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Pierre Sylvain Marcheix - desc orthopedie

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Notre étude montre que les fractures du radius distal surviennent chez des patients<br />

âgés autour de 75 ans mais encore actifs lors de banales chutes de leur hauteur (100% des<br />

cas). Ces patients ont gardé leur réflexe de protection, ils amortissent leur chute grâce à leurs<br />

membres supérieurs. Ces fractures surviennent donc pour des traumatismes à basse énergie.<br />

Signe d’ostéoporose, ces fractures doivent amener le patient à consulter de façon systématique<br />

un rhumatologue pour bénéficier d’une ostéodensitométrie. Ainsi Rozental, en 2008 et sur un<br />

échantillon de 240 patients, montre que 79% des patients de plus de 50 ans victimes d’une<br />

fracture du radius distal n’ont pas eu de recherche d’ostéoporose 53 . Sur ces 240 patients, 57%<br />

présentent une ostéopénie. Rozental souligne que seulement 21% des patients de plus de 50<br />

ans n’ayant pas eu d’ostéodensitométrie ont un traitement substitutif contre 53% pour ceux<br />

qui ont eu une ostéodensitométrie de façon systématique. Rozental insiste sur le rôle<br />

important de l’orthopédiste dans la prévention de l’ostéoporose en prescrivant de façon<br />

systématique une ostéodensitométrie chez les patients de plus de 50 ans victimes d’une<br />

fracture du radius distal 53 .<br />

La fracture du radius distal survient préférentiellement chez les femmes (83%). Les<br />

femmes victimes de ce genre de fractures sont plus âgées au moment de l’accident que les<br />

hommes. Cette différence s’explique par un état ostéoporotique plus important chez les<br />

femmes suite à la ménopause. Le taux de fracture chez les hommes augmente avec l’âge mais<br />

reste inférieur à celui des femmes 14 .<br />

Le traitement par PVA est plus cher que le traitement par BMM (500 à 700 euros<br />

contre moins de 10 euros pour le traitement par broches).<br />

2 COMPARAISON BMM/ LITTÉRATURE<br />

2.1 DONNÉES RADIOLOGIQUES<br />

Dans notre étude le traitement par broches permet de récupérer en postopératoire une<br />

antéversion de la glène radiale de 8° en moyenne avec une variance ulnaire moyenne de<br />

1,1mm. Ces résultats sont comparables à ceux de la littérature qui retrouve une antéversion de<br />

la glène comprise entre 4° et 11°en postopératoire 54-57 .<br />

Nous soulignons un nombre important d’hyperréductions (DT>15°) dans notre étude<br />

(15%). Lenoble, quant à lui, en retrouvait 11% sur 96 traitements 55 . Ainsi pour Lecestre, la<br />

comminution post-traumatique de la corticale antérieure favorise l’hyperréduction et ce<br />

d’autant plus que le brochage est trop vertical 58 . Milliez contre-indique la méthode de<br />

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