Sen-YattanoeL, prince d'Astrée - YattanoeL.com

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Propulsée en effet dans la vie active par son voisin de
pallier, accessoirement de confession israélite et résidant
comme elle à l’époque rue de Villiers à Levallois-Perret,
M.A. avait consacré toute sa vie à l’Education nationale.
Son frère, cadet de la famille pensait pour des raisons
éthiques qu’elle ne travaillerait jamais, ce, en fonction des
codes de conduite séculaires respectés par les membres du
milieu social dont étaient issus leurs parents. Ainsi une
jeune femme dite « de bonne famille », prépare son
trousseau à la fin de l’adolescence et ses études de premier
cycle, rassemble donc ses affaires et en effectue la liste, se
laisse recommander pour un rallye organisant des soirées
protégées (éventuellement dansantes) où elle est conviée,
avant de recevoir à son tour ceux qui font parti du même
sérail. Elle peut s’acoquiner avec un ou deux prétendants au
pedigree matériel suffisamment solide quant à ses
aspirations intellectuelles mais également pourvoir
essentiellement, en se mariant, à l’établissement d’une
cellule de moyens répondant aux critères sélectionnés par
les tendances du groupe d’agrément. Elle fonde un foyer et
éduque ses enfants dans le même esprit, et s’accorde
d’avoir à long terme « un violon d’Ingres » utile et de bon
ton. Sa vie doit s’arrêter là. Elle doit en tirer les éléments de
son épanouissement. M.A. au tempérament femme Poisson
avait bien mené sa scolarité et obtenu son baccalauréat sans
difficultés lorsque par la suite ses études de droit entamées,
elle désirait, en ce début des années 1960, être simplement