DIMANCHE 18 AOUT 1935 U u LA JOURNÉE U 18 AOUT 1935 Saint du jour : Sainte Hélène. Fête à souhaiter. ; Saint Eudes. »»-> u h. 30, d [a prairie des Filtres Ciraue finder. 21 heures, à la prairie des Ciroue Pinder. Fil- tres Chez ies Scouts LE BEAU UAMH DE LA 12* TOULOUSE 1 neuit;, et ut) minutes de rapide, que tOuo u utilisèrent pas a dormir — cer- tains même manneslerent leur inten- tion de ne pas termér l'œil. « Ce n'est pas pour ceia que l'on va au camp, ni en rapide, quand on veut dormir on va au Ut i>. Ma loi, c'est un raisonnement qui, iusou'à un certain point peut se soute- nir Maigre cela, Jean Paul II et René ont sûrement battu le record de la du- rée ae sommeil, bien installes dans les rjorte bagages, baptisé pour la circons- tance du nom prétentieux de « hamac ». Francis, lui, a totalise, en divers com- partiments, et par séries, un nombre impressionnant de minutes. A qui le re- cord de bavardage et de galéjades, bien sûr à André. Le record de distance par- couru dans le wagon revient nettement au chef et à M. l'abbe... Saluées au passage : bien des cho- ses la Cité de Carcassonne, éclairée par'la lune, les yipnes et les oliviers les rivières, le Rhône, Tarascon, Istres, Ber- re, Maynane, le tunnel du Rove, etc., etc À" Marseille, après un première messe de camp : excursion de 2 heures en mer. Château d'If, Corniche, Joliette, au cours de laquelle, Jean fit l'aumône aux pois- sons d'une belle pièce de dix francs, à cause d'une trajectoire mal calculée dont le point de chute dessina dans la mer quelques « ronds », seule monnaie de la pièce. « Comme cela, conclut spirituellement un gars, les poissons pourront s'ache- ter ce qu'ils préfèrent » et un autre d'ajouter : « d'ailleurs elle n'est pas perdue puisaue nous savons où elle est >r Déjeuner à Notre-Dame de la Garde, pè- lerinage et contemplation du beau pa- norama de Marseille. Le soir, suite de la visite de la ville et bain dans une bouillabaisse bien mar- seillaise mais peu « propre » à l'usa- ge attendu. Dieu nous garde des bains de Mar- seille-Plage ! Tous nos petits, en excel- lentes dispositions rassurent leurs pa- rents : ils sont contents, tout va bien et tout ira mieux encore s'ils reçoivent bientôt un mot de chez eux. Les allocations familiales] Le ministre du travail fait connaître qu'un décret du 2b juillet 1935 rend ap- plicable la loi du 11 mars 1932 sur les allocations familiales à de nouvelles catégories professionnelles. <strong>La</strong> data effective de la mise en ap- plication de cette mi a ces catégories, dont suit rénumération, esj fixée au i* octobre 19;>.> Station service. Marchand au détail de ccmbustibles trolft, de mazout, d'huiles, de graisses pour voitures automobiles. Marchand au détail d ecombustibles livrant ses marchandises par moyens de transports hippomobiles ou automo- biles. Dans le sous-groupe 4 3 c de la no- menclature des industries et profes- sions de la Statistique générale de la Franco : N" 4.61 (fabrique d'articles, objets, uStensiies, outils en bois. N" 4.612 (Tonnellerie). • N' 4.646 (fabrique de modèles pour la mécanique, la fonderie). N ' 4 6400 (modeleur, s. s. i.). N' 4 052 (fabrique de grillages, treil- laces. treillis en bois) .N" 4.654 (fabrique d'archets). Dans .e sous-groupe 4 B h de la no- menclature : N* 4.1S5 (préparation de triperie à l'exception des entreprises vendant au publia au détail). N" 4.19 (charcuterie, à l'exception des entreprises vendant au public en dé- tail!. Dans le sous-groupe 5 B c r N° 56 (navigation maritime). N' 5 60 i marin s. s. i.). fi" 5-61 (compagrnie de navigation). N* 5.62 (remorquage en mer). Les employeurs ressortissant a ces catégories professionnels devront donc s'affilier à une cuisse da com- pensation agréée dans Ut région où se trouvent situés leurs établissements. Ces employeurs seront, en effet, res- ponsables vis-à-vis de leur personnel du service des allocations familiales, à partir de la date où la. loi est appli- cable à leur profession. Eu outre des sanctions prévues par lu loi, ils s'exposeraient, en ne satis- faisant pas à. l'obligation légale, à des actions en dommaces-intérêts de la par* des chefs de famille qu'ils em- ploient, dommages qui ne sauraient être inférieurs au montant des alloca- tions dort ces chefs de famille auraient été frustrés. Mais il y a tout lieu de penser que le cas ne se produira pas et que les employeurs rempliront scrupuleuse- ment ies obligations que la loi leur impose. MORT DANS LE TRAIN Hier soir, à l'arrivée du train de Nice, gare Matabiau, a été constaté le décès de M. Murius Albeity, violoniste, qui avait succombé à une crise cardiaque pendant le trajet. 'Le corps du défunt a été transporté chez des parents habitant Toulouse. M. Alberty était originaire de notre ville. FEU DE CHEMINÉE Hier vers 15 h. 30, un feu de cheminée <strong>s'est</strong> déclaré dans l'appartement occupé par M. Paul Vlgnères, 3, rue de la Dau. rade. Les pompiers de la caserne centrale sous les ordres du sergent Souques, ont éteiji_le feu à l'aide de quelques seaux d'eau. Dégâts matériels seulement. UN HOMME VIOLE<strong>NT</strong> Hier soir, Mme Anna Foirac, née Payade. demeurant 48. place Rachelier. se "présentait devant M. Picou, com- missaire de permanence, pour porter plainte contre son ami. H. François Muerta. qui l'aurait frappée au cours d'une discussion. Une enquête est ouverte. A VENDRE, directement à l'usager, cabriolet luxe Renault 7 HP, Monaqua- tre, 3/4 places, garanti non accidenté, Parfait état mécanique. 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Entrepôt : ROUPERAS. 20, rue Eclu- ) s'itions de l'ordonnance entreprise cher le caractère frauduleux, résultant de ce que le mandai de l'ancienne sec- tion était depuis longtemps révoqué et de ce que celle-ci avait été déjà mise en demeure de rendre compte et de vider les lieux au moment où le bail avait pris date certaine; « Attendu, en ce qui concerne la re- mise des documents, que l'ordonnance doit encore être confirmée avec cette précision qu'à défaut de restitution amiable dans le délai imparti sur état descriptif détaillé de tous documents, comptes et éléments de cause et moyen- nant décharge régulière des administra- teurs actuels, il sera procédé à un in- ventaire précis et complet de toutes les archives, de tous les comptes de re- cettes et dépenses, de toutes quittances et décharges, de tous contrats de publi- cité, en un mot, de toute la comptabili- té existant ou devant figurer dans les bureaux de la section, comptabilité qui devra être arrêtée définitivement ; « Attendu que la partie qui succombe doit supporter les dépens ; « Par ces motifs. « Et ceux du premier juge non con- traire qu'elle adopte, « <strong>La</strong> Cour : « Confirmant l'ordonnance entrepri- se; ordonne l'expulsion de la section dis- sidente de l'U. N. C. des locaux qu'elle occupe sans droit, titre ni qualité, à l'entresol de l'immeuble portant le n° 22 des allées Jean-Jaurès, à Toulouse ; ré- serve à l'Union Nationale des Combat- tants tous ses droits, tant sur les dom : mages-intérêts éventuels, qu'en ce qui concerne la prétendue cession de bail enregistrée le 25 mars 1935 ; « Dit que le bureau dissident devra remettre tous documents, contrats, comptes de recettes et dépenses, pièces et sommes en sa possession, et qu'à défaut il devra en être fait un inven- taire détaillé, que la caisse devra être ar- rêtée par les soins de M» Maurel, que la Cour maintient dans ses fonctions; « Maintient pour le surplus et en tant que de besoin, toutes les autres dispo- se-Matabiau. — Téléphone : 21764. azette Judiciaire A la Cour d'Appel UN JUGEME<strong>NT</strong> I<strong>NT</strong>ERESSA<strong>NT</strong> A PROPOS DE L'ASSOCIATION D'ANCIENS COMBATTA<strong>NT</strong>S DE LU. N. C. Distinction honorifique Nous apprenons avec plaisir que M. de Sugier, vice-président de l'Œu- vre générale des Orphelinats et Mai- sons de retraite des fonctionnaires, vient de recevoir la Médaille d'argent de la Mutualité. Nous adressons à M. de Sugier nos bien vives félicitations. Nouvelles Religieuses NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES. — M. l'abbé Julien Brun, nouveau prê- tre, est nommé au Petit Séminaire de Poli gvian-Montrej eau. M. l'abbé Jean de Stegge. nouveau prêtre, est nommé vicaire à Cadours. TS DIVERS i CRIME MrSltRIEUX « Condamne Syrlan, aux dépens. » Sens et Havrez; Sports et Préparation Militaire Stockage des blés de ta récolte 1935 Par décret en date du 2 août 1935, le ministre de l'agriculture a fait con- naître lf.& conditions de stockage des blés de la récolte 1935- Voia les grandes lignes du cahier des charges régissant le stockage : Les souscriptions devront être éta- blies par les agriculteurs en double exemplaire et suivant modèle annexé au sainer des charges. Elles ne seront reçues qu'accompa- gnées d'un versement de 4 fr. par IJÙID» t'ai de blé souscrit, sauf pour les adhé- rents ayant déjà stocké pour la récolte de 1934 auxquels il sera tenu compte des sommes qu'ils ont déiu versées à cet effet. Les engagements de livraison devant être adressé* au ministre de l'agri- culture avant le 1 er septembre 1935, ils ne seront reçus aux bureaux de la Coo- pérative que jusqu'au 25 août 1935, der- nier délai. L'importance des contrats pouvant être réduite par !e ministre, les sous- cripteurs seront informés de toutes modifications pouvant être apportées à leur?, engagements. Le financement, de la récolte 1935 bénéficient de contrat de stockage fera l'objet d'un décrit du ministre de l'agriculture qui en indiquera tomes les modalités. <strong>La</strong> Coopérative en infor- mera les souscripteurs dès réception. t .es agriculteurs désireux de stocker r récolte par les soins de la Coopé- rative des producteurs de blé de la i—,to Garonne. 9, rue Ozenne, Maison inculture, à Toulouse, peuvent à cette coopérative qui leur IS formules et toutes indica- » 1 =3. ^Espagnols JEspagne nous commu- Il paraît que le ministre de la guerre proposera au prochain Conseil, un dé- cret pour étendre aux Espagnols rési- dant en Europe, ic-s facilités qui sont accordées à ceux qui résident, en Amé- rique pour le service militaire. UN HOMME EST DECOUVERT ETRANGLE SUR LA PRAIRIE DES FILTRES Samedi matin, alors que le person- nel du Cirque Pinder, installé sur la Prairie des Filtres, vaquait à ses oc- cupations a l'intérieur et autour du campement, M. Joseph Fidelin, chauf- feur au cirque, apercevait au milieu de la prairie, un homme semblant dormir. Il n'y prit d'abord pas garde, mais le retrouvant une heure plus tard dans la même position, il s'approhait de lui et constatait qu'il était sans vie. LA POLICE ALERTÉE Il se rendit aussitôt auprès de la direction du cirque pour lui signaler la découverte et M. Bonnefous, com- missaire de police du 7» arrondisse- ment, avisé, se rendit sur les lieux. Le Parquet était, aussi alerté et M. Molinier, juge d'instruction, accom- pagné de M. Malbreil. substitut du procureur de Ja République, et de M. Vie, greffier, ne tardèrent pas à arri- ver sur la prairie pour procéder aux constatations et aux premières inves- ligations. M. Baise, chef de la Sûreté, accom- pagné de M. Uliers, inspecteur, se joignirent aux magistrats pour effec- tuer la première enquête. <strong>La</strong> victime, dont on a pu relever l'i- dentité, est nu nommé Jean Auriol, «âgé de 24 ans, né a Blagnac et de- meurant 32, rue Arnaud-Vidal. Il avait l'habitude de venir coucher toutes les puits sur la Prairie des Filtres. Cet individu paraît être peu inté- ressant, |a Sûreté possède un dossier le concernant et sur lequsl on i élève quatre condamnations, dont trois pour violences. ETRANGLE SUR PLACE Les magistrats relevèrent sur la trachée des traces de strangulation ; un cachenez le serrait fortement au- tour du cou, ce qui ferait croire que la victime aurait été tuée par deux individus. L'inscription « Pas de chance » était tatouée sur l'avant-bras droit du ca- davre. Après les constatations, le corps a été transporté a l'amphithéâtre de l'Ecole de médecine, où le docteur Paumes, commis par M. Molinier, juge d'instruction, procédera à l'au- topsie. Une commission rogatoire a été adressée a Ja Sûreté qui devra re- chercher el entendre les témoins qui pourraient donner lies renseignements sur ce mystérieux crime. Il se pourrait que Jean Auriol ait eu une discussion avec des gens de son milieu et qu'il ait été la victime d'une querelle plus vive dans la- quelle il a trouvé la moit. <strong>La</strong> Sûreté, qui avait été avisée tout aussitôt, va procéder à des invesiiga lions qui permettront de retrouver les fréquentai ions de la victime.— E. de C. Pharmacies de service LE DIMANCHE 18 AOUT Alzac. 5 bis, place de la Patte-d'oie. Cabrol, 1 bis, allée Saint-Agne. Cournet. 60. rue Bayard. Dessort. 35, rue <strong>La</strong>t'ayette. Lobstein, 48, boulevard d'Arcole. Ratié, 1 bis, allée des Demoiselles. Ravaille, 29, Côte Pavée . Montau- Iran. Malignon, 48 ter, faubourg Bonnefoy. Aidai. 15. rue Romiguières. Service de nuit pendant la semaine du 18 au 24 août : Malignon, 48 ter, faubourg Bonnefoy. EN S HEURES (l RADIODISO ». 26, ru« Alsace, livre tous travaux d'ama- teur Exécution parfaite sur i» magni- fiqu- papier t Ludga-Lumière », UNE FEMME INCONNUE MALADE SUR LA VOIE PUBLIQUE Samedi matin, vers 10 h. 30. une Itm- me paraissant àgee de 60 à 65 ans en- viron, se trouvant de passage rue du Rempart-Villeneuve, devant l'épicerie Américaine, a ete prise d'une indisposi- tion subite. Elle a ete transportée sans connais- sance à l'Hotel-Dieu où elle a été admi- se salle Sainte-Marie, lit n" 15. Aucune pièce d'identité n'a été trou- vé sur la malade. Elle était vêtue de noir, portant un fichu de tr.taie couleur, des boucles d'oreille en or ; elle est amputée de la main gauche. Eile portait un sac à provision conte- nant une somme de 43 francs. UN PALIER BRULE A BLAGNAC <strong>La</strong> caserne centrale des pompiers était avisée, hier vers 16 heures, qu'un incendie venait de se déclarer dans la métairie de M. Bonnefigue, route de Grenade, à Blagnac. Le feu avait pris naissance dans un palier non loin d'une gerbière. U ne fallut pas moins d'une heure de travail aux pompiers pour circons- crire le feu et préserver aussi la ger- bière. UN CRIMF MYSTÉRIEUX A TOULOUSE Lire les détails en matière g Un différend s'était élevé entre l'As- sociation de iHJ. N. C. (groupe de Tou- louse) et certains éléments qui avaient quitté ce groupement â la suite d'inci- uents sur lesquels nous n'avons pas à revenir et qui oui fonde depuis un grou- pe dissident. Il s'agissait du droit d'occupation du local et de la remise des Uvrts d'admi- nistration et de comptabilité. Après avoir été jugée devant le Tri- bunal des référés, MM. Syrlan, Sens et Havrez interjetèrent appel devant la Cour. <strong>La</strong> U.""> Chambre, présidée par M. Es- cudier, vient de rendre son arrêt dans cette affaire. Après avoir entendu les deux parties, M. le bâtonnier Puntous, pour l'U. N. C, et Al' Pellefigue, p
avis di: DÉCÈS Monsieur de SAQUI-SANNES; Mada- Monaeur Gilbert; Mon- "? e \r n-lbert VIË; Madame, née MAS- STP et leur fils François-Paul; Madame S^rnOUX ' familles VIE, de fffisÀNNES GRILH, MASSIP, 6^ms et autés ont la douleur de vous -t de la perte cruelle qu'ils &é£t ^éplouver^n la personne de Monsieur Paul VIE unt oère, beau-père, grand-père cousin S alUé «écédé à Saint-Loup-Cammas ?Haute-Garonne), le 16 août 1935, à là Selo d n la vofonté du défunt, les obsèpues ont eu lieu dans la plus tncte in- U S^nt-Loup-Cammas par Saint-Genlès ;