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Modélisation des systèmes temps-réel répartis embarqués pour la ...

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<strong>Modélisation</strong> <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> <strong>temps</strong>-<strong>réel</strong> <strong>répartis</strong> <strong>embarqués</strong><br />

VI-3.6 Évaluation <strong>des</strong> caractéristiques <strong>des</strong> services de communications<br />

La modélisation <strong>des</strong> couches de communication de l’application – constituant l’intergiciel de<br />

communication – en AADL fait intervenir un ensemble de composants dont <strong>la</strong> <strong>des</strong>cription exacte<br />

dépend de <strong>la</strong> configuration de l’application.<br />

La <strong>des</strong>cription de ces composants permet de retranscrire les différents paramètres de configuration<br />

que nous avons mentionnés en section VI-2.2.3. Elle permet également de spécifier les<br />

dimensions spatiales et temporelles <strong>des</strong> différents éléments de l’intergiciel.<br />

La prise en compte de ces caractéristiques est difficilement conciliable avec une génération<br />

complète <strong>des</strong> imp<strong>la</strong>ntations <strong>des</strong> composants AADL. Les <strong>temps</strong> d’exécution et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce en mémoire<br />

dépendent en effet non seulement du code <strong>des</strong> imp<strong>la</strong>ntations, mais aussi du compi<strong>la</strong>teur utilisé, du<br />

système d’exploitation sous-jacent, etc.<br />

Il est donc nécessaire de prédéfinir <strong>la</strong> plus grande partie <strong>des</strong> composants utilisables. Nous avons<br />

montré que certains composants ne changent pas d’une configuration à une autre ; par exemple,<br />

une personnalité protoco<strong>la</strong>ire constitue un ensemble fixe de composants. Certaines composants,<br />

comme les sous-programmes de conversion du service de représentation, peuvent être construit<br />

par assemb<strong>la</strong>ge de composants élémentaires – en l’occurrence <strong>des</strong> sous-programmes AADL permettant<br />

de convertir les types AADL de base que nous avons définis en section V-2.2.<br />

Il est ainsi possible de définir un ensemble de composants soit complètement prédéfinis soit<br />

paramétrables. La construction de l’intergiciel consiste alors en l’assemb<strong>la</strong>ge de ces composants<br />

connus <strong>pour</strong> former <strong>la</strong> configuration souhaitée, plutôt qu’en une génération complète.<br />

VI-4 Conclusion<br />

Dans ce chapitre nous avons présenté <strong>la</strong> conception de l’exécutif que nous associons aux <strong>des</strong>criptions<br />

AADL. Cet exécutif fournit les fonctionnalités nécessaires à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>des</strong> mécanismes<br />

de communication et de traitement <strong>des</strong> flux de données que nous avons définis au chapitre<br />

IV-4.2. Cette conception d’exécutif constitue une alternative à l’approche proposée dans <strong>la</strong><br />

version 1.0 du standard AADL. Nous avons présenté deux approches possibles <strong>pour</strong> sa mise en<br />

p<strong>la</strong>ce.<br />

Nous avons tout d’abord montré comment utiliser un exécutif de haut niveau. Un tel exécutif<br />

correspond à <strong>la</strong> première phase de notre processus de conception. L’utilisation de PolyORB permet<br />

de prendre en charge tous les modèles de communication que nous avons définis en AADL ; il<br />

permet également une grande flexibilité dans <strong>la</strong> configuration de l’exécutif.<br />

L’utilisation d’un exécutif de bas niveau <strong>pour</strong> <strong>la</strong> seconde phase de notre processus de conception<br />

suppose <strong>la</strong> modélisation en AADL <strong>des</strong> différentes fonctionnalités de l’intergiciel de communication.<br />

Nous nous sommes reposés sur l’architecture schizophrène <strong>pour</strong> concevoir cette modélisation<br />

AADL. Bien que PolyORB soit lui-même une mise en pratique de l’architecture schizophrène,<br />

il repose sur <strong>des</strong> mécanismes dynamiques, qui ne correspondent pas à <strong>la</strong> démarche de modélisation<br />

d’AADL. Notre modélisation ne correspond donc pas exactement à l’imp<strong>la</strong>ntation actuelle de<br />

PolyORB, même si elle en reprend les principes architecturaux.<br />

La définition <strong>des</strong> composants en AADL permet d’avoir une vision précise <strong>des</strong> mécanismes mis<br />

en jeu ; il est ainsi possible de dimensionner les couches de communication de l’application tout<br />

en reproduisant les politiques de configuration utilisées dans PolyORB.<br />

Nous avons présenté un ensemble de composants fournissant l’armature de <strong>la</strong> <strong>des</strong>cription architecturale<br />

de l’intergiciel. La <strong>des</strong>cription d’une instance appropriée de l’intergiciel de commu-<br />

118 c○ 2007 Thomas Vergnaud

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