Sen-YattanoeL, prince d'Astrée - YattanoeL.com

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train d’éructer, les muqueuses fétides, ou de vomir ses
miasmes, la tête sur la cuvette de ses latrines mal
entretenues. « Tu finiras seule, comme un vulgaire sac à
merde ! Je ne sombrerai pas avec toi ! » avait-il ajouté à
cette Ménade et son attitude préjudiciable.
Sen-YattanoeL exerçait officiellement la profession
d’auteur. Le terme de « créateur » ne lui paraissait pas
usurper mais le gênait. C’était un producteur de
rédactionnel travailleur, lucide et efficace. Il écrivait des
chansons notamment. Il les interprétait parfois,
accompagné de sa guitare électrique, support bien
maîtrisée. Le plus souvent il laissait à d’autres le soin de
les chanter. Ses textes exprimaient sa foi en Dieu, les
sentiments qu’il éprouvait pour certains êtres, d’amour et
de faits de guerres aussi, ce, dans un grand effort de clarté
large et quasi logistique. Sociétaire de la SACEM et ayant
quelques concerts dans de petites salles à son actif en tant
qu’interprète et soliste, il touchait donc des droits d’auteur
trois à quatre fois par an. Autrement à propos des satanées
ruées vers l’or comme il qualifiait la recherche de
nouveaux moyens, pour survivre, l’homme monnayait ses
illustrations d’avant-garde, confectionnées par ses soins,
sans influences extérieures à priori. C’était un as reconnu