El Watan

Désordre au
service
d'état civil
algré une bonne fluidité
M et une remarquable facilité
pour le retrait d'un extrait
de naissance n°12 auprès du
service de l'état civil de
l'APC de Blida, grâce,
notamment, à son informatisation,
les passe-droits et les
comportements peu orthodoxes
sont toujours en
vigueur dans cette importante
commune, «gâchant» ainsi
les bienfaits des nouvelles
technologies. Face à ce
constat désolant, les usagers
de ce service interpellent
avec insistance les élus
locaux de cette APC, principalement
son président, pour
mettre un terme à ces pratiques
nuisibles tant à l'administration
locale qu'aux
citoyens qui s'y rendent pour
établir divers documents officiels.
Hocine Mallek
ÉCOLE
DE POLICE
Sortie
de 314
enquêteurs
Une sortie d'une nouvelle
promotion d'enquêteurs principaux
(314) ainsi que de 51
agents spécialisés dans l'anthropométrie
(identification
des personnes) et relevant de
la Sûreté nationale a eu lieu
récemment au niveau de
l'Ecole de police de Soumaâ
à Blida. Cette promotion a
été baptisée au nom du policier
Ben Saïd Mohamed,
assassiné le 17 décembre
1994 à Bouhanifia (wilaya de
Mascara). Ont assisté à la
cérémonie de sortie, M. Kara,
directeur des écoles de la
DGSN, plusieurs cadres de la
Sûreté nationale ainsi que les
autorités locales de la wilaya
de Blida. M. Benzerga
BOUFARIK
Cambriolage
au Tennis
Club
es malfaiteurs ont cam-
D briolé tout récemment le
siège du Tennis Club de
Boufarik, emportant avec eux
un micro-ordinateur, une sono
complète, une machine à
coudre, une bouteille de gaz,
des raquettes de tennis et un
moteur d'alimentation en eau.
Ce cambriolage a eu lieu pendant
la nuit et une plainte
contre x a été déposée.
Ce fait révèle l'insécurité nocturne
qui règne dans un site
pareil où le club local, le
MTCB, préparait, comme
chaque année, son tournoi
national du 1er Novembre, une
date qu'il a fini quand même
par célébrer.
Anis B.
DÉLINQUANCE DANS LA WILAYA DE BLIDA
●D'après des sources policières, les récidivistes représentent 80%
des personnes arrêtées par les éléments de la police ou de la gendarmerie.
A u
moment où l'on parle de la
réforme du secteur de la
justice, le débat autour du
rôle des prisons ou des centres de
rééducation, comme préfèrent les
appeler les responsables de ce secteur,
demeure indispensable pour
mieux définir les vraies missions
de ces établissements.
De prime abord, on a constaté que
nombre d'ex-prisonniers finissent
par récidiver une fois leur peine
purgée. Et pourtant, il y a une
année, le premier centre d'écoute
et d'orientation des détenus sortants
de prison, à l'échelle nationale
et même arabe, a vu le jour à
Blida, inauguré par Tayeb Belaïz,
ministre de la Justice et garde des
Sceaux. Tant glorifié par les autorités
judiciaires, ce centre vise,
notamment, à aider les anciens
détenus pour qu'ils puissent
décrocher des formations ou un
emploi une fois sortis de prison.
Sur le terrain, la réalité est tout
autre puisque la grande majorité
des personnes recherchées par la
police sont des repris de justice.
D'après des sources policières, les
récidivistes représentent 80% des
personnes arrêtées par les éléments
de la police ou de la gendarmerie.
Ils sont impliqués,
El Watan - Mercredi 4 novembre 2009 - 10
RÉGION CENTRE
Les repris de justice
sèment la terreur
notamment, dans des affaires de
drogue, de vol et d'agression. Cela
est sans cesse prouvé par les informations
communiquées par les
services de la Sûreté nationale et
de la gendarmerie. A titre
d'exemple, la brigade criminelle
de la police vient d'arrêter un
quinquagénaire pour escroquerie
et usurpation de fonction.
Pourtant repris de justice, ce personnage
se permettait même de se
proclamer «colonel» ou haut
cadre de l'Etat pour faire des
«affaires» sur le dos de simples
citoyens.
Les éléments de la Sûreté nationale
ont aussi arrêté, cette semaine,
4 personnes, dont l'âge oscille
entre 25 et 36 ans pour détention
et commercialisation de stupéfiants.
Sans surprise, ces personnes
ont tous fait de la prison. A
Mouzaïa, une région connue pour
son insécurité, c'est un policier en
civil qui a été agressé dernièrement
par deux jeunes repris de
justice, avant de lui voler une
somme de 4 millions de centimes.
La victime s'en est sortie avec 13
points de suture alors que ses
agresseurs sont toujours en fuite.
Toujours dans la même ville, une
dizaine de jeunes, tous des repris
de justice et faisant la loi dans
cette localité, ont été arrêtés dernièrement
par les éléments de la
Gendarmerie nationale, mais ils
risquent, comme il arrive souvent,
de ne pas trop tarder dans les prisons.
Certains d'entre eux sont
concernés par 22 jugements sans
pour autant qu'ils changent de
comportement une fois libérés.
Sur les hauteurs de Bouarfa, à
Baba Moussa plus exactement, un
groupe de malfaiteurs composé de
trois personnes a agressé grièvement
un individu afin de lui voler
son poste radio.
Arrêtés, les accusés, ayant déjà
fait de la prison, ont été placés
sous mandat de dépôt pour association
de malfaiteurs, coups et
blessures volontaires avec armes
blanche, vol et dégradation de
biens d'autrui. L'insécurité à Blida
est ainsi l’œuvre de repris de justice,
ce qui doit inciter les autorités
locales et judiciaires à prendre
en charge, d'une manière effective,
les cas des anciens détenus.
Cette catégorie de personnes trouvent,
en effet, toujours son compte
et ne cesse de constituer un
véritable danger pour la société.
La prison ne leur faisant pas
peur… Mohamed Benzerga
EL AFFROUN
Tournoi en hommage à Snedj
es minimes de l'USM Blida ont remporté lundi
L dernier le tournoi de football, organisé à la
mémoire du défunt Snedj Hamidet, ancien dirigeant
du NCB El Affroun.
Les Blidéens sont venus à bout de la formation de
l'USM Alger grâce aux tirs aux buts (3-1) après le
temps réglementaire de la partie qui s'est terminée
sur un score vierge de zéro partout. Pour le compte
de la troisième place, les jeunots de l'Association
Hamidet
sportive Ibn Khaldoun d'El Affroun ont pris le
meilleur sur leurs homologues de la JS Kabylie sur
le score de 2 buts à 1. Le prix du meilleur joueur du
tournoi a été attribué au joueur usmiste Boukhalfa
Abdelhak. Quant à Kebaïli Billel, il s'est vu décerner
le prix du meilleur buteur. Des trophées et des
cadeaux ont été distribués à tous les participants
qui ont grandement contribué à la réussite de ce
tournoi. Abdelkader L.
SIDI AMAR (TIPAZA)
Des
infrastructures
pour les jeunes
La wilaya de Tipaza vient d'entreprendre l'étude
et les travaux d'aménagement du stade communal
de Sidi Amar, un projet inscrit en
novembre 2007, et pour lequel une enveloppe
financière avoisinant les 80 millions de dinars avait
été allouée pour traiter le terrain de football, aménager
les vestiaires et poser le tartan. Les jeunes de
la commune de Sidi Amar, notamment les dirigeants
et les joueurs du club de football local, évoluant
dans une division inférieure, attendent avec
impatience l'achèvement des travaux de cette infrastructure
qui favorisera la promotion du football et
de l'athlétisme dans cette petite commune rurale
située en aval du barrage de Boukourdane.
L'aménagement du stade permettra d'augmenter sa
capacité d'accueil jusqu'à 2000 places.
Néanmoins, des lots de ce projet ne sont pas encore
couverts financièrement, tels que ceux liés à la
superstructure, le drainage des eaux et le revêtement
en gazon synthétique, ce qui nécessite un
apport financier de 125 millions de dinars, jugé
vital pour la mise en service de ce stade. En
revanche, à Nador, un hangar à l'abandon depuis
des années vient d'être réaménagé pour être transformé
en une salle des fêtes et de conférences pour
les populations de cette commune. Une enveloppe
financière de 29 millions de dinars aura été nécessaire
pour le réaménagement de cette propriété de
l'APC de Nador.
Ces infrastructures destinées aux activités des
jeunes devront permettre de combler un tant soit
peu les déficits constatés en ce domaine dans les
communes de Sidi Amar et Nador. M'hamed.H
AÏN DEFLA
Insécurité devant
les établissements
scolaires
L
a violence et l'insécurité à l'extérieur des structures
de l'éducation suscite de vives inquiétudes
tant parmi les élèves que chez leurs parents. Ces derniers,
pour de multiples raisons, ne peuvent plus garder
un œil en permanence sur leur progéniture.
Certains d'entre eux avouent être carrément dépassés.
De ce fait, les collégiens et lycéens sont souvent vulnérables
et deviennent une proie facile de personnes
sans scrupules.
Pour ces derniers, les établissements scolaires sont
l'endroit idéal pour opérer en toute quiétude à bord de
véhicules ou au détour d'un virage. Drogue et cigarettes
sont les appâts dont ils se servent pour attirer
les jeunes lycéens et collégiens. Ces dernières
années, nous confie un policier, cette catégorie de la
population est devenue une cible privilégiée pour des
délinquants qui abusent de la naïveté de ces jeunes et
trouvent aux abords des lycées et CEM des espaces
propices pour les aborder en toute quiétude. Cette
année, ce phénomène s'est accentué à la faveur des
nouveaux horaires pratiqués dans le secteur de l'éducation
et qui ne permettent pas aux élèves habitant
loin de leur établissement scolaire de regagner leur
domicile pour déjeuner.
C'est ainsi que certains parmi eux, particulièrement
les jeunes filles, se trouvent exposées à tous les dangers.
Des rondes policières aux alentours des structures
d'éducation s'avèrent nécessaires pour pallier la
baisse de vigilance chez les parents et faire barrage
aux délinquants de tous bords. Aziza.L
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