier cordialement de la
réception qui m"a été faite depuis le jour do
mon débarquement jusqu'à présent, et mon
impression sincèro et sûre est qu'un sentiment
prolond d'amitié personnelle vient de naitre
entre nous.
» Puisse ce sentiment tourner au proQt de
nos deux grandes nations I
» Je porte un toast à M. Roosevelt. »
Le président a répondu :
« Je désire exprimer mes cordiaux remer-
liemcnts pour les aimables paroles que Votre
Altesso Royale m'a adressées, et jo vous prie
de croire (ce n'est pas la un vain sentiment)
que Votre Altesse iioyale a déjà conquis une
place solide dans nos a factions et dans notre
Lon vouloir.
» Nous apprécions hautement l'envoi de vo-
tre perso nn al té par sa Majesté, et la peuple
américain vous remercie personnellement.
» Co qui est d'uno importance beaucoup plus
baule, c'est que vous ave/. : ait une démarche
qui doit naturellement lier plus étroitement
deux grandes nations dont l'amitié a tant de
valeur pour le bien futur du monde entier.
« Pour exprimer, en terminant, un souhait
personnel, j 'envisage avec un grand plaisir la
jour où, en votre qualité d'amiral, vous me
recevrez comme un hôte à bord d'un de vos
navires. »
New-Vork, 28 février.
Le prince Henri de Prusse ot sa suite, après
un banquet de cent couverts offert au Club
métropolitain par la maire, ont assisté à une
représentation de gala à l'Opéra.
Pendant la représentation, le feu a éclaté
dans le dépH des perruques ; le personnel ar-
riva immédiatement sur les lieux et éteignit
le commencement d'incendie.
I.e prince a ignoré l'incident.
Paris. 20 lévrier.
M. lo médecin-major de 2e classe Privât,
passe d Epe ; nay à Montauban.
M. le médecin aide-major de Ire classe Cau-
Jole, passe de Toulouse à In-Rhar.
GENDARMERIE
Le colonel Orange, chef de la 16e légion de
gendarmerie à Montpellier, passe au comman-
dement do la lie légion à Nantes, par permu-
tation avec le colonel Forget.
M. Fieroux. lieutenant de gendarmerie à
Thiers. récemment désigné pour Mascara,
n'ayant pas rejoint, est maintenu à Thiers.
M. S e. fort, lieutenant de gendarmerie, ré-
cemment a feeté à Thiers, n'ayant pas rejoint,
passa à Mascara.
ïlBCRCÏBMKNT
Le chef de bataillon Bontet, major du 103e
d'infanterie, à Bergerac, est nommé au com-
mandement du bureau do recrutement d'An-
L'accôs de plusieurs places publiques est in-
terdit aux étudiants.
Les tarifs douaniers allemands
Berlin. 26 février.
La commission des tarifs douaniers a adopté
par 14 voix contre 10 la proposition de compro-
m s combattue par le gouvernement et ten-
dant a élever los tarifs maxinia et minima
pour quatre des principales osp ces do céréales.
Deux dos membres de la commission se sont
abstenus de voter ; deux autres étaient ab-
sents.
IA m\mm mmmmm
Saint-Etienne, 26 rêvrier
Le groupe féministe révolutionnaire do Saint-
Etienno a jugé à propos da se solidariser, en
leur adressant 1 expression de sa plus profonde
sympathie, avec los soldats rôfractairos Delsol
et Grasselin. ainsi qu'avec le jeuno soldat du
66« deligne à lours qui, tous les trois, ont re-
fusé de laire leur service militaire.
Le groupe qualifie ces soldats de grands
cœurs et de héros.
Le chef de bataillon Bontet, major du 103e
d'infanterie, à Bergerac, est nommé au com-
mandement du bureau do recrutement d'An-
necy.
Le chef de bataillon Leblanc, major du 5e
régiment du génie, à Versailles, ost nommé au
Eom mandement du bureau de recrutement de
Cahors.
C0TÎP3 EXPÉDITIONNAIRE DE CHINE
Le ministre de la guerre vient d'adresser la
circula re suivante aux généraux commandants
de corps d'armée :
« A partir du 1" janvier 1902, les militaires
appartenant au corps d o cupation de Chine ne
pourront plus prétendre au bénéfice des dispo-
sitions bienveillantes delà circulaire du 23 no-
vembre îeoo .marine), qui permettait de concé-
der dos secours à ceux qui étaient rapatriés,
après avoir pris part à l'expédition.
» En couséquen e, aucune suite ne sera don-
née, désormais, aux demandes des militaires
ayant (ait partie du corps d'occupation de
Chine et encore en activité; les mil.taires libé-
rés pourront recevoir des secours, comme leurs
camarades, soit sur le chapitre 54. soit sur la
chapitre 95 (troupes coloniales, secours). »
MARINE
Uno circulaire ministérielle porte que le pas-
sage au min stère de la guerre des officiers
du commissariat et du corps do santé, ayant
opte pour les troupes coloniales, devra être
considéré comme ayant été effectué à la date
du l*> janvier dernier.
LES AaiCJJLTStSBE FRANCE
Paris, 2o février,
La troisième séance du congrès annuel des
agriculteurs de France a eu lieu, aujourd'hui,
BOUS la présidence de M. le marquis de Voguâ.
Le prix Godard, destiné à récompenser les
instituteurs du département de la Gironde qui
ont rendu le plus de services à la cause de la
viticulture, est partagé entra MM. Goulle,
f aubona, Anglade, Lapedagne, Durepairo, Da-
ney, Belliyier, Devaux, iîeneix, Dulruch, Gha-
valier et Mme Lecourt.
Le prix destiné à récompenser le Syndicat
agricole ayant réalisé l'oeuvre la plus intéres-
sante, est partagé entre le marquis de Laurens-
Castelet, président du syndicat agricole de
Castelnaudary, qui le premier créa une caisse
de retraite pour ses adhérents, et M. l'abbé
Baro, curé de -uol-en- Beaumont (Isère).
Le rapporteur rond, aux applaudissements
de toute l'assistance, un éclatant hommage à
M. l'abbé liare, qui, avec des moyens des p lus
restreints et sans pour cela négliger les char-
ges de son ministère, sut créer cinq caisses de
retraites pour les travailleurs des champs.
Le cong-ès émet différents vœux tendant à
ce qu'il soit créé des boucheries militaires sur
lo modèle da celles de Toul et Verdun dans
toutes les agglomérations de troupes, à ce que
la législation réglementant les cl tures des
voies ferrées soit modifiée par uno loi nouvelle
obligeant les grandes Compagnies à élever des
clôtures suffisamment solides pour que le bé-
tail ne puisse pénétrer sur la voie
Avant de renvoyer la séance à demain. M. le
président rappelle aux congressistes qu'une
messe sora célébrée, le 22 février, à l'égliso de
la Trinité, pour les membres de la Société dé-
codés depuis la dernière session.
LA GGBBÇP ÉLECTORALE
Paris, 26 février.
Les honneurs de l'actualité parlemen-
taire appartiennent au projet sur la cor-
ruption électorale que M. Waldeck-Rous-
seau a fait connaître, hier, à la commis-
sion du suifrage universel.
On admire avec quelle promptitude M.
V.'aldeck-Rousseau a déféré aux ordres de
M. Viviani ; la proposition de ce dernier
n'était, en effet, qu'une sommation inutile;
le gouvernement ne demandait qu'à se
rendre.
Un vétéran parlementaire exprimait tout
à l'heure dans un gioupe de collègues son
opinion sur l'œuvre dernière du président
du conseil et nous ne croyons pas pouvoir
mieux faire que de transcrire ses propos :
Si M. WaIdeck-Roussr.au. disait-il, a voulu
réellement défendre le suffrage universel con-
tre la corruption, il peut se vanter d'avoir
donné un joli coup d'èpée dans l'eau.
Les corrupteu s sa leront un jeu de tourner
la loi ; je sais un candidat qui, d'ores etdèià, a
parcouru toutes les communes de sa circons-
cription, louant aux paysans la superQcie de
leurs murs pour y coller ses affichas ou y l'aire
telle publicité qui lui conviendra.
Est-ce qu'il tombera sous le coup de la loi,
celui-là? Et ce n'est là qu'un des mille moyens
qu'un cand : dat ingénieux pourra employer;
mais il est clair que le président du consèd a
voulu forger des armes contre ses adversaires;
la corruption électorale est son moindre souci ;
il a cherché uniquement à servir sa majorité.
Il faut avouer que le fait prouve une raro
élégance dans le cynisme.
La Chambre n'est, à l'heure qu'il est, qu'une
assemblée de candidats ; ces candidats font et
promettent libéralités sur libéralités à des
communes ou à des collectivités de citoyens :
qu'est-ce que le projet des grands travaux, si
co n'est une l.béralité électorale 1 Qu'est ce que
cette répugnante surenchère à laquelle la
Chambre se livre depuis plusieurs mois?
Qu'est-ce que ces promesses de réduction da
service militaire et de suppression de périodes
d'exercice qui ont valu trois échecs successifs
à ce malheureux André, qui voyait sa bonne
volonté dépassée par l'appétit furieux da ré-
clame qui avait saisi la Chambre? list-ce quo
les députés qui ont voté des dons et promesses
vont tomber sous le coup des articles ] et 3 ?
Et le gouvernement lui-même, est-co qu 'il
n'essaie pas de déterminer les citoyens à voter
dans le sens qu'il désire en leur faisant crain-
dre de perdre leur emploi ou do s'exposer à
des dommages dans leur famille ou leur for-
tune? Est-ce qu'il n'exerce pas une pression sur
les fonctionnaires ?
Est-ce qu'il no pèse pas sur les communes
en refusant tout à celles d'entre elles qui éli-
sent des conseils municipaux d'opposition?
Est-ce qu'il ne prive pas certaines sociétés
des subventions auxquelles elles ont un droit
égal à celui de leurs vois nos, parce qu'elles
sont suspectes de tiédeur pour le ministère?
Va-t-il tomber, lui, sous le coup de l'arti-
cle 2? Assurément non ; alors la projet tout
entier est donc dirigé contre les adversaires du
cabinet et de la majorité.
Le gouvernement pourra tout se permettra ;
ses amis auront toute licence ; ses adversaires
ne pourront pas remuer le bout du doigt ; ce
sera, en eli'et, affaire d'interprétation, et celui
qui interprétera sera juge et partie.
Quoi de plus facile, d'ailleurs, quo de sou
doyer des témoins contre un adversaire heu-
reux ; on trouvera toujours des gens pour dé-
clarer qu'on les a fait boire ou qu'on leur a
promis monts et merveilles ; impossible à l'ac-
cusé de se défendre, puisque le texte nouveau
pun t* désormais les tentatives non suivies"1
d'effet
Ce projet est un véritable traquenard tendu
au suffrage universel ; il écartera maints can-
didats peu soucieux de risquer la prison et
quand, malgré tout. le suffrage universel aura
voté contre le candidat officiel, on le corrigera,
on cassera l'élection. C'est ainsi qu'on l'ait les
majorités.
Vous mo direz que le suffrage universel
pourra à son tour casser l'arrêt de la Chambre;
c'était bon dans le temps, mais voici M. Bien-
venu Martin qui, après M. Viviani, vient do
proposer de rendre inéligibles les élus sus-
pects au pouvoir, et le gouvernement avide-
ment accepte.
Si le projet Waldeck-Rousseau passe, mes
amis, le suffrage universel a vécu ; il était
déjà bien enfermé lo pauvre ; il recevra là son
coup da mort.
ont tenu cet après -midi leur réunion hnbhj
tuelle.
M. Walder, président, a lu dos télégrara>
mes d'Aix et da Trèlazé annonçant quo les ou-
vriers de cas manufactures avaient cessé le
travail ce mal'n.
U a exposé qu'une dépêche d'Alpis fait con-
naître quo les ouvriers de la manufacture des
tabacs de cetto ville ont également déserté les
ateliers ; de plus, les sections de Marseille et
Santinos ont lait savoir quelles alla ent suivre
le mouvement et quo des lettres suivraient.
lOniin, les allumettiers de Bégles (Gironde!
ont été informes de la décision pi\se hier par
les grévistes de Pantin.
Quoiqu'ils ne soient pas affiliés à la Fédé-
ration, leur adhésion parait certaine.
L'assemblée a désigné une délégation pour
so rendre domain à ia Chambra des députés
afin d'avoir une entrevue avec lo groupe so-
cialiste et avec ceux des représentants qui
s'occupent plus particulièrement des ouvriers
de l'Etat.
Le Syndicat des ouvriers des monnaies et
médailles a envoyé aujourd'hui, une première
somme de 50 Irancs aux grévistes; les ouvriers
des tabacs doivent tenir samedi une réunion
à l'effet de venir enaide aux allumettiers.
Au cours de la réunion de cet après -midi, les
grévistes ont approuvé les terii'.es d'un appel
qui va être adressé aux corporations da Franco
et de l'étranger.
Cet appel demanda l'aide morale et pécuniaire
des associât ons françaises et étrangères et se
termine par ces mots :
« Vive la solidarité internationale! Vive la
fraternité des peupiesl *
Técondé son génie, si bien que chacun, suivant
son go;ït ou sa sensibilité, peut préférer en lui
le poète lyrique, épique ou satirique le roman-
cier ou lo dramaturge ; mais en ce jour d'apo-
théose, où toutes les nations, dans un élan
commun da reconnaissance, lo celèirent à
l'envi, n'est-ce pas surtout lo poète de l'huma-
nité qui doit retenir notro admiration t
M. do Seives, préfet de la Seine, prend
enlin la parole et donne en quelques mots
la description de l'a uvre du sculpteur
Barrias.
Après l'audition d'un morceau de musi-
que, la cérémonie prend lin sans incident.
i>ivette
Au IL*îali».3*»-SSOÏI i*2 »o
Paris, 26 février.
A la suite du voto do l'addition Le Hérissé à
la motion Goazy sur la réduction du service
militaire, la commission do l'armée, se confor-
mant a la résolution qu'elle avait prise, en pré
sence de l'inertio du général André, d'étudier
elle-même un projet sur les lois prélimi-
naires, indispensables à la réduction du ser-
vice, a chargé aujourd'hui M. le comte d'Al-
sace de rapporter les différentes propositions
relatives aux engagements des sous-officiers et
soldats.
M. d'Alsace a été invité à établir d'urgence
son rapport et à le soumetire dos lundi.
La commission veut montrer par là quo si
les ministériels so contentent de voter de va-
gues et inutiles motions d'un caractère pure-
ment électoral, elle lait. eile. œuvre utile et
travaille sérieusement à préparer la réduction
du service.
La nomination dos sous-officiers
La commission législative de l'armée a ex-a-
miné aujourd'hui, lo projet voté par le Sénat,
tendant à modifier la loi do 1832 sur l'avance-
ment et à permettre de nommer caporaux ou
brigadiers au bout de çuatre mois de service
au lieu de six les militaires ayant justifié,
avant leur incorporation, do certaines aptitu-
des
Elle a repoussé le texte du Sénat et décidé
de maintenir l'obligation de 6 mois do servico
pour pouvoir être nommé caporal.
Elle a adopté, en outre, uu contre-projet de
M, Forest qui tend à décider que quatre mois
do service dans le grade de brigadier seront
suffisants à l'avenir pour passer sous-officiers.
M. Forest a été nommé rapporteur.
LES ÉTUDIANTS BUSSES
Berlin, 26 février.
On manda de Saint-Pétersbourg que des étu-
diants continuent a provoquer des désordres
tîSns. prolester COIltr o les dernières arresta-
rostSn1^gf, < ^.JP.l» sic ; I ' , « centaines do mani-
vas ; les étudiants, excités par d^SuTs
politiques, comptent sur 1 appui des ouvriers
des mesures importantes out été prisas pour
éviter de nouveaux troublsâ.
Trieste 23 février.
L'état de siège durera encore un mois.
On a trouvé plusieurs kilos da dynamite
chez dos grévistes.
On annonce qu'un courrier du chemin de fer,
vèr, fiant la voie par où devait arriver l'express
dans lequel se trouvait l'archiduc, constata
qu'un rail avait sauté hors de la voie.
L'employé n'eut que le temps d'avertir, au
moyen de pétards, la mécanicien du danger
que" courait le train.
Celui ci put s'arrêter et une catastrophe a
été évitée; on ne sait s'il s'agit d un acte de
malveillance provenant des irrédentistes ou
des anarchistes.
Rome, 23 février.
La grève des employés du gaz et de certai-
nes autres corporations semble bien finie à
Turin ; en tout cas, il n'est plus question de
grève générale ; quelques corporations ouvriè-
res chôment encore, mais chaque matin le
nombre do ceux qui retournent au travail aug-
mente ; par contre, on annonce qu'une cer-
taine effervescence règne parmi les ouvriers
dos Romagnes qui demandent du travail.
Le ministère des travaux publics, d'accord
avec les concessionnaires, vient d'arrêter les
rôles du poisonnel et leur publication est pro-
mise pour samedi néanmoins, à Florence, la
grave a éclaté ; sur 2)0 ouvriers que l'ordre de
mobilisation concernait, cinq seulement se
sont présentés ; les autres seront considérés
comme déserteurs.
Le gouvernement a pris partout les mesures
les plus énergiques pour la protection du bon
ordre.; il a mémo ordonné l envoi de navires
de guerre de la Spez a, à Naples, Livourno et
Gênes.
Rome, 26 février.
Les employés de chemin de fer ont déclaré
quils se soumettaient à la militarisation, en
attendant ce qu'ils appellent l'organisation dos
rôles, co qui constitue uno partie importante
de leurs demandes, précisément.
Rome, 26 février.
A 6 heures du soir, la circulation des chemins
de fer est absolument normale dans toute l'I-
talie.
Le personnel militarisé des chemins de fer
qui reçoit en plus de ses appointements pour
lo service des chemina da 1er uno indemnité
pour service militaire, est complètement satis-
fait et fait son service avec une complète ré-
gularité.
Les allumettiers
Paris, 23 février.
Uans une réunion tenue hier, les ouvriers
allumettiers da Pantin, après avoir constaté
quo le min stre des finances refusait do réinté-
grer l'ouvrier cause do la grève, ont voté la
continuation de la grève.
Des télégrammes expédiés par la fédération
des allumettiers invitent les sections d'Aix, de
Marseille, de Saintina. do Trèlazé, à cesser le
travail dès aujourd'hui.
Paris, 26 février.
On télégraphie d'Angers qu'au reçu du télé-
gramme du comité do la grève dos allumet-
twrs de Pantin et d'Aubervilliers. les alluimtt-
llSfxf.-î 10 ' trélazô ont cessé, co matin, tout
| * t ci V SI 1.
Te»-.. ... Paris. 36 fôvrior
^ i^es allumettiers de Pantin et d'Aubervilliers,
LI CENTENAIRE DI VICTOR HUGO ! s
Au Panthéon !c
Paris, 23 février. ,
Ce matin a eu lieu au Panthéon la céré-
monie officielle de la commémoration du
centenaire de Victor Hugo.
Dès neuf heures, il y a beaucoup de cu-
rieux aux abords du monument ; le dôme ei
et le fronton sont pavoisés de drapeaux vi
tricolores, et au milieu de la façade est at-
tachée une lyre énorme entrelacée des ini- qi
tiales du poète.
Les camelots ont largement profité de
l'aubaine : ils circulent vendant des pho-
tographies cle Victor Hugo et des objets
coramémoratifs.
A neuf heures et demie, les invités com- £
mencent à arriver ; au banc officiel pren- a
nent place MM. Deschanel, Fallières, Co- te
chery, Aynard, Hanotaux, le général An- c
dré, Baudin, de Lanessan, etc. ; sur les
gradins de droite, les membres des tribu- Cl
Baux en toge ; les gradins de gauche B
sont occupés par les dignitaires de l'Uni- c ,
versité.
, On remarque que les conseillers muni- p
cipaux et généraux ne sont pas au com- ! d
i plet ; le gouvernement qui aurait désiré, j a
; comme pour l'inauguration du monument i
1 Baudin, éloigner le conseil municipal, s'est jî
[ vu contraint, cette fois, d'accepter sa par- \
, ticipation à la cérémonie ; pour témoigner I é
sa mauvaise humeur, il n'a envoyé parci- i F
monieusement que 48 invitations.
1 F
> Dans deux tribunes se trouvent d'une ; 11
s part Mme Loubet et les femmes des mi- I
* nistres, d'autre part la famille Hugo ; de- ! ^
' vant les bancs officiels se rangent les dé- | K
| légations étrangères, parmi lesquelles celle ' 4
s des Tchèques est particulièrement renia r- i
quée. l
1 Derrière sont placés les chœurs et l'or- c
f chestre du Conservatoire, ainsi que la mu- £
" sique de la garde républicaine.
; „
1 Tous les invités sont maintenant assis ;
P en rond autour d'un parterre central d'où 1 t
surgit, sur une maigre stèle, le buste de ; c
s Victor Hugo; le poète est représenté le .
- front ceint d'une couronne de laurier ; le ,
long des murs tombent des draperies fran-
1 gées d'or.
' A 10 heures, le cortège présidentiel pé-
nètre, pendant que les invités et les mem-
. bres de la délégation, massés au dehors,
t font entendre de bruyantes acclamations ;
u M. Loubet est suivi de MM. Waldeck- '
Rousseau et Georges Leygues, du général ,
Dubois et de M. Gombarieu.
Le président prend place entre MM. e
,i Deschanel et Fallières, pendant que les i
chœurs attaquent la Marseillaise et
l'Hymne à Victor Hugo, de Saint-Saëns. : i
M. Georges Leygues se lève alors et i
>- prend la parole au nom du gouvernement; ]
a il célèbre le poste et, comme on pouvait le i (
' prévoir, exalte surtout l'homme politique.
S* M. Hanotaux, au nom de l'Académie
-française, définit ensuite l'œuvre d'Hugo,
u qui a donné, dit-il, à la langue plus de
i- profondeur, plus de mouvement et a créé
il la forme actuelle du romantisme.
a Après l'exécution de plusieurs hymnes
*' et la récitation de plusieurs poésies, M.
Loubet et les personnages officiels ont
aj quitté le Panthéon ; aucun incident sa- j
s; rieux n'a marqué cette première cérémonie,
t- purement officielle.
5° Après midi
3 * Cet après-midi, à trois heures, a eu lieu j
l'inauguration du monument élevé à la j
f
t mémoire de Victor Hugo, place Victor- j
j a Hugo ; ce monument, on le sait, est l'ceu- 1
vre du sculpteur Barrias; Victor Hugo est
représenté sous ses traits populaires ; vers
lui, tendant leurs mains en des attitudes ;
harmonieuses, quatre muses qui figurent
les quatre vents de l'esprit : la satire, i
l'épopée, la tragédie et l'ode,
te Les quatre bas-reliefs rappellent Victor '
Hugo homme politique, poète, historien et ;
ir. reçu au Panthéon par les hommes ilius- !
très.
ta Des tribunes se dressent en cercle sur j
IU toute la place.
9r Un important service d'ordre maintient, i
dans toutes les rues adjacentes, la foule •
a qui, mue par la curiosité, est venue très ;
de nombreuse, en raison du congé qu'ont
ou accordé à leurs ouvriers et employés nom-
bre de maisons de commerce et d'adininis-
k . trations.
, a
Presque au début de la cérémonie, la
de pluie se met à tomber et décourage nom-
iè- bre de badauds; la consigne est des plus
le sévères et ne pénètrent dans l'espace ré-
fg- servé que les personnes munies de cartes.
?IZ Dans la tribune d'honneur prennent
place les membres du comité du monu-
rd ment, les présidents de la Chambre et du
les Sénat, les ministres, les sénateurs, les dô-
o- putés, les bureaux du conseil municipal et
la du conseil général, et enfin les membres
de la famille Hugo»
A 3 heures précises, le président de la
République gagne le fauteuil présidentiel
res et la cérémonie commence aussitôt par
,on l'exécution de l'Hymne à Victor Hugo.
res M. Paul Meurice, président du comité, se
et lève le premier et après avoir remis offi-
ciellement le monument à la ville de Paris,
. examine brièvement l'œuvre de celui qui
e„ fut son plus grand ami.
loa Discours da Rfl. Dausset
1 9 M. Dausset, président du conseil munici-
pal, remercie ensuite le comité au nom de
ins la ville de Paris, puis prononce un dis-
VI- cours très applaudi dont voici les princi-
paux passages :
JyJ Hugo n'est l'homme d'aucun groupe, le prê-
^itQ tro d'aucune chapelle.
[j S . L'orage des partis, avec son vent de flam-
r A_" me, sans en altérer l'onde, a remué son âme;
il est épris des plus anciennes traditions da la
France ; il arbore résolument la bannière blan-
chie de la poudro des temps passés, les dra-
peaux si beaux dans les histoires, drapeaux
iers j do tous nos preux et de toutes nos gloires.
;até i Puis l'épopée impériale le saisit tout entier;
lté- j le panache et l'éclat des armées de Napoléon
ô la j l'éblouissant ; son imagination échauffés l'em-
| porte à la suite
l0 Jl i Des dragons chevelus, des grenadiers épiques
„ Et des rouges lanciers fourmillant dans les
[piques
Comme des fleurs de pourpre en l'épaisseur
èié- l^es blés.
\et- Il est surtout fasciné par le chef, l'homme
mt- Ineffaçable, ange ou démon qu'importe, avec
tout lequel, géant lui-même, il veut sa mesurer,
dont le souvenir lointain le hante, qui tour à
tour l iaquiête, l'irrite et le séduit,
ors, Les Quatre vents de tesjprïl ont tour A tout
FAITS DIVERS
La folie d'un sourd-muet
Bruxelles, 26 février.
Un sourd-muet. Charles Houde:?, sort de-
puis cinq ans d'un as le où il avait appris le
métier de tailleur, travaillait depuis chez un
marchand tailleur et prenait pension dans la
famille Harmigny
Il y a une quinzaine de jours. Tlondez était
devenu sombre et moroso ; il s'imaginait qu'on
voulait l'empoisonner. Hier, lo sourd-muet se
leva vers 5 h. 1{9 du matin, descendit à la cui-
sine où se trouvait Mme Harmigny et lui lira
un coup de revolver qui l'ôtondit raide morte.
Au bruit, la mari accourut ; lui aussi essuya
le feu du fou qui tira trois fois sur lui et le
blessa si grièvement qu'il mourut dans 1 après-
midi.
Les demoiselles îlarra gny descendirent elles
aussi; Houdez tira sur elles et atteignit mor-
tellement la plus jeune, sourde-muette comme
lui, puis il prit la fuite.
On croit qu'il s'est suicidé en se jetant dans
le canal.
Divorcée, Polka, ienebreusa. Troubadour
Mutuel. — Gagnant 55. Plaéés : Divette 17
Sapho 13 ; 0. Urgent 25 50.
Prix deCreteisi course do haies. 4,non francs.
2.S0M naetreô environ. — 1. Anslocv. 5|2, à M.
Dessormes (A. Clay) ; 2. Puy-Calvel, 5. h M.
Ed. Archdeacon (.laotien) ; 3. I\ab, 0, à M. A.
Malleval (Ch. Bariller). ,
Non placés : Wagon 18J10, Sooth-IIawk 8,
Capréo 23. Ncmoriu 25.
Mutuel : gagnant 49 50 ; placés, Anslow 32,
Puy-Calvel i;2.
Quatre enfants noyés sous la glace
Berlin, 26 février.
On télégraphie de Keissen fSilésio) qua des
enfants patinaient sur la glace lorsque celle-ci
vint à se rompre.
Fne dizaine d'enfants tombèrent A l'eau et
quatre garçons furent noyés.
PETITES NOUVELLES
Du 23 février.
Les journaux signalent l'apparition d'une
carte-postalo illustrée officielle; c'est sur un
bristol azuré, le timbrage, en relief rehaussé
d'argent patiné de la médaille officielle du cen-
tenaire à l'effigie de Victor Hugo, gravéo par
Chaplain et frappée a la Monnaie.
-v Le contre-amiral Gaillard, appelé au
commandement de la marine en Algérie, est
arrivé hier à Alger.
-—-~ M. Chaudié, inspecteur général des
colonies, est admis à la retraite.
L'Echo de Paris reproduit uno dé-
pêche d'Amsterdam affirmant qu'il n'y a rien
de fondé dans la nouvelle que les 'médecins
auraient ordonné à la reine un séjour dans le
Midi de la France ; la santé de la reine est
bonne et il n'est pas question de la convocation
des Etats-Généraux.
— un journalier de Boll (Allemagne) a
été officiellement avisé que sa fille, morte à
Paris, l'a institué légataire universel et lui a
laissa toute sa fortune s'élevant à cinq mil-
lions de irancs,
-^v^v. Le conseil municipal da Strasbourg
a décidé d'acquérir pour la ville le plan en re-
lief de Strasbourg en 1725 oui, depuis des an-
nées, se trouve à l'arsenal de Berlin; le plan a
4 mètres carrés ;' il est à i'éehellè de l^'-BOO.
L'administrât on de l'arsenal en demande
12.500 francs.
U s'est produit cinq cas de peste à
Shanghaï, dont deux mortels, parmi l'équipage
composé d'indigènes de Goa. du vapeur portu-
gais Ballarat f \e navire a été isolé.
-v- M. l'abbé Ghesne'ong, fils du séna-
teur défunt, nô à Orthez en 1858, est nommé
curé da la Madeleine à Paris.
Nouvelles d'Espagne
De nos correspondants particuliers.
Madrid, 26 février.
A Barcelone, quelques nouvelles arrestations
ont été opérées ; le directeur da la prison dé-
clara qu'il n'y a plus do place pour de nou-
veaux prisonniers.
A Manlleu, deux anarchistes connus qui ex-
citaient le peuple à la rébellion ont été arrêtés;
ils seront jugés sommairement.
Les boulangers de Bilbao se sont mis en
grève ; cinq ouvriers ont été arrêtés.
A Murcie , quelques grévistes se rendent
dans les campagnes pour pousser à la gr va
les cultivateurs ; ils sont surveillés par la gen-
darmerie et la garda civils.
L'association de la Garonne navigable, dont
parla i récemment X'Exprmti arrive un pou
tard pour s'occuper do la grande question des
canaux qui vient d'clro résolue par la Cham-
bre, aux dépons du Midi, bien entendu.
Avant de se séparer, le Parlement a résolu de
voter des crédits considérables pour améliorer
la navigation intérieure, question si importante
et résolue depuis longtemps chez nos rivaux.
C'est une sorto do plan F'reycinet élaboré à
l'approche des élections. Les travaux à exécu-
ter pondant une assez longue période, sont
évalués à quatre ou cinq cents millions, or,
savez-vous ce qui revient à la région du Midi ?
Sept millions seulement: c'est à croire qu il y a
eu une erreur do chiffres ou un escamotage
dans la commission du budget.
Tandis que certains canaux du Centre on du
nord sont inscrits pour des sommes do cin-
quante et même quatre-vingts millions, c'est à
peine une aum 'ne que l'on donna au Midi. Et
pas un député de cotte région na s'est levé
pour l'aire entendre de légitimes réclamations I
On dirait que les corps élus du Midi sont hyp-
notisés par la fameux canal des Deux-Mers
qui na so fera pout-êtro jamais, car ni le3
charnhres de commerce, ni les autres Sociétés
intéressées n'ont protesté contre cette flagrante
inégalité.
On dira peut-être que le Midi possède depuis
longtemps ses canaux. Cela est vrai, mais
sont-ils on état de rendra les services qu'on
est en droit d'en attendre ? Lo canal latéral,
ayant, été construit au commencement du
SLtX« siècle et par des ingénieurs ayant plus de
compétence et d'expérience que ne pouvait en
avoir liiquet malgré son génie, sa trouve dans
de bonnes conditions. Mais quand les bateaux
de trois cents tonnes arrivent à Toulouse, ils
ne peuvent aller plus loin et on doit décharger
ces marchsndiies sur les modestes barques du
canal du Midi. De là des pertes da temps et
d'argent qui diminuent cons dérabiement les
avantages que lo pays pensait retirer du ra-
chat par l'Etat de co canal.
Acceptée trop facilement par la commission
royale, l'œuvre de Biquet comprend des défec-
tubs tés que la Compagnie propriétaire n'a
point fait disparaître. Des courbes trop raides.
des parties trop étroites pour qua les bateaux
croisent facilement, des écluses trop courtes,
des ponts trop bas, en'în. une alimentation
d'eau insuffisante en été, tels sont les princi-
paux reproches qu'il mérite. Pour obvier à
tous ces inconvénients, en faire la suite nor-
male du canal latéral et rendre la navigation
régulière de Bordeaux A Cette, il faudrait dé-
penser une trenta ns de million au lieu de sept
qu'on lui attribue.
Le Sénat, devant lequel la loi n'a pas encore
élé discutée, sanctionnera-t-it lo vote do la
Chambre ? Ce serait l'irrèmédiabla déchéance
de l'œ'uvre de Riquet. Il en est temps encore :
que les sénateurs du Midi fassent leur devoir,
que les corps élus de la région fassent en-
tendre leur voix et qua le Sénat répare, au
dornior moment, l'injustice de la Chambre t
H. B.
> Enfin, je me suis très bien trouvé du gy,.
terne suivant vis-à-vis des araignées oui
mimant lac ;„„ t: j "° 4«l
« on.iue, un peu^é
1 ordinaire, jusqu'à
aient quatre l'eumet
Courses de chevaux
A TARBBS
icut d une» lÂr.^. . >»>wuvi-g
«onque. un pitffl
1 ordinaire, iusuu-f 0n a«'ose comme à
aient quatre feuilles. L'}}1* les carottes
parait et a quatre araignée nj
on peut aussi en jeter en .
SilU "
pois qui sont si sensibles a ,/i se fflafl( *
altises, que les paysans ap De iu,p/'ï , f/'es QW
tarclles ».
eut des 8^
Nous sommes au moment de faire sem»
des pommes de terre. 11 y a deux mode»
consistant, l'un à semer des tubercule-
moyens, l'autre à couper de gros tubercS
les. Dans ce dernier cas, qui est le piuj
fréquent, il faut se rappeler que le nombre
d'yeux ou de bourgeons sus eptibles de
donner une récolte n'est pas aussi consi-
dérable qu'on le croit.
Quelle que soit la forme du tubercule, il
y a deux pôles (je me sers là peut-ctre d'un
mot trop savant) ou si vous aimez mieux
deux faces, dont l'une a des bourgeons
fructifères, l'autre « des borgnes » comme
disent les paysans, ou si vous aimez mieux
des yeux destinés à faire do simples « ra^
cine's tils » s ms tubercules.
Vous pouvez, si vous le voulez, supp r j.
mer toute la portion à œil borgne et la
manger, mais si vous coupillezàun cefl 0 ,j
a deux, coupez dans le sens de la longueur
et ne laissez pas les yeux fructifères.
La pomme de terre a besoin d'engral«
Les meilleurs sont le fumier, sur leonoi'
vous aurez mis un peu de phosphate «t
môme de sulfate de potasse et que vous u
placerez sous le tubercule coupé ou non
mais ce qu'il y a de mieux, c'est un fi .'
rain bien préparé, bien assemblé et où i
tubercule puisse se développer.
Le plus grand échec de la pomme a*
terre consiste dans la résistance qu'elle
rencontre dans le sol.
J'écris ces lignes au moment où je pars
pour Paris, où je tâcherai de représenta?
de mon mieux le syndicat des Agriculteurs'
de France. Je vous promets au retour use
chronique fort documentée, L'apparitie»
de ce bulletin au l- r mars ne me permef
pas de la dater de Paris.
L. DE MALAFOSSE,
Secrétaire général.
A propos du prochain couronnement
d'Edouard Vli
LA COURONNE, LE CORTÈGE, POUVOIRS MIRACULSU.t
Voici (sauf approbation ministérielle) la date !
et la nomenclature des prix qui seront courus ,
sur l'hippodrome de Laloubère, pendant la
réunion du Printemps 1992 :
Première journée, lundi 31 mars. — Premier ,
prix Départemental, arabes et anglo-arabes,
25 0(0, 1.000 francs o!Ie;ts par le département
des Hautes-Pyrénées.
Prix F'onteriier, à réclamer, 1,000 fraecs of-
ferts par la Société des courses do Taries.
Prix de 2e série, pour 3 ans et au-dessus,
5,00) francs offerts par la Société d'encourage-
ment pour 1 amélioration dos racos e chevaux
en Franco.
Grand Prix, arabas et anglo-arabes, 25 0|0,
12,000 francs offerts par la Société d'encoura-
gement ; 33 engagements faits le 2 novembre
1900,
Prix Barberousse, stoeplè-chase militaire. Ire
Série, un objet d'art ou d'utilité mil. taire, d'une
valeur de 1,000 francs, offert par la Société des !
courses de Tarbes.
Deuxième journée, jeudi 3 avril. — Prix da
l'Avenir, deuxième prix départemental, arabes
et anglo-arabes, 25 0r0. 2,000 Irancs offerts par
lo département des Hautes-Pyrénées.
Prix hors série, handicap, 3,000 irancs offerts
par la Société d'encouragement.
Prix des Haras, arabes et anglo-arabes,
25 0j0, 4e classo, 2,000 francs offerts par le gou- i
vernement de la P.èpublique.
Grand Prix des Pyrénées, pour 3 ans de j
toute espèce, 5,500 francs offerts par le gouver- i
nement de la République.
Prix du Polygone, steeple chaso handicap, !
1,000 Irancs oderts par la Société des courses
de Tarbes.
Troisième journée, dimanche 6 avril. — Troi- '
siome prix Départemental, arabes et anclo-
arabes, 25 0[0, 1,000 francs oflerts par le dépar-
tement des Hautes-Pyrénées.
Prix de 2e classe, arabes et nnglo-erabes, i
50 0(0, 2,000 francs offerts par la Société spor-
tive d'encouragement.
Prix Principal, pour 3 ans, 4,000 francs of-
ferts par la Société sportive d'encouragement.
Grand Prix du Sud-Ouest, arabes et anglo-
arabes. 25 0(0, 11,000 francs offerts par la "So-
ciété sportive d'encouragement.
Prix de 0e série, steeple-chase, 2.600 francs,
Offerts par la Société dss steeples-chases de
France.
A VLNCE.NXES ,
Paris, 26 février.
Prix du Retour, au trot monté, 3,000 francs, '
8.S00 mètres. — t. Timbale, à M. le comte de
Chantemerle (Lovivier); 2, Serpolette, à M. Le
Blond (Cadet); 3, Xosland, à M. Ph. du Rozier
(Le verrier 1 .
Non pla és : Uno Première, Trimardeur,
Tha.s. Tant- Mieux. Slangala.
Mutuel : Gagnant 32 fr.; placés, Timbale. 1850-
Serpolette, 16 60; Tostand. 3L
Prix de Bagnolot, steeple-chase, à réclamer
2,500 francs, 3.400 mètres environ. — 1 Trivia
2, à M. Fstival (Gildon) ; 2, Equateur, », à M*.
J. Count (F. Monk); 3, Elocution, li, à M. G.
Caator (Bourdalo).
Non placés : Rccuerdo 9. Juvisy 12, Incom-
I plet 8, Saint-Dizier li), Cadette 7 l|2.
Mutual: Gagnant 47, placés Tridia 13 60,
Equateur 28 50, Elocution 62 50.
Prix de Bel-Air. courses do haies, 3,000 fr..
3,100 mèlres environ. — 1, Amoureuse, 2, à M .
! E. Fischhor (Ch. Bariller); 2, (Fil-e'e-Ohat, 2. à
j M. G. Aubry (Burgoyne) ; 3, Mosollo, 7l4, à M.
E. Du'Toure (A, Clay).
Non placés : Diatribe 14.
Mutuel : gagnant 2c> 50, placés : Amoureuse
: 15, Gùl-de-c.hat 17.
Prix do Champigny. steeple-chase, handicap,
4,000 francs, 3.400 mètres environ. — 1. Gitane,
I 12. à M. L Raoux (G. Wcbl»; 3, Saint-Paul. 5)2,
. à M. Ant. Malleval (Qollïer); 0. Sadournin, à
M. A. sallion (L. Bariller .
Non placés : Chevalior-Pini 7\% Décembre 10,
Tom 12, Moui.'herollo 85, La Brana 3.
' Klutuel: gagnant 253, places: Gitano 48,
Saint- Paul 17. Sadournin 2 > 50.
JPrix des Primevères, au trot altolô, 3,000 fr.,
857
Soins aux vins. — Lutte contre les r
insectes. — La pomma de terre d
et sa semence cl
On est rassasié de parler de vignes ; ^
néanmoins, il ne faut pas oublier que le
mois où nous entrons est dangereux pour ,
le vin. On le nomme le mois des soutirages. (
Avec, ces maladies, ces vins cassés ou trop *;
légers, dès que l'on soupçonnera quelque \
chose, l'on devra fouetter et cêfler. Débar- ï
rasser le vin de la lie errante ou flottante, |
après l'avoir sauvé de celle du fond des ,
tonneaux est un grand point. Le fouettage j
doit se faire avec de la colle ou de la colle |
de poisson très délayée s'il s'agit d'une ;
grande quantité et avec des blancs d'œufs '
pour les vins blancs, les petites quantités '
et les vins fins. i \
Les proportions ordinaires sont de cin-
quante à soixante grammes de colle par
hectolitre et de deux blancs d'œufs par
môme quantité.
Quant à l'emploi de tannins, d'acide tar-
trique ou de drogues, ne vous lancez pas
sans faire voir votre vin à des spécialistes. 1
Chaque vin demande un remède différent.
Le collage est bon pour tous.
***
J'avais promis de parler de,s insectes ra- '
vageurs. A chaque mois on peut varier
les défenses. Je vais seulement m'occuper
de deux :
Vous avez tous entendu parler du car-
bonyle, sorte d'huile hydrocarburée, pour
la conservation des bois. On la passe avec
un pinceau sur les tuteurs et les piquets et
cela les conserve très longtemps. L'on s'est
aperçu que ce carbonyle, non seulement
empêchait tonte attn.qùe de ce bois par les
insectes, mais même tuait ceux qui se
trouvaient à l'intérieur. De là à l'appliquer
sur des bois vivants, il n'y avait qu'un pas
et l'épreuve a montré la valeur de l'insec-
ticide.
On en a badigeonné des ceps et tous les
œufs de pyrale ou de cochylis touchés ont
été stérilisés. Partez de ce principe et
voyez où vous pouvez l'employer.
Le badigeonnage d'un arbre est fort dif-
ficile, mais il y a un moyen indirect fort
| commode, c'est la pulvérisation. Vous n'a-
j vez pas besoin d'y mettre du carbonyle
' pur. Coupez-le avec de l'alcool dénaturé ou
j même de l'eau de savon battue et pulvé-
i risez branches ou tronc.
Vous combattrez ainsi beaucoup d'enne-
mis, notamment ces mauvaises chenilles
qui vous dévorèrent vos pommiers l'an
passé, et que l'on nomme l'Ypomonent.
Toutefois, cela n'empêche pas que si vous
voyez apparaître des cocons vous ne 1 s
enleviez avec un roseau armé d'un bout de
fil de fer.
11 est à remarquer que l'on se débarrasse
difficilement des ravageurs venus par des
papillons. Pour en venir à bout, il faudrait
que cela se fit sur une grande échelle.
Mais votre voisin peut devenir votre en-
nemi. Toutefois, ce que vous aurez détruit
chez vous est la partie la plus dange-
reuse.
Plus d'une fois il avait été question Ici
d'une poudre dite « antilarvique » et que
l'on préconisait contre le negril. Le pros-
pectus en disait trop, c'est certain. Beau-
coup de personnes, voulant la jeter sur
des feuilles, les ont brûlées. Ce n'est pas
i le moment de parler de son usage contie
| le negril; mais elle peut rendre, en cette
l saison, de grands services dans les jar-
| dins. Ce n'est pas (en dehors de quelques
i cas exceptionnels) un insecticide, mais
j c'est un insectifuge de premier ordre,
i J'en ai fait beaucoup d'expériences. J'ai
i eu des échecs dès que j'ai voulu l'employer
eu épandage sur le sol où se trouvaient
! des plantes. Idem lorsque je l'enfouissais
; dans le sol où se trouvaient des racines
; mangeables, telles que raves ou carottes.
' j Là, au contraire, cù cela a pleinement
I réussi, d'en jeter sur terre travaillée avant
d'y planter les jeunes plantes, Heurs ou
, légumes. Dans les semis de choux, je les
i ai préservés des altises en jetant avant la
naissance du semis.
! Au pied des artichauts que dévoraient
les rats tulipiers, c'est très bon vis-à-vis
' i des fourmis aussi, mais là U faut renou-
. vêler deux fois.
u '
ieaou
Le 26 juin prochain, Edouard VII îera
couronné roi d'Angleterre à Westminster,
et on annonce que la cérémonie sera non
moins magnifique que celle du couronne-
ment de notre illustre allié Nicolas II dont
la splendeur est encore présente à la mé-
moire de tous. La haute société d'Angle-
terre fait déjà ses préparatifs. Un proto-
cole spécial régit l'ordonnance des costu-
mes et la longueur des t"aîues. Les pairs
seront formés en cortège, la couronne sur
la tète et le manteau à traîne dans le dos,
les dignitaires seront en costumes moyen-
âge et les hallebardiers en costume rouge
et or.
Au milieu de cette pompe extraordi-
naire, Edouard VII recevra la couronne
d'Angleterre qui compte 3.193 diamants
dont le fameux Ko-Hi-noor qui, à lui seul,
vaut 8 millions.
Une telle magnificence, une mise en scène
si l'on peut s'exprimerainsi.où se déploient
de pareilles merveilles de luxe sont bien
faites pour frapper l'imagination de3 peu-
ples et l'on comprend" aisément qu'au
moyen-àge, les rois fussent considérés le
jour du sacre comme investis d'un pouvoir
divin, miraculeux, celui de guérir certai-
nes maladies. Une estampe du temps re-
présente Henri IV, le jour du sacre, au
moment où il touche le front des malades
agenouillés devant lui, malades atteints
de l'affection dite « écrouelles » en pronon-
çant ces paroles ; « Le roi te touche, Dieu
te guérisse. » Le couronnement dans les
temps modernes perpétue les traditions du
passé, mais on n'attribue à celui qui vient
d'être sacré, aucun pouvoir de guérir. Ct
pouvoir n'appartient vraiment qu'aux re-
mèdes, fruit des recherches des savants
docteurs, aux opérations des chirurgiens.
Parmi les découvertes de la science, qui
défendent l'organisme humain contre l'em-
piétement des maladies provenant de l'ap-
pauvrissement du sang, il en est une dont
la renommée s'étend sur le monde entier,
c'est celle des pilules Pink. Les exemples
de guérisoîis par les pilules Pink sont in-
nombrables, il est rare qu'on puisse trou-
ver parmi ses connaissances quelqu'un qui
n'en ait pas fait un essai concluant. Tou-
tefois, pour les personnes qui douteraient
encore, nous allons citer le certificat de M.
Allaire, rentier au Pigeon blanc, commune
de Saint-Jacques, près Rennes (Ille-et-Vi-
laine), certificat pris au hasard parmi les
milliers que nous possédons et dont la.com-
munication ou la copie peuvent être de-
mandées chez MM. Gablin et Cie, pharma-
ciens de première classe, 23, rue Balhii
Paris. A cette adresse, les Pilules Pink
sont en vente au prix de trois francs cin-
quante la boite et dix-sept francs cin-
quante les six boites franco contro man-
dat-poste.
Voici la lettre de M. Allaire :
« Depuis longtemps, je souffrais de maux
d'estomac qui rendaient triste mon exis-
tence. Ces maux d'estomac avaient P»"^
conséquence de violentes migraines, u
état maladif continuel avait surexcite niv»
système nerveux, aussi la nuit, je ne v
vais trouver le sommeil. J'avais, en 0Ul ' '
des battements de coeur et des boui donue
ment» d'oreilles. Une brochure m»
alors i-emisn mr nn voisin, dans laque
alors remise par un voisin, J ad "*i ^„I.i 9
il y avait des attestations de gens guét«
par les pilules Pink des maladies donj je
souffrais. J'ai fait un essai de ces P u " â
et mien suis fort bien trouvé. J ^^2^2
le traitement et toutes mes souD-ian^
ont disparu progressivement. » . . ai .
Les personnes qui désirent suivre ieu
tement des pilules Pink sont assurée»
pouvoir so les procurer dans toute»
pharmacies.
ASSULUNCE M CAS DE
que la P a °*
ci d***"
Qu'y a-t-il de plus atroce que M- P
vreté succédant a l'aisance? .
Quel époux, quel père n'a souci a»*
rantir l'avenir des siens? > f « î
Aucun, certes. Mais comment »a
direz-vous. \%
L'Assurance sur la vie vous en ou'"
moyen.
Ainsi, à trente ans, en mettant de ^ u e j
0 fr. 30 par jour, soit 120 lianes par »«*' ia
en confiant celte somme à une compas',^
d'assurances, on garantit aux siens, ay' ji
déc -s, un capital de 5,0)0 francs. M»'
importe de ne s'adresser qu'à une c°^k â i-
gnie présentant toutes les garanties u c
râbles. , &
La Nationale- Vie se recommano»
tous par sa situation financière excepi'
nelle, qui la place au premier ram. sUf
Compagnies françaises d'assurance»
Renseignements gratuits et conftderitieW
au siège social do la Nationale- yi. K ' a t$
rue du Quatre-Septembre, Pa"// 9S emeot

•Toiicîi ^7 Février 1909
ÈCETTES BURftLlSTES
Ï»*" „A„ rpcfiveurs -buralistes de
.> —
?udant au 122e régiment d .infanterie, a la re-
cette buraliste de Pouzols (Hérault) ; Berna-
Sac adjudant au. 8?e régim^ent d'inianterie à
iment d,in:'anterie,
Pouzols (Hérault) ; a la re-
Berna-
dac,
de Beaucauip-lo-Vieux
la recelte buraliste de Beaucamp-10-vieuj
(Somme). ,
1 oandidat civil. - M. Vinyes, ancien sous-of-
ficié, à la recette buraliste de Perthus (Pyré-
nées-Orientales),
SlilQUB DE TQULQDSÊ
Revision électorale
tuait sur leur opposition à un jugement par dé-
Innt dU 2 OCtODrO 1W, ci .DO v."""".... .
Toulouse a 2 mois; Darolles. à 3 mois do pn-
^artîn^Darol.es était. convaincue^ Ravoir a
la même époque, détourne une certainequan
titô de linge appartenant à la dame Rosalie
B La"cour réduit la peine à quinze jours pour
Thoulouse et à un mois pour Darolles.
dans le dos; une hémorragie très abondante I
s'en est suivie, et la victime a du être trans-
portée ft l'hospice, vu son état dangereux.
Le caporal, comprenant la gravité de son
acte, a pris aussitôt la fuite, et l'on n'a pu le
rattrapper. I n brigadier d'artillerie qui se
trouvait avec lui a été cependant arrêté et ap-
pelé à fournir des explications.
Ce brigadier a déclaré avoir rencontré le ca-
poral au calé, mais ne point le conna.lre au-
trement.
Lo commissaire de police du 5e arrondisse-
ment a ouvert uno enquête pour rechercher
l'auteur de ce fait.
Marche-manœuvre
Le 83» régiment d'in'anterie exécutera ven-
dredi 28 février uno marche-manœuvre avec
l'itinéraire ci-après :
Route de Cetto, Auzevillo, Pechbu-quo, Pou
vourville. retour par lo même chemin.
Distance à parcourir : 20 kilomètres; départ,
il heures, rentrée 4 b. 80.
T a Denéche publie un immense article qui
nuratt avoir pour but de démontrer que le co-
mité électoral antiministêriel a singulièrement
«tracé la municipalité en surveillant la façon
dont s'est faite la revision de la liste des élec-
teurs tou ousains.
Ainsi le comité a. entre autres choses, signi-
fié le 18 février au maire de Toulouse un ex-
oloit. réclamant communication des jugements
Se ia commission chargée da statuer sur les
demandes en inscription ou en radiation.
La commission municipale, était-il dit en
substance dans ce document, devait statuer
avant le 10 février. Le 18, aucune notification
n'étant encore faite, lo Comité sommait le
maire de réparer sans délai ce retard, « sous
les plus expresses réserves, tant pour la vali-
dité des opérations de ladite commission que
Je la validité des élections, et sous réserve
d'obten r dudit M. Serres tels dommages que
de droit». ; .
Cette dernière spécification provoque chez la
Dépêche un petit accès de rire nerveux. L'ex-
çtoit, assure-t-ello, est un monument d'igno-
rance. Si les requérants « s'étaient donné la
peine d'ouvrir un manuel électoral (Greffier, par
exemple, qui est conseiller à la Cour de cassa-
tion), ils auraient constaté que l'inobservation
des délais pour le jugement des réclamations
ne peut entraîner aucune responsabilité; ces
délais ne sont pas prescrits à peina de nullité ».
Eh bien ! la Dépêche ne ferait pas mal, pour
son compte, de compulser les recueils dont ello
recommande si charitablement la lecture au
prochain.
Elle y verrait que la juge de paix est compé-
tent, d'après un arrêt de la Cour de cassation,
pour apprécier en appel si la décision de la
commission municipale n'est pas entachée da
nullité pour avoir été rendue après l'expiration
des délais.
Et. par conséquent le comité électoral anti-
ministériel était absolument fondé à se réser-
ver do faire appel au juge de paix pour tran-
cher, au cas échéant, cette question de nullité.
ce n'est donc pas le comité, c'est la Dépêche
qui fait preuve d'ignorance en cette occasion.
Sans doute le dépit de voir les indépendants
se garder avec vigilance contre des surprises
toujours possibles est-il pour quelque chose
dans ses divagations.
Mais enfin cela ne suffit pas pour que la
journal de la rue Bayard ait le droit de prêter
aux autres ses qualités...
Conférences Scolaires
Salle plus que comble, mardi soir, à l'école
de la Dalbada. Plusieurs personnes ont du sa
retirer, faute de place.
Au premier rang, M. le curé de la Dalbada et
son clergé, les chers frères des Ecoles chré-
tiennes, M. le marquis de Suffren, président du
Comité central des anciens élèves et amis des
Frères, M c Boscredon, président de la réu-
nion, etc.
M.. Armand Praviel a fait une conférence sur
La,} tartine. Le moment était bien choisi, à la
veille du centenairedeVictor Hugo, d'aller faire
un pèlerinage poétique et religieux à la tomba
injustement délaissée de Lamartine.
Le con ôrencier a raconté à grands traits la
vie du poète, a caractérisé son talent et rapi-
dement analysé ses principales œuvres ; il a
fait ressortir surfout sa grande âme, ses hau-
tes asp rations et à raconté les fêtes de son
centenaire, couronnées par une émouvante so-
lennité religieuse,
! 'uis, pour faire un peu mieux connaître
1 œuvre, il a lu certaines poésies et un frag-
ment des Girondins : un groupe d'amateurs
ont interprété à tour de rule les principaux
poèmes de Lamartine, mis en musique par
Viedermeyer, Gounod, Massé, etc.
Grand succès pour l'orateur et les vaillants
artistes.
M Boscredon, l'avocat éloquent et distingué,
a présenté et remercié le conférencier et sas
camarades avec infiniment d'amabilité et de
goût.
Il\rt
'
\l 5 avril 1874, au Plan nrî rtrand F»uroux né
J» nuit du 12 a 13 ;, pt8ïM « d avoir danS
ft?".*^ à Toulon^.
&antT mwl1 ^ffuSn* T °» l °°«. d'un^Vlr^ do marili * rcredi, & la suite
iprison
n
l des œur s. fut condamn^rTS"' 0 ren - ' Arnaud^ 9 ? 9 et d'url° rixe survenues, rue
r»o dûs îi, au , x f f ais P ar ie t?ibu,îi e H* S, mo1 » ae ! un couu 2 al V un ca Poral d'infanterie a porté
^ dU l " ftV ' ier - ïw tiï iï T rau ,0U J Q A W^o&ï^ Xhlrèse
Fête de Charité des Etudiants
Communication du Comité :
Le Comité des fêtes des Etudiants s'est réuni
lundi dernier pour lo choix d'une afficha.
Des nombreux concurrents qui avaient pré-
senté des épreuves, M. E. Rixens a recueilli le
plus grand nombre de suffrages.
Nous adressons nos félicitations au jeune ar-
tiste qui a fait preuve dans son œuvre d'un ta-
lent de dessinateur incontestable et d'une ori-
ginalité de bon goût.
Cette affiche sera publiée dans quelques
jours.
Ajoutons qua le programme illustré des fê-
tes sera cette annéo une véritable merveille
d'art par la composition des dessins qu'il con-
tiendra. >
Trouvée morte
La dame Joséphine Flamand, veuve Lebrun,
âgée de 74 ans, domiciliée rue Saint-Georges,
numéro 19. qui vivait seule, a été trouvée morte
hier matin dans sa chambre. Galba femme a
succombé pendant la nuit, car elle avait été
vue mardi soir par les voisins.
Un coup de baïonnette
d'une" S que?fl l n t „ tlo t m ?. rili a mercredi, à la suite
Arnaud-ViJioi
d uno rixe survenues, rue
o mardi à mercredi, à la suite
et d'une rixe survenues, rue
in caporal d'infanterie a porté
et * La baïonn».! 100 dans CQtte rue-
X Baïonnette a pénétra assez profondément
Salle du Jardin-Royal.— Ayant publia lundi t
dernier une étude sur le Samson de Hasndel, t
il ne me reste plus qu'à parler da l'exécution. -,
La Cœcilia, depuis sa fondation, nous a ha- ,
bituôs à lui voir réaliser des tours de force
devant lesquels le publio toulousain restait stu-
péfait : le Messie, la Passion, Judas-Macha-
bée nous étaient offerts après de longs mois
d'étude approfondie ; hier, après seulement ]
quelques semaines de répétitions, elle nous j
initiait aux suaves et sévères beautés de Sam- ,
son. Pour arriver à un pareil résultat, il faut (
avoir à son actif un bagage d'érudition assez j
lourd, et, malgré quelques petits à-coups... bien
légers, la Giecilia a encore triomphé dans ces j
multiples ensembles lugués et contrepointés.
Elle enlevait avec une certaine crAnerie le
premier chœur « Sonnez trompettes », mélopée
toute fulgurante alors que les cuivres de l'or-
chestre, joints à l'orgue que tenait M. Ponsan,
éclataient on sonorités solennelles, elle devait
se rendra aux désirs da Iâ salle entière qui de-
mandait un bis en faveur du choral « Dagon
triomphe » et elle nous étonnait par les voca-
lises dont Hrrndel a émaillè lo chœur final.
Cette exécution était donnée dans des cir-
constances particulières, en ce sens que, pour
la première fois, la Csecilia n'avait fait appel à
aucun soliste étranger, c'étaient tous des Gie-
ciliens et des Casciliennes qui chantaient les
soli ; les nommer, quoique lo programme fût
muet sous ce rapport, nous est chose facile, ce
sont Mlle Kunc avec sa jolie voix et son style
classique, Mlle Gouazê, la solide musicienne,
au phrasé très pur, M. Deniau, avantageuse-
ment connu, et M. Constantin, un futur doc-
tour en médecine.
J'ignore le nom du soliste à qui était échue
la partie de Samson; il la déclama en amant
des œuvres classiques, un brin ému dans son
premier duo, et recouvrant toute la plénitude
de ses moyens, pendant son « grand air » qui
lui valut une manifestation sympathique.
11 y a lieu aussi de mentionner les jolis épi-
sodes des suivantes de Dalila, dont les répon-
ses en écho étaient bien réussies.
J'ai parlé lundi dernier du poème de Sam-
son, qui est dû à Milton, et j'ai omis de dire
que la traduction française que nous avons
entendue par la Çœcilia est sortie de la plume
aussi savante qu'élégante de M. l'abbé Ma-
thieu.
La traduction d'un ouvrage si important par
lui-même présentait de grandes difficultés ; il
fallait, sans altérer une seulo note d'uno musi-
que si sévère, avoir la même respect pour le
texte anglais et s'attacher à rendra littérale-
ment la pensée du poète.
M. l'abbé Mathieu a complètement réussi
dans cette tache.
D'aucuns paraissaient surpris, pendant l'exé-
cution de la Marche funèbre, de la modalité
majeure qui ne se dément pas un seul instant
durant cette phrase élégiaquo. Moi aussi j'ai
partagé la surprise de mes voisins, et jo no
vois dans ia pensée de Ha ndel que ceci - c'est
qu i a voulu s'identifier avec les préceptes de
1 i ghse qui so réjouit de l'entrée au ciel de l'un
de ses fils,
La pensée, j'en conviens, est en elle-même
très chrétienne, mais il raut avouer que nous
simples mortels qui tenons à la via — certains
y tiennent beaucoup — nous exprimions par
des accents douloureux, par des mélodies an-
goissées, l'amertume dans laquelle est plongée
notre à ir a quand le deuil frappe à notre porte
Beethoven et Chopin pansaient ainsi, mais peut-
être n'avaient-ils pas comme Hœndel la
« croyance des forts »
i;ncore une belle soirée à l'actif do la Crrci-
lia et de M. l'abbé Mathieu, son très dévoué
directeur. O. GUIBAUD.
Aux Variétés. — LE CSNTENAÎRE DE VICTOR
Hua i. — Le théâtre de; Variétés, pour fêter le
i centenaire do Victor Hugo, a eu l'idée do mon-
i ter Marion Dclorme, et il a mis un véritable
i point d'honneur à nous présenter dans los
i meilleures conditions possibles cette curiosité
I littéraire.
11 Le régal est rara, Marion ne figure point uo
répertoire courant et nous louerons la direction qi
d'avoir fixé son choix hors des spectacles ha- pj
bituels : tous ies lettrés ont éprouvé un vrai
plaisir à se rendre compta de l'effet produit à
la se< no par cette œuvra bigairéo, étrange et
pognanle. et
On comprendra facilement quo nous fassions 2*-
d'immenses réserves sur lo fond mémo do la di
pièco : un Louis XIII névropathe dominé par
un maniaque de despotisme et do meurtre, à
uno rourlisane régénérôo par l'amour, et qui M
au dernier acto retourne par dévouement à son ci
impureté, ce coté historique et ce côté psycho- 4<
logique aussi faux l'un quo l'antre ne sauraient
nous plaire. Do fatigantes imitations sihafs- «1
peariennes, un parti-p is do tout entacher de n
nuit et do sang, uno facilité invraisemblable '
de se perdre à chaque scène dans des digres- a
sions infinies rejettent, de plus, cette pièce â
un rang assez secondaire dans le répertoire n
dramatique du dix-neuvième siècle.
On raconte qu'un directeur de thèi'it e faisant ,
jouer Marion Delorme supprimait lo qua-
trième acte, lorsquo la recette était faible, et
personne ne s'apercevait de la coupuro : le \
drame marchait quand même. ,
lin serait-il ainsi, jo no dis pas de Brilanni-
eus, mais même en mettant tout au pis, de
Pour la Couronne, de ce malhenreux Coppèe t
dont les intellectuels du jour ne parlent qu'avec
un sourire do pitié 1
— Et, malgré tous ses défauts, le vieux
drame de Hugo est émouvant et peut encore }
l'aire couler des larmes. Le duel de Didier, ,
« sous la propre lanterne — de l'èdit », Far- (
restation des fugitifs par Laffemas. l'apostro- (
phe de Nangis, et le dénouement terrible que ,
l'on sent amené par uno sorte de fatalité anti- '
quo sous laquelle se débat l'âme humaine, ,
éperdue, sanglotante et désespérée, — tout
cela écrit dans des vers, débordants d'images, !
d'antithèses, da métaphores, où coule uno poô- ,
sie juvénile, pleine da larmes, de rêves, de ,
sourires, de raillerie el de fureur, — tout cela 1
émeut encore et nous avertit do la présence du
génie.
Sauf quelques coupures, parfois assez Inat-
tendues, le drame a été bien présenté au pu-
blic toulousain.
lïn première lisrne, détachons Mlle Kerville
qui a été excellente dans ce rôle larmoyant et
fébrile de Marion : il convient tout à fait à ses
nerTs — mais qu'elle ne les exaspère pas.
MM. Laurel et Marcel (Didier et Saverny)
auraient pu accuser davantage leur contrasta :
Didier est un frère — pour ne pas dira un dé-
calque — d'Hamlet; il lui faut plus de mélan-
colie, de profondeur et de rêve; par contre,
Saverny est un ècervelô, un fantaisiste — un
rieur : ne le poussons jamais au tragique...
Critiques de détail, d'ailleurs, qui ne doivent
pas empêcher de saluer le réel et grand talent
de nos deux artistes qui, particulièrement au
. dernier acte, ont été très beaux,
i M. Gelly présente un superbe Najigis : il a
bien dit s'a tirade au roi. M. Dageny a sobre-
i ment dessiné la répugnante silhouette de Laf-
i femas, et M. René Ga'my s'est taillé un petit
• succès très mérité dans la scène épisodique du
, Gracieux.
Louis XIII est un personnage de tout pro-
mier plan, bien qu il n'ait que trois scènes.
M Neuillet en a donné una interprétation in-
i téressante. mais trop violente, trop en dehors,
t Je ne crois pas que Hugo ait rêvé ainsi son
monarque névrosé ; M. Neuillet a par mo-
> ments des éclats de Louis XIV.
: De même, pour M. Maury qui tenait le rôle
i si délicat de l'Angély. Par une des bizarreries
. qui lui étaient familières, Hugo a voulu ce fou
[ absolument macabre et triste comme son maî-
tre. M. Maury le joue trop gai, et l'humour
, anglo saxonne de ce personnage disparaît pour
faire place à je ne sais quelle déconcertante
l bouffonnerie.
Pour n'oublier personne dans la tradition-
" nelle distribution de prix, félicitons les comè-
t diens (MM. Valot, Saint-Blancat, etc.) 8mu-
ï sants et pittoresques, les seigneurs (MM. Ca-
huzës , Baillot. Bataves, Joslot , etc.), qui
pourraient cependant acheter un peu do pana-
f che a M. de Bergerac, et toute cette foula de
4 personnages accessoires qui ont bravement
'» défendu l'œuvre du poète, devant une salle
a très chaleureuse, mais diablement enrhumée...
J Je n'aurais jamais cru que Ion toussât tant
que cela à Toulouse !..,
ô - La représentation a été clôturée par le
3 couronnement du buste du poète, entouré des
principaux personnages de son théâtre et de
s ses romans.
ô La cantate, que les chœurs et l'orchestre ont
r vailiamment exécutée et donc M. Heurtin a
e chanté agréablement le solo, est l'œuvre de
i M. Mazellier, un de nos jeunes compatriotes,
a Celte œuvra a été très favorablement ac-
s cueillie, ainsi qu'elle devait l'être. Entraînante,
bien rythmée, d'une large venue, elle révèle
a M. Mazellier comme un compositeur d'avenir.
I. Enfin, M. Paul Marcel a fort bien lu avant lo
i- définitif baisser du rideau, une Ode à Victor
L Hugo, de notre confrère M. Louis Braud. Cette
i- pièce de vers d'un romantisme éloquent a ob-
a tenu elle aussi un très vif succès,
it Dans sa parodie de Marion Delorme, le ter-
9 rlble Ouvert montrait au dernier acte un sac
vide qui traversait le théâtre : alors Marion-
nette (Marion) s'écriait :
Regardez tous! Voilà la recette qui passe!
Si Duvert vivait encore, il bifferait ce vers
de parodie méchante : avec la reprise du vieux
drame de Victor Hugo, le théâtre des Variétés
ai tient un succès qui sera durable, j'espère. Ce
Jj» n'est qu'un mélo — mais il est écrit en beaux
n - vers, et le goût des rimes n'est pas encore
J- perdu dans la patrie de Glémence-Isaure.
f, a INT.
que le chien de son fusil a été accroché
par des broussailles et que le coup, ainsi
déterminé, a occasionné la mort.
MONTRÉJEAU. — Conse'l municipal. — Le
conseil municipal est convoqué pour vendredi
2H février, pour s'occuper des affaires de la
dernière session de février.
Ordre du jour : 1° écolo do filles, délibération
à prendre: 2 approbation du bail des usines de
Mazères ,- 3° assurance des employés da la villa
contre les accidents, approbation d'un avenant;
4» vote do divers crédits.
Grande foire. — La foire dito de Saint-Ma-
thias. une des plus importantes de la région,
pur lo nombre considérable des transactions
qui s'opèrent, se tiendra lo lundi 3 mars pro-
chain.
Grand choix de bétail, chevaux, juments,
mules, mulets, etc.
Etat oivil do la semaine. — Naissance :
Jean-Piul Bègaria, quartier du Plan.
Décès : Jean-Pierre Harthe. ca oticr. 78 ans.
veuf de Silas HalRx, Hout-de-la-ViUo : Jeanne
Aiignslino Lnbat, 82 ans, veuve de Jean-Paul
Goua/.e, rue dos Chariots.
Mariage Jean l'arrando, journalier, à Mont-
rôjeau. et Martiale Burrell-l'ahull, ménagère à
Montrôjeau.
LACAUGNE. — On nous écrit :
Dimanche dernier 25 février, le conseil mu-
nicipal était appelé A so prononcer sur la de-
mande en autorisation formulée par la petite
communauté des Sœurs de la Sainte-l'amille
des Minimes qui, depuis dix ansi grâce à de
généreux bienfaiteurs, fait au miîiou de nous
œuvre d'édification et donna la preuve d'un
grand zèle dans l'éducation et l'instruction
gratuite de nos enfants. C'est à l'unanimité des
voix qu'a été donné un avis favorable. Hon-
neur aux gérants de nos intérêts communaux
pour leur vota de justice et d'indépendance.
Ils se sont montrés véritablement les fidèles
interprètes do ia population tout entière, heu-
reux de témoigner aux bonnes Sœurs, en cetto
circonstance, sa sympathie et sa reconnais-
sance.
Un électeur lacaunais.
sans motifs quo los Bastidions s'apitoyaient sut
le sort da ces malheureux.
U existe bien chez nous nn établissement
que, par habilude. on appelle encore hospice,
mais ce n'est plus un asilo pour los infirmes et
les vieillards, nu jour oû les f iâmes da Never3
en ont été chassées il est devenu pour tous un
objet d'horreur. Des soins mercenaires ayant
remplacé auprès des malad s lo dévouement
et l'abnégation de nos bonnes Sœurs, ils meu-
rent oubliés; il arrive même qu'on s'aperçoive
da leur mort lo lendemain seulement.
U esf regrettable que, pour mériter les dis-
tinction» et les faveurs dont on l'accable. M.
lo maire no s occupe pus des malheureux Son
éeharpe I il l'emploie à servir ses intérêts, et
son iniluence à léser les contribuables. Habi-
tant uno demeure luxueuse et roulant... car-
rosse..., sa taxe mobilière no s'élève en effet,
pour l'année 1902, qu'à la petite somme de 3S
francs. A faire payer une part de ses contribu-
tions par do p'us nécessiteux, voilà donc com-
ment M. lo maire emploie tout son crédit.
C'est les lundi 3 et mardi 4 mars qu'auront
lieu, irrévocablement, deux seules représenta-
tions du grand succès parisien : la Marchande
de Fleurs, pièce en cinq actes et dix tableaux,
tirée de l'œuvre du célèbre romancier popu-
laire, Xavier de Montépin, publiée par le Relit
Journal et mise à la scène par 1 un des maî-
tres du genre dramatique, Jules Dornay.
Capitole
vaux.
Demain,
du 27 février
— A 8 h. 1[4, Roland â Ronce-
'endredi, à 8 h. Ii4, Samson el
PAPIERS.— La comédie commence.
— Vraiment, Môôssieu le professeur d'al-
lemand du collège est un homme univer-
sel ; rien n'échappe à sa perspicacité et
son esprit puissant, sa vaste intelligence,
peuvent sans crainte aborder n'importe
quel sujet, embrasser des horizons intinis.
Aucune question palpitante ne laisse in-
différent ce conférencier délicat et habile,
et son tact exquis ne s'effarouche devant
aucune difficulté.
Aux gens du commun, Intelligences ma-
térielles, ignorantes des finesses de l'es-
prit nouveau, l'appétit vient en mangeant;
à lui, l'envie de disserter sur tout et sur
tous arrive en pérorant. Nous l'avons vu
naguère à la salle d'asile, trouvant le
moyen, à propos de la chanson en Alle-
magne, de dire son fait à Napoléon 1er, rie
vitupérer contre le Pape, de réduire en
miettes la religion catholique, de traiter
en deux temps et trois mouvements la
question sociale et de déclarer avec un
sang-froid imperturbable que le socialisme
est la doctrine idéale.
Fier d'un pareil début — en effet il y
avait de quoi — notre homme s'est dit :
« A présent tu es posé, ta réputation est
faite, la population est convaincue que tu
es un homme très fort, c'est le moment
d'entrer dans l'arène et de te révéler homme
politique par quelques coups de maître.
Cette pauvre candidature Tournier m'a
l'air fort malade, il faut que tu intervien-
nes pour la mettre à flot, il faut que toi
aussi tu sauves la République. » Et avec
nne ardeur digne d'un meilleur sort il a
fait convoquer le ban et l'arrière-ban des
cohortes félibriennes. Une cinquantaine
d'individus — et non deux cents comme le
prétendait la Dépêche — ont perçu le cri
de détresse et sont venus réchauffer leur
esprit abattu à la parole ardente de Môôs-
sieu le professeur d'allemand du collège.
Après s'être réjoui à l'audition d'une
diatribe contre la réaction, sujet tout nou-
veau, les auditeurs s'attribuant le titre
imposant de Jeunesse républicaine, ont
nommé un président, un certain avocat du
nom de Peyre, je crois, puis des vice-pré-
sidents de quartier, en décidant de soute-
nir la candidature Tournier. Après cela,
contents de leur besogne et convaincus
d'avoir rendu plus de services au pays
qu'autrefois les oies du Capitole, ils se sont
assignés rendez-vous pour la conférence
donnée sous les auspices de la section
appaméenne de la Ligue des Droits de
l'homme, toujours par l'homme très fort,
Môôsieu le professeur d'allemand du col-
lège. Ici, il y avait une centaine de per-
sonnes, dont un certain nombre n'avait
l'air de professer pour la séquelle officielle
qu'une médiocre estime et la séance a été
plutôt joyeuse.
Le sujet tout à fait inédit traité par le
conférencier était la lutte contre la réac-
tion. C'est, d'ailleurs, tout ce que nos
officieux savent dire; s'ils ne peuvent pas
LE CENTENAIRE DE VICTOR HUGO
A la Oomédie Française
Paris, 27 février.
Hier soir à l'occasion du centenaire da
Victor Hugo, a été donnée, à la Comédie Fran-
çaise, une représentation des Burgraves.
Les invités comprenaient les m nistres et
des notabilités politiques, littéraires, artisti-
ques et mondaines appartenant surtout au
monde officiel.
Les damas étaient en très petit nombre.
Deux loges avaient été réservées à la famille
du poète. Les artistes chargés d'interpréter la
pièco ont obtenu un grand succès.
Les Illuminations
Des illuminations avaient ôtô préparées à
l'Arc-de-Triomphe et plaça de l'Hotel-de-Ville.
mais elles ont èt contrariées par la pluie qui
est tombée toute ia soirée.
En province et à l'étranger
Des cérémonies commêmoratives de la nais-
sance de Victor Hugo ont eu lieu, hier, dans
un certain nombre de villes de province et
dans plusieurs capitales, notamment à Rome,
à Bruxelles et à Madrid.
On ne signale jusqu'ici aucun incident.
LES TROUBLES DE iiiCELOM
Madrid. 27 révrier.
Hier, à la Chambre, le ministre de l'intérieur
a donné lecture d'une dépêche du capitaine-
général annonçant que la grèvo est terminée,
quoique les ouvriers métallurgistes refusent
encore de travailler.
Le Jubilé pontifical
Londres, 27 février.
Le roi a chargé lord Denbigls de le représen-
ter à l'occasion do la célébration du jubilé pon-
tifical.
Anglais et Boers
Londres, 27 février.
Lord Kitchener télégraphie de Prétoria
le 25 février :
La colonne du colonel Williams s'est emparée
da 73 Boers au nord de Middelsburg. La colo-
nel Mackensia n capturé 11 Boers dans l'est
le 22. Le colonel Barken a eu un engagement
avec les Boers près de Bethléem.
Il en a tué 6 et blessé 32.
PETITES NOUVELLES
27 février.
TJEcho de Paris croit savoir que c'est M.
Carré, directeur de l'Opôra-Comique, qui rem-
placera M.Jules Claretie en qualité d'adminis-
trateur de la Comédie-Française. M. Claretie
prendrait la direction littéraire du Figaro.
Cest comme un coup de dynamite t
Où paraissent vos fins Congos
Ils pulvérisent leurs rivaux !
Toute concurrence est détruite.
J. Coustat au savonnier Victor VAISSIEH.
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En soie, en Mohair
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COMME FIN DE SAISON
AU PREMIER ÉTAGE
39, rue Alsace-Lorraine, Toulouse
parler de réaction et de réactionnaires, ils - uiir* nnrn r* a ir IUA
sont d'un mutisme à faire rougir des car- LA VU C L» U îll î¥l EL A 13 A 11 S
Demain, vendredi, à 8 h. Ii4, Samson el
Dalila et Gretna-Green.
Samedi, à 8 h. 1[4, soirée populaire à prix ré-
duits offerte par la direction du Théâtre du
Capitole et par l'Estudiantine c La Palladienne »
à ses membres honoraires. Le Voyage en
Chine.
Variétés. — Par la tournée d'AIbert-Mont-
charmont, avec le concours de Mlle Blanche
Toutain. du Théâtre du Vaudeville, une seule
représentation de Yvette, comédie dramatique
en 3 actes et 6 tableaux, tirée du roman de
Guy da Maupassant. par Berton.
Demain, 6« représentation du grand succès :
LesForains.
Français. — Jeudi. 27 février 1902, à 8 h.l[2, i
représentation offerte aux dames ; L La Gale,
2. Les Femmes Collantes.
Nouveautés. — Succès de plus en plus grand
de la merveilleuse troupe acrobatique Las
Yulians, dans leurs périlleux exercices.
Cette troupe donnera deux dernières repré-
sentations aujourd'hui jeudi et demain ven-
dredi.
Très applaudi le comique populaire Dirai, les
Waltons, les Camélias et toute la partie lyrique.
Samedi, pour la première fois à Toulouse,
miss Garlotta et les célèbres Pyrquins Bothers,
importante nouveauté américaine.
MUSIQUES MILITAIRES
Programmes du 27 février, de 2 h. Ira a 4 h
126* D'INFANTKBITÎ. — GRAND- ROND
Allegro (XXX); Le Pré aux Clers, ouvertur-
(Hérold); Samson et Dalila, fantaisie (Saint
Sa ; nn) : Pavane d'Egmond (Salvayre); Patrie'
fantaisie (Paladilhej; Le Timbre d'Argens'
allegro (Saint-Sacns).
83* D'INPANTKRIK. — ALLIÎES LAFAYETTE
La Viennoise, iKral ; Slradela ouverture,
(Hotow); Aragouéia, valse, (Lacôme); Véroni-
que, fin, (Messager); Les Marionettes, polka,
(Môlia). La Vie de Bohême, fantaisie (Puccini).
_ -j^a-
DANS LE DEPARTEMENT
SAINT-GAUDEWS. — IWort acciden-
telle. — Au cours d'une battue aux san-
gliers, organisée à Portet d'Aspet, lejeune
Joseph Martin, âgé de 14 ans, demeurant
à Portet, armé d'un fusil, a rejoint, deux
heures après le départ en chasse, uu
groupe de traqueurs au col de Labène. A
peine entré dans les broussailles une déto-
nation s'est produite. Martin a été trouvé,
gisant à terre, la tète fracassée et le pouce
de la main gauche enlevé. Tout indice de
crime doit être écarté. La brigade d'Aspet
s'est transportée sur le» lieux. On croit
sont d'un mutisme à faire rougir des car-
pes.
Après la conférence, chacun se congra- !
tula, se félicita, et s'en fut coucher pen-
dant que l'orateur tout pimpant se répétait
avec conviction dans l'espoir de recom-
mencer : « Après cela, tout l'arrondisse-
ment va marcher comme un seul homme,
et Tournier sera élu grâce à moi ».
Avec leurs prétentions ridicules, tous ces
gens-là me rappellent la grenouille qui
voulait se faire aussi grosse que le bœuf.
Pourvu qu'avant la fin ils ne fassent pas
comme la chétive pécore, ils pourront s'es-
timer heureux.
11 nous semble toutefois qu*ï»n pourrait
rappeler notre budgétivore aux règles du
devoir. Les contribuables le payent pour
faire son cours et non pour aller débiter
des inepties sur une estrade. D'autre part,
nos sectaires font bien de se montrer à nu,
tels qu'ils sont, odieux et ridicules. Par
leur insuffisance et leur fatuité, ils se cou-
lent eux-mêmes et préparent ainsi leur
défaite.
Malgré tout, nous ne pouvons nous em-
pêcher de plaindre ce pauvre félibre.
La bande d'agités qui l'entoure finira
par le faire tomber absolument dans le
ridicule. Ce n'est pas nous qui nous en
plaindrons. Que la veste, que le zèle in-
tempestif de ses amis lui prépare et que
l'arrondissement lui réserve, lui soit lé-
gère.
C'est le seul vœu que nous puissions for-
mer pour lui.
En attendant, Môôsieu le professeur
d'allemand, à quand la prochaine repré-
sentation? N. L.
Fête de charité. — Noua sommes heureux
d'annoncer à nos lecteurs qu'une réunion do
la Jeûnasse Appaméenne, u eu lieu mardi soir,
n 8 heures, au premier étage du commissariat
dans le but d'organiser définitivement une
fête de charité en l'honneur de la mi-carême.
Un bureau a été nommé. Il a été décidé
qu'on formerait un cortège dans le genre de
celui qui parcourut les rues de la villo le jour
du Mardi-Gras et que tout le long du trajet
une quête serait faite au profit des pauvres.
Nous ne pouvons que féliciter les jeunes
gens de Pamiers et leur soubaitor uno excel-
lente réussite.
Société mixte de tir. — MM. les membres
de la société mixte de tir de Pamiers, sont
priés de se rendra à la réunion générale qui se
tiendra lo dimanche 2 mars, à i heures, salle
do l'ancren Casino, à Milliane.
Ordre du jour ; Compte-rendu des travaux
du consoil d'administration! exposé da la si-
tuation financière; distribution des cartes.
LABASTIDE-DE-SÉROU. - A l'hosploe -
Ces jours derniers, de légers accidents ayant
envoyé quelques ouvriers grossir le nombre" des
' pensionnaires de notre hospice, ce a'ost pas
parles merveilleux ver-
res ci'i.stalio'ules,
LION, opticien, 45, rua
Aisace-Lorraine, To u-
louse. Pince-nez, lut ettes nickelées, verrea
extra-fins, 1 fr. 50, contre mandat, 1 tt. ôâ
indiquer l'âge, myopes numéros.
iiHAUX DE DEUTSi
Guerisoa instantanée parla
I Baume Méilallf €/hautartl ja
pour plomber soi-même les dents
K franco, lfr.75. — PUTTOKAN, pharmaaiaa m
aVendèma, et dans toutou las
pharmacies
LE DIGESTIF CAPM4RTIN ^
liqueur permise aux estomacs fatigués.
Dépôt à Toulouse, Ph. Peyrard, Place du
Capitole. .
EFFETS DE COMMERCE
La date d'application de la circulaire
du garde des sceaux, ministre de la jus-
tice, interdisant aux huissiers le recouvre-
ment des effets de commerce est reportée
du 1 er mars au 1" août 1902.
3VE. CSroociLOz:
chirurgien-dentiste, tient toujours son ca-
binet rue Lapeyrouse, 1, Toulouse.
JV«#3*«e*> les Vnuls iti Sttna.
..." i ':;
AVIS DE N EU VA! NE
Les personnes qui par erreur ou omis-
sion n'auraient pas reçu de lettre de faire
part, sont priées de vouloir bien assister
à l'une des messes de ilequiem que l'on
dira le vendredi 28 février ou à la messe
de famille qui sera célébrée à 10 heu i es 1T2
dans Lghse Métropolitaine Saint-KtienM
pour le repos de l'àme et neuvaine de
MADAME
Loiiise-Moxic-Eniilic DE SEMN-iy
Marquise DE TAUMM
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

•?eïi «li S Y Février 190«
FOIRES ir
HAUTE-GARONNE
Toulouse, 26 février.
Denrées. — Bladettes et blés fins supérieurs,
les 80 kilos, de 18 25 à .... ; bladettes et Dlès
bonne qualité, de 17 75 à 18 .. ; bladettes et
blés ordinaires, de .. .. à 17 . . ; blés mitadins
fins, de l i .. à 17 25 ; blés mitadins ordinaires,
de 17 .. à 17 25 ; seigle, les 75 kilos, de 12 .. à
12 50; orge, les 60 kil., de 8 50 à 9 .. ; avoine,
les 50 kilos, de 10 . à 10 50 ; maïs blanc, los 75
kilos, de 10 50 à 11 25 ; maïs roux, les 75 kilos,
4e 11 . à 11 50; haricots, l'hectolitre, de 18 50
a 20 ; fèves, las 65 kilos, 14 . . à 14. 25 ; vesces
noires, les 80 kilos, de 19 50 à 20..; vesces
rousses, les 80 kilos, de .. .. & .. ..; graine
de Hn, les 66 kilos, da .. .. à
Farines et issues. — Premières, les 122 kil i
à39 .. ; secondes, les 122 kilos, 37 .. ; farine
déclassée, dite B. G., les 100 kilos, .. ..; farine
déclassée, dit» S. O., les 100 kilos, 15 16; sons
gros, les 100 kilos, 12 50 à 13 .. ; sons fins,
.. .. ; B. G., 14 15; R. P. F ; R. P
Fourrages. — Foin nouveau, les 50 kilos, de
3 75 & 3 85 ; sainfoin Ire coupe nouveau, les 60
kilos, de S 70 à 3 10 ; 2e et 3a coupes, les 50 kil.,
de 3 à 3 25; paille, les 50 kilos, de 2 60 à
2 80 ; trèfle, l'hecto, de 100 .. a 105 .. ; avoine,
les 60 kilos, 2 15.
Bois é brûler. — Bois, stère, première qualité,
15 .. ; deuxième qualité, 14 . . ; les 50 kilos, da
1 35 a 1 40.
t . .
Poids moyen du stère, du bois de Bouconne
600 kilos.
IVIercuriale Maraîchère de Toulouse
18 février.
Ail en gerbes, 2 fr. »»; Artichauts, les 100
têtes, . fr. ..; Asperges, la botte, . fr. ..; Au-
bergines, la douz.,. fr. .. ; Carottes, le paquet,
. fr. 10; Céléri, les 100 pieds, 7 f r . 5Q ; Chico-
rée, les 100 pieds. 5 ir. » ; Choux, la corbeille.
2 fr. 2-j; Choux-fieurs, les 100 têtes, isfr. ..;
Cornichons, les 100 kil., .. fr. ..: Epinards, la
ML, . fr, 15 ; Haricots verts, la corbeille, ... ;
Laitue, les 100 pteds a rr. 75 ; Laitue romaine,
les 100 pieds, 3 fr. ..; Melons, lo 100, . rr. .. ;
Navets, le paquet, . fr. 10 ; Oignons ?n vrac,
les 100 kil., 9 fr. 50; Oignons moyens en p&-
quet, 10 fr. .; Oignons, petits, le paquet, 141.
Persil, le kil., 0 fr. 40; Piments, le cent,
. fr. .. ; Poireaux, le oaquet, 0 ir. 40 ; Pois, les
100 kil., ..; Pommes" de terre, les 60 kilos,
4 75 ;Badis noirs, le 100. 3 fr. . ; Salsifis, la
botte. . fr. 40 ; Scarole, les 100 pieds, 4 fr. 50 ;
Scorsonère, la botte, . i'r. 35 ; Tomates, la
douzaine, . fr. ..; Violettes, le bouquet de 100,
0 fr. 60.
Montrôjeau.
Voici les cours du marché du 2i février :
Ble. 17 50 ; méteil, 15 25 ; seigle, 13 »» ; maïs,
12 ; sarrasin, 10 ; avoine, il 25 ; haricots, l7 25;
pommes da terre, 3 fr.. le tout l'hect.
Bœu r . 60 cent - veau. 73 cent.; mouton.
70 cent.', poids vif."
veau, 73 cent.; mouton.
GERS
Mirande.
Voici les cours pratiqués lundi dernier, sous
la halla et au marche aux grains :
Blé 16 25 a 17 60, mais 12 50 à 13, avoine 10 a
10 50, pommes déterre 4»< à 5 »», le tout l'hec-
tolitre.
Dindons 14 à 16, dindes 9 à 11, poules 5 à 6,
poulets 3 a 4 »*, canards » à », chapons » h J , la
tout la paire.
Gîufs, 75 à 80 centimes la douzaine.
Porc frais, 1 15 a 1 25 la kilo,
Mauvezin.
Voici la mercuriale du lundi 24 février :
Blé. Ire qualité, 17 50: 2o. 17 »»; avoino, 1050;
ft 10 75; maïs. 13 60 ; fèves, 14 60 , orge. » , la
tout l'hectolitre.
Pommes dé terre, de 3 60 à 4 fr. l'hecto-
litre.
Marché à la volaille. — Poules, de 4 »» &
5 fr. »» ; poulets, 3 »» à 3 fr. 50; dindes. 9 à 10;
dindons, 10 à 15 fr, ; pintades, » »» à » fr. ;
chapons, de 5 à 6 fr. » canards, 4 60 à 5 fr, la
tout la paire.
O.'.ufs, 0 70 la douzaine.
Foirail peu garni, p?u de vente.
Veau de lait, da 0 ,6 à 0 80 le kil., poids vil.
Beaucoup de vente sur les cochons gras.
Porcs gras, de 40 à 45 le quintal ; cochons
de lait, de 18 a 25 la pièce.
Belle journée, beaucoup de monde.
CHEMIN DE FER D'OBLEANS
Dans le but do faciliter les relations entre
les régions desservies par les réseaux d Or-
léans et de l'Ouest, la compagnie d'Orléans,
d'accord avec celle de l'Ouest, délivre des bil-
lets d'aller et retour comportant des réduc-
tions de prix de 20 à 25 «f» au départ de toute
gare ou station du réseau d'Orléans, pour toute
gare ou halte (grandes lignes seulement, du
réseau de l'Ouest et inversement.
Toutefois, ces dispositions ne sont pas appli-
cables aux relations Orléans Ouest etl'ect'uées
vin Paris ou par les chemins do 1er de cein-
ture. Files ne sont pas applicables non plus
aux haltes et arrêts dont les relations sont li-
mitées, pour la délivrance des billets et l'enre-
gistrement des bagages, â un nombre res-
treint de stations de ces réseaux.
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE
Du 2G février.
Le vent est faible d'entre est et sud sur nos
côtes de la Manche et de l'Océan.
Des pluies sont tombées sur le sud-ouest da
l'Europe . en France, on a recueilli 7 m.tlimé-
tres d'eau à Nice, 5 à Biarritz, 1 t Paris.
La température a baissé sur nos régions ,
elle était co matin — 13 à Moscou, —là
Berne, 6 à Paris, 16 à Alger. — 6 au Mouuîer.
Fin France, un temps doux ot pluvieux est
probable.
Stations. Bar. i Th. lËTat du" Ciel i Min. ;MaiT
Touiouse.
Puy-de-D.
Pic-du-M.
Perpign.
Bordeaux
55.0!
55.0
55.0
54.3
52.8
15. Calma t. n.
0.2'S. O. m. b.
—6.4iO.N.O. f.b.
17.3 N.E. t. f. n.
14. S.E. t. f. cou.
8
0
-7
8
8
13
2
-3
18
15
BOURSE DE TOULOUSE
Forais d'Etat français. — 3 0/0 Porteur, .101 20;
S (hO amortissable, 100 40 ; S 1/2 1801, porteur, 101 80.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois 4 0/0 ... . ;
Russe 1880, .. .. ; Russe 1890, 85 25 ; Russe conso-
lidé, 102 10 ; Extérieu-e estampillée, ,7820; Otto-
mane O, .. .. ; Chinois 4 0/0, 101-35.
Valeurs diverses {actions) . — Moulins du Bazacle,
..: Société eFélectrIcitê ; Mines de
Carmaux, : l'Epargne : Est, 1005 .. :
Paris Lvon-Mcditerranée, 1510 ..; Nord, 1040..;
Midi, •• ; Orléans, 1600 . ; Ouest, 1020 .. ; Sara-
gosse ; Nord-Espagne,
Obligations diverses. — Moulin du Baesele ;
Société d'Electricité, ; Ville de Paris 1871, 411 ..
1860 455 .. ; 1894 : Communales 1879, 494 .. :
1880' 508 .. ; 1890, 469 ..; Foncières 1879, 510 ..; 1895,
480 .. : Est ancienne, 460 .. ; nouvelle : Midi
ancienne, 457 75. ; nouvelle, ; Nord ancienne,
; nouvelle, 4G8 .. : Orléans ancienne, 401 50;
nouvelle : Ouest ancienne : nouvelle,
403 75- P.-L.-Méditerranée ancienne, 460 25; nouvelle,
: Nord-Espasne 2' série, 807 Saragosse
ancienne. 1* hypothèque 357 35; Lombarde ancienne,
o38 .. — Change : Espagne, les 100 pesetas 72 45.
Le Correspondant, revue périodique pa-
raissant le 10 et le 25 de chaque mois.
Sommaire du 2Û février :
I. — En Algérie et en Tunisie ; situation éco-
nomique, politique ot sociale (Comte Charles
de Bourbon).
IL — Lo problème alpin (A. de Lapparcnt,
de l'Institut).
III — Franc-Maeonnerie : l'assemblée géné-
rale du Grand-Orient de France en 1901 (Paul
Nourrisson).
IV. — l'emps perdu (Baronne C. de Baulnv,
née Routier).
V. — Erection de deux statues à Dieppe;
l'Armateur Ango et la liberté des mers (Gh. de
Ra ttoncière;.
VI. — Etudes littéraires ; la crise du roman
(Henri Bordeaux'.
VII. — Le plus ancien héros de l'indépen-
dance nationale; Vercingètorix, b. propos d'une
publication nouvelle (André Baudrillart).
,es soins de la Oompaai
d'Orléans
•os gares.
Le Livret-G
ot m ns ae ia Uompagnj.
ises en vente dan»
er ei u-iiis ies gares d'Ausf»,,,^ Qe Cnân
aint-Michel, d'Orsay, Lu ri M » duXï*.
loyal et Denfert ; ^ Uxe fflbour2Vni
2o En province : dans ies „. ' rt "
Saint-Michel, d'Orsay, Lurl,' J '^ du D*»
Royal et Denfert ;
UXe ttbour»V.0?*
cipales stations.
S01 Les publications ci-après éditées na* ,
soins de la Compagnie d'Orléans Ve*
mises en vente dans toutes les biblioth^
ques des gares de son réseau au nriv A
25 centimes:
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Le Cantal.
Le Berry (au pays de George Sand).
De la Loire aux Pyrénées.
La Bretagne.
La Touraine.
La France en chemins de fer
(Itinéraires géographiques)
1° De Paris à Tours ;
5° De Tours à Nantes ;
3° De Nantes à Landerneau et embran
chements ; *
4° D'Orléans à Limoges ;
5» De Limoges à Clermont-Ferrand av««
embranchement de Laqueuille à La îw,,0
boule et au Mont-Dore ;
uur '
6° De Saint-Denis-près-Martel à Arnu
ligne du Cantal.
vant .
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2 Gros Lots : 500,000 fr.; 100,000 fr.
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13 — 5,000 |30 — 2,000
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dant 24 mois. Des t* versements on partie, aux tirages seul et
p. intégralité dos lots jusqu'au rerab. garanti à 400 Ir. ou par
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LIGNE DE PARIS-CAPDENAC-BRIVE
DÉPARTS : ARRIVÉES :
Matin (Brive) 4 55 Mat. (Tesson) 8 37
Matin (expr.) 6 52 Mat. (Villef.) 9 »»
Mat.(S l -Sulp.) 7 05 Matin (expr.) 10 58
Mat.(Tesson.) 9 18 Soir (expr.).. 4»»
Soir (express) 1 04 Soir (St-Sulp) 0 1»
Soir (St-Sulp.) 2 10 Soir (omn.).. 8 28
Soir (omn.).. 4 01 Soir(Tesson.) 10 38
Soir (Villef.). 6 40 Soir (exp.). .. 12 17
Soir (Capd.).. 11 52
TOULOUSE A CAHORS ET PARIS
Matin (omn.). 5 45 Matin (expr.) 8 45
Matin (omn.). 9 16 Soir (expr.). . 12 13
Soir (exp.). .. 1 »» Soir (direct). 7 51
Soir (exp.). .. 2 43 Soir (expr.). . 10 49
Soir (omn.).. 3 18
Soir (exp.)... 8 40
CAPDENÂC-BRIVE
ARRIVÉES :
Mat. (Tesson) 8 37
Mat. (Villef.) 9 »»
Matin (expr.) 10 58
Soir (expr.). . 4 »»
Soir (St-Sulp) 6 1»
Soir (omn.). . 8 28
Soir(Tesson.) 10 38
Soir (exp.)... 12 17
iTS el ARRIVEES à TOULOUSE les TRAINS da MIDI el D'ORLEANS (Service da 15 Octobre 1901)
LIGNE DE BORDEAUX
DÉPARTS : ARRIVÉES :
Matin (rap.). . 4 »» Matin (exp.). 3 48
Matin (expr.) 5 45 Matin (mixte) 8 19
Matin (omn.). 9 16 Matin (Mont.) 8 45
Soir (Mont.). 1 »» Soir (exp.). .. 12 13
Soir (expr.). . 1 18 Soir (omn.). . 120
Soir (Mont.) . 2 43 Soir (expr.).. 4 46
Soir (omn.).. S 18 Soir (Mont.). 7 51
Soir (expr.).. 5 10 Soir (omn.).. 9 35
Soir (Agen) .. 5 45 Soir (rapide). 10 34
Soir (Mont.).. 8 40 Soir (Mont.). 10 49
Soir (expr.). . 11 55
LIGNE DE CETTE
Matin (expr.) 3 57 Matin (rap.). 3 47
Matin (omn.). 6 40 Mat. (de Nar.) 8 30
Matin (expr.) 9 08 Matin (expr.) 8 55
Matin (omn.1. 10 01 Matin (omn.) 11 43
LIGNE DE CETTE (suite)
DEPARTS :
Soir (expr.). ,
Soir (omn.). .
Soir (expr.). .
Soir (mixte).
Soir (rapide) .
Soir (mess.).
ARRIVEES:
12 43 Soir (expr.). . 12 38
2 37 Soir (omn.).. 3 05
5 05 Soir (expr.). . 4 53
6 30 Soir (Casteln) 6 29
10 59 Soir(ex. etom) 7 42
11 42 Soir (de Nar.) 9 15
Soir (expr.). . 11 43
CASTRES ET CARMAUX P r CASTELNAUDARÏ
Matin (Castr.) 3 57 Matin (Cast.). 8 30
Matin (Carm.) 6 40 Soir (Albi). .. 12 38
Soir (Carm.).. 12 43 Soir (Carm.). 3 05
Soir (Carm.). 5 05 Soir (Carm.). 7 42
Soir (Castres) 6 30 Soir (Narb.). 9 15
Soir (Cast.).. 11 43
PERPIGNAN ET FRONTIÈRE (Espagne)
DEPARTS :
Matin (exp.). 3 57
Matin (omn.). 6 40
Matin (exp.). 9 08
Soir(express) 12 43
Soir(express) 5 05
Soir (rapide). 10 59
ARRIVEES :
Mat. (rapide).
Matin (exp.).
Soir (expr.). .
Soir (omn.)..
Soir (exp.)...
Soir (exp.) ..
47
55
38
05
42
43
LIGNE D'AUCH
Matin (Mat.).
Matin (St-C).
Matin (Mat.).
Matin (St-C).
Soir (Mat.)...
Soir (St-C)...
Soir (Mat,)...
Soir (St-C). .,
6 30 Matin (St-C).
6 56 Matin (Mat.).
8 40 Soir (St-C.)..
9 35 Soir (Mat.). ..
1 16 Soir (St-C.)..
1 38 Soir (Mat.). ..
5 22 Soir (St-C)..
5 41 Soir (Mat.)...
8
8
12
12 6788
04
22
34
51
:57
04
33
54
LIGNE DE BAYONNE
DÉPARTS: ARRIVÉES:
Matin (omn.). 12 25 Mat. (Mont.). 8 14
Matin (omn.). 6 11 Matin (Pau.). 11 59
Mat. (omn). .. 9 18 Soir (omn.) .. 3 12
Soir (expr.). . 1 10 Soir (exp.). .. 4 44
Soir (Pau.). .. 2 47 Soir (Pau). .. 8 01
Soir (Mont.).. 6 10 Soir (exp.)... 10 25
LIGNE DE LUCHON
Matin (omn.). 6 11 Matin (exp.) 11 59
Matin(omn.). 9 18 Soir (omn.). 3 12
Soir (expr.)., 110 Soir (omn.). 8 01
Soir (omn.).. 3 »»
Soir (omn.) .. 6 10
TOULOUSE SAINT-GIRONS
Matin (omn.). 6 11 Matin (omn.) 8 14
Matin (omn.). 9 18 Matin (omn.) 11 59
Soir (omn.).. 3 »» Soir (expr.). . 4 44
Soir (omn.).. 6 10 Soir (omn.).. 8 01
4 44
8 01
10 25
3 12
8 01
8 14
LIGNE
DEPARTS :
Mat. (mixte). 6
Mat.(ex.Foix) 9
Matin (omn.). 9
Soir (mixte). . 1
Soir (mixte). . 5
DE FOIX-AX
ARRIVÉES :
»» Mat.(Tarasc) 8 47
12 Soir (omn.).. 12 33
27 Soir (mixte). 4 20
40 Soir(ex.Foix) 8 23
55 Soir (mixte). 9 21
TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSE
(Gare Roguet)
Matin 6 »» Matin 9 20
Matin 10 5 Soir 2 58
Soir 5 6 Soir 8 23
LIGNE DE TOULOUSE A SAINTE-FO"?
(Gare Roguet)
Matin 6 a» Matin 9 2fl
Soir.
Soir.
1
6
6
35 Soir.
Soir.
12
13 Feuilleton du 26 Février 1902
ROMAN MODERNE
Par FERNAND-LAFARGUE
PREMIERE PARTIE
OÎ3LOS3 los Moabitois
XII
— Il est inutile que vous me suiviez.
Je vais à Parempuyre, pour faire renaî-
tre les pourparlers relatifs à notre ter-
rain.
— Je vous accompagnerai. Je ne dois
pas vous abandonner seule dans la vie,
réplique énergiquement Eva.
Devant l'obstination aimante de la
jeune femme, maman Clémentine fai-
blissait.
— Eva, s'écria-t-elle, ne brisez pas vo-
tre avenir ; imitez votre sœur 1
Mais soudain, transfigurée, Eva sentit
passer en son âme l'âme de Ruth et les
paroles mêmes de la Bible jaillirent de
ses lèvres, spontanément ; d'ans un vaste
élan d'amour pour la mère du mort :
— En quelque lieu que vous alliez,
vous' | aVec VOUS et demeurerai avec
— Eva I
— Que Dieu me traite avec toute sa ri-
gueur si jamais rien me sépare de vous
çue la mort seule !
— Mon Eva 1
— Je mourrai où vous mourrez et je
serai ensevelie avec vous 1
— Ma fille aimée 1 soupira maman Clé-
mentine, enfin vaincue et suffoquant de
joie.
Et elles convinrent qu'elles partiraient
ensemble pour le Médoc.
XIII
Des semaines encore passèrent avant
que le jour du départ fût fixé.
Il était nécessaire de tirer le meilleur
parti possible du mobilier, de ne céder
les quelques vieilles pièces rares qu'a
des amateurs, d'emporter avec soi une
somme suffisante pour permettre une
nouvelle installation, si modeste qu'elle
fût, dans un pays plus clément.
La maison peu à peu se vidait. Les
murailles étaient nues. Des armoires
massives avaient disparu ; la voix réson-
nait dans les ebambres les plus grandes.
La méticuleuse propreté entretenue
par maman Clémentine empêchait seule
le logis de prendre un air de désolation.
Les vitres restaient claires, les parquets
luisants. Il semblait que quelqu un était
attendu sous ce toit et non qu on l'aban-
donnait.
Bientôt, il ne resta plus que les meu-
bles nécessaires, deux lits, une table,
deux chaises. On devait prendre le tout,
après leur départ. Des malles étaient
pleines de linge, d'autres regorgeaient
de ces petits objets auxquels s'attachent
des souvenirs tristes et doux, qu'on
garde, non pour leur valeur, mais par
affection.
Et c'était tout ce qu'elles emporte-
raient, ce qui restait de la vie de trois
couples, de trois nids, de trois amours
dans cette demeure désertée que la gly-
cine mauve continuerait à étreindre de
» ses grappes en fleur.
La mélancolie des départs définitifs,
des séparations sans esprit de retour, je-
tait sa pâleur au visage des deux fem-
mes. Eva surtout, qui abandonnait son
pays d'enfance, éprouvait comme un ar-
rachement lent du cœur, à mesure que
la date fixée approchait. Maman Clé-
mentine avait la perspective consolante
de revoir un milieu où elle avait été ri-
che, fêtée, heureuse !
Toutes les deux ensemble se soumet-
taient à la cruelle épreuve d'abandonner
des tombes chères.
Elles devaient partir le samedi matin,
vers dix heures, afin d'être rendues à
Bordeaux le jour, vers quatre heures.
Un voisin leur avait promis sa charrette
à bœufs pour apporter leurs colis à la
gare.
Tout était prêt et réglé depuis la
veille. Elles n avaient plus qu'à attendre !
l'heure du départ dans la maison sonore
où rien ne demeurait, hors le souvenir
des disparus. Eva ne parla pas à maman
Clémentine et quitta sans bruit sa cham-
bre. Une demi-heure après , ignorant
S u'Eva était sortie, maman Clémentine
escendait aussi dehors.
Elle gravit la côte de Saint-Martin,
tourna à droite, entra dans le cimetière,
voulant, dans son égoïsme maternel,
être la dernière à dire adieu à ses morts.
Mais Eva, agenouillée déjà sur la
tombe, l'entendit s'approcher.
Quand elles eurent fini de prier, se
pardonnant leur supercherie d'amour,
elles se tinrent longuement embrassées,
puis revinrent ensemble passer la der-
nière heure sur le balcon de bois.
Autour d'elles, sous les auvents de
toutes les portes, des sandaliers, assis
devant les établis , chantaient en tra-
vaillant, des mélopées montagnardes.
dont les échos mouraient dans l'air lim-
pide des coteaux.
Et, bientôt, vint se ranger sous le bal-
con la charrette à bœufs qui allait em-_
porter leur maigre fortune de hardes, de
linge et de pieux bibelots.
Elles descendirent, la suivirent à pied,
la charrette lente, comme deux condam-
nées, ne levant pas les yeux, honteuses
d'être pauvres, chassées par la misère
de ce pays riant où le soleil du soir ca-
resse les collines de rayons couleur de
miel.
Les bœufs pesants, le dos couvert
d'une toile blanche, la tête protégée jus-
qu'aux naseaux d'un filet rouge et gris,
une peau de chèvre tendue de l'un à
l'autre entre les cornes, avançaient, pré-
cédés du bouvier. Des branches de
chêne et de bruyère enlaçant le cou des
bêtes et retombant sur leurs jambes
pour les protéger des moustiques, don-
naient ironiquement â cet exode un air
de fête bucolique. Ce fut la dernière vi-
sion que les veuves exilées conservèrent
de Salies-du-Béarn .
Et, rapide, dans la monotonie du gron-
dement métallique des rails, le train
les emporta, de Salies à Puyôo, à Dax, à
Lamothe, muettes et pâles, jusqu'à Bor-
deaux.
Le lendemain, elles se rendaient à la
gare du Médoc.
C'était la saison des vendanges.
DEUXIÈME PARTIE
Jacques Duclaux, assis dans un com
sombre d'une vaste pièce, en- un large
fauteuil de malade, sortit de sa torpeur,
: les veuxa soudaia éblouis par MPM -ferii-
lante écharpe de soleil rouge qui l'en- 1
toura d'une auréole. Un coup de vent,
sans doute, venait d'entr'ouvrir les vo-
lets.
Péniblement, il souleva le bras gau-
che pour atteindre un bouton électrique,
qu'il pressa.
Un valet de chambre parut :
— Roulez mon fauteuil près de la fe-
nêtre. .. près de celle-là.
Il indiquait une ouverture par laquelle
n'entrait pas le soleil et qui laissait voir
un horizon bleu pâle d'une infinie dou-
ceur.
— Arrêtez-vous un instant, ordonna-
t-il en passant devant une haute glace
scellée au mur.
Et il considéra sévèrement son image
d'impotent, avec un pli dédaigneux des
lèvres, se trouvant une triste mine.
— Aujourd'hui, ça ne va pas ! dit-il.
— Monsieur n'a pas voulu se laisser
rajeunir par le barbier, ce matin.
— Ce n est pas ça Je sens que ça ne
va pas !
— Monsieur souffre ?
— Non. Savez-vous combien de temps
j'ai dormi ?
— Il est six heures et demie, mon-
sieur.
— Six heures et demie 1 reprit Jacques
Duclaux, la voix pâteuse et l'œil éteint.
Je vous avais défendu de me laisser dor-
mir si longtemps. Le sommeil m'est in-
terdit.
—• Je demande pardon a monsieur.
M. Servadac m'avait fait appeler à l'éco-
nomat. Le château est sens dessus-des-
sous. C'est demain qu'on vendange.
Un éclair de colère passa dans les
yeux du vieillard :
— A chacun son poste. Vous êtes à
mon service personnel. M. Sarvadac a
gm imume».: i% le paye pour qu'il les
paye. Vous lui direz de venir me Pari?£
tout à l'heure. Et ne pouvait-on pas m»
demander conseil avant de commencer
les vendanges ? .
— Mais, monsieur, ce n'est pas moi...
Il se regarda de nouveau dans la glace,
et le pli de ses lèvres s'accentua.
De rares cheveux blancs collés sur uu
crâne rose, un front ovoïde mal cintre,
rayé de rides parallèles, si profondes
qu'on eût dit des entailles sombres, et,
au-dessous de la ligne droite des soui
cils, deux yeux clairs en trous de vriue,
petits, étroits, intelligents. Un ne
énorme et volontaire. Une bouche au
lèvres lourdes, et le menton se .P er " a
e ".
en étages de graisse sur la P0^ 11 ^.^
culéenne. Une face bouffie de cow»
aux reins brisés, vaincu par sa V T *
chair.
— Allez ! ., in ter-
Quand il fut où il voulait être, d ini
rogea :
— Fait-il froid dehors ?
— Non, monsieur.
; — Ouvrez !
— Ainsi. .. pas plus ? .^pt*
— Tout à fait 1... C'est bien. .. Lal
moi
1X1 a
— Je fais appeler M. Servadac T , 9
— Non, à présent mon fils. Serva"
demain matin. is it
Le valet sorti, Jacques Duclaux sa .
d'une main la canne couchée près ûe fl
de l'autre l'appui de la fenêtre, et, "
effort lent il souleva son corps J^H
ce qu'il fût droit, debout, et il emcr*^
d'un regard circulaire la plaine ae ^
gnes qui dévalait sur les bords de i»
Tout ce qu'il voyait lui appartena»»
(A suivre)
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