Télécharger le dossier de presse en français [PDF] - Lucien Barrière

C'EST UNE LÉGENDE. C'EST AUSSI NOTRE HISTOIRE.
DOSSIER DE PRESSE

majestic BaRRieRe
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Un palace leader depuis 80 ans • p4
Une nouvelle dimension • p8
Emmanuel Caux, Directeur Général • p11
Pascal Desprez, le décorateur • p12
Renaud d’Hauteserre, l’architecte • p13
Le penthouse Majestic • p16
Le penthouse Christian Dior • p20
Un pôle affaires • p22
U Spa Barrière, l’instant bien-être • p24
Le Fouquet’s Cannes et ses recettes • p28
La Petite Maison de Nicole et ses recettes • p34
Luxe, plage et volupté • p40
Diwi, les juniors lui disent “oui” • p41
Les services “plus” du Majestic Barrière • p42
Roger Bastoni, le chef concierge • p43
Le Majestic Barrière et le cinéma • p44
Toutes les photos illustrant le présent document sont disponibles pour la presse, libres
de droit, auprès de la Direction de la Communication Cannes ou bien sur notre photothèque
on line : http://www.lucienbarriere-photo.com
© Éric Cuvillier, Studio Harcourt, Jean-Michel Sordello, Didier Bouko, Pierre-Emmanuel Rastoin
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majestic BaRRieRe

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Depuis sa création en 1926, le Majestic Barrière n’a jamais cessé
d’évoluer. Entamée par Henri Ruhl et très vite poursuivie par la
famille Barrière, son histoire mouvementée lui vaut aujourd’hui
Juin 1924. L’Hôtel Beau Rivage vient de
fermer ses portes. La saison est finie et les
touristes d’alors fuient le soleil dès qu’il
se fait trop fort. Mais, contrairement aux
années précédentes, l’établissement de
la Croisette ne rouvrira pas à l’automne.
Il doit être détruit durant l’été. Henri
Ruhl, son propriétaire, en a décidé ainsi.
C’est qu’il a en tête de grandes ambitions
Le Majestic, au temps béni des Années Folles.
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Un palace leader
depuis 80 ans
de conjuguer tradition, luxe et modernité.
pour ce site idéalement situé à l’entrée de
la Croisette. Né en 1869, ce londonien
fut mousse dans la Royal Navy avant
d’embrasser la carrière hôtelière. Avec une
réussite évidente : entré à 20 ans comme
réceptionniste de l’hôtel Scribe, à Paris,
il finit deux ans plus tard par reprendre
l’établissement. C’est le début d’une
ascension vertigineuse qui le voit ouvrir
Lucien Barrière
des dizaines d’hôtels en France. Il fait ainsi
fortune en construisant quelques-uns des
plus beaux palaces de la Belle Époque,
comme le Carlton à Cannes ou le Ruhl
à Nice, à l’entrée de la Promenade des
Anglais. Il s’intéresse également au monde
du jeu. Á Cannes, par exemple, il crée le
Casino Municipal en 1905. Un quart de
siècle plus tard, il ouvre le Palm Beach.
La naissance du Majestic
Pour autant, ce britannique n’a pas connu
que des succès. La guerre 14-18 a quelque
peu ralenti son activité. D’ailleurs, la paix
revenue, pour se renflouer, il a dû vendre,
entre autres affaires, le Casino Municipal
de Cannes. Un pas en arrière pour
repartir de l’avant. La gaieté des Années
Folles l’encourage en effet à reprendre
l’initiative. En 1920, il acquiert le Beau
Rivage et une petite propriété attenante :
la Villa des Enfants. Quatre ans plus tard,
il fait raser l’hôtel, pour ériger à sa place le
grand palace Art Déco dont il rêve alors.
Il en confie les plans au Parisien Théo
Petit qui s’est déjà illustré en imaginant le
Normandy, à Deauville.
Après 18 mois de travaux, le 1er février
1926, il inaugure sa nouvelle merveille :
l’Hôtel Majestic. Celui-ci offre 250
chambres de maître avec salle de bains,
auxquelles s’ajoutent une centaine de
chambres dites “de courriers” pour les
gouvernantes, secrétaires particuliers
et autres chauffeurs qui accompagnent
toujours la riche clientèle touristique,
et une centaine de chambres — les plus
modestes — pour le personnel. Ruhl n’est
pas homme à lésiner sur les moyens : l’hôtel
est somptueux. Les salles de réception sont
décorées par le peintre Francis di Signori,
l’un des artistes les plus en vue de l’époque.
Les escaliers monumentaux qui desservent
les étages sont en marbre de Carrare. Pour
le dallage, en revanche, on a utilisé du
marbre rouge des Pyrénées. Au total, on
aura posé la bagatelle de 180 tonnes de ce
matériau aussi précieux que lumineux.
Henri Ruhl ne va guère profiter de son
bien. Quelques mois seulement après
l’ouverture, il revend une grande partie
du capital de l’hôtel aux deux hommes
qui, six ans plus tôt, lui ont déjà racheté
le Casino Municipal : Eugène Cornuché
Diane Barrière-Desseigne et Dominique Desseigne
et François André. Le 2 avril 1952, ce
dernier reprend définitivement le palace.
La même année, ce grand monsieur du jeu
et de l’hôtellerie de luxe engage son jeune
neveu pour le seconder à la tête de ses
nombreuses affaires. Des années plus tard,
celui-ci donnera son nom au groupe fondé
par son oncle : il s’appelle Lucien Barrière.
Toujours plus beau
D’Henri Ruhl à Lucien Barrière, en plus
de 80 ans d’existence, le Majestic a très
peu changé de propriétaire. En revanche,
il n’a cessé d’évoluer. Un destin qui était
sans doute écrit dès sa naissance : le jour
de son inauguration, le bâtiment n’avait
pas encore sa forme définitive. Théo Petit
avait en effet imaginé un bâtiment central
flanqué de deux ailes qui devaient avancer
jusqu’au boulevard de la Croisette. Or,
seule l’aile orientale avait finalement vu le
jour. Il aura fallu attendre 80 ans pour que
le projet de l’architecte parisien soit mené
à terme avec le lancement, en 2007, de
la construction de l’aile occidentale (lire
page 6).
Entre-temps, les propriétaires auront
procédé à de nombreuses extensions. Les
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Le Majestic, dans les années soixante. La piscine
fut voulue par Lucien Barrière en personne.
Les dates clés
1920 : Henri Ruhl acquiert l’hôtel
Beau Rivage et la Villa des Enfants
1924 : démolition du Beau Rivage et
ouverture du chantier de l’hôtel Majestic
1926 : inauguration de l’établissement
et cession de la majorité du capi-
tal au groupe Cornuché-André (futur
Groupe Lucien Barrière)
1952 : François André rachète la
totalité des parts de l’hôtel
1965 : Lucien Barrière crée deux
nouveaux étages au sommet du bâtiment
1999 : rénovation et agrandissement
de l’hôtel avec 40 nouvelles chambres.
2001 : création du Fouquet’s Cannes
2008 : rénovation de l’hôtel et
lancement du chantier de l’extension
2010 : mise en service de la nouvelle
aile, ouverture de la Petite Maison de
Nicole et du U Spa Barrière. En juin,
l’hôtel rejoint le réseau Virtuoso. En
octobre, il est le grand lauréat des
World Luxury Hotel Awards.
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architectes Charles Nicod (prix de Rome) et Émile Molinié agrandissent le bâtiment central
dès 1928. En 1965, sous l’impulsion de Lucien Barrière, devenu propriétaire du palace à la
mort de son oncle, les combles sont réaménagés pour accueillir deux nouveaux étages. C’est
que les temps ont changé. Il n’est plus besoin, comme par le passé, de loger les personnels
des clients de l’hôtel. En effet, à quelques exceptions près, les touristes de l’époque ne se
déplacent plus avec leur suite. Á la fin des années 90, le Majestic s’offre une grande cure de
jouvence. Marta Barrière, l’épouse de Lucien, imagine le nouveau bar, s’inspirant de l’Égypte
antique. Á la demande de Diane Barrière-Desseigne, présidente du groupe depuis la mort
de son père, en 1990, Jacques Garcia, fameux décorateur parisien, signe pour sa part les
nouveaux décors des chambres.
En 1999, l’hôtel ne fait pas qu’embellir : il s’agrandit aussi. Plus d’un demi-siècle après
son acquisition par Henri Ruhl, la Villa des Enfants, fidèle voisine du palace cannois, est
détruite. Le terrain est alors utilisé pour créer quarante nouvelles chambres, une piscine
moderne et raffinée avec ses mosaïques réalisées en exclusivité par les illustres verriers de
Murano, un jardin terrasse et, donnant
directement sur la Croisette, une série de
boutiques qui accueillent depuis quelques
grands noms du luxe. Ces infrastructures
sont venues s’ajouter à la plage privée,
ouverte dès 1982, ou encore aux salles
de réunion dont la première fut créée dès
1985. Un acte pour le moins visionnaire :
le tourisme d’affaires, à Cannes comme
dans le reste du monde, n’en était encore
qu’à ses balbutiements.
Dominique Desseigne, président de la
SFCMC, société mère du Majestic Barrière,
inaugure le chantier de la nouvelle aile, en
avril 2008.
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Le palace du XXIe siècle
En 2001, histoire de bien entrer dans le
nouveau millénaire, le Majestic Barrière
inaugure un tout nouveau restaurant : le
Fouquet’s Cannes. C’est le cadet du célèbre
établissement des Champs-Élysées, la
brasserie la plus célèbre de Paris, hôte de
toutes les célébrités du XXe siècle. Pour
autant, l’histoire d’un palace comme le
Majestic Barrière ne s’écrit pas uniquement
avec du béton et des marbres, des
dorures et des soieries. Elle se nourrit aussi
d’immatériel, de choix et d’engagements
qui, autant que les décors, participent au
succès d’un hôtel de luxe.
C’est ainsi que le Majestic Barrière s’est
lancé très tôt dans un challenge ambitieux :
la certification Iso 9001 version 2000.
En 2005, soit un an à peine après les premières
démarches, il est le premier palace
azuréen, le troisième en France, à oser
l’audit. Un pari réussi : la fiabilité de son
système de management de la qualité lui
vaut sa certification. Depuis, elle a toujours
été reconduite, l’audit de renouvellement,
en octobre 2008, se concluant même sans
“non conformité” ni écart. C’est avec le
même brio qu’il relève l’autre défi qualité de
cette décennie : la création par l’ État français
des “Cinq Étoiles”, une classification
qu’il obtient dès le 29 septembre 2009.
Pour rejoindre la catégorie ultime de
l’hôtellerie, le Majestic Barrière ne s’est
pas contenté de soigner le service rendu
à sa clientèle ; il a aussi songé au reste du
monde. Il a fait siens, en effet, les préceptes
du développement durable, cherchant
en toute occasion le bon équilibre entre la
performance économique, l’impact environnemental
de son activité et son engagement
sociétal. Même si elle exige une amélioration
continue, une remise en question
quotidienne, cette démarche écocitoyenne
a déjà donné des résultats.
En matière d’environnement, notamment.
Le fleuron de Lucien Barrière Cannes a
adopté, par exemple, des modes de gestion
“raisonnés” de l’énergie, de l’eau et
des déchets. Il multiplie les bonnes pratiques
et les investissements pour faire la
chasse aux gaspillages : maintenance informatique
des systèmes de chauffage et de
climatisation, isolation thermique, éclairage
basse consommation dans les parties
communes, et (dans un proche avenir) des
façades, optimisation des commandes, de
l’étiquetage et de la conservation des denrées
périssables… Des efforts qui, conjugués
aux espaces novateurs abrités par la
deuxième aile, lui permettent aujourd’hui
d’envisager l’avenir avec ambition et
sérénité.
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Le Majestic
Barrière atteint
une nouvelle
dimension
Pour entrer dans le XXI e siècle, le Majestic Barrière s’est refait une beauté. En 2008, il rénovait quasi
entièrement ses infrastructures. En mai 2010, il a inauguré une extension de 10.000 m 2 , une seconde aile
qui ajoute à l’harmonie architecturale du palace Art Déco.
80 millions d’euros… Á Cannes, Lucien Barrière Hôtels et
Casinos a consacré 80 millions d’euros à la rénovation et à
l’agrandissement de son fleuron hôtelier : le Majestic Barrière.
Une aventure commencée en 2006, avec le rachat du bâtiment
de la Banque de France, un édifice collé au palace du 10, La
Croisette. Cette acquisition a permis de concrétiser un projet
de longue date : la construction de la seconde aile de l’hôtel,
sur le modèle Art Déco de la première. C’est plus qu’une extension
: c’est le chaînon manquant. L’architecture générale de
l’établissement trouve en effet, avec cette symétrie parfaite, une
harmonie et un équilibre qu’il n’avait jamais connus jusqu’alors.
Ainsi, à plus de 80 ans, le palace imaginé par l’architecte Théo
Petit goûte à la plénitude.
Un nouveau visage
Le renouveau du Majestic Barrière est le résultat de deux opérations
menées en parallèle : la rénovation de la partie historique
d’une part, et la création d’une extension de près de 10.000 m2, d’autre part. La première phase a été entièrement bouclée durant
l’hiver 2008. Tout ou presque a été revu à cette occasion. Et
cela se voit dès que l’on franchit les portes de l’hôtel. Ce n’est pas
un vent de nouveauté qui a soufflé sur le hall, mais une véritable
tornade ! Il est transfiguré. Exit les statues égyptiennes et les tons
carmin qui, pendant des années, ont accueilli les visiteurs. L’inspiration
est toujours antique, sauf qu’elle emprunte désormais
non plus à Cléopâtre, mais à Périclès avec ses sculptures hellénis-
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tiques et ses chapiteaux corinthiens noirs et ors. De l’or encore :
celui des colonnes qui portent le plafond. Brillant, chaleureux, lumineux,
comme une coulée de métal en fusion. Pour autant, cela
ne vire jamais au clinquant et met en valeur le reste du décor :
des canapés bruns aux coussins rebondis, de splendides bouquets
épurés, des photos de stars, en noir et blanc, signées par le
célèbre studio Harcourt. L’ensemble est placé sous le signe de la
modernité et de la sobriété, de la douceur et de la chaleur. Les
sept étages de l’hôtel ont également fait leur mue. Beige, ocre,
taupe, noir : le nuancier des chambres conjugue raffinement et
tendance. Les commodes, chevets et luminaires s’habillent en
sombre, jouant ainsi le contraste avec les teintes claires des murs,
rideaux et chaises. Comme quoi, il n’est pas toujours nécessaire
de se ressembler pour s’assembler, en une parfaite harmonie.
Le plus grand chantier privé de la Côte d’Azur
En marge de cette cure de jouvence, le Majestic Barrière s’est
préparé à une naissance : celle de sa seconde aile. La gestation
a été longue : après le premier coup de pioche, plus de deux
ans auront été nécessaires pour couler les 600.000 tonnes de
béton armé et élever ainsi les sept étages du nouveau bâtiment
à 35 mètres au-dessus du sol. Par moment, elle fut également
difficile. Avec ses murs de béton armé, épais de près d’un mètre,
le coffre-fort de l’ancien établissement financier a donné du fil à
retordre aux démolisseurs. Quant à la découverte, dans le soussol,
d’une rivière souterraine, elle a conduit à de lourds travaux
de forage, de bétonnage et d’étanchéisation et à la mise en place d’un système
de pompage permanent, avant de pouvoir lancer la réalisation des
fondations et des trois étages de parkings souterrains.
Durant les trois ans de travaux, le chantier a connu des temps forts qui resteront
longtemps dans les mémoires. Comme la pose de la première pierre,
le 7 avril 2008, où Dominique Desseigne, Président de la Société Fermière
du Casino Municipal de Cannes, était entouré d’un parrain de talent — le
footballeur international Patrick Vieira — et d’une marraine de charme :
l’actrice espagnole Paz Vega. Autre temps fort : la réalisation du dôme qui
couronne l’extension depuis octobre. Il a fallu cinq camions 38 tonnes pour
acheminer les éléments qui composent ce diadème assemblé au millimètre
près. Il est la copie quasi parfaite de celui de l’aile Est. Renaud d’Hauteserre,
l’architecte du projet, s’est en effet efforcé de respecter à la lettre le
style Art Déco du palace cannois. Le dôme n’est d’ailleurs pas un cas isolé :
toute la façade est à l’unisson, à l’image des frises florales qui la décorent,
fidèle à l’ornementation créée il y a 80 ans pour le bâtiment originel.
Une vision du futur
La nouvelle aile est opérationnelle depuis le mois de mars 2010. C’était très
exactement ce qui était prévu au tout début du projet. Un respect du calendrier
d’autant plus remarquable que l’aménagement des 10.000 m2 ne fut
pas une mince affaire. Les derniers mois, plus de 100 artisans, pas moins !,
s’y employaient chaque jour.
Cette extension a permis, entre autres, la création d’un spa, de salles de réunion
(dont la salle Marta Barrière, la seule de la Croisette à donner directement
sur la mer) et de quarante-quatre suites : trente suites de 45 m2 , douze
Les grandes dates
d’un chantier
colossal
2006 : acquisition de l’ancien
bâtiment de la Banque de France, sur la
rue des Belges.
Novembre 2007 : premier coup de
pioche pour une démolition qui va durer
jusqu’en février.
Mars 2008 : le Majestic Barrière rouvre
ses portes après quatre mois de travaux
qui auront permis une large rénovation de
son lobby, de ses étages et de l’ensemble
de ses chambres.
Avril 2008 : pose de la première pierre
par Dominique Desseigne, Président de la
Société Fermière du Casino Municipal de
Cannes, en présence de l’actrice Paz Vega
et du footballeur Patrick Vieira.
Septembre 2009 : fin du gros œuvre
et lancement des premiers travaux
d’aménagement intérieur.
Octobre 2009 : pose du dôme.
Décembre 2009 : l’ensemble de
la façade est ravalé pour accentuer
l’intégration de la seconde aile au
bâtiment originel.
13 février 2010 : réouverture du
Fouquet’s Cannes.
15 mars 2010 : mise en service des
nouvelles suites.
1er avril 2010 : ouverture de la
Petite Maison de Nicole, nouvelle table
d’inspiration méditerranéenne.
3 avril 2010 : ouverture du
U Spa Barrière, en partenariat avec Sisley.
12 mai 2010 : inauguration officielle
à l’occasion du dîner d’ouverture du 63e
Festival de Cannes.
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suites de 85 m 2 en front de mer, et deux
penthouses d’exception (450m 2 pour le
Penthouse Christian Dior et 650m2 pour
le Penthouse Majestic).
L’ambiance générale de l’ensemble des
appartements : une association de tons
or, taupe, noir et acajou, un équipement
qui fait la part belle à la haute technologie
avec, par exemple, un écran plasma
encastré dans le grand miroir de la salle
de bains, et une grande sobriété en termes
de consommations d’énergie et d’eau
grâce au recours aux lampes LED et aux
réducteurs de pression sur les robinets.
Enfin, pour un confort optimal, les nou-
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velles suites sont parfaitement protégées
des rumeurs de la ville, le Majestic Barrière
ayant fait appel à l’expertise d’un
acousticien pour faire de chaque chambre
un véritable cocon sans pour autant priver
ses occupants d’une grande baie vitrée. Ils
profitent ainsi pleinement du spectacle de
la Croisette et de la Baie de Cannes.
Des prestations qui, ajoutées à la qualité
et à la variété des infrastructures (spa,
salles de réception, deux restaurants, un
bar, une piscine, une plage privée avec
ponton et base nautique…), ont conduit
Virtuoso à se rapprocher du palace cannois.
En juin 2010, le Majestic Barrière a
rejoint officiellement les 1000 partenaires
(compagnies aériennes, compagnies de
croisières, hôtels, complexes touristiques
et destinations de luxe) de ce réseau de
conseillers en voyages qui, fort de ces
300 agences à travers le monde et d’une
clientèle à très hauts revenus, se positionne
comme un acteur majeur du tourisme
de luxe international.
Comme un écho à cette entrée dans l’univers
Virtuoso : en octobre 2010, le Majestic
Barrière a obtenu la plus belle récompense
des World Luxury Hotel Awards :
le trophée “Luxury Hotel”, la catégorie
reine de cet événement.
Jeux de Lumière
Fort d’une nouvelle aile et d’une façade entièrement ravalée, le Majestic Barrière a investi
dans un système d’éclairage extérieur spectaculaire. Sa réalisation a été confiée à Architecture
Lumière Citelum, l’une des références mondiales, avec, à son actif, la mise en lumière des
tours Petronas à Kuala Lumpur, de l’Oriental Pearl Tower à Shanghai, de la Tour Eiffel, de
la tour Burj Dubaï à Dubaï, de Notre Dame de la Garde à Marseille, ou encore du musée
de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg. Pour le palace cannois du Groupe Lucien Barrière,
Alain Guilhot et son équipe ont imaginé une illumination subtile, combinant à l’infini
16 millions de couleurs différentes afin de varier l’éclairage selon l’époque de l’année les
événements en cours dans l’hôtel ou dans la ville.
Emmanuel Caux,
Directeur Général
Responsable du pôle Hôtelier de Lucien Barrière Cannes
depuis janvier 2009, Emmanuel Caux est en première ligne
au Majestic Barrière.
E mmanuel Caux vit actuellement une
aventure professionnelle des plus passionnantes
: l’extension du Majestic. Un
projet qu’il a pris en main dès son arrivée,
il y a plus d’un an, fort de son expérience
au sein de Starwood Hôtels & Resorts.
Directeur général France Nord, entre
2006 et 2008, il a supervisé en effet pendant
plusieurs mois l’une des plus belles
opérations de rénovation qu’ait connue la
grande hôtellerie française ces dernières
années : celle du Trianon Palace. Des travaux
importants qui ont permis à l’hôtel
de se hisser parmi les plus beaux établissements
de la région parisienne.
Globe-trotter
Ce vécu a sans doute pesé dans le choix
de Dominique Desseigne, Président de
la Société Fermière du Casino Municipal
de Cannes (SFCMC), de lui confier la
direction des deux hôtels du groupe :
le Majestic Barrière et, en collaboration
étroite avec François Portiglia, l’Hôtel
Gray d’Albion. Emmanuel Caux reste
avant tout un homme de terrain, un
professionnel aguerri, enrichi par des
années de pratique aux quatre coins
du monde. Pendant près de 30 ans, ce
diplômé de l’École Hôtelière de Paris (sa
ville natale) a exercé ses talents pour le
groupe Méridien, en Afrique, en Europe,
en Amérique, dans les Antilles, et au
Moyen Orient. « J’ai pratiqué l’hôtellerie
d’affaires aussi bien que l’hôtellerie de
loisir. La première m’a inculqué la rigueur
de l’organisation. La seconde m’a appris à
faire vivre au client une “expérience”, faite
de raffinement, de découverte et d’émotion,
pour lui laisser un souvenir impérissable. »
Une compétence large et parfaitement
adaptée à Cannes, ville qui multiplie
festivals et salons professionnels tout
en restant, depuis plus de 150 ans, l’une
des destinations privilégiées du tourisme
de loisir.
Design de service
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Pour donner à l’extension du Majestic
Barrière sa pleine dimension,
Emmanuel Caux a ouvert durant
l’automne 2009 un second chantier,
tout aussi ambitieux :
la révision des protocoles qui guident
au quotidien les personnels du Majestic
Barrière. En octobre, dans le cadre des
“Ateliers de design de service”,
13 groupes de travail ont ainsi réfléchi
à l’ensemble des situations qu’ils
peuvent rencontrer au contact de
la clientèle. Leur objectif : faire de
chaque séjour à l’hôtel une véritable
expérience. Comment ? En trouvant
les mots, les gestes, les attentions
particulières pour que tout client
vive ici quelque chose de différent,
d’unique.
Formules de salut ou d’au revoir,
accueil téléphonique, attitude face à un
client croisé dans les parties communes
de l’hôtel, dress code et ambiance
entre collègues, attentions vis-à-vis
des clients ou de ceux qui célèbrent
un événement particulier : tout est
pensé pour offrir à chaque hôte une
prestation d’exception.
Ainsi, désormais, le Majestic Barrière
ne se contente plus de garantir à
ses visiteurs une qualité de service
optimale, distinguée notamment
par une certification Iso 9001. Non,
le palace cannois entend aussi leur
offrir de l’émotion. Une sensation qui
demande bien plus que des décors de
rêve et des technologies du dernier cri :
de la convivialité, de la disponibilité,
du raffinement, de la personnalisation.
Bref, même s’il profite aujourd’hui
d’infrastructures exceptionnelles, le
Majestic Barrière n’oublie pas les plus
grandes de ses richesses : le savoir-faire
et le dévouement de ceux qui, chaque
jour, œuvrent au bien-être d’une
clientèle haut de gamme.
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Fidèle partenaire du
Groupe Lucien Barrière,
l’architecte d’intérieur
Pascal Desprez a signé la quasi
totalité des décors du Majestic
Barrière version 2010.
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Pascal Desprez :
« Une évolution tout
en douceur. »
Plus qu’un partenaire : un complice. Son
histoire avec le Groupe Lucien Barrière
ne date pas d’hier. Pascal Desprez a déjà
apposé sa griffe sur moult fleurons du
groupe. « J’ai réalisé l’architecture intérieure
et la décoration du Casino-théâtre
de Toulouse, du Spark (un spa de 3500 m²
à Enghien-les-Bains) ou encore du Casino
Les Princes, à Cannes. Mais surtout, j’ai
fait le même travail pour le nouvel hôtel
cinq étoiles du groupe, le Naoura Barrière
à Marrakech. Je connais parfaitement leurs
attentes et j’adhère à leur style. »
Aussi, quand le Majestic Barrière a racheté
les anciens bâtiments de la Banque de
France pour construire une nouvelle aile de
7 étages et de 10.000 m², le Groupe Lucien
Barrière s’est naturellement tourné vers lui :
« C’est une continuité de l’hôtel actuel,
en plus moderne. On y retrouve les codes
couleurs et les thèmes chers au Groupe
Lucien Barrière. Il nous est en effet apparu
essentiel de veiller à ce que le client
retrouve ses repères », explique-t-il. Une
linéarité exemplaire qui n’exclut pas quelques
audaces. « C’est une évolution tout en
douceur qui ne sacrifie pas l’âme du palace.
Le Groupe Lucien Barrière est un groupe
familial ancré dans une longue tradition.
Toute la difficulté de mon intervention est
là : il faut apporter de la nouveauté sans
dénaturer l’âme et l’esprit des lieux . » Car
l’architecte en a bien conscience : « Les palaces
ne sont pas très nombreux à travers
le monde. Les rares hôtels à mériter ce
qualificatif sont ceux qui, au-delà du luxe,
profitent d’un mythe. Une légende tissée,
au fil du temps, par et pour une clientèle
exigeante. Alors, notre rôle est d’aider les
protagonistes de cette histoire, clients et
personnel, à l’écrire différemment mais à
l’écrire encore. ».
Lumière et modernité
La marge de manœuvre est alors très
étroite. Il faut peser chaque choix, imaginer
ce que le client éprouvera au final. « Il faut
toujours que le décor soit une base forte
sur laquelle le client vient plaquer ses
propres émotions. »
Pour ne pas se tromper, Pascal Desprez a
mis à l’épreuve ses idées dans une suite
témoin. Durant toute une année, les responsables
du groupe et de l’hôtel ainsi
que certains clients parmi les plus fidèles
ont pu apprécier le confort, le raffinement
et le luxe des nouveaux aménagements.
Autre méthode : le dialogue. Il tient
toujours à discuter de ses choix avec
Dominique Desseigne. « Entre nous, c’est
une vraie collaboration, solide par amitié
et respect commun. Nous partageons
le même sens du luxe, du confort et des
détails. Sur ces points, nous sommes en
parfaite harmonie. J’aime ses goûts et son
sens de l’élégance. »
Au final, qu’elle sera l’humeur de la nouvelle
aile du Majestic Barrière ? «Des matières
modernes. Exit les traditionnelles
moulures des vieux palaces. On a voulu
faire rentrer la lumière en introduisant des
verres blancs, des laques…, précise Pascal
Desprez. L’isolation phonique est optimale
et des écrans plasmas ont été installés dans
les salles de bain ! De la modernité, oui,
mais en douceur… Je le répète : il s’agit
d’éprouver la capacité du palace à se réinventer
dans la modernité et la continuité. »
Renaud d’Hauteserre :
« Nous avons fait ressemblant,
mais différent.»
L’architecte de l’extension du Majestic Barrière nous raconte
l’envers du décor. Interview…
Après avoir décroché son diplôme
d’architecte à Strasbourg, Renaud
d’Hauteserre est parti exercer son art
aux antipodes, au Vanuatu, y créant à
l’époque le seul cabinet d’architecture
de l’archipel. Malgré le confort apporté
par ce monopole, il a souhaité rentrer en
Métropole pour se frotter à de nouveaux
challenges. C’est ainsi qu’il s’est installé
à Cannes, il y a 35 ans. Aujourd’hui, le
cabinet qui porte son nom brille aussi
bien sur la Côte d’Azur qu’à Paris. Un
renom et une réputation de compétence
qui lui valent d’avoir été choisi par le
Groupe Lucien Barrière pour dessiner et
superviser la construction de la nouvelle
aile du Majestic Barrière.
- Au départ, il y a une feuille blanche. Et
ensuite ?
- Ensuite, il y a eu un court débat avec
toutes les parties prenantes pour savoir
comment nous abordions le projet. Nous
pouvions jouer la carte de la modernité
et du contraste entre la nouvelle aile et
le bâtiment existant. Contrairement à ce
que l’on peut penser, c’était là, sans aucun
doute, la solution de facilité. En effet,
sur la Croisette, les règles d’urbanisme
en vigueur compliquent beaucoup le
travail de l’architecte dès lors que celuici
souhaite s’affranchir des standards
actuels. Les interdits sont nombreux :
on ne peut plus construire, par exemple,
d’étage en retrait ou de toiture mansardée
comme cela se pratiquait dans les années
20, à la naissance du Majestic Barrière.
- Et pourtant, vous avez décidé de vous
inscrire dans la continuité, en vous approchant
au plus près du style Art Déco
originel.
- Cela nous paraissait si évident. D’abord
parce que l’attraction de la Croisette
s’exerce principalement grâce à son patrimoine
architectural, ses façades Belle
Époque et Années Folles qui racontent si
bien son histoire. Il y a là une image qu’il
faut savoir respecter. Et puis, avec ses
deux ailes quasiment symétriques, l’hôtel
gagne en majesté, en harmonie, d’autant
que l’on a repeint toute la façade dans la
même teinte. Le bâtiment a pris ainsi un
coup de jeune incroyable. Il n’a jamais été
plus présent dans le paysage cannois.
- La nouvelle aile est donc une réplique
fidèle de l’ancienne ?
- Pas du tout. Il est vrai que nous avons
joué de similitudes pour créer cette illusion,
reprenant les petites colonnes,
les frises florales, les corniches, jusqu’à
la forme des fenêtres, cintrées au rezde-chaussée
et au premier, et relativement
étroites par rapport à leur grande
hauteur sur les étages supérieurs. Sans
oublier, bien sûr, le fameux dôme qui, ici,
a valeur de symbole. Ceci étant, même
si, au premier coup d’œil, l’architecture
des deux ailes semble uniforme, elle est
en réalité très différente d’un côté et de
l’autre du bâtiment. Comme je l’ai dit
précédemment, les contraintes légales
imposaient des variations. Mais pas seulement.
L’évolution de l’hôtellerie aussi.
13
Un exemple tout simple… Parce que cela
fait désormais partie du confort moderne,
l’immense majorité des nouvelles suites
jouit d’une terrasse ou d’une belle loggia.
Ce n’est pas le cas de la première aile.
- Finalement, quel souvenir vous laissera
ce projet ?
Il sera forcément excellent. Bien sûr, tout
ne fut pas simple. Nous avons dû notamment
contenir une nappe phréatique qui
menaçait d’inonder les trois niveaux souterrains.
Nous avons donc coulé cinq mètres
de béton sous le radier pour répondre
à la pression de l’eau. Mais, au-delà des
difficultés techniques, je retiendrai surtout
l’intérêt du challenge architectural et
la qualité de mes rapports avec tout ceux
qui, de la direction du groupe à celle de
l’hôtel, m’ont accordé leur confiance et
m’ont accompagné avec compétence tout
au long de ce grand projet.
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Le Majestic
Barrière en
quelques chiffres
350 chambres dont 85 suites
7 étages
3 restaurants :
- la Petite Maison de Nicole
- le Fouquet’s Cannes
- le B sud
3 étages de parkings souterrains
1.500 photos de stars habillant les
murs`
La nouvelle
aile en quelques
chiffres
80 millions d’euros d’investissement
3 ans de travaux
600.000 tonnes de béton armé
10.000 mètres carrés sur sept étages
30 suites de 45 mètres carrés
12 suites de 85 mètres carrés
2 penthouses :
- le Penthouse Majestic (7ème étage),
450 mètres carrés avec une terrasse de
150 mètres carrés, un solarium et une
piscine privée de 11 mètres de long
- le Penthouse Christian Dior
(6ème étage), 450 mètres carrés
Les butlers (majordomes) sont au
service des deux penthouses 24 heures
sur 24
38 000 euros, le prix d’une nuit dans
le Penthouse Majestic
30 000 euros, le prix d’une nuit dans
le Penthouse Christian Dior
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Penthouse Majestic :
le joyau de la Croisette
Au sommet de la nouvelle aile du Majestic Barrière, un appartement de rêve : le Penthouse
Majestic. Cette suite sans équivalent à Cannes offre à ses occupants le plus grand des luxes
d’aujourd’hui : l’espace !
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Le Majestic Barrière est parti à la conquête de l’espace. L’ultime étage de sa nouvelle aile
abrite en effet un appartement exceptionnel de 450 m2 : le Penthouse Majestic. Mieux :
associée au Penthouse Christian Dior qui, un étage plus bas, offre la même superficie (lire
page 20), elle se transforme en un duplex de rêve de 900 m2 . Un record pour la Croisette…
D’autant qu’il convient d’y ajouter la superficie de la terrasse privée qui, perchée au
sommet de l’hôtel, offre d’un seul tenant pas moins de 150 m2 . « Cela nous permet de
proposer à une clientèle d’élite un espace de bien-être exclusif, face à la mer, sans vis-àvis,
avec un solarium et une piscine de 11 mètres de long, confie Dominique Desseigne,
Président de la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes. Ce bassin constitue
d’ailleurs un véritable exploit technique, puisqu’il a fallu faire supporter au septième étage
un ouvrage de 33 tonnes. »
Une piscine sur le toit : voilà qui fait le bonheur des riches estivants. Mais ce plan d’eau n’est
pas le seul atout de ce penthouse. La suite Majestic brille aussi par sa vue exceptionnelle : on
profite de la Méditerranée, des îles de Lérins et du spectacle sans pareil d’un coucher de soleil
sur l’Estérel rougeoyant. Moins romantique, mais tout aussi appréciable :
le home cinéma, un équipement audiovisuel de haut niveau. L’écran
motorisé, couplé à un vidéoprojecteur, affiche, par exemple, un format de
trois mètres de large sur deux de haut. Cela dit, la technologie n’exclut
pas forcément la poésie. Pour preuve, la “douche expérience”, une cabine
sensorielle qui joue sur les ambiances olfactives, sonores et lumineuses
et fait de la toilette un rare moment d’évasion. Une simple touche permet
la programmation de l’ambiance. Vous optez pour une séquence “tempête
estivale” ? Vous voilà plongé dans une lumière verte, baigné par une pluie
fine et chaude, charmé par les senteurs de la forêt méditerranéenne,
ébranlé par des coups de tonnerre avant d’être bercé par le chant des
oiseaux. Amateur de sensations fortes ? Choisissez la version “polaire” :
éclairage bleuté et douche froide parfumée à la menthe. Particulièrement
revigorant !
L’appel du large
Au-delà de ses arguments techniques, le penthouse roi du Majestic Barrière
séduit aussi par son ambiance particulière, conjugaison subtile de l’esprit
balnéaire et de l’élégance “à la Française”. Normal : la décoration est l’œuvre
d’une valeur sûre de la “French Touch” : Pascal Desprez (lire page 12). Il a
conçu un véritable cocon qui fait la part belle au bois, aux tons chauds et
élégants, et profite pleinement de la luminosité et du panorama grandiose
offerts par les grandes baies vitrées. Cette atmosphère que ne renieraient
pas les grands noms du yachting, est “pimentée” par quelques fantaisies hitech,
tel ce firmament étoilé, réalisé en fibres optiques, qui orne le plafond
du grand dôme reliant l’appartement à sa terrasse. Ainsi, au propre comme
au figuré, un séjour en ces lieux offre vraiment une expérience unique :
un voyage dans l’espace. Mais attention : pour tutoyer les étoiles, il en
coûte 38.000 euros par nuit.
Profession
butler
Qu’est-ce qui rend les penthouses
Christian Dior et Majestic tout
simplement exceptionnels ?
Leur superficie, leur décor, leur vue,
leurs équipements, bien sûr.
Mais encore ?
La qualité du service rendu par les
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butlers affectés à ses deux suites “hors
normes” depuis leur ouverture, en mars
2010.
Qu’est-ce qu’un butler ? Un majordome
attaché exclusivement à une suite et à
ses occupants. En liaison avec les autres
services de l’hôtel, du bar au spa, en
passant par le pressing, les cuisines
ou la conciergerie, il veille à satisfaire
les moindres envies de sa clientèle.
Une gageure qui réclame de larges
connaissances. Il faut savoir repasser
une chemise dans l’urgence sans faire le
moindre faux pli, conseiller un cigare et
le cognac qui l’accompagnera le mieux,
faire et défaire une valise, connaître
les meilleures adresses de Cannes
et sa région, des belles boutiques
aux restaurants, des musées aux
discothèques. Bref, voilà une fonction
qui réclame de la disponibilité, de la
culture et, surtout, une rare polyvalence.
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Penthouse Christian Dior :
l’hôtellerie haute couture
Dévoilée au printemps 2010, la nouvelle suite du Majestic Barrière
est fidèle au style et à l’élégance de l’inventeur du New Look.
Le sixième étage de la nouvelle aile du
Majestic Barrière accueille un appartement
d’exception, affichant une superficie de
450 m2 : le Penthouse Christian Dior. Il
est le fruit d’un partenariat exceptionnel
entre la célèbre maison de couture
parisienne et Lucien Barrière. Les deux
entreprises se connaissent bien pour se
côtoyer depuis quelque temps déjà, à
l’occasion du Festival de Cannes. Chaque
année, pendant douze jours, le couturier
français s’installe en effet dans l’une
des plus belles suites du palace cannois.
C’est là, à quelques heures de monter les
marches, que les stars viennent choisir
leur tenue de soirée.
Infiniment Dior
Ces collaborations éphémères ont donné
des idées aux deux parties. Elles ont
20
décidé d’inventer ensemble un cocon
inédit, conjuguant le style inimitable de
Christian Dior et le savoir-faire hôtelier
de Lucien Barrière. Le résultat, imaginé
pour l’essentiel par Nathalie Ryan,
décoratrice attitrée de la griffe parisienne,
est saisissant… Dans la salle à manger
pavée de pierre et de parquet pointe
de Hongrie, sous une rotonde qui n’est
pas sans rappeler celle du plafond de la
boutique de l’avenue Montaigne, une
table imposante de style Louis XVI est
entourée des célèbres chaises médaillon,
tapissées de gris et d’argent.
Dans le salon, les coussins du canapé,
de ce rouge éclatant créé par Christian
Dior lui-même en 1955 (« J’adore le
rouge, disait-il, c’est la couleur de la
vie ! »), reprennent le motif plissé
historique du couturier. Leur répond
un liseré de ce même rouge qui borde
les rideaux gris Dior. Ce décor, tout en
élégance, en harmonie, en délicatesse,
abrite une merveille de technologie :
un système home cinéma, combinant
un rétroprojecteur et un écran géant de
trois mètres de long.
Les chambres portent également l’empreinte
de la haute-couture avec leurs
tons de gris, leurs fauteuils pullman, leurs
têtes de lit façon cannage et la réplique
du bureau de Monsieur Dior. La chambre
de maître offre un dressing de rêve, fait
de bois argenté, digne d’une garde-robes
signée John Galliano.
Le Penthouse Christian Dior respire ainsi
l’esprit raffiné de celui dont elle porte le
nom. Une élégance rare qui transparaît
jusque dans les moindres détails : les soies
et les velours, les photographies et les
croquis encadrés, les produits dédiés dans
les salles de bains, le linge de lit brodé…
Une immersion au cœur de l’univers Dior
réservée à quelques aficionados fortunés :
la nuit en ce royaume est en effet facturé
30.000 euros !
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Au sein de l’hôtel,
un véritable pôle affaires
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Avec plus de 1500 m 2
de surface “séminaires et
congrès” et une importante
offre restauration, le Majestic
Barrière est l’un des grands
acteurs du tourisme
d’affaires cannois.
L’aéroport Nice Côte d’Azur, deuxième plate-forme de France, reliée à une centaine de
destinations internationales, n’est qu’à 25 minutes par l’autoroute A8. Le tarmac de Cannes-Mandelieu,
deuxième aéroport d’affaires français, est moins loin encore. Quand à la
gare de Cannes, elle n’est qu’à cinq minutes de marche. Et le Palais des Festivals ? Il est
sur le trottoir d’en face.
C’est évident : le Majestic Barrière bénéficie d’un emplacement idéal pour une réunion
d’affaires, un séminaire ou un événement incentive à Cannes. D’autant que sa capacité de
350 chambres et suites (en comptant celles de l’extension, livrées dès mars 2010) permet
au palace du 10, La Croisette d’accueillir plusieurs centaines de participants.
Tout est prévu pour l’accueil des clients affaires. Ils bénéficient d’un matériel de conférence
hi-tech, de lignes téléphoniques ADSL, d’un système wifi efficace dans l’ensemble de
l’hôtel ou encore de traducteurs.
Le nec plus ultra reste le “Carré Business”. Ce business center est ouvert sept jours sur
sept, 24 heures sur 24, équipé de deux postes de travail informatique avec clavier Qwerty
et Azerty, d’un accès internet à haut débit, de logiciels de bureautique et de retouches
d’images les plus usités ou encore d’un fax…
Jusqu’à 2.000 personnes
Si le cinq étoiles cannois est aujourd’hui un acteur majeur du tourisme d’affaires sur
la Côte d’Azur, il le doit moins à ces outils pratiques qu’à ses espaces professionnels.
Il offre en effet pas moins de 15 salles de réunion, entre 15 et 400 m2 (pour le Salon
Le salon Diane Desseigne Barrière
Croisette) et de 20 salles de souscommission.
Il peut ainsi accueillir entre
10 et 800 personnes. Mieux : en associant
différentes surfaces, le Majestic Barrière
a déjà abrité, lors du festival ou encore
pour le Salon ILTM, des réceptions et
des cocktails comptant jusqu’à 2.000
convives.
Autre dispositif envisageable : un événement
pied dans l’eau ! La plage du Majestic
Barrière se prête parfaitement à ce type
d’opérations. Son célèbre ponton accueille
ainsi régulièrement des cocktails privés,
donnés sous le soleil méditerranéen, voire
sous les étoiles. Et si, cas rarissime dans
une région bénie des Dieux, le beau temps
n’est pas au rendez-vous, la plage privée de
l’hôtel dispose d’un “Plan B” : sa vaste salle
de restaurant, une infrastructure en dur,
disponible été comme hiver, pour des réunions
ou réceptions de grande capacité.
Salle Marta Barrière :
réunions avec vue
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Depuis la mise en service de l’extension du Majestic Barrière, en mars 2010, le palace
cannois propose à sa clientèle affaires de nouveaux espaces de travail. Les salons
Joy et Alexandre avouent, réunis, 75 m2. Avec son haut niveau d’équipement et de
confort, ses 18 fauteuils présidentiels et sa longue table ovale, la board room Naoura
a été pensée pour des réunions au sommet, type “conseil d’administration”.
Mais la nouveauté la plus spectaculaire est sans nul doute la salle Marta Barrière.
Baptisée du nom de l’épouse de Lucien Barrière, cette salle de réunion parfaitement
équipée (rétroprojecteurs, connexion wifi, régie audiovisuelle) a été pensée par
l’architecte d’intérieur de l’ensemble de la nouvelle aile : le talentueux Pascal
Desprez. La garantie d’une esthétique digne d’un palace, tant par son élégance
que par sa fonctionnalité. Á sa superficie initiale de 350 m2, il convient d’ajouter
220 m2 pour le foyer où seront servis petits-déjeuners, pause café et autres
cocktails déjeunatoires. Cette surface magnifique lui permet d’accueillir jusqu’à
350 participants en configuration “théâtre” et autour de 600 personnes en version
cocktail. Des convives qui profitent alors d’une exclusivité Lucien Barrière :
installée au premier étage de l’extension, la nouvelle infrastructure ouvre en effet
sur la ville et la mer par de larges baies vitrées. Point de vue imprenable sur les
fameuses marches du Festival. Aucun autre hôtel de la Croisette ne dispose à ce
jour d’une offre similaire.
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Le Majestic Barrière a créé
U Spa Barriere, un espace
dédié à la beauté et à la
détente. Au programme : un
décor raffiné et le savoir-faire
de Sisley dans l’élaboration
de soins phyto-aromatiques
conçus pour embellir le visage
et le corps, et apaiser l’esprit.
U Spa Barrière, l’instant bien-être
24
Leading Hotels of the World n’a pas hésité
un instant : la chaîne hôtelière de
prestige a octroyé son label qualité “Leading
Spa” au U Spa Barrière, le nouveau
centre de bien-être du Majestic Barrière.
Il faut dire que cet établissement, ouvert
au printemps 2010, offre à ses hôtes un
niveau de qualité optimal tant au plan
de l’infrastructure que des soins qui y
sont prodigués.
Abrité par la nouvelle aile du palace
cannois, le U Spa Barrière déroule
450 m2. Comme le reste de l’extension,
son décor a été imaginé par Pascal
Desprez. L’achitecte parisien signe ici
une ambiance sophistiquée, faite de
contrastes et d’élégance, opposant les
marbres blancs aux bois précieux, l’esthétique
minimaliste des agencements
au confort chaleureux de grandes banquettes
et de leurs coussins. Dès son
arrivée, le client se sent comme dans
un cocon élégant, un premier pas vers
le bien-être, une belle introduction aux
bonheurs distillés en ces lieux.
Le savoir-faire Sisley
U Spa Barrière accueille, entre autres,
quatre cabines d’esthétique, dont une
double, équipée d’une baignoire balnéo,
pour des instants de détente partagés
entre ami(e)s ou en couple. Pour assurer
à ses visiteurs une véritable expertise
en matière de soins de beauté et de
modelages, le palace cannois a conclu
un partenariat avec l’un des plus grands
noms de l’univers de la beauté : Sisley
Cosmétiques.
Cette marque française prestigieuse,
spécialisée depuis toujours dans la
phyto-cosmétologie et l’aromathérapie,
a mis à disposition du Majestic Barrière
une large gamme de soins pour le visage
et le corps ainsi que des modelages
aux vertus déstressantes, purifiantes ou
énergisantes.
Dès l’ouverture du U-Spa Barrière,
sa clientèle a ainsi pu découvrir, en
avant-première, le tout nouveau soin
phyto-aromatique Suprême anti-âge.
En 1h30, ce protocole inédit associe les
bienfaits des soins pour le visage Sisley
à une méthode de massage musculaire
anti-âge exclusive qui, en stimulant les
muscles faciaux, efface les traces de
fatigue, regonfle les tissus et redonne
au visage sa tonicité et son éclat.
L’éveil des sens
S’il impose d’emblée U Spa Barrière
parmi les grands rendez-vous « bienêtre»
de la Côte d’Azur, le partenariat
avec Sisley n’est pas l’unique atout de
l’espace détente du Majestic Barrière.
Celui-ci offre aussi un sauna, un
hammam, une salle de relaxation, une
salle de fitness ou encore, en exclusivité
sur la Croisette, la cabine “water
paradise”. Á la base de ce concept
original, un jeu de douches. Mais, en
jouant sur les ambiances olfactives,
sonores et lumineuses pour stimuler
les sens et l’imagination, en changeant
plusieurs fois la température et le débit
de l’eau, ce système transforme une
simple cabine en un véritable parcours
multi-sensoriel. L’expérience Water
Exclusif : le Majestic Barrière adopte le Gyrotonic
25
Paradise entraîne en effet l’utilisateur
dans un rare moment de relaxation et
d’évasion en le baignant dans quatre
ambiances successives :
- Cold breeze (lumières bleues et
blanches, eau froide et arômes de
menthe fraîche),
- Summer storm (lumières rouges et
blanches, eau chaude 39°),
- Cold rain (lumières vertes et blanches,
eau froide),
- Tropical rain (lumières ambre, eau
chaude 39°, arômes de maracuja).
Le nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, c’est la nouvelle discipline à la mode aux États-Unis. Les stars en raffolent,
les sportifs en redemandent et de nombreux médecins le recommandent! Le Gyrotonic, une nouvelle méthode de
renforcement musculaire élaborée par Julio Howart, un ancien danseur professionnel passionné de yoga et de tai-chi, allie
assouplissements, travail des muscles profonds, endurance et respiration. Cette méthode brevetée s’adresse à tous les publics,
sportifs et sédentaires, âgés de 7 à 77 ans et ne présente aucune contre-indication. Véritable alternative à la rééducation, elle
est tout indiquée pour entamer une campagne de remise en forme. Elle permet de développer la souplesse et la tonicité du
corps, de stimuler les énergies pour se libérer de ses tensions et de sculpter la silhouette et de corriger ses attitudes pour
plus de grâce et d’élégance. Le U Spa Barrière propose désormais à ses hôtes de pratiquer cette discipline vertueuse, lors
d’un cours individuel ou en cours privé de quatre personnes maximum, dirigé par Claudine Disseix, professeur diplômée.
Une grande première pour un palace français !
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L’expertise
d’une marque
d’exception
27
Créée en 1976 par Hubert d’Ornano,
la marque Sisley a toujours défendu
la même philosophie : l’utilisation
scientifique d’extraits naturels de
plantes et d’huiles essentielles pour
créer les produits cosmétiques les plus
efficaces. Ce concept qui allie nature et
technologie fait aujourd’hui de Sisley
l’un des leaders en soins cométiques
haut de gamme. Présente dans 90 pays
à travers le monde, la marque Sisley
affiche depuis plusieurs années l’une
des plus fortes croissances de l’univers
de la beauté.
Sisley n’a pas seulement séduit l’équipe
du Majestic Barrière par son savoir-faire
et sa vitalité. Les deux entreprises se
sont également retrouvées sur des
valeurs communes. Á commencer par
le luxe. Sisley est aujourd’hui l’une des
marques préférées des stars, grâce à la
qualité et l’efficacité de ses produits.
L’esprit de famille, également… Bien
que sa société compte aujourd’hui
plusieurs milliers de salariés à travers
le monde, Hubert d’Ornano en partage
aujourd’hui le management avec sa
femme Isabelle et ses enfants :Philippe
d’Ornano, Directeur Général de
l’entreprise, et Christine d’Ornano,
Directrice Générale adjointe, en charge
de la filiale anglaise.
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Gastronomie :
Une table de tradition
Le Majestic Barrière a toujours concilié avec excellence
hôtellerie de luxe et gastronomie. Un mariage gourmand
dont est née l’une des adresses phares de la ville : le
Fouquet’s Cannes.
La belle épopée du Fouquet’s, la célèbre brasserie parisienne, démarre le 8 novembre 1899,
quand un certain Louis Fouquet appose son nom sur la devanture de son restaurant, situé
à l’angle des Champs-Élysées et de l’Avenue George V. Classé monument historique en
1988, propriété du Groupe Lucien Barrière depuis novembre 1999, l’établissement est l’un
des grands rendez-vous de la vie culturelle française.
Le Livre d’or du Fouquet’s se confond ainsi avec le Who’s who. Les premiers fidèles, à
l’aube du XXe siècle, sont les pionniers de l’aviation dont le fameux Santos Dumont, à
l’origine du « Bar de l’Escadrille », le bar de la maison. Les artistes leur succèdent bientôt :
des écrivains comme Joseph Kessel ou Paul Valéry, et le monde du cinéma avec Marlène
Dietrich ou Michèle Morgan qui y rencontre pour la première fois Jean Gabin. La Nouvelle
Vague, François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Claude Chabrol en tête, suit, une fois n’est
pas coutume, l’exemple de ses aînés. Aujourd’hui encore, la brasserie parisienne accueille
le dîner de gala de la Nuit des César.
Le Fouquet’s change
Comme les stars du 7ème art fréquentent aussi Cannes et sa fameuse Croisette, le Groupe
Lucien Barrière a eu la bonne idée en 2001 d’installer au sein du Majestic Barrière le
A bonne école
Bertrand Schmitt est le chef des cuisines
du Majestic Barrière. Il a rejoint le Groupe
Lucien Barrière Cannes il y a une quinzaine
d’années. Auparavant, cet Alsacien d’origine
était allé parfaire sa connaissance du
terroir méditerranéen auprès de l’un des
meilleurs connaisseurs du genre : Roger
Vergé. C’est en effet dans les cuisines du
Moulin de Mougins que Bertrand Schmitt
a appris de l’ancien “trois étoiles” azuréen
la richesse du terroir du Sud, la rigueur
professionnelle et la quête permanente du
petit détail qui fait la différence.
Un instant de détente, au Fouquet’s : Gérard Depardieu fait déguster l’un de ses vins à Dominique
Desseigne et Bertrand Schmitt.
Fouquet’s Cannes, une table largement
inspirée de la célèbre brasserie parisienne.
Son décor carmin, son ambiance glamour
avec les 400 clichés de stars qui habillaient
ses murs, et sa cuisine méditerranéenne
ont fait son succès durant des années.
Décembre 2009… Le Fouquet’s Cannes
ferme ses portes pour une trêve hivernale
de près de deux mois. Cette fermeture est
l’occasion de repenser entièrement le restaurant.
On lui adjoint une grande véranda
qui permettra aux convives de profiter de
la belle lumière azuréenne en toute saison.
La salle, elle, est entièrement redécorée. Á
la baguette, le même architecte d’intérieur
que pour la nouvelle aile du palace : Pascal
Desprez. Il a habillé le restaurant des couleurs
qui lui sont chères : or, taupe et noir.
Ainsi le Fouquet’s est-il plus que jamais
dans l’esprit du palace qui l’abrite. La
carte évolue également. Elle conserve une
petite touche méditerranéenne avec ses
risottos et autres dos de loup rôtis. Mais le
millésime 2010 retrouve le goût “canaille”
des grands classiques de la brasserie française.
Au menu : un foie de veau poêlé et
ses oignons rouges frits à la persillade, des
rognons de veau à la crème de moutarde,
une côtelette de volaille Pojarski avec une
pomme purée “Comme l’aimait Marta Barrière”
ou encore la fameuse andouillette
AAAAA (pour Association Amicale des
Amateurs d’Andouillette Authentique, label
suprême en la matière) fabriquée par
l’un des derniers grands noms tripiers :
Simon Duval.
Mise en bouche :
Faire d’un apéritif une véritable
expérience : c’est le pari osé, mais réussi
du Majestic Barrière. Avec Chantal Peyrat,
designer héraultaise, le palace cannois a
en effet imaginé un bar éphémère, à ciel
ouvert. Installé sur la rotonde qui garde
l’entrée de l’hôtel, à quelques mètres
au-dessus de la Croisette, cet espace
“extérieur” est pensé exactement comme
un salon d’intérieur. fauteuils hauts et
banquette surélevée, plateaux de verre
gravé sous lesquels brillent des perles de
verre, lumières changeantes…
Osons la formule : ce n’est pas un bar ;
c’est un “b’art”. Au bas des marches en
Iroko, un écran vidéo de 4 m², encastré
dans le sol, accueille la clientèle. De part
et d’autre de ce LCD, deux luminaires
tout en délicatesse et féminité, imaginés
tout spécialement par Chantal Peyrat. On
monte vers le cœur de la rotonde :
deux vasques en verre, réalisées avec
la collaboration du sculpteur Noisetier,
accueillent les bouteilles de champagne
des soirées les plus exclusives. Enfin,
depuis novembre 2010, une sculpture
en inox de près de 5 m de haut coiffe
l’espace de ses courbes graciles. Sa
conceptrice lui a trouvé un nom : “le nid”.
Un vocable idoine pour un bar à l’esprit
cocon où, à la belle saison, la clientèle du
Fouquet’s Cannes et de la Petite Maison
de Nicole, aiment paresser un instant
avant de passer à table.
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Le dictionnaire des noms propres
du Fouquet’s Cannes
César, Pojarski, Marta Barrière, Duval, Simmental ou encore Princesse Depardieu : la carte du Fouquet’s
Cannes a des allures de Who’s who. Derrière ces noms aux sonorités forcément familières, de grands
classiques de la gastronomie internationale aux origines oubliées ou des créations maison. Alors, (re)
découvrez ce que la carte de Bertrand Schmitt, chef des cuisines du Majestic Barrière, ne vous dit pas.
Côtelette de
volaille POJARSKI
Ce grand classique de la brasserie porte
le nom d’un cuisinier russe. Il doit sa
célébrité aux caprices du destin. Cet
aubergiste de Saint-Pétersbourg s’était
fait en effet une réputation grâce à des
boulettes de bœuf haché. Alléché par
un bouche-à-oreille enthousiaste, le
Tsar Nicolas Ier débarqua un jour sans
prévenir à la table du maître-queue.
Comme un fait exprès, le bœuf manquait
en cuisine ce jour-là. Loin de perdre
pied, Pojarski improvisa une recette
à base d’agneau qui conquit les papilles
impériales.
Depuis, l’histoire et la recette continuent
d’inspirer les chefs du monde entier. Á
l’image de Bertrand Schmitt, le chef des
cuisines du Majestic Barrière, qui a imaginé
une variante tout aussi gourmande
à base de blancs de volaille. Ils sont hachés,
montés à la crème, panés et frits.
Pomme purée comme l’aimait
MARTA BARRIERE
Ici, la côtelette Pojarski est accompagnée
d’une purée « comme l’aimait
Marta Barrière ». « Á chaque fois qu’elle
descendait à l’hôtel, l’épouse de Lucien
Barrière nous demandait de lui préparer
une purée particulièrement riche. C’est
simple : il ne semblait y avoir jamais assez
de beurre et de crème à son goût !
Finalement, nous avons trouvé la bonne
30
recette : pour un kilo de pulpe de pomme
de terre, nous ajoutons 200 grammes de
beurre et un tiers de litre de crème. C’est le
maximum que l’on puisse faire avant que
la purée ne sature et ne rende du beurre
fondu ! »
Salade CÉSAR Fouquet’s
Avec la Niçoise, la César est sans doute
la salade la plus connue au monde.
Rendons à Caesar ce qui appartient à
Caesar… Contrairement à ce que beaucoup
pensent, la recette ne nous vient
pas de la Rome Antique, mais d’un restaurateur
mexicain d’origine italienne :
Caesar Cardini. Installé dans les années
1920 à Tijuana, ville frontière avec les
USA, son établissement attirait une belle
clientèle de “gringos ” venue contourner
la fameuse “Prohibition”.
Si l’on en croit Rosa, sa fille, le sieur
Cardini improvisa son plat sur un coin
de table, un jour de grande affluence,
avec les quelques ingrédients qui lui
restaient : laitue romaine, croûtons à
l’ail, jus de citron, huile d’olive, parmesan,
œufs, sel et poivre noir. Sans
oublier la désormais célèbre Worcestershire
sauce, un condiment d’origine
anglaise, à la saveur aigre-douce et légèrement
piquante, à base de vinaigre et
d’anchois.
Le succès fut foudroyant, la salade faisant
la fortune de la famille Cardini,
d’autant que cette dernière eut la sa-
gesse de breveter sa recette en 1948. La
version « Fouquet’s », imaginée par Bertrand
Schmitt, reprend pour l’essentiel
l’originale, le chef ajoutant des blancs de
volaille et un peu de tomates « pour la
touche méditerranéenne ».
Dos de loup rôti et pointes
d’asperges vertes, fricassée
de morilles, cappuccino brut
PRINCESSE DEPARDIEU
Mais de quel royaume cette Princesse
Depardieu peut bien être originaire ?
De celui de Bacchus, pardi ! Car il ne
s’agit pas là du nom d’une aristocrate,
mais d’un vin blanc « fines bulles » de
Loire imaginé pour Bouvet-Ladubey,
grande maison de Saumur, par le plus
grand des acteurs français : Gérard
Depardieu.
« J’en fais une sauce au vin, une sorte de
beurre blanc, que je mixe ensuite pour obtenir
la texture « aérienne » d’un capuccino.
J’ai créé cette recette lors du Festival 2009
pour en régaler notre Président, Dominique
Desseigne, et son hôte : Gérard Depardieu
en personne ! Le plat a tellement plu que,
dans la foulée, je l’ai mis à la carte. Depuis,
il compte parmi nos meilleures ventes ! »
Andouillette
AAAAA du Père DUVAL
Tous les amateurs d’andouillette vous le
diront : les meilleures portent l’estampille
des cinq A. Il ne s’agit pas d’un
Filet de bœuf Simmental, Pommes grenailles sautées, sauce au poivre vert
classement à la façon des “étoiles” de
l’hôtellerie, mais d’un acronyme : celui
de l’Association Amicale des Amateurs
d’Andouillette Authentique. Créée
dans les années 60, à l’initiative de cinq
grands critiques gastronomiques français,
cette confrérie de gourmets délivre
aux meilleurs charcutiers des diplômes
valables 24 mois. Ces documents n’ont
rien d’officiel, mais ils font référence
pour tout amateur de bonne, de très
bonne charcuterie.
Aujourd’hui, neuf triperies profitent
des cinq A. Dont, bien sûr, le Père Duval,
fournisseur exclusif du Fouquet’s
Cannes. « Pour moi, c’est sûr : c’est le N°1
en Europe, assure Bertrand Schmitt. La
qualité des ingrédients est là et le savoirfaire
est indéniable. Moi qui ai eu la chance
de visiter l’atelier, je peux en témoigner :
chaque boyau est encore fourré à la main. »
Une tradition héritée de Simon Duval
qui, depuis sa charcuterie de Drancy (en
région parisienne), ouverte en 1969, a
ravitaillé pendant plus de trente ans les
meilleurs bistrots et brasseries de Paris.
Filet de bœuf SIMMENTAL,
Pommes grenaille sautées,
sauce au poivre vert
Si Duval est le charcutier qui livre les
andouillettes au Fouquet’s Cannes,
31
La côtelette de volaille Pojarski et la Pomme
purée comme l’aimait Marta Barrière
Simmental n’est en aucun cas le boucher
de la table cannoise ! C’est en fait
le nom d’une race bovine à la robe tirant
sur le roux et à la tête blanche. Elle est
particulièrement réputée pour la qualité
de sa viande. « Par sa saveur intense et sa
grande tendreté, elle est largement supérieure
à celle des fameuses Charolaises, »
affirme Bertrand Schmitt.
Originaire de Suisse et plus exactement
de la Vallée de Simme (d’où son nom !),
la Simmental est aujourd’hui élevée
dans le monde entier, de l’Amérique à
l’Océanie, le premier pays producteur
restant l’Allemagne. Cette brave bête est
même la reine des alpages bavarois !
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Le Majestic Barrière met à
la disposition de la presse de
nombreuses recettes originales
du Chef Bertrand Schmitt.
Elles sont disponibles sur
simple demande avec le visuel
correspondant. Comme ce
Dos de loup rôti et pointes
d’asperges vertes, Fricassée de
Morilles, Cappuccino Brut
Princesse Depardieu.
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Les recettes du chef
Ingrédients
Pour une personne : 100g d’asperges vertes, 50g de morilles, 300g de loup, 50g de beurre,
30g d’huile d’olive, 150g de crème, 20g d’échalote, 2dl de Princesse Depardieu (ou de
champagne), 20g de persil, 20g de cerfeuil, 5g de graines de fenouil
Bien laver les morilles plusieurs fois à grande eau.
Eplucher et tailler les asperges en pointe, émincer les queues en biseau.
Faire cuire les pointes d’asperge à l’anglaise puis réserver.
Faire sauter les queues d’asperge à l’huile d’olive et réserver.
Dans une casserole faire revenir le beurre et les échalotes ciselées, ajouter les morilles
et le champagne et laisser braiser à couvert pendant 7 à 8 minutes, puis égoutter les
morilles et les réserver.
Ajouter la crème dans le jus de cuisson et laisser réduire. Poêler les pointes d’asperge et
réserver.
Faire sauter les morilles à l’huile d’olive et tenir au chaud. Poêler les pavés de loup, finir
la cuisson au four et monter la sauce au beurre en rajoutant 2 à 3 cuillères de Princesse
Depardieu.
Dressage
Disposer les pointes d’asperges en éventail, mettre le fricassé d’asperges de l’autre côté,
recouvert de morilles. Verser la sauce au beurre et poser le pavé de loup. Finir avec
quelques pluches de cerfeuil.
33
Parmi les recettes du
Fouquet’s Cannes,
sont également
disponibles :
Pressé de chèvre frais à la fleur de
thym et légumes marinés - Escalope de
foie gras poêlée, riz à sushi et confit de
gingembre - Fleur de courgette farcie à
la duxelle de champignons - Dos de loup
rôti et pointes d’asperges vertes -
Fricassée de homard sauce poivre rose -
Parfait de pêche jaune et confit de
framboise - Macaron aux fruits rouges…
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34
L’accent méditerranéen
Au printemps 2010, le Majestic Barrière a ouvert une
deuxième escale gastronomique : La Petite Maison de
Nicole. Au menu : le meilleur de la Méditerranée.
Au Majestic Barrière, le Sud a son ambassade culinaire, l’une des plus gourmandes que
l’on puisse trouver sur la Côte d’Azur : la Petite Maison de Nicole. Un nom qui ne vous est
certainement pas inconnu… Et pour cause : c’est celui de l’une des meilleures tables méditerranéennes
de la région : la Petite Maison, à Nice. Menée depuis toujours par Nicole Rubi,
cette institution niçoise décline depuis mai 2010 sa recette du bonheur au cœur du cinq
étoiles de Lucien Barrière Cannes. Nicole n’ayant pas le don d’ubiquité, elle a confié à Bertrand
Schmitt, chef des cuisines du Majestic Barrière, le soin de défendre sa philosophie
du bon goût : des saveurs vraies et des produits frais pour un plaisir intense. Pour ce faire,
le maître-queux cannois a été initié aux grands et petits secrets de la maison pour régaler la
clientèle cannoise de fins beignets de fleurs de courges, de petits farcis niçois, d’une salade
d’artichauts violets, d’une brouillade de truffes, de rougets de roche du pays en friture,
d’une langouste puce Royale de la Méditerranée rôtie ou encore de calamaretti fritti.
Le plaisir est dans l’assiette ? Pas seulement ! Il est aussi autour. Le décor cultive les mêmes
valeurs que la cuisine : simplicité, convivialité, douceur et raffinement. Il est l’œuvre de
Jacqueline Morabito, complice de longue date de Nicole Rubi. La Petite Maison de Nicole
garde donc un air de famille avec sa grande sœur niçoise. Elle n’en affirme pas moins sa
propre personnalité. Ici, le blanc et le beige dominent, et l’on peut, grâce à un astucieux
système de rideaux coulissants, s’isoler du reste de la salle mieux qu’avec des lunettes noires…
Dans un coin du restaurant, une table XXL en bois gris rappelle les tables d’hôtes,
conviviale et sans chichi. On domine alors les convives. Cette fois, on adhère à la formule
“voir et être vu”. Enfin, aux murs, sobrement encadrées, les photos noir et blanc de vedettes
internationales, immortalisées lors de leur venue sur la Croisette, nous rappelle, s’il en est
besoin, que nous sommes à Cannes, aux pieds des marches du Palais.
35
La Petite Maison
toujours plus
grande
La belle aventure que voilà… Il y a
20 ans, dans un ancien salon de thé
situé à l’entrée du Vieux Nice, face
à l’Opéra, Nicole Rubi ouvrait son
restaurant de cuisine locale.
Au menu : des saveurs nissartes, un rien
de Provence et quelques emprunts aux
voisins italiens. Nul n’imaginait alors
que la réputation de la table allait faire
le tour de la planète. C’est pourtant ce
qui est advenu. Par la seule grâce d’un
bouche à oreille qui, enthousiaste, vante
depuis toujours la fraîcheur et la saveur
des assiettes, la rigueur en cuisine et la
chaleur du service, l’adresse niçoise a en
effet conquis une superbe clientèle. De
nombreux Niçois y sont fidèles depuis
de longues années et le Livre d’or est
riche des paraphes de célébrités du
monde entier que Nicole et son équipe
initient de la plus belle des façons au
terroir local. Comme ce soir où, au terme
d’un sommet international organisé à
Nice, Nicolas Sarkozy, Président de la
République Française, convia Dmitri
Medvedev son homologue russe, à un
dîner aussi historique que savoureux
au 11, rue Saint-François de Paule. Une
renommée qui vaut à la Petite Maison
d’avoir développé un don d’ubiquité :
elle a ouvert à Londres, en 2008, à deux
pas de New Bond Street, et s’installe
aujourd’hui au 10, La Croisette, au sein
du Majestic Barrière.
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Saveurs du Sud
Le Majestic Barrière vous révèle quelques secrets de
la cuisine méridionale avec les recettes de La Petite
Maison de Nicole.
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Tomates du pays, burrata
au basilic et huile d’olive
2 tomates de 80g chacune à couper en rondelles,
2 Mozzarella burratta de 125g chacune, 1 bouquet de riquette de
100g, 20g de basilic à ciseler. Ajouter le vinaigre balsamique et
l’huile d’olive de Toscane, Sel de Guérande et poivre.
Macaronis aux truffes
Ingrédients
Macaronis 160g, crème fraîche 200g,
parmesan 40g,
truffe 20g, huile de truffe 10g
Faire cuire les macaronis à l’eau et tenir
bien al dente. Une fois cuits, les égoutter
dans une passoire et rajouter de l’huile
d’olive par-dessus afin qu’ils ne collent
pas. Laisser refroidir.
Pendant ce temps, faire réduire la crème
pendant 5/6 minutes, faire en sorte
qu’elle reste un peu liquide.
Ajouter vos macaronis et truffes hachées,
assaisonner de sel et de poivre. Ajouter le
parmesan au dernier moment.
Servir dans une assiette creuse.
Ajouter un filet d’huile de truffe.
Parmi les recettes
de la Petite
Maison de Nicole,
sont également
disponibles :
Pissaladière
Salade de Mangue et tiramisu
Petits farcis niçois
Pain grillé, os à moelle
Brioche perdue et pomme
caramélisée
Pavé de loup cuisiné comme on
l’aime
Cerises confites au Kirsch, sorbet
aux griottes
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Côte de
veau fermier
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Ingrédients
1 côte de veau de 1.8kg bien
grasse,150g d’oignons blancs,
500g de grosses tomates cerise, 2
gousses d’ail nouveau, 1 cuillère à
café d’herbes de Provence
Eplucher et couper les
oignons en dix.
Laver les tomates et
les couper en dix.
Dans une cocotte en fonte, rôtir
la côte de veau.
Colorer les deux faces, puis
ajouter les oignons, les tomates
avec les branches, l’ail entier en
chemise et les herbes.
Enfourner la cocotte et laisser
mijoter 40 minutes à 200°C
(thermostat 7).
Retirer la viande de la cocotte et
faire réduire les sucs de cuisson
sur le feu. Couper la côte de
veau en tranches épaisses et
les présenter sur les légumes
disposés dans un plat puis servir.
Brioche perdue et pomme caramélisée
Ingrédients
Pour la brioche : 500g de farine, 50g de
sucre, 7 oeufs, 400g de beurre, 13g de
levure de boulanger, 2 cuillères rases de
fleur de sel.
Pour l’appareil à pain perdu : 3 œufs, 125g
de lait, 125g de crème, 50g de sucre.
Pour la glace au caramel : 1000g de lait,
250g de crème, 250g de sucre et 8g de
stabilisateur.
Pour la pomme caramélisée : quantité voulue
de pomme et de sucre.
Acheter sa brioche chez son boulanger ou
confectionner une brioche traditionnelle…
Mélanger la farine à pain, le sucre ainsi
que les œufs a l’aide d’un petit batteur
électrique et d’une feuille (indispensable
pour la réalisation d’une brioche).
Mélanger le tout en 2ème vitesse pendant
39
environ 10 à 15 minutes jusqu’au
décollement de la pâte. Puis ajouter le
beurre à température ambiante ainsi que
la levure puis le sel. Mélanger de nouveau
en 2ème jusqu’au décollement de la pâte.
Une fois fini, laisser la pâte pousser puis
laisser toute une nuit au réfrigérateur.
Former un pâton, puis l’insérer dans un
moule préalablement graissé. Laisser
pousser jusqu’au doublement de la pâte
puis enfourner a 180°-200° pendant 20 à
30 minutes.
Préparer le mix à pain perdu en
blanchissant les œufs (fouetter les œufs
avec le sucre pendant 1 min à l’aide d’un
fouet) avec le sucre puis en ajoutant les
liquides.
Acheter la glace ou bien réaliser sa glace
caramel… Réaliser un caramel à sec avec
le sucre (mélanger du sucre et de l’eau
dans une casserole puis faire chauffer).
Puis verser la crème dans la casserole.
Ajouter le lait, laisser bouillir puis ajouter
les jaunes. Enfin laisser cuire à 83°.
Confectionner comme une crème anglaise
puis turbiner le mix.
Préparer les pommes caramélisées.
Réaliser un caramel à sec (mélanger le
sucre dans une casserole à petit feu) et une
fois le caramel fondu, ajouter les pommes
coupées en quartier. Une fois les pommes
caramélisées, finir la cuisson au four sur
plaque a 150°.
Enfin, pour le montage, tremper les
tranches de brioche dans l’appareil à pain
perdu puis les poêler au beurre clarifié.
Finir la cuisson de la brioche avec les
pommes 8 minutes a 200°. Dresser sur une
assiette.
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Luxe, plage et volupté
Le Majestic Barrière offre à chacun de ses hôtes bien plus que la
vue sur la mer. Avec sa plage privée, il les transporte sur les bords
de la Grande Bleue.
En avril, la clientèle du Majestic Barrière
n’hésite pas à faire mentir un fameux proverbe
: elle se découvre d’un fil pour profiter
des premiers rayons de soleil sur les
transats de la plage du Majestic, la plage de
sable privée du palace cannois. La clientèle
de ce bel établissement balnéaire se
divise en deux clans distincts. D’un côté,
les adeptes des matelas sur le sable qui,
pour rien au monde, ne s’éloigneraient de
la grève. De l’autre, les inconditionnels du
ponton et de ses transats. Un grand classique
du farniente cannois.
Curieux : ne rien faire ouvre souvent
l’appétit… C’est du moins ce que laisse
penser le succès de B sud, le restaurant
40
de la plage. Un joli camaïeu de beige, un
mobilier élégant, quelques éléments en
fer forgé : la salle concilie élégance et
décontraction. La terrasse ? Plein soleil,
face à la Grande Bleue. La carte ? Elle
a évidemment l’esprit méditerranéen :
farfalle aux calamars et fondue de
tomates, dos de cabillaud rôti, spaghetti
de courgettes, brochette d’agneau aux
poivrons et légumes de Provence, poissons
entiers grillés du jour…
Pour les beaux yeux
de Lætitia Casta
Autre rendez-vous prisé des estivants : la
base nautique, tout au bout du ponton,
particulièrement prisée par les amateurs de
wake-board, de ski nautique, de parachute
ascensionnel. C’est le fief de Patrick Yver,
son responsable depuis bientôt trente
ans. Sa première saison remonte à 1981.
«Je n’étais encore qu’un jeune pêcheur
quand Lucien Barrière en personne m’a
offert cette belle opportunité», aimet-il
rappeler. Il a su s’en montrer digne,
fidélisant une belle clientèle, recevant
avec une même convivialité les anonymes
comme les stars. Son plus beau souvenir ?
« La superbe Laetitia Casta à qui j’ai fait
faire, en plein Festival, un tour en
parachute ascensionnel, habillée d’une
superbe robe de grand couturier. »
Diwi, les juniors lui disent “oui” !
Le Majestic Barrière a l’esprit de famille. Chaque été, il propose à
ses plus jeunes visiteurs le Club Diwi. Et tout au long de l’année, il
leur réserve un accueil personnalisé.
Les plus belles histoires commencent
toutes par “Il était une fois”… La nôtre
ne fait pas exception. Il était une fois
un palace : le Majestic Barrière. Par une
belle nuit d’été, alors que tout le monde
dormait, tous les objets de l’hôtel s’étaient
réunis sous les toits pour bavarder d’un
épineux sujet : que faire pour distraire les
enfants durant leurs vacances d’été ? Des
tasses à café du room service aux chaises
pourpres du Fouquet’s, des peignoirs en
éponge aux parasols de B. Sud, tout le
monde donnait son avis. Et personne
n’écoutait vraiment. Soudain, une petite
cuillère glissa, toute timide : « Et si on
appelait Diwi, le génie de nulle part ? » La
proposition, lâchée d’une voix fluette, fit
grand bruit. Dans l’enthousiasme général,
tous les objets présents entonnèrent à
l’unisson la formule magique, connue de
tous : « Sayes, Dissi, Sagya, Diwi ! ».
C’est ainsi que Diwi devint la mascotte
de tous les jeunes clients du Majestic.
Pour eux, le petit génie a inventé le Club
Diwi qui, tout l’été, fait la joie des juniors.
Chaque après-midi, de 13 à 18 heures,
ces derniers se retrouvent à la plage du
Majestic Barrière, pour partager avec leur
animatrice une après-midi de jeux et de
bonne humeur. Le club a des allures de
coffres à jouets : jeux de construction,
jeux d’adresse, tapis géant pour jeux de
41
l’oie et marelles, jeux de société, flippers,
baby foot… Un peu de repos entre deux
parties endiablées ? Les enfants disposent
de livres, de BD et de coloriages. Mais le
temps fort de la journée reste l’activité
manuelle. Á chaque jour, son atelier :
mosaïques, marionnettes, peinture sur
poterie ou sur bois, modelage… Les
enfants adorent !
Le programme Diwi, c’est aussi des
services exclusifs pour les enfants : la
remise d’une mallette de jeux à l’accueil,
un menu spécial au Fouquet’s Cannes,
un accueil personnalisé en chambre avec,
notamment, des savons et des shampoings
spécifiques.
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Les services “plus” d’un palace
Dans le cadre de sa démarche “qualité”, le Majestic Barrière a développé de nombreuses prestations
haut de gamme : le menu “oreiller”, le service bagages ou encore l’entretien des chaussures selon des
techniques pensées par Berluti, l’un des plus grand bottiers de la planète.
Derrière ce qui se voit, il y a ce qui se sent, ces quelques détails
subtils, mais concrets qui assurent au client un confort optimal.
La literie du Majestic Barrière, par exemple, a été remise au
goût du jour pour des nuits paisibles, des réveils douillets. Les
placards s’éclairent, comme par enchantement, dès que l’on
ouvre leurs portes. Les clients disposent également d’un “menu
d’oreillers” : ils peuvent choisir 4 à 5 coussins différents, tant
au niveau de la matière que de la fermeté, pour bénéficier du
meilleur des sommeils. La Gouvernante générale et son équipe se
tiennent à la disposition des clients pour préparer leurs bagages,
en emballant notamment les vêtements les plus délicats dans du
papier de soie.
42
Autre bonne idée : le kit d’entretien “Berluti” composé de deux
boîtes de cirage différentes, d’une brosse trépointe et d’un
chiffon. Une formule enrichie pour les suites qui disposent ni
plus ni moins d’un coffret gainé cuir à cirage “Club Swann”. Cette
collaboration avec Berluti ne se limite pas à la mise à disposition de
quelques accessoires. Le célèbre bottier parisien a également reçu
une partie du personnel de l’hôtel dans ses ateliers pour l’initier
aux techniques du glaçage. Depuis, les chaussures des clients ne
sont plus seulement cirées ; elles sont aussi glacées pour un fini
impeccable. Une initiative qui participe à la qualité d’un séjour au
Majestic Barrière. Des petits détails qui, associés à un grand nom
de l’hôtellerie, contribuent au renom du palace cannois.
Roger Bastoni : les clés du succès
« Soyons raisonnables, demandons l’impossi-
ble », disait un slogan en vogue dans les
années 70. Une formule qui ne fait pas
peur à Roger Bastoni. Depuis 30 ans,
le chef concierge du Majestic Barrière
n’hésite pas à remuer ciel et terre pour
exaucer les vœux les plus fous, les souhaits
les plus doux de ses hôtes. Cela dit,
bien souvent, ces demandes se limitent
à une bonne adresse, à quelques “infos”
pour profiter au mieux de l’hospitalité
azuréenne. Or, en la matière, notre homme
est un fin connaisseur. Normal, direzvous,
puisque c’est un enfant du pays.
« Je suis né à Cannes, au 31, boulevard
des Moulins. Au domicile de mes parents
comme cela se faisait encore à l’époque. »
Ses souvenirs de jeunesse ont ainsi le
parfum de l’insouciance, les couleurs du
Suquet, le plus vieux quartier de la ville,
et, déjà, l’élégance de la Croisette. « J’ai
commencé à travailler dans les palaces de
la ville à treize ans, pendant les vacances
d’été. J’ai su tout de suite que j’avais
trouvé ma voie. Alors, je me suis formé en
Italie, en Espagne et en Angleterre avant
de revenir à Cannes, définitivement. »
Tel père, tels fils
Une fidélité au pays qu’il n’a jamais
regrettée. C’est qu’il aime sa ville et sa vie
cannoise, avec ses parties de pétanque sur
la place de l’Étang, ses virées estivales du
côté des îles de Lérins, à la fin du jour,
quand les grands yachts s’en sont allés.
43
Quarante ans de métier, dont trente à la loge du Majestic Barrière : Roger Bastoni, chef concierge du
palace cannois, est une figure des fameux “Clés d’Or”.
Pour autant, il n’a jamais sombré dans
la routine. Pour cause : son métier le lui
interdit. « Malgré mon expérience, je suis
toujours dans l’expectative, l’inconnu de
la prochaine demande, du prochain coup
de fil. »
Cette remise en question permanente
fait que, après 42 ans de bons et loyaux
services, Roger Bastoni aime toujours
autant sa profession. Une passion qui
le pousse au prosélytisme. Il a ainsi
convaincu Yannick et Gilles, ses deux fils,
d’embrasser la carrière. Le premier est
le chef concierge de l’Hôtel Fouquet’s
Barrière, depuis l’ouverture de ce palace
parisien. Le second fait aujourd’hui ses
armes aux côtés de son père, au Majestic
Barrière.
Mais n’allez pas conclure pour autant que
le Cannois ne s’intéresse qu’à l’avenir
de sa progéniture. Tout au contraire ! Il
souhaite partager l’amour de son métier
avec le plus grand nombre. Il est ainsi à
l’origine de la création de la première
formation aux métiers de concierge
d’hôtel, en partenariat avec le Lycée
Hôtelier de Toulouse. Une initiative prise
dans le cadre de ses fonctions au sein des
Clefs d’Or.
Président de l’Union Nationale des
Concierges d’Hôtels “Clefs d’Or françaises”
de 2003 à 2007, Roger Bastoni
a assuré la Présidence de l’Union
Internationale des Clefs d’Or de 2007 à
2009. Il reste aujourd’hui encore l’un des
membres éminents du comité exécutif
de cette association cinquantenaire regroupant
plus de 3000 concierges Clefs
d’Or, issus de 39 pays. Des responsabilités
et une belle carrière qui lui a valu la
Médaille d’Argent du Tourisme. Elle lui
fut remise le 24 juillet 2008, par Bernard
Brochand, maire de Cannes.
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Le Majestic Barrière et le cinéma
Une grande histoire d’amour
Fidèle Partenaire du Festival
de Cannes, le palace cannois
entretient un rapport privilégié
avec les stars.
Tout le monde le sait : au mois de mai,
Cannes vit à l’heure de son célèbre
Festival. Le gotha du cinéma international
se donne rendez-vous sur la Croisette pour
découvrir quelques-uns des meilleurs
longs métrages de l’année et, dans les
allées du Marché du Film, boucler le
budget des chefs-d’œuvre à venir. Le
monde entier a les yeux rivés vers celles et
ceux qui, chaque soir, montent les marches
du Palais des Festivals, leur silhouette de
rêve mise en valeur par les plus grandes
maisons de couture.
Le Majestic Barrière est, bien entendu,
l’un des partenaires privilégiés de cette
grand-messe du septième art. Il accueille
8000 festivaliers. Il abrite une centaine
d’émissions de TV et plus de 200 de
radio. Il se couvre de 80 emplacements
publicitaires, ce qui génère plus de 350.000
euros de chiffre d’affaires. Il vide plus
de cinquante de ses chambres pour les
transformer en bureaux éphémères. Pas
un mètre carré qui ne soit réquisitionné
pour l’occasion. L’hôtel affiche complet
plusieurs mois à l’avance. Dès l’été,
l’établissement refuse quotidiennement
jusqu’à 80 réservations pour cette période.
Cela n’empêche pas certains imprévoyants
de débarquer au dernier moment, comme
cet Américain qui, en 1983, posa ses valises
devant la loge, au plus fort du Festival.
Lucien Barrière en personne, qui avait
alors un appartement privé dans le palace
44
Monica Bellucci Andie Mac Dowell Nicole Kidman
cannois, le lui céda. Il faut dire que notre
homme n’était pas tout à fait un inconnu :
c’était Paul Newman, l’inoubliable Luke
la main froide. D’une grande chaleur, ce
géant d’Hollywood avait conquis tout le
personnel au terme de son séjour.
Les stars, côté coulisses
L’acteur américain n’est pas le seul à
avoir marqué les esprits. Loin d’abuser
de leur célébrité, de nombreuses stars
du septième art ont brillé ici par leur
gentillesse. C’est le cas, par exemple, de
Jean Rochefort qui, impeccable dans son
smoking blanc, fait honneur à chacun de
ses passages à sa réputation de gentleman.
Les gouvernantes du Majestic Barrière
gardent également un excellent souvenir
de la première visite de Béatrice Dalle.
Elle avait alors tenu à les saluer toutes
dès son arrivée. Hélène de Fougerolles
a fait aussi l’unanimité, charmant autant
par sa simplicité que par sa sérénité :
à quelques heures de la fameuse montée
des marches, on pouvait la voir bouquiner
le plus tranquillement du monde, au
soleil, dans les jardins de l’hôtel. Et
que dire de la sublime Gong Li dont
la délicatesse n’a d’égale que la beauté.
Accueillie en chinois par une stagiaire,
la belle Asiatique obtint de la direction
de l’hôtel que la jeune fille lui serve
d’interprète tout au long de son séjour
cannois.
Autre trait de caractère largement partagé
par les hôtes les plus célèbres du Majestic
Barrière : la gourmandise. Morgan
Freeman et Chris Tucker se sont régalés
en tête à tête d’un ballotin de foie gras
de canard au lard et d’un pavé d’ombrine
laqué au cumin. Sting s’est assuré le
concours de trois cuisiniers de la brigade
de l’hôtel pour commenter les plats de
son dîner, lui en expliquer la préparation
et lui en livrer la recette. Michèle
Laroque fondit pour les caramels qui
lui furent proposés par le chef à l’heure
des mignardises. Á tel point qu’elle lui
passa commande d’une belle quantité de ces friandises. Quant à l’appétit de
Jeff Goldblum, il se manifeste dès le petit-déjeuner. Le rituel est immuable :
après une séance de fitness des plus énergiques, l’Américain commande un
breakfast aux allures de repas. Au menu : deux porridges, une omelette, du
saumon, une salade mixte et une coupe de fraise. Et malgré tout, la “Mouche”
garde une taille de guêpe qui lui vaut l’admiration de ses nombreux fans dont
cette admiratrice mystérieuse qui, une année, lui fit livrer trois jours durant
un bouquet de 50 roses rouges.
Une collection exceptionnelle
Au Majestic Barrière, la magie du Festival de Cannes ne dure pas qu’une
douzaine de jours. Elle vit tout au long de l’année grâce à une remarquable
collection de photos de plus 800 clichés. 400 ont été acquis dès 1999 pour
décorer les salons du Fouquet’s Cannes. Durant l’hiver 2008, plus de 1000
tirages noir et blanc supplémentaires ont été réunis pour agrémenter les
couloirs et les escaliers du palace cannois. Cinq cents autres clichés décorent
la nouvelle aile. Retraçant soixante ans de Festival, ces murs d’images donnent
à voir les plus grands talents d’Hollywood (Al Pacino, Francis Ford Coppola,
Robert de Niro, Steven Spielberg…) et les monstres sacrés du cinéma français :
Alain Delon, Bourvil, Jean-Paul Belmondo, Romy Schneider, Catherine
Deneuve… Curieusement, on a pu remarquer que les clients s’attardent sur
certains portraits plus que d’autres. Devinez lesquels ? Ceux, bien sûr, des
plus belles femmes de l’histoire du cinéma : Grace Kelly, Halle Berry, Lætitia
Casta ou encore Sharon Stone pour ne citer qu’elles.
Douze jours
pas comme
les autres
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Pendant les douze jours du Festival, le
Majestic Barrière multiplie les chiffres
record. La blanchisserie reçoit au
total 14.000 serviettes de bain, 15.000
draps et 8.000 peignoirs. Les salles de
bains sont approvisionnées de 16.000
savonnettes et de 1.000 litres de bain
moussant. Les femmes de chambre
déposent par ailleurs plus de 8.000
roses dans les chambres. Le pressing
est également en surchauffe avec 500
pantalons et chemises à nettoyer et
repasser par jour. Pour faire face à ce
pic d’activité, le palace cannois double
ses effectifs qui passent de 350 à 700
personnes. Le staff sécurité réunit, lui,
une centaine d’agents.
Les cuisines concoctent 25.000 repas
servis au restaurant ou dans les
réceptions privées qui se multiplient
dans les salons de l’hôtel (on compte
une vingtaine de réceptions par jour).
Une formidable activité qui pèse 15%
de la recette annuelle de l’hôtel en
matière de restauration. Pour satisfaire
cette demande, l’économat voit passer
des montagnes de victuailles : deux
tonnes de homard, trois de poisson,
quarante de fruits et légumes, 160 000
œufs, 50 kilos de caviar, 350 kilos de
foie gras et 800 de langoustes. 18.500
bouteilles de vin, dont plus de la moitié
de champagne, remontent également de
la cave.
majestic BaRRieRe

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Direction de la Communication
Hôtels & Casinos Barrière de Cannes
Fabienne BUTTELLI
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