Modélisation des systèmes temps-réel répartis embarqués pour la ...
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II-4.4 Discussion<br />
<strong>Modélisation</strong> <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> <strong>temps</strong>-<strong>réel</strong> <strong>répartis</strong> <strong>embarqués</strong><br />
modèle abstrait<br />
(PIM)<br />
modèle concret<br />
(PSM)<br />
application &<br />
exécutif<br />
FIG. II.3 – L’approche MDA<br />
MDA propose une démarche intégrée permettant de rassembler tous les éléments <strong>pour</strong> <strong>la</strong> <strong>des</strong>cription<br />
d’une application. De cette façon, MDA vise <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce de différentes étapes de<br />
raffinement depuis <strong>la</strong> conception conceptuelle de l’application jusqu’à <strong>la</strong> production de code exécutable.<br />
Cependant, si UML permet une grande expressivité, il ne transporte par en lui-même une<br />
sémantique très précise <strong>pour</strong> décrire les architectures [Gar<strong>la</strong>n et al., 2002]. L’utilisation de profils<br />
<strong>pour</strong> spécifier les PIM permet de préciser <strong>la</strong> sémantique associée aux constructions UML. Cependant,<br />
ces spécifications de PSM se basent typiquement sur CCM ou J2EE, qui imposent une vision<br />
objet de l’architecture.<br />
Sans remettre en cause <strong>la</strong> logique de <strong>la</strong> démarche MDA, il semble intéressant de permettre une<br />
modélisation de l’application à un niveau plus bas qu’un PIM ; il serait ainsi possible de définir<br />
plus finement les paradigmes de communication et l’organisation <strong>des</strong> composants applicatifs tout<br />
en permettant <strong>la</strong> caractérisation vis-à-vis <strong>des</strong> contraintes appliquées au système.<br />
II-5 Vers une <strong>des</strong>cription formelle <strong>des</strong> applications<br />
De nombreux travaux ont conduit à <strong>la</strong> définition de <strong>la</strong>ngages permettant de décrire précisément<br />
les applications. Ces <strong>la</strong>ngages sont regroupés sous <strong>la</strong> dénomination de « <strong>la</strong>ngages de <strong>des</strong>cription<br />
d’architecture » (ADL). Plusieurs ADL ont été proposés <strong>pour</strong> <strong>la</strong> modélisation d’architectures logicielles,<br />
soit dans un but général, soit dédiées à un domaine particulier d’application.<br />
II-5.1 Aperçu <strong>des</strong> <strong>la</strong>ngages de <strong>des</strong>cription d’architecture<br />
Le développement <strong>des</strong> <strong>la</strong>ngages de <strong>des</strong>cription d’architectures [Perry et Wolf, 1992 ; Gar<strong>la</strong>n<br />
et Shaw, 1993 ; Medvidovic et Taylor, 2000] correspond à une volonté de décrire les applications<br />
dans leur globalité. Les ADL sont en général conçus <strong>pour</strong> servir de support à l’architecte logiciel<br />
en répondant à un certain nombre de fonctionnalités parmi lesquelles :<br />
– définir l’architecture d’un système comme <strong>la</strong> composition d’éléments de base, de façon<br />
abstraite et ce indépendamment de <strong>la</strong> réalisation concrète (imp<strong>la</strong>ntation) de ces derniers ;<br />
20 c○ 2007 Thomas Vergnaud