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aussi bien de voiries primaires, que de voies
secondaires ou dessertes tertiaires.”
Les voies d’accès ont été créées les premières,
leur existence conditionnant les travaux d’aménagement
et de construction. La voirie urbaine
secondaire d’accès aux différents pôles, constituant
la trame viaire, a été réalisée sous la responsabilité
de l’Epa. La voirie tertiaire de desserte des
habitations était selon les cas du ressort de
l’aménageur (desserte des ilots) ou des promoteurs
(résidences privées, maisons individuelles).
L’ensemble de cette voirie est ensuite remise en
toute propriété aux collectivités, départements
ou communes, à charge pour elles d’en assurer
l’entretien.
Les enrobés bitumineux, matériau
prédominant
“Dans le cadre de l’opération d’intérêt national,
notre compétence en matière de transports et
de développement économique nous donne en
outre la gestion des gares routières, des parkings
des gares RER et SNCF et des zones d’activités,
précise Claude Robert, directeur général adjoint
du Syndicat d’Agglomération Nouvelle de Val
Maubuée. Mais notre secteur étant aménagé
à plus de 90 %, l’Etat envisage de sortir ce
territoire de l’opération d’intérêt national et de
le faire entrer dans le cadre du droit commun de
l’intercommunalité. C’est donc aux communes ou
aux départements qu’il appartiendra désormais
d’assurer l’entretien du patrimoine de voirie.”
Une voirie qui, dans son ensemble, est encore
en excellente condition, puisque la plus grande
partie du réseau a moins de quinze ans d’exis-
à Émerainville Val Maubuée - Marne-la-Vallée.
© Iconothèque Epamarne / photographe : Éric MORENCY Piste cyclable bordant le boulevard Olof Palme
tence. L’utilisation des produits bitumineux
pour la réalisation des routes, des parkings et
des voies de circulation douce (graves-bitume,
béton bitumineux 10/14, asphalte ou enrobés
0/6 pour les cheminements piétonniers ou les
pistes cyclables), rend les quelques interventions
d’entretien auxquelles il faut procéder
faciles, peu coûteuses et rapides.
Prendre en compte les questions
environnementales
La qualité de vie, liée à une intégration de
l’habitat et des équipements dans un paysage
exceptionnellement préservé, est un des grands
atouts de la ville nouvelle. On ne s’étonnera
donc pas que les responsables de l’aménagement
se montrent particulièrement sensibles
aux questions touchant à l’environnement et
au développement durable.
Ainsi, l’établissement public marque-t-il un
intérêt agissant pour les techniques innovantes
qui permettent des gains en matériaux, en
énergie et la diminution des rejets, notamment
de gaz à effet de serre : en 2006, plusieurs
chantiers ont été réalisés en faisant appel à
des enrobés à basse énergie.
“Nous recommandons aux maîtres d’œuvre
d’aller dans le sens de l’innovation et de prendre
davantage en compte les questions environnementales
: emploi de matériaux de recyclage,
enrobés à basse énergie, etc., assure Jean-Loup
Poulange. Pour 2007, nous lançons un schéma
environnemental qui va se traduire notamment
“ Nous recommandons aux
maîtres d’œuvre d’aller
dans le sens de l’innovation
et de prendre davantage
en compte les questions
environnementales :
emploi de matériaux
de recyclage, enrobés
à basse énergie, etc.
“
par la bonification des variantes proposant des
solutions plus respectueuses de l’environnement.
Le développement durable est l’affaire de tous les
citoyens, en commençant par les aménageurs.”
Aujourd’hui, les secteurs les plus anciens sont
achevés ou quasi achevés. Seuls les secteurs 3
et 4 connaîtront encore un développement
important, puisque ainsi, la population du
Val d’Europe doit encore progresser, passant de
20 000 habitants à 45 000, en 2017. Plusieurs
routes existantes, par exemple le boulevard
circulaire, vont être doublées, passant de 2 x 1
à 2 x 2 voies, et un nombre encore non chiffré
de kilomètres de voies nouvelles seront créés.
De nouveaux chantiers en perspective où
les solutions innovantes à base de produits
bitumineux seront présentes...
La ville nouvelle est divisée en quatre secteurs, qui sont, d’ouest en est et
dans l’ordre chronologique de leur réalisation : la Porte de Paris (secteur 1),
le Val Maubuée (secteur 2), le Val de Bussy (secteur 3) et le Val d’Europe
(secteur 4).
Le secteur 1, Porte de Paris, le plus ancien, compte 3 communes totalisant plus de 100 000
habitants et représente le troisième pôle d’emplois tertiaires de la Région, derrière Paris
et La Défense. Le secteur 2, Val Maubuée, 6 communes, compte plus de 90 000 habitants
et près de 50 000 emplois. Un grand pôle d’enseignement supérieur, la Cité Descartes, y
rassemble plus de 15 000 étudiants. Le secteur 3, Val de Bussy, 12 communes et 60 000 habitants,
se caractérise par le dynamisme économique de ses parcs d’activités (Parc Gustave Eiffel,
Parc Léonard de Vinci), totalisant plus de 200 000 m 2 . Val d’Europe enfin, quatrième et
dernier secteur, encore en plein développement, compte 5 communes, 20 000 habitants
et 21 000 emplois. A l’échéance 2017, il devrait compter 45 000 habitants et 50 à
60 000 emplois. Ce dynamisme s’explique en particulier par la présence des deux parcs à
thème de Disneyland Paris, qui attirent plus de 12 millions de visiteurs chaque année.
Première destination touristique d’Europe, premier centre de conventions et de congrès
d’Île-de-France, Val d’Europe est le deuxième pôle hôtelier de la Région.
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