Sen-YattanoeL, prince d'Astrée - YattanoeL.com

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émetteurs s'en jouaient directement ou indirectement, ce,
depuis des plumes informatiques épars jusque dans les
colonnes bariolées des tabloïdes. Ceci risquait à tout
moment, séance tenante, de faire perdre son intérêt
nécessaire et attendu à l'information. Et Sarah Howard
l'avait bien perçu cependant. Elle notait au surplus que le
service public était dépendant et les médias en général aux
ordres comme un pion sur un échiquier. Ce constat reposait
sur plusieurs points précis et pris en compte dont était l’état
de la latitude réservée à la presse pour tenter de circonscrire
le rôle originel du journalisme. La société réalité faisait de
tous dans une fâcheuse problématique, des professionnels
aux amateurs, une cohorte de paparazzis en puissance à des
fins matérielles, en quête de « sensationnel ». Le pire en
somme dans une certaine avidité pour le spectaculaire
comme solde de toutes nouvelles sur lesquelles la
spéculation avait cours au loin de toute notion de neutralité
en mesure d’en rendre compte, avec une salubrité effective,
avec un certain recul. Dans le milieu des journalistes
professionnels, la gestion se compliquait concernant
l’attitude à observer vis à vis des émissions extérieures,
entre celle de dociles et simples aboyeurs ou celle de
Mesdames ou Messieurs Loyal du cirque Actualités. Le
pouvoir politique éxécutif lui-même en était donc le
principal pourvoyeur avec sa capacité attachée à
l’informationnel et se voyait attaché à mesurer ses envois.
Un 4e pouvoir échu aux médias n’était en fait qu’une utopie
de plus relevée par Sarah "C'est une mascarade, un élément