04.07.2013 Views

Modélisation des systèmes temps-réel répartis embarqués pour la ...

Modélisation des systèmes temps-réel répartis embarqués pour la ...

Modélisation des systèmes temps-réel répartis embarqués pour la ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Modélisation</strong> <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> <strong>temps</strong>-<strong>réel</strong> <strong>répartis</strong> <strong>embarqués</strong><br />

nœuds de l’application demeure en dehors du cadre d’AADL, et doit par exemple être réalisée à<br />

l’aide d’un <strong>la</strong>ngage de programmation.<br />

Nous avons retranscrit en AADL les paramètres de configuration reconnus par GLADE sous<br />

<strong>la</strong> forme d’un ensemble de composants et de propriétés AADL ; nous nous appuyons sur un système<br />

de configuration concret. En pouvant ainsi exprimer un fichier de configuration de GLADE<br />

en AADL, nous montrons que notre approche est viable, puisqu’il est possible d’utiliser AADL<br />

comme <strong>la</strong>ngage alternatif <strong>pour</strong> une application industrielle.<br />

Dans <strong>la</strong> mesure où elles sont re<strong>la</strong>tivement concises, les <strong>des</strong>criptions architecturales que nous<br />

pouvons faire peuvent également être exploitées à <strong>des</strong> fins de documentation <strong>pour</strong> décrire l’allure<br />

générale <strong>des</strong> applications.<br />

Néanmoins, nous n’exploitons en fait qu’une partie <strong>des</strong> possibilités offertes par le <strong>la</strong>ngage,<br />

et nous ne décrivons que <strong>la</strong> répartition <strong>des</strong> applications. Cette approche permet une approche de<br />

<strong>des</strong>cription très souple, mais sous-utilise donc AADL. Par ailleurs, nous ne spécifions pas <strong>la</strong> partie<br />

applicative : nous n’indiquons que les communications possibles, sans pouvoir déterminer leur<br />

fréquence ni <strong>la</strong> structure exacte <strong>des</strong> données échangées.<br />

Grâce à <strong>la</strong> richesse de sa syntaxe et de sa sémantique, AADL peut être utilisé <strong>pour</strong> modéliser<br />

les applications selon une approche beaucoup plus fine ; nous pouvons alors envisager de décrire<br />

complètement les applications – et pas seulement leur déploiement sur les différents nœuds. L’utilisation<br />

d’AADL <strong>pour</strong> décrire complètement les applications est décrite dans les sections suivantes.<br />

IV-2 Vers un développement conjoint de l’application et de l’intergiciel<br />

Dans <strong>la</strong> section précédente nous avons montré comment utiliser AADL <strong>pour</strong> décrire le déploiement<br />

d’une application. Ce<strong>la</strong> suppose l’utilisation d’un intergiciel configuré par ailleurs. Le<br />

développement séparé de l’intergiciel implique que celui-ci est re<strong>la</strong>tivement indépendant de l’application<br />

qu’il sous-tend. Dans ces hypothèses, l’adéquation de l’intergiciel avec l’application peut<br />

être évaluée a posteriori, typiquement à l’aide de suites de tests. Cette approche pose deux problèmes<br />

majeurs :<br />

– le test d’un intergiciel est en général très difficile à réaliser, étant donné que ce genre de<br />

logiciel présente beaucoup de cas d’utilisation ;<br />

– le développement séparé de l’intergiciel implique une certaines décorré<strong>la</strong>tion par rapport à<br />

l’application, qui peut rendre difficile l’évaluation <strong>des</strong> caractéristiques de l’ensemble formé<br />

par l’application et son intergiciel ; ce<strong>la</strong> concerne par exemple l’évaluation <strong>des</strong> <strong>temps</strong> d’exécution<br />

ou <strong>la</strong> taille totale en mémoire.<br />

Une solution appropriée à ce problème serait de concevoir un intergiciel spécifiquement adapté<br />

à l’application considérée. Cet intergiciel serait conçu en même <strong>temps</strong> que l’application, et constituerait<br />

donc une sous-couche applicative à part entière. Une application extrême de ce principe<br />

revient en fait à ne pas avoir d’intergiciel, en <strong>la</strong>issant au concepteur de l’application le soin de<br />

gérer tous les mécanismes de communications ; ce<strong>la</strong> engendrerait un coût de développement prohibitif.<br />

Notre objectif est donc de maintenir l’existence de l’intergiciel en tant qu’assemb<strong>la</strong>ge d’éléments<br />

logiciels réutilisables, tout en associant étroitement son é<strong>la</strong>boration au processus de création<br />

de l’application. Une approche efficace <strong>pour</strong> <strong>la</strong> réalisation de l’intergiciel consiste donc à intégrer<br />

<strong>la</strong> configuration de l’intergiciel dans le processus de conception de l’application.<br />

58 c○ 2007 Thomas Vergnaud

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!