Un ancien presbytère assoiffé de lumière - Style & Co

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1 - Extension de l'aile : quête effrénée d'espace et
de lumière. Le couloir créé distribue avec aisance
l'ancienne partie.
2 - Les cache radiateurs se font discrets et rusés.
3 - Dans la longueur, le salon s'affiche sous des tons
naturels, pimentés de pointes orangées.
4/5 - Bois et pierre bleue battent la mesure
dans un espace traditionnel et convivial.
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de vie créé si généreusement semble ne
jamais prendre fin. Deux énormes baies
vitrées offrent la nature en spectacle et
baignent l’ensemble d’une luminosité
incroyable. Un bureau de verre et deux
confortables fauteuils tournés vers
l’extérieur permettent d’admirer jardin
et pâture, terre d’asile de leur voisin
l’équidé à qui l’on serait tenté de faire
des confidences. La nature sauvage et
abondante s’exprime sous toutes ses
formes. Les radiateurs bas ont été
habilement encastrés dans un meuble
sur mesure, pour se fondre sans jamais
déranger.
Un mobilier design et une palette
de tons neutres offrent un style
épuré, simplement rythmé par deux
magnifiques sculptures de chevaux
de Jaeckin et par des toiles d’artistes
comme Mary Chaplin, Bulan ou Eurgal
dont l’œuvre rappelle à la mémoire de
notre hôtesse les plages de Fort Mahon
de son enfance. Aucun rideau ne vient
entacher la visibilité et la transparence
du lieu, comme si toutes les ouvertures
sur l’extérieur étaient une toile de plus
au mur.
La décoration refuse l’artifice,
simplement cadencée par l’art et la
littérature, pour sa part confinée dans
une bibliothèque fourmillant de livres
animaliers, manuels variés et bouquins
chinés. J’envisage sérieusement de
m’installer dans le vaste canapé,
véritable et insolente incitation à
l’oisiveté, pour entendre la maîtresse
des lieux me conter des anecdotes